Revue de presse internationale du 23 septembre 2009

23 sep 2009

Revue de presse internationale du 23 septembre 2009







Côte
d'Ivoire / Le chef de l'ONUCI reçoit le nouveau président du conseil
constitutionnel, African press organization, 22 septembre 2009-

Le
Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour la Côte
d'Ivoire, YJ Choi, a reçu mardi, le nouveau Président du Conseil
constitutionnel, Paul Yao N'Dré, moins d'un mois après sa prestation de serment.
« Nous sommes venus lancer les bases du renforcement d'une collaboration dans le
sens du retour définitif de la paix en Côte d'Ivoire et sceller un véritable
partenariat pour la certification des élections, a déclaré à la presse Yao
N'Dré, à la tête d'une forte délégation comprenant une dizaine de conseillers.
Le Président du conseil constitutionnel a souligné la nécessité pour l'Opération
des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) et l'institution qu'il dirige de
s'inscrire dans la même dynamique. « Si nous sommes en phase, cela voudra dire
que les choses se sont très bien passées» a-t-il indiqué.

Dans ce contexte, a
ajouté M. N'Dré, l'ONUCI et le conseil constitutionnel ont chacun leur rôle à
jouer. Au cours des entretiens, le Chef de l'ONUCI, chargé de la certification
du processus électoral, a réitéré sa détermination à coopérer avec le Conseil
Constitutionnel en vue de s'assurer que les résultats des élections
correspondent à la réalité des urnes et que "le vainqueur reste le vainqueur".
Il ne sera pas
admis des contestations non démocratiques du scrutin, a indiqué M. Choi à ce
sujet.









Côte
d'Ivoire/présidentielle : la classe politique entre scepticisme et optimisme sur
la date du 29 novembre, Xinhua, 23 septembre 2009-

"Malgré le retard enregistré dans l'affichage des listes électorales, les
élections auront bel et bien lieu le dimanche 29 novembre; cette date est
importante et nous demandons que les élections aient lieu à cette date",
martèle, lors de ses meetings, le président du Rassemblement des républicains (RDR),
Alassane Dramane Ouattara, en campagne électorale avant l'heure (...)"Le PDCI
s'oppose à tout report", souligne son président Henri Konan Bédié, également en
pleine pêche aux voix."Jusqu'à présent, il n'est pas question de report, la date
du 29 novembre est toujours d'actualité, c'est une réalité", affirme- t-il (...) A
la suite des deux poids lourds de l'opposition, le président du Parti ivoirien
des travailleurs (PIT), Francis Wodié, clame également son opposition
catégorique à un nouveau report de l'élection présidentielle."Le PIT dit que ça
suffit!", s'exclame-t-il dénonçant, "ces gens qui veulent continuer à tricher
pour faire en sorte que ces élections n'aient pas lieu le 29 novembre" "Nous
n'accepterons pas que l'élection présidentielle n'ait pas lieu le 29 novembre",
a-t-il menacé, appelant "les Ivoiriens dans leur ensemble" à ne pas accepter un
nouveau report (...) Gnamien Konan, président de l'Union pour la Côte d'Ivoire (UPCI)
, a déclaré quant à lui qu'il était "sceptique" sur la date du 29 novembre
"parce qu'il y a encore du boulot". Il a insisté sur "le désarmement, la
correction et la phase de purification du fichier électoral". Pour sa part,
l'ancien directeur général des Douanes, candidat déclaré à l'élection
présidentielle "ne crois pas en une élection juste cette année, tant qu'on
n'aura pas trouvé un consensus autour du fichier électoral (et) à une élection
libre sans le désarmement". "Tant qu'il n'y a pas d'accord autour de ces deux
éléments, moi, je refuse de croire à une élection présidentielle crédible, qui
ne soit pas remise en cause dès le lendemain", assène-t-il.  (...)  Au
gouvernement comme à la Commission électorale indépendante ( CEI), l'objectif
demeure le respect du 29 novembre 2009. "Ce délai est incompressible", selon le
Premier ministre Guillaume Soro. "Le 29 novembre est un passage obligé",
renchérit le président de la CEI, Robert Mambé. Pour le président Laurent Gbagbo,
"les élections, tchoco tchoco (coûte que coûte), on va les faire". Néanmoins,
tous insistent sur "une liste électorale de qualité afin de garantir des
élections apaisées". Comme le facilitateur dans la crise ivoirienne, le
président burkinabé Blaise Compaoré, qui a demandé aux Ivoiriens, lors de sa
visite officielle à Abidjan, de ne pas se précipiter pour aller aux élections.
"Soyons optimistes et positifs", appelle, de son côté, le patron de l'Opération
des Nations unies en Côte d'Ivoire, Choi Young-Jin. "Les élections sont à portée
de main. On peut les toucher cette fois", fait-il savoir. A condition, prévient
la CEI, "qu'aucune contingence extérieure" ne perturbe la bonne exécution des
étapes "techniques" restantes du processus électoral ( publication de la liste,
gestion du contentieux et distribution des cartes d'électeur).