REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU 14 SEPTEMBRE 2012

14 sep 2012

REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU 14 SEPTEMBRE 2012

Les mérites de la Côte d'Ivoire post-crise, reconnues. L'administrateur du Programme des Nations Unies pour le développement est en visite en Côte d'Ivoire. Hier elle a été reçue par le Chef de l'Etat

Edition de 06H00 du Vendredi 14 septembre 2012 | Radio Côte d'Ivoire

Le Président Ouattara a accordé plusieurs audiences, notamment celle avec l'administrateur du Programme des Nations Unies pour le développement. En visite depuis deux jours dans notre pays, l'administrateur du PNUD a eu une journée très chargée avec des séances de travail. Helen Clark a confié au Chef de l'Etat être venue pour saluer ses efforts de développement et s'engager à soutenir les actions de lutte contre la pauvreté.

Helen Clark : Ces derniers 18 mois, nous avons vu les efforts que vous avez fait pour essayer de ramener la Côte d'Ivoire sur la scène internationale. Mais aussi pour l'avancement de la Côte d'Ivoire et son repositionnement en tant que leader régional. Et pour les rôles que vous avez joué dans la CEDEAO. Nous vous félicitons aussi pour vos efforts dans l'atteinte du point d'achèvement de l'initiative PPTE. Ce qui va permettre d'avoir encore plus de ressources pour faire le travail que vous faites. Vous avez un programme très large, dans le plan national de développement et dans votre propre programme pour l'amélioration de la situation en Côte d'Ivoire. Et nous allons faire tous les efforts dont nous sommes capables pour pouvoir soutenir vos efforts dans la mise en œuvre de tout ce programme. Nous allons travailler en collaboration étroite avec vous pour réduire et éventuellement éradiquer la pauvreté, et ainsi voir tous les enfants ivoiriens à l'école et le pays avancer.

Helen Clark, administrateur du PNUD, haut fonctionnaire onusien, ancien premier ministre de la Nouvelle Zélande pendant neuf ans, pour des conseils utiles saluée à juste titre par le Président de la République Alassane Ouattara.

Alassane Ouattara : Nous avons profité de sa présence pour apprendre un peu plus sur la gestion d'un pays multiculturel, qu'elle a su bien gérer. Et surtout, nous avons également parlé de la situation en Côte d'Ivoire. Nous lui avons appris que nos préoccupations essentielles à la date d'aujourd'hui sont les questions de sécurité et de réconciliation. Donc je voudrais remercier madame le premier ministre pour ses conseils et aussi pour le soutien du PNUD au peuple ivoirien qui a donc la détermination d'aller encore plus vite dans le développement et la réconciliation.

Le renforcement des capacités des points focaux droits de l'homme des ministères fait l'objet d'un séminaire.

Edition de 06H00 du Vendredi 14 septembre 2012 | Radio Côte d'Ivoire

Le renforcement des capacités des points focaux droits de l'homme des ministères fait l'objet d'un séminaire afin de disposer de bases de données. A l'ouverture des travaux, le partenaire du ministère des Droits de l'Homme, la Division des droits de l'homme de l'ONUCI par la voix de son représentant Augustin Somé a souhaité que les points focaux répondent aux obligations des droits de l'homme.

Augustin Somé : Dans quelques semaines se tiendra en Côte d'Ivoire la session de la Commission africaine des droits de l'homme. Dans quelques semaines encore la Côte d'Ivoire sera invité à la session du Conseil des droits de l'homme et les rapports que la Côte d'Ivoire produit à ces différentes instances devront être le fruit que les points focaux vont aider à rassembler. Et il y a nécessité pour les différents points focaux de maitriser les techniques de rédaction de ces rapports pour permettre à la Côte d'Ivoire de produire des rapports de qualités et de répondre à ces obligations de droits de l'homme auxquelles elle a régulièrement souscrit.


La CDVR est à une autre étape du processus de pré-concertation.

Edition de 06H00 du Vendredi 14 septembre 2012 | Radio Côte d'Ivoire

La CDVR est à une autre étape du processus de pré-concertation. Depuis le début de la semaine, les groupes socio-politiques défilent au cabinet privé du Président. Hier, Charles Konan Banny a reçu la coordination de la communauté des ressortissants de la CEDEAO. Kouamé Roger a indiqué à cette occasion soutenir la Commission et entend faire les propositions idoines

Kouamé Roger : Nous, nous inscrivons dans la dynamique de réconciliation en Côte d'Ivoire. Nous avons pris la caravane de la réconciliation, nous allons soutenir cette commission jusqu'à bon port, faire des propositions sur le foncier rural, la libre circulation des personnes, surtout la sécurité. C'est nous qui sommes sensés être sur le terrain, l'aider dans sa mission. Puisque c'est nous qui gérons les ressortissants. Donc ensemble, nous allons faire des propositions communes pour qu'on puisse s'entraider et nous allons soutenir cette commission pour qu'elle puisse réussir sa mission. Nous allons aller dans les 30 régions pour sensibiliser nos ressortissants à s'inscrire dans la logique de la réconciliation en Côte d' Ivoire.

