REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU JEUDI 07 FEVRIER 2013

7 fév 2013

REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU JEUDI 07 FEVRIER 2013







Édition de
06H00 du Jeudi 07 Février 2013   |  Radio Côte d'Ivoire




 




Séance de
travail hier entre le Ministre de la Communication et le Représentant spécial du
Secrétaire général de l'ONU pour la Côte d'Ivoire. L'exploration de piste de
collaboration, notamment la formation des journalistes et la création d'une
cellule commune d'harmonisation des politiques de communication ont été au
centre de cette rencontre. Affoussiata Bamba Lamine, Ministre de la
Communication. 




 




Affoussiata
Bamba Lamine

: L'Onuci est un soutien important pour mon ministère dans le
cadre du renforcement des capacités des journalistes, dans le cadre de la
formation à délivrer aux journalistes, enfin, vraiment de tout le secteur des
médias. Donc il était important que nous puissions venir en discuter. Nous avons
évoqué l'aide ou l'appui qui pouvait nous être apportée aux structures sous
tutelles. Toutes ces questions ont été évoquées. Nous avons parlé d'autres
choses. De ce que l'Onuci fait ici en Côte d'Ivoire. Du travail important de
soutien à tout le Gouvernement concernant effectivement la cohésion, pour que le
retour de la paix en Côte d'Ivoire se fasse. Et donc comment nous aider dans le
cadre des discussions qui sont menées actuellement entre le Gouvernement et le
Fpi. Aussi nous avons balayé l'actualité politique ivoirienne.




 




L'Onuci, selon
le Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU pour la Côte d'Ivoire,
est disposée à apporter son aide.    




 




 




Édition de
07H00 du Jeudi 07 Février 2013   |  BBC Afrique




 




Les Nations
Unies tiennent à déployer une force de maintien de la paix au Mali. La question
a été largement discutée par le Conseil de sécurité qui examinait hier
l'évolution de la situation dans le pays. Le Conseil de sécurité entend dans le
même temps déployer des observateurs des droits de l'homme dans les zones
libérées par les forces franco maliennes. Mais les autorités maliennes par
l'entremise du Ministre des Affaires Étrangères Tchéman Coulibaly, ont déjà fait
savoir qu'elles étaient opposées à l'envoi de cette force onusienne de maintien
de la paix. Le reportage de Hermann Ngbo à New York.




 




Hermann Ngbo

: C'était une réunion bilan des progrès accomplis dans la lutte
contre les islamistes armés au nord du Mali. Le Conseil de sécurité, à cette
occasion, a également examiné trois perspectives : le déploiement des
observateurs des droits de l'homme dans les zones libérées par les forces franco
maliennes, la restauration du dialogue politique et la création d'une opération
de maintien de la paix. Les précisions avec le représentant de la France auprès
de l'ONU, Gérard Arault.




 




Gérard Arault
:

Cette opération de maintien de la paix sous casques bleus, permettra d'un côté
la stabilisation du pays. Et de l'autre surtout la poursuite de la
réconciliation politique.




 




Hermann Ngbo

: Hervé Ladsous, Sous-secrétaire général aux opérations de
maintien de la paix, à travers une conférence de presse a ensuite évoqué la
probable configuration de cette nouvelle mission des casques bleus au Mali.




 




Hervé Ladsous

: Elle sera d'abord basée sur l'existant. C'est-à-dire les unités
de la Cédéao, auxquelles est venue s'ajouter la semaine dernière les unités du
Tchad. Ce qu'il nous faut faire dans la perspective d'une possible opération de
maintien de la paix, c'est de faire une évaluation précise de la menace. Et à
partir de là, calculer ce qui sera nécessaire en terme de moyens humains et de
moyens techniques.   




 




Hermann Ngbo

: Des États occidentaux ont déjà exprimé leur disponibilité à
examiner cette perspective d'une opération de maintien de la paix au Mali.
Est-ce une reprise en main de l'ONU face à la faiblesse du leadership africain
ou ouest africain ? Réaction du patron des casques bleus Hervé Ladsous.




 




Hervé Ladsous

: Ce n'est pas une reprise en main. Vous aurez noté que ce sont
les pays de la Cédéao et l'Union africaine, eux-mêmes, qui demandent que ce soit
une force de maintien de la paix. Je crois que l'un des avantages de l'opération
de maintien de la paix, c'est que ça offre un cadre établi. Et ça offre des
ressources budgétaires.




 




Hermann Ngbo

: La Cédéao trouve ainsi l'opportunité pour mieux faire face à la
question du financement de la Misma, qui jusque-là rendait inactif les États de
la sous région.




 




Hermann Ngbo,
BBC Afrique