REVUE DE PRESSE NATIONALE DU JEUDI 19 MAI 2011

19 mai 2011

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU JEUDI 19 MAI 2011








Ban
Ki-moon en Côte d`Ivoire pour l`investiture de Ouattara




Abidjan.net
- NEW YORK - Le Secrétaire Général de l'ONU Ban Ki-moon se rendra en Côte
d'Ivoire où il assistera samedi à l'investiture du président Alassane Ouattara à
Yamassoukro, a annoncé mercredi un porte-parole de l'ONU.




M. Ban ira également à
Abidjan pour y rencontrer les forces de maintien de la paix et le personnel de
la mission de l'ONU dans le pays. Il visitera en outre un camp pour les
personnes déplacées. La semaine prochaine, il se rendra au Nigeria et en
Ethiopie, avant d'aller au G8 de Dauville, en France.




 




Crise postélectorale
Ouattara saisit la CPI pour juger Laurent Gbagbo




Soir Info
- Le nouveau président ivoirien a écrit à la Cour pénale internationale pour lui
demander d'enquêter sur les massacres. [...] Dans sa lettre, dont Le Figaro a pu
prendre connaissance, il demande à Luis Moreno Ocampo de mener «des enquêtes
indépendantes et impartiales sur les crimes les plus graves commis depuis le 28
novembre 2010 (date du deuxième tour de l'élection présidentielle, NDLR) sur
l'ensemble du territoire ivoirien». Ces enquêtes, poursuit Alassane Ouattara,
visent à ce que «les personnes portant la responsabilité pénale la plus lourde
pour ces crimes soient identifiées, poursuivies et traduites devant la CPI». [...]
Selon le procureur Ocampo, qui dit en avoir discuté récemment avec lui au
téléphone, «Ouattara veut que son gouvernement commence sur des bases solides en
démontrant clairement qu'il n'est impliqué dans aucun massacre». Une exigence
audacieuse dans la mesure où Ouattara pourrait lui aussi se voir reprocher des
exactions dans l'ouest du pays et à Abidjan. Un risque qu'il est manifestement
prêt à prendre, l'estimant sans doute moins sérieux que celui d'avoir à
s'encombrer du procès Gbagbo.(...)




 




Investiture du Président
de la République/ Afrique, Europe, Amérique, Asie, Australie toutes présentes à
Yamoussoukro, Les Chefs d'Etat du Panel de l'UA annoncés-




Le Mandat
- Elu avec plus de 54% des voix lors de l'élection présidentielle du 28 novembre
2010, c'est le samedi 21 mai prochain que le Président Alassane Ouattara portera
la Grand-croix de l'Ordre National lui donnant l'attribut du nouveau Chef d'Etat
ivoirien. [...] Les délégations se bousculent sur les cinq Continents du monde
entier (Afrique, Europe, Amérique, Asie, Australie) pour être des témoins
privilégiés de cette investiture. De mémoire d'Africain, jamais une investiture
de Chef d'Etat d'un pays africain n'a mobilisé autant le monde. Yamoussoukro
sera une capitale mondiale la journée du 21 mai prochain. Les raisons et les
motivations de cette ruée sur la capitale politique ivoirienne divergent d'une
délégation à une autre. Plusieurs Chefs d'Etat et non des moindres sont attendus
à cette messe. Sans rentrer dans le fétichisme des nombres, des sources
diplomatiques avancent la présence officielle de 25 délégations (Chefs d'Etat ou
Chefs de gouvernement). (...)




 




