REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU JEUDI 19 MAI 2011

19 mai 2011

REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU JEUDI 19 MAI 2011

RFI - Edition de 6 heures 30

█ Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, va se rendre en Côte d'Ivoire. Il assistera samedi à l'investiture d'Alassane Ouattara, à Yamoussoukro. Il ira également à Abidjan pour y rencontrer les forces de maintien de la paix et le personnel de l'ONUCI, la mission de l'ONU dans ce pays. Ban Ki-moon s'envolera ensuite pour le Nigeria, l'Ethiopie et puis la France où il doit assister à Deauville au prochain sommet du G8.

█ Dans une lettre datée du 03 mai et publiée hier par la Cour pénale internationale, le Président ivoirien Alassane Ouattara, demande au Procureur de la CPI d'enquêter sur les crimes commis sur l'ensemble du territoire ivoirien depuis le 28 novembre 2010. Le Chef de l'Etat estime que la justice ivoirienne n'est pas, à ce jour, la mieux placée pour se prononcer sur ces crimes.

Stanislas Ndayishimiyé : N'ayant pas encore ratifié le traité fondateur de la Cour pénale internationale de 2010, la Côte d'Ivoire n'est pas Etat parti du statut de Rome. Mais le 14 décembre dernier, soit moins de deux semaines après le début de la crise postélectorale ivoirienne, Alassane Ouattara a confirmé l'acceptation de la compétence de la Cour pénale internationale par son pays. Une compétence reconnue s'étend plutôt en avril 2003 sous la présidence de Laurent Gbagbo. Dans sa lettre du 03 mai, Alassane Ouattara demande donc à la CPI de mener des enquêtes indépendantes et impartiales sur les crimes les plus graves commis depuis le 28 novembre 2010 sur l'ensemble du territoire ivoirien. A Abidjan, où des militaires et les miliciens pro-Gbagbo sont soupçonnés d'avoir commis des massacres. Comme à Duékoué dans l'ouest des éléments des forces républicaines de Côte d'Ivoire et leurs acolytes seraient aussi impliqués dans des exactions. Pour Alassane Ouattara, la justice ivoirienne n'est pas aujourd'hui la mieux placée pour connaitre les crimes les plus graves commis au cours des derniers mois. La CPI n'a pas encore répondu à cette lettre d'Alassane Ouattara. Mais tout au long de la crise postélectorale, elle a indiqué qu'elle suivait de près la situation ivoirienne.

BBC - Edition de 6 heures 00

█ En Côte d'Ivoire, le Front populaire ivoirien, le parti de l'ancien Président Laurent Gbagbo, a fait part hier de sa volonté de participer à l'investiture du Président Alassane Ouattara samedi prochain. Mais le parti pose tout de même certaines conditions.

Massani Bamba, députée du FPI : Les conditions que nous posons, c'est la sécurité. Parce que depuis que monsieur Gbagbo Laurent a été enlevé du pouvoir, disons de la présidence, tous nos militants sont rentrés dans la clandestinité et ils sont persécutés. Même pas plus tard qu'hier soir, il y a un député qui m'a appelé parce que sa maison a été pillée. Bon, nous nous sommes inscrits aujourd'hui dans la réconciliation parce qu'il y a un nouveau gouvernement qui est en place. Et nous voulons que ce gouvernement considère tout le monde et lance un appel afin que nos militants ne soient pas pourchassés.