REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU 23 SEPTEMBRE 2009

23 sep 2009

REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU 23 SEPTEMBRE 2009







BBC – Edition du 23 septembre 2009 à 6 H 00




 




En Côte d'Ivoire, les spéculations vont bon train sur le respect
du calendrier électoral, qui fixe le 1er tour de l'élection
présidentielle au 29 novembre 2009. Cette date sera-t-elle respectée ? C'est la
question que notre correspondant Bessan Vikou à New York a posé au Président
ivoirien Laurent Gbagbo.




 




Président Laurent Gbagbo : « Ce n'est plus une préoccupation
comme avant. Je veux dire que ce n'est plus une inquiétude, comme avant, puisque
maintenant tout le monde sait que les élections sont à portée de main. Donc, on
nous encourage, c'est tout. »




 




BBC : « La date du 29 novembre
toujours ? »




 




Président Laurent Gbagbo : « Ecoutez, moi je ne suis pas venu
parler de date. Si vous voulez parler de date, allez voir les gens de la
Commission électorale indépendante. Mais, ce que vous devez voir et que vous
savez, c'est que tout le monde est en campagne électorale. Ça c'est quand même
un signe. Tout le monde fait sa campagne, selon son style. »




 




 




RFI – Edition du 23 septembre 2009 à 6 H 30




 




En Côte d'Ivoire, le doute plane toujours sur la tenue de
l'élection présidentielle. Le scrutin pourra-t-il être organisé le 29 novembre,
comme prévu ? On sait la publication de la liste électorale provisoire a encore
été repoussée, mais preuve que le processus s'accélère, la C.E.I. vient
d'envoyer une série de requêtes de financement aux bailleurs de fonds, qui ont
refusé d'ailleurs de donner de l'argent. La Côte d'Ivoire doit trouver des
solutions en interne, selon la Commission européenne. Michel Arion est le
Chef de la délégation de la Commission européenne à Abidjan.




 




Michel Arion : « Ayant déjà contribué de manière
substantielle à près de 70 % du budget électoral, c'est-à-dire environ 10
milliards de francs. Et bien, nous disons que la C.E.I. doit trouver des
ressources nationales pour financer certains écarts budgétaires, qui
n'existaient pas il y a quelques mois. Mais évidemment, comme le processus dure
plus longtemps que prévu, il y a certains frais variables qui s'accumulent. Nous
pensons que la Côte d'Ivoire peut encore faire un dernier effort de financement
de son processus électoral. Récemment, le Président lui-même a dit : « La Côte
d'Ivoire va financer ses élections. » En définitive, ce processus est trop
important et trop inhérent à la sortie de crise ivoiro-ivoirienne pour que ce
soit la Côte d'Ivoire qui trouve les solutions. Nous avons déjà décaissé le
maximum et même plus de ce qui avait été affecté dans notre programmation
financière, donc nous n'avons pas d'argent en plus. On parle de 4 ou 5 milliards
F.CFA par rapport à un budget de l'état de plus de 2.000 milliards, il ne semble
que c'est possible de trouver cela. »




 




Michel Arion au micro de
Boniface Vignon.