Le garde du corps de l'ancienne première dame Simone Gbagbo a été inculpé hier. Le commandant Anselme Séka est accusé d'assassinat pendant les troubles postélectoraux. Il est aussi soupçonné d'être impliqué dans la mort du général Guéi et du journaliste Guy André Kiffer

Edition de 06H30 du Vendredi 14 septembre 2012 | RFI

Le garde du corps de l'ancienne première dame de Côte d'Ivoire a été inculpé hier. Le commandant Anselme Séka est accusé d'assassinat pendant la crise postélectorale de 2010 et 2011, alors qu'il était responsable de la sécurité rapprochée de Simone Gbagbo. Séka Séka est aussi soupçonné dans d'autres affaires, Stanislas Ndayishimiyé.

Stanislas Ndayishimiyé : Assassinat, détournement et appartenance à une bande de malfaiteurs. Ce sont les chefs d'inculpation qui ont été notifiés hier à Séka Séka par le parquet militaire. Le commandant Anselme Séka Yapo, qui avait fui son pays après la chute du pouvoir de Laurent Gbagbo, au mois d'avril de l'année dernière, avait été arrêté le 15 octobre à l'aéroport d'Abidjan, alors qu'il voyageait sous une fausse identité. Il a été sorti d'un avion en escale. Il est en détention, depuis cette date. L'inculpation de Séka Séka jeudi ne concerne que son comportement de décembre 2010 à avril 2011. Mais l'ex-aide de camp de Simone Gbagbo est aussi suspecté d'avoir joué un rôle déterminant dans des crimes antérieurs à la crise postélectorale. Il a notamment été interrogé dans le cadre de l'enquête sur la disparition, en 2004 à Abidjan, du journaliste franco-canadien Guy-André Kieffer. Le nom d'Anselme Séka Yapo est aussi cité dans l'enquête sur l'assassinat du général Robert Gueï. L'ancien président ivoirien a été tué deux ans après avoir quitté le pouvoir. Un crime commis dans des circonstances troubles le 19 septembre 2002, au début d'une mutinerie qui s'est transformée en rébellion.

Stanislas Ndayishimiyé, Abidjan RFI

L'organise de régulation de la presse ivoirienne a suspendu tous les journaux proches de l'ancien président Laurent Gbagbo.

Edition de 06H30 du Vendredi 14 septembre 2012 | RFI

L'organise de régulation de la presse ivoirienne a suspendu tous les journaux proches de l'ancien président Laurent Gbagbo. La décision concerne six nouveaux quotidiens, Notre voie était déjà suspendue. Cette mesure s'appliquera pour une à deux semaines. En cause la parution de photographies représentant Laurent Gbagbo et ses proches emprisonnés, avec des légendes précisant les postes de ministre qu'il avait occupé pendant la crise de 2010 et 2011. Les nouvelles autorités ont déclaré depuis que ce pouvoir était illégal. Cyril Ben Simon, le Conseil de la presse estime que les journaux pro-Gbagbo entretiennent volontairement la confusion.

Cyril Ben Simon : A trop jouer avec le feu, on se brûle, voilà en substance la position du CNP. Selon le président de l'organe de régulation de la presse ivoirienne, les journaux bleus comme on les appelle à Abidjan, savaient parfaitement les risques qu'ils encouraient. Raphaël Lakpé qui est passé dans les rédactions très opposées de Notre Voie et du Patriote ne veut pas entendre parler d'entrave à la liberté de la presse, mais seulement de respect de la loi. Une position que ne partage pas du tout César Etou, le Patron du groupe refondation qui édite l'ensemble de la presse pro-Gbagbo.

César Etou : Ces sanctions visent à faire disparaître tous les journaux d'opposition. Si vous prenez tous les journaux qui paraissent en Côte d'Ivoire, vous prendrez par exemple, Fraternité Matin du 25 août, vous lirez Koné Katinan, ancien ministre du Budget de Laurent Gbagbo a été interpellé