REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU 3 FEVRIER 2009

3 fév 2009

REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU 3 FEVRIER 2009







RFI – Edition du 3 février 2009 à 6 H 30




 




█ La France a annoncé le retrait d'ici à 6 mois de la moitié de
ses soldats qui composent la force Licorne. Hier le gouvernement ivoirien a
réagi. Pour le Ministre de la Défense c'est une bonne nouvelle.




 




Norbert Navarro : « Cinq jours
après l'annonce faite à Paris par le Premier Ministre français François Fillon
du retrait de Côte d'Ivoire de 1.100 militaires français, dont 900 soldats du
bataillon Licorne, le Ministre ivoirien de la Défense Michel Amani
N'Guessan
a tenu à saluer ce signe de retour à la paix dans son pays.




 




M. A. N'G. : « C'est une décision on ne peut plus importante.
Pour nous autres, c'est la mesure que la situation en Côte d'Ivoire n'a plus
besoin de forces pour séparer, que la belligérance commence à disparaître du
pays. C'est donc une bonne nouvelle pour nous. »




 




Le Ministre de la Défense voit aussi dans ce retrait de moitié
de la Licorne la preuve du bon fonctionnement de l'accord de paix
inter-ivoirien, conclu à Ouagadougou le 4 mars 2007. Si Licorne réduit sa taille
de moitié, se dit-il, son pays est à moitié en paix et que les ivoiriens n'ont
plus aucune raison de douter d'eux-mêmes. Reste donc encore une moitié de chemin
à faire, étant rappelé que les Nations Unies viennent de proroger pour 6 mois
supplémentaires le mandat des forces impartiales et donc notamment de la force
Licorne en Côte d'Ivoire. »  




 




 




█ La Côte d'Ivoire, où le coup d'envoi du démantèlement des
milices pro-gouvernementales dans les régions du Centre, du Centre-ouest et
l'Est du pays devait être donné officiellement hier. Le CCI, qui regroupe les
forces armées loyalistes et les anciens rebelles du Nord, l'avait annoncé, mais
l'opération n'a pas commencé comme prévu. Pourquoi ? Norbert Navarro a
demandé des précisions au Chef d'Etat Major ivoirien, le Général Philippe
Mangou
, qui codirige le CCI.




 




Général Philippe Mangou : « C'est une opération qui est menée
dans le cadre du CCI. Elle n'a pas encore débuté. On a eu seulement le
programme, donc nous attendons de voir comment est-ce que l'opération va
débuter. Pour le moment, nous n'avons aucune information. »




 




RFI : « Est-ce qu'on a un
chronogramme ? »     




 




Général Philippe Mangou : « Je ne saurais vous le dire. Nous
sommes, le Général Bakayoko et moi, les Chefs d'Etat Major du CCI, nous
attendons d'avoir d'abord une réunion pour avoir plus de précisions. »




RFI : « Ça concerne combien de
miliciens ? »     




 




Général Philippe Mangou : « Nous n'avons pas d'informations,
donc je ne saurais vous dire combien de miliciens concerne. Moi, je ne parle pas
de miliciens, je parle d'éléments d'auto-défense, de jeunes ivoiriens qu'à un
moment donné de la crise se sont levés pour dire NON à l'imposture. Voilà. »