REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU JEUDI 04 AVRIL 2013

4 avr 2013

REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU JEUDI 04 AVRIL 2013









Édition de 6H00 du Jeudi 04 Avril 2013   |  Radio Côte d'Ivoire






 




La Côte d'Ivoire va
bientôt envoyer des militaires au Mali dans le cadre de la Misma, la Mission
internationale de soutien au Mali. Et avant cet envoi, l'état-major des Forces
républicaines de Côte d'Ivoire a organisé une rencontre avec l'ONUCI et la
Licorne. Un rôle essentiellement dans la logistique. Après cette rencontre, le
général Soumaïla Bakayoko a animé une conférence de presse pour porter
l'information.




 






Général Soumaïla Bakayoko

: La Côte d'Ivoire sera au Mali dans le cadre de la Mission
internationale de soutien au Mali au sein d'un bataillon logistique avec un
escadron de transport et de ravitaillement, également avec un hôpital militaire
de niveau 2. Cela voudrait dire que nos médecins, nos infirmiers seront à Bamako
pour soutenir leurs frères d'arme qui sont sur le théâtre des opérations au
Mali. En ce qui concerne la transformation de la Misma en une mission des
Nations Unies au Mali, la Côte d'Ivoire sera présente également à travers le
bataillon logistique, mais la Côte d'Ivoire s'est proposée à fournir un
bataillon d'infanterie type onusien, c'est-à-dire 850 hommes.




 




 






Édition de 6H30 du Jeudi 04 Avril 2013   |  RFI






 




Human Rights Watch
épingle le pouvoir d'Alassane Ouattara, en Côte d'Ivoire. L'organisation
américaine de défense des droits de l'homme l'accuse de partialité. Un rapport
de 82 pages publié aujourd'hui, presque deux ans après la fin de la crise
postélectorale et les quelques 3 000 morts qui en ont résulté. Le titre du
rapport est équivoque, il s'intitule : « Transformez les discours en réalité.
L'heure de réclamer des comptes pour les crimes internationaux graves perpétrés
en Côte d'Ivoire. »




 






Stanislas Ndayishimiyé

: « Plus d'impunité en Côte d'Ivoire. Tous les responsables des
crimes seront poursuivis quelque soit leur couleur et leur poids politique ou
leur grade militaire »
, Human Rights Watch salue ces déclarations du
Président Alassane Ouattara depuis l'arrestation de Laurent Gbagbo, il y a
presque deux ans. Des déclarations répétées régulièrement depuis son investiture
en mai 2011. Philippe Bolopion, le représentant de Human Rights Watch auprès des
Nations Unies.




 






Philippe Bolopion


: Malheureusement on ne voit pas des signes concrets de cette justice impartiale
qui a été promises. La justice des vainqueurs ne permettra pas la
réconciliation, elle ne permettra pas de rassurer les personnes vues comme
appartenant ou étant sympathiques au camp Gbagbo. Il est temps de tourner cette
page sombre de l'histoire de la Côte d'Ivoire. Et Ça ne pourra se faire qu'au
prix d'une justice vraiment impartiale et pas d'une justice des vainqueurs. Les
chiffres parlent d'eux-mêmes : 150 personnes dans le camp Gbagbo poursuivies, 0
dans le camp Ouattara. Il est temps de changer cette équation.




 






Stanislas Ndayishimiye

: Human Rights Watch exhorte la communauté internationale à peser
de tout son poids sur les autorités ivoiriennes pour qu'elles traduisent leur
parole en acte. Pour l'ONG américaine, les partenaires de la Côte d'Ivoire dont
l'Union européenne, les Nations Unies, la France et les États Unis devraient
accroître leurs pressions diplomatiques et établir un lien entre leurs soutiens
financiers et les efforts de justice impartiale.




 




Stanislas
Ndayishimiye, Abidjan RFI.     




 




 






Édition de 6H00 du Jeudi 04 Avril 2013   |  Radio Côte d'Ivoire






 




Après trois mois
d'activités, le Conseil national de sécurité fait le bilan de ses activités  et
envisage dans le même temps les défis à relever notamment dans la mise en œuvre
de la reforme du secteur de la sécurité. Le Cns a donc réuni ce mercredi à la
Primature tous ses partenaires internationaux et les points focaux des
ministères pour mieux envisager les actions à venir.




 






Kolo Coulibaly


: C'est la deuxième réunion du groupe consultatif du Conseil national de
sécurité, Cns. En trois mois d'activité, l'on note déjà la mise en place du Ccdo,
Centre de coordination des décisions opérationnelles, la nomination du
coordonnateur national du renseignement et un plan national de renseignement en
cours. En cours également la réorganisation des hauts commandements de l'armée.
Il faut noter aussi la réinsertion des ex-combattants démobilisés dans
l'administration pénitentiaire et douanière. Alain Richard Donwahi, Secrétaire
du Conseil national de sécurité.




 






Alain Richard Donwahi

: Les choses avancent, que la population se sente concernée par la
reforme du secteur de la sécurité, que je le rappelle, ne concerne pas seulement
l'armée, la police ou la gendarmerie, mais aussi tous les autres secteurs de la
vie des populations où la sécurité est engagée. Qu'elle soit environnementale,
qu'elle soit sanitaire, qu'elle soit alimentaire, qu'elle soit énergétique,
c'est cela la RSS. Que les personnels de la sécurité aient une nouvelle attitude
vis-à-vis de la population. C'est pour cela que la formation et la
professionnalisation des personnels est importante et va se faire de plus en
plus.




 






Kolo Coulibaly


: Un travail obtenu grâce une démarche inclusive et participative des
partenaires du Cns. Joël Grégoire, directeur pays du Pnud.




 






Joël Grégoire


: Nous sommes tout de même impressionnés par la dynamique qu'on a observée.
Parce qu'en quelques mois, on voit les six grands piliers de cette reforme
s'engager. Le Pnud, nous accompagnons un certain nombre de composantes liées à
la reforme sécuritaire, liées au contrôle démocratique, au contrôle sociétal des
processus des forces de sécurité.




 






Kolo Coulibaly


: Le Conseil national de sécurité a été crée en août 2012 par le Président de la
République et mis en place ne décembre de la même année avec un budget d'environ
1000 milliards FCFA sur la décennie à venir.    




 




 






Édition de 6H00 du Jeudi 04 Avril 2013   |  Radio Côte d'Ivoire






 




Le Président de la
République a signé un décret portant attribution du Ministère de la Défense. Il
a ensuite procédé à des nominations dans des directions à la gendarmerie et à
l'armée. Au ministère de la Défense, certains militaires ont également été
nommés par arrêté ministériel. Ces nouveaux promus ont été présentés au cabinet
du Ministre de la Défense, Paul Koffi Koffi, qui revient sur les réelles
motivations de ces nominations.  




 






Paul Koffi Koffi

: Ces nominations au sein de l'armée répondent au souci du Chef de
l'État de mettre en œuvre la reforme du secteur de sécurité. A la sortie de
cette crise, l'armée était complètement déstructurée, Donc il était important
que nous rétablissions, non seulement, la mise en place d'une organisation de la
Défense qui sied à la situation actuelle. Mais aussi rétablir la chaine de
commandement, puisque les uns et les autres sont venus quelque fois d'origines
diverses. Après la crise, certains se sont même combattus. Mais il est important
qu'ils réapprennent à travailler ensemble. Donc nous invitons nos hommes promus
à développer les meilleures relations avec les populations. Et être efficace sur
le terrain, puisque nous avons des menaces de certaine nature. Il est important
que les responsabilités qui sont affectées à ces personnalités soient bien
assumées sur le terrain.