REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU JEUDI 04 AVRIL 2013

4 avr 2013

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU JEUDI 04 AVRIL 2013








Côte d'Ivoire : le plan de sécurisation des élections locales est prêt




 




(Xinhua.net
- 04 avril 2013) - Le plan de sécurisation des prochaines élections
locales prévues pour le 21 avril en Côte d'ivoire est prêt, a appris Xinhua
mardi de source militaire. "Pour cette opération de sécurisation, les Forces
républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) seront en avant-garde, et obtiendront le
soutien des forces partenaires comme l'Opération des Nations-Unies en Côte
d'Ivoire (ONUCI)", a expliqué le chef d'état-major général des FRCI le général
Soumaïla Bakayoko.




 




Selon
le chef de l'armée ivoirienne, plusieurs postes de commandement seront
installés, et les militaire s'attèlent à capitaliser les actions. "L'objectif
est que nous soyons le plus opérationnel possible", a expliqué le général
Bakayoko. Outre les élections, les FRCI ont également fait état des actions
visant la sécurisation de l'ouest ivoirien en proie à des attaques répétées
d'inconnus armés. Les élections municipales et régionales couplées se
dérouleront sur le territoire ivoirien le 21 avril.




 




Pour
plusieurs observateurs, ces scrutins s'inscrivent dans le cadre de l'avancée du
processus démocratique dans le pays. A plusieurs occasions, les autorités
sécuritaires ivoiriennes ont exprimé leur engagement à œuvrer pour une
sécurisation optimale des lieux de vote.





Plusieurs rencontres se sont ainsi tenues entre les officiers des FRCI, ceux des
Casques bleus de l'ONUCI et de l'armée française. Sur le terrain, des campagnes
de sensibilisation se sont également succédé, pour des élections sans violence.




 




 





Côte d'Ivoire : Le directeur général de l'école de police décède des suites de
ses blessures !




 





(Koaci.com – 04 avril 2013) -

Le
directeur général de l'école de police, Yao Brou Alain qui avait été mitraillé
le lundi 11 mars denier, à Abidjan, est décédé ce mercredi 03 avril 2013, des
suites de ses blessures, à l'hôpital Américain de Neuilly sur Seine en France.




Le
directeur général de l'établissement situé à Cocody, qui avait assisté le 11
mars dernier au lancement du centre de coordination des décisions
opérationnelles (CCDO), avait subit ce même jour une agression punitive. Des
malfrats l'avaient alors mitraillé à travers sa voiture. Le pris pour cible
avait reçu une balle à l'épaule et une autre à son cou. Ces balles avaient été
extraites ici même à Abidjan. Mais sa situation sanitaire qui devenait précaire,
avait conduit les autorités à l'envoyer dans un très chic et réputé centre
hospitalier privé de l'ouest parisien en France.





Malheureusement, Yao Alain Brou, ne verra plus de son vivant le sol ivoirien, il
a quitté le monde des vivants ce jour même. Cela est un coup dur pour la famille
de la police et la nation toute entière. Koaci.com adresse ses condoléances à la
famille éplorée.




 




 





Côte d'Ivoire : Une formation commando tourne au drame, 3 soldats tués




 




(Afriquinfos.com
/ Xinhua – 04 avril 2013) -
Trois soldats membres des Forces républicaines
de Côte d'ivoire (FRCI) ont trouvé la mort mercredi à Gagnoa (centre-ouest) au
cours d'une formation commando, a appris Xinhua de source sécuritaire. Selon des
officiers, c'est la traversée d'une rivière constituant l'une des épreuves qui a
mal tourné pour deux soldats qui ont été entraînés dans les profondeurs de
l'eau. Un troisième soldat parti secourir ses camarades en détresse a lui aussi
trouvé la mort dans la rivière en furie.




 





L'épreuve consistait à effectuer une traversée de la rivière sur un tronc
d'arbre pour rallier l'autre rive. Si certains ont réussi cet exercice, d'autres
(les victimes) en revanche ont perdu l'équilibre et ont été entraînés dans les
profondeurs de l'eau. La mort des trois soldats a jeté la tristesse au sein des
troupes des FRCI basées à Gagnoa, dont les actions synergiques sont
quotidiennement menées pour la sécurisation de la région.




 




 





Côte d'Ivoire: la CPI a "légitimé" une justice "partiale" (HRW)




 





(AFP – 04 avril 2013) -

La
Cour pénale internationale (CPI) a "légitimé" la mise en place d'une justice
partiale contre l'ex-président Laurent Gbagbo et ses proches en Côte d'Ivoire
après la crise post-électorale qui a fait plus de 3.000 morts, a dénoncé jeudi
Human Rights Watch (HRW).




 





L'organisation de défense des droits de l'Homme souligne dans un rapport que la
Cour n'a délivré publiquement que deux mandats d'arrêt, à l'encontre de Laurent
Gbagbo et de son épouse Simone, tous deux accusés de crimes contre l'humanité
pendant les violences post-électorales de 2010-2011. HRW appelle la CPI "à
rapidement enquêter sur les crimes commis par des individus appartenant au camp
(du président Alassane) Ouattara pour rétablir sa "légitimité".




