REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU 24 MARS 2011

24 mar 2011

REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU 24 MARS 2011

RFI - Edition de 6 heures 30

█ La crise ivoirienne, on en discute à Abuja, où, s'est ouvert hier le sommet des Chefs d'Etat de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest. [...] Hier, l'hôte de la rencontre le nigérian Goodluck Jonathan a appelé l'ONU justement à prendre des mesures un peu plus sérieuses face à la dégradation de la situation en Côte d'Ivoire. En revanche, l'option militaire qui avait été envisagée un temps par la Cédéao pour écarter du pouvoir Laurent Gbagbo, cette option militaire semble aujourd'hui oubliée. A Lagos, Julie Vandal.

Julie Vandal : C'est devant 12 Chefs d'Etat réunis ce mercredi à Abuja que Goodluck Jonathan a réaffirmé la position de la Cédéao sur la crise ivoirienne. Tout en invitant à nouveau le Président sortant Laurent Gbagbo à quitter le pourvoir, le Président en exercice de l'organisation régionale s'est voulu moins déterminé que par le passé.

Goodluck Jonathan : La situation en Côte d'Ivoire se détériore un peu plus chaque jour. Nous ne devons pas faire l'erreur de sous estimer la menace que cela représente pour la sécurité de toute la sous région. Nous devons donc rester unis sur notre position à propos de la crise. Nous ne doutons pas de notre volonté, de notre engagement. Et nous sommes décidés à mettre un terme à cette crise en Côte d'Ivoire. Et nous espérons que cela se fera sans avoir recours à la force légitime. Je pense que nous pouvons adopter une résolution pour demander à l'ONU de prendre des mesures un peu plus sérieuses concernant la situation en Côte d'Ivoire.

Julie Vandal : En infléchissant sa position, la Cédéao se range donc derrière la cour de justice qui a enjoint vendredi dernier l'organisation à ne pas avoir recours à la force. La Cédéao s'abrite aussi derrière les Nations Unies qui ont pourtant déjà exhortées les dirigeants africains à régler la crise au niveau continental. Julie Vandal, Lagos RFI.