Gouvernement Ouattara, La
participation du FPI compromise




Soir Info
- Participera ? Participera pas ? La présence du Front populaire ivoirien (Fpi)
au sein du premier gouvernement d'Alassane Ouattara n'a rien d'une certitude.
Si- du point de vue du principe- le parti n'est pas opposé à une participation
au prochain gouvernement, il émet une condition sérieuse à toute entrée dans
l'équipe que se prépare à former Alassane Ouattara. Le Fpi que dirige en ce
moment son troisième vice-président Koulibaly Mamadou souhaite prendre langue
avec la base avant de participer éventuellement à un gouvernement de... large
ouverture. L'enjeu est d'éviter de s'engager dans une action politique qui ne
rencontrerait pas l'assentiment des militants. Ici le propos du troisième
vice-président rentré lundi soir d'Accra est extrêmement éloquent : « (Il faut
que) nous ayons une réunion avec le secrétariat général du parti, que nous
réunissions le Comité central du parti, le groupe parlementaire du parti pour
débattre de la question de savoir si oui ou non si nous entrons dans le
gouvernement, et comment nous y entrons, est-ce que nous partageons le programme
qui va être appliqué ou pas. Ça, ce sont des questions que Koulibaly seul ne
peut pas décider. Il nous faut faire des réunions nécessairement avec les
instances du parti ». (cf entretien sur Onuci-fm mardi 18 mai 2011). Koulibaly
Mamadou a touché du doigt la question sécuritaire : « Nous avons besoin de
sécurité et d'assurance ». De source informée auprès du parti, les responsables
avaient entrepris de réunir le comité central dans un lieu qui oscillait entre
l'Assemblée nationale et le Conseil économique et social. [...] Un élu de l'ancien
parti au pouvoir analyse pour Soir Info : « Si on ne rentre pas tout de suite
parce qu'on n'a pas pu se réunir au niveau du comité central et du secrétariat
général, cela pourrait se faire après. Dans le passé, on a bien vu que certains
ont répondu à l'appel à rentrer au gouvernement deux ans après avoir été appelés
».  L'idée d'accompagner le processus de normalisation est certainement partagé
par le Fpi. Mais le parti semble ne rien vouloir faire qui ne prenne en compte
le point de vue de la base.




 




Frontière Côte d`Ivoire –
Ghana : 700 km de danger à surveiller en permanence




Le Nouveau Réveil
-  (...) De tous les pays de la sous-région, le Ghana est perçu par les
ex-compagnons de lutte de Gbagbo comme la destination la plus sûre après le 11
avril. Plus de la moitié des cadres et personnalités Lmp en fuite ont trouvé
refuge dans ce pays frère et voisin. Mieux, il existe une catégorie de
personnalités qui bénéficient d'un traitement spécial des autorités ghanéennes
en terme d'assistance et de soutien multiforme. Rien de vraiment gênant si les
choses s'arrêtaient-là. Mais le hic, c'est que certains collaborateurs de
l'ancien régime font savoir ouvertement leur hostilité vis-à-vis du pouvoir du
président Ouattara. Ils tiennent des réunions, parfois avec des militaires en
exil depuis le 11 avril. Selon des sources proches de l'ambassade ivoirienne à
Accra, certaines de ces réunions se tiendraient dans les locaux mêmes de
l'ambassade. [...] Si l'on met ces éléments en parallèle avec l'attitude du Ghana
dans la récente crise postélectorale, où Atta Mills a été le premier à rejeter
l'option de la force légitime contre Gbagbo et annoncé que son pays ne
participerait pas à une action éventuelle de l'Ecomog contre un régime illégal
et illégitime en Côte d'Ivoire, on peut être vraiment inquiet. Le discours de
Jerry Rawlings n'a jamais desservi Gbagbo. Or personne n'ignore qui est Atta
Mills pour Jerry Rawlings. La Côte d'Ivoire partage plus de 700 km de côte avec
le Ghana, 700 km de danger permanent à surveiller comme du lait sur le feu.




 




Les autorités ghanéennes
démentent toute implication




L'Inter -
Le Ghana refuse qu'on l'accuse d'abriter une opération de déstabilisation du
nouveau régime ivoirien, qui serait en préparation sur son territoire. Le
président ghanéen John Atta Mills a en effet déclaré, par la voix de son
ambassadeur en Côte d'Ivoire, que son pays ne servira pas de base pour
déstabiliser les nouvelles autorités légitimées par le Conseil constitutionnel
le vendredi 06 mai dernier. « Le président John Atta Mills veut la paix en Côte
d'Ivoire. Il travaille aussi aux efforts de paix avec Alassane Ouattara,
proclamé président élu par le Conseil constitutionnel et qui sera investi le
samedi 21 mai dans la capitale politique, Yamoussoukro », a dit le diplomate
ghanéen, selon le site afriscoop.com. Outre l'ambassadeur ghanéen en Côte
d'Ivoire, le vice-ministre chargé de l'information, Samuel Okudzeto Ablakwa, a
lui aussi démenti catégoriquement cette information diffusée par certains médias
ivoiriens, affirmant que le Ghana « n'avait et n'allait jamais donner l'abri aux
comploteurs du coup d'Etat et qu'il préférait jouer un rôle important en faveur
du rétablissement de la paix en Côte d'Ivoire ». M. Ablakwa a affirmé, selon
l'agence de presse Xinhua, que le président ghanéen John Evans Atta Mills «
avait établi une relation cordiale avec le nouveau président ivoirien et voulait
maintenir une paix durable avec le pays voisin francophone ». Xinhua précise que
ce démenti formel fait suite à une accusation du Ghana, rapportée par le
quotidien proche de l'opposition New Statesman, et imputée aux autorités
ivoiriennes, qui accuseraient le président Mills d'avoir donné l'abri aux
dissidents du nouveau régime. Cela est appuyé par le confrère ivoirien Le
Nouveau Réveil qui a barré à la Une d'une de ses parutions : « Une résistance
hostile à Ouattara se prépare activement au Ghana ». Dès lors, la suspicion
devenait grande et a poussé les autorités ghanéennes à clarifier les choses à
travers ce démenti.