 




En
effet, sur "plus de 150 personnes qui ont été inculpées pour des crimes
perpétrées lors des violences post-électorales, aucun des inculpés ne provient
des forces pro-Ouattara", souligne le rapport d'HRW, relevant "les efforts
inégaux déployés par la Côte d'Ivoire pour réclamer des comptes aux responsables
des crimes internationaux graves" commis pendant la période.





"L'approche à sens unique adoptée par la CPI a légitimé la mise en œuvre de la
même approche par les autorités judiciaires ivoiriennes et porté atteinte à
l'image en Côte d'Ivoire de la CPI en tant qu'institution impartiale", estime
l'ONG dans son rapport de 82 pages, intitulé "Transformer les discours en
réalité: l'heure de réclamer des comptes pour les crimes internationaux graves
perpétrés en Côte d'Ivoire"




 




Pour
HRW, le gouvernement ivoirien n'a pas encore honoré sa promesse de réclamer des
comptes de manière impartiale pour les crimes internationaux graves. "Si la Côte
d'Ivoire veut rompre avec son dangereux héritage qui permet aux personnes
proches du gouvernement d'être à l'abri de la justice, il faut qu'elle engage
des poursuites crédibles à l'encontre des responsables de crimes appartenant aux
deux camps impliqués dans le conflit post-électoral", avertit l'ONG.




Or,
si le chef de l'Etat ivoirien Alassane Ouattara clame régulièrement son refus de
"l'impunité" et d'une "justice des vainqueurs", il n'a pas jusqu'à présent
démontré son intention d'inquiéter ses soutiens. [...]




 




 





Côte d'Ivoire: Les chefs traditionnels demandent aux politiciens de restaurer la
paix dans le pays




 





(Koaci.com – 04 avril 2013) -

A
moins de trois semaines des élections couplées du 21 avril prochain, les chefs
traditionnels de Côte d'ivoire, ont à l'occasion d'une rencontre d'information
et de sensibilisation avec le président de la Commission électorale
indépendante, invité ce mercredi les hommes politique à restaurer très
rapidement la paix dans le pays.





«J'invite donc tous les ivoiriens à quelque niveau de responsabilité qu'ils se
trouvent, surtout les hommes politiques à savoir que la grande affaire
aujourd'hui n'est plus de prouver leur pouvoir mais de les utiliser
harmonieusement et cela à tous les niveaux afin de restaurer très rapidement la
paix le développement et le bonheur. Il est temps de nous ressaisir tous et de
faire le deuil du passé, » a déclaré Nanan N'Dépo Didace.




 




Tout
en prônant une nouvelle Côte d'Ivoire indivisible, le chef traditionnel a par
ailleurs rappelé aux hommes politiques l'attitude à tenir durant ces élections
couplées. « Ne mettons pas en mal nos alliés car on les retrouve dans tous les
camps, tous les partis politiques et dans toutes les ethnies, au niveau
traditionnel, religieux ou politique. Certains d'entre eux seront élus pour
conduire notre destiné selon le mandat défini par la constitution. Nous ne
devons pas pousser les populations à l'affrontement car celui qui sera élu sera
élu pour nous tous. Arrêtons les appels aux débordements et aux discours
guerriers qui desservent les populations ivoiriennes,» a-t-il ajouté.




 




La
parole étant selon lui, une arme fatale, Nanan N'Dépo Didace demande à cet effet
aux politiciens de l'utiliser à bon escient. « Il ne s'agit pas d'affirmer haut
et fort ses désirs et ses objectifs mais d'agir concrètement pour que ceux-ci se
réalisent dans le bon sens, dans le sens positif. Regardons vers de nouveaux
horizons, pour de nouvelles perspectives pour le bonheur du peuple ivoirien que
tous les hommes politiques aspirent tous gouverner, » a-t-il conclu.  [...]




 




 





Guerre au Mali : Les militaires ivoiriens à l'entrainement !




 





(Koaci.com – 03 avril 2013) -

En
attendant leur départ pour le Mali à la fin avril, 235 éléments du contingent
logistique ivoirien s'adonnent depuis ce mercredi matin à un exercice militaire
majeur réunissant un détachement de près de 200 militaires français de la force
Licorne sur le camp de Lomo-Nord dans le département de Toumodi.




 




Cet
exercice qui se déroulera sur cinq jours c'est-à-dire du 3 au 7 avril prochain
vient finaliser une formation reçue par le bataillon logistique en mars dernier.
A cette occasion, de nombreuses autorités civiles et militaires ivoiriennes
comme françaises seront présentes sur le site de Lomo-Nord le 6 avril, selon un
communiqué de presse de la force Licorne.




 




Cet
exercice dénommé Agbanian du nom de la rivière qui coule qui coule à proximité
du site, marquera une nouvelle date importante dans la coopération militaire
franco-ivoirienne, au profit d'une ambition commune qui ménera des militaires
ivoiriens hors de leurs frontières pour contribuer directement au rétablissement
de la paix au Mali.