 




Affaire « préparation de
coup d'Etat », Koulibaly Mamadou : « Ce sont des histoires »




Soir Info
- Koulibaly Mamadou a été interrogé, le mercredi 18 mai 2011, par Onuci-Fm. Le
président de l'Assemblée nationale et 3ème vice-président du Front populaire
ivoirien (Fpi) a donné sa position sur la situation politique de la Côte
d'Ivoire. Koulibaly Mamadou, bonjour. – K. M. : Bonjour. (...) Quel rôle
entendez-vous jouer personnellement dans le processus de réconciliation
nationale? K.M : Je l'ai déjà commencé en tant qu'opposant. Rassurer le
président de la République que les partisans de Gbagbo qui, hier étaient dans
l'adversité face à lui, ne le sont plus. La campagne électorale est terminée,
les élections ont eu lieu, il est président de la République. Et ce que j'essaie
de faire, c'est de parler aux militants du Fpi et aux populations ivoiriennes et
les rassurer que nous sommes dans l'opposition et que nous devons nous comporter
comme un parti de l'opposition. Et rassurer aussi le président Ouattara parce
que j'apprends dans la presse que les nombreux Ivoiriens qui sont à l'extérieur
et surtout au Ghana, préparent un coup d 'Etat ou une rébellion. Préparent-ils
vraiment un coup d'Etat? K.M : Non, non ! Ce sont des histoires. Les Ivoiriens
qui sont à l'extérieur aujourd'hui, ceux que j'ai vus au Ghana, cherchent plutôt
à manger, cherchent à dormir, ils n'ont pas d'argent, ils n'ont pas de moyens,
ils vivotent et ils ne souhaitent qu'une seule chose : revenir rapidement en
Côte d 'Ivoire. Il n'y a pas que ceux du Ghana. Il y en a au Liberia, au Togo,
au Bénin, au Burkina, au Mali et en Guinée. Et en interne ici, de nombreux
Ivoiriens sont encore cachés et ce que je fais, c'est de rassurer à la fois le
président de la République, mais rassurer aussi les populations et mes militants
pour qu'ils reviennent à la vie normale et qu'ils reprennent leurs activités. Il
n'y a pas de coup d'Etat en préparation contre Ouattara. Il faut que les gens
arrêtent cela ! [...]




 




Grande Chancellerie - 
Henriette Diabaté a pris les commandes




Le Patriote
- Cérémonie sympathique empreinte de convivialité. La passation des charges à la
Grande chancellerie a réuni du beau monde autour du président sortant, le Gal
Youssouf Koné et la nouvelle patronne de l'Institution, le Pr. Henriette Dagri
Diabaté. Et ce, en présence du Directeur de cabinet adjoint de la Présidence de
la République, Koné Drissa. La cérémonie s'est déroulée en deux phases. D'abord,
le président sortant a procédé à la décoration de Mme Diabaté en l'élevant à la
dignité de Grand croix, conformément au décret n° 2011-95 du 16 ami 2011. Après
ce fut la passation proprement dite des charges. Pour ce faire, le secrétaire
général de la Grande Chancellerie, Sylvain Bissouma Dodo, a procédé à la lecture
des deux décrets signés par le Président de la République, Alassane Ouattara.
Prenat la parole, le Grand chancelier sortant, le Général Youssouf Koné s'est
réjoui pour celle qui prend désormais les rênes de la Grande Chancellerie de la
confiance que le chef de l'Etat a placée en elle en la nommant à ce poste. «
C'est une consécration des services rendus à la Nation depuis 1959 jusqu'à nos
jours » a-t-il affirmé. [...] Ainsi, l'ordre national et l'ordre du mérite
ivoirien font partie des fondements de l'Etat de droit et d'égalité entre les
citoyens en matière d'émulation et d'encouragement. Le grand chancelier est
chargé d'assurer le respect des règles qui les régissent et veille à la
préservation de la valeur et du prestige de l'ordre national.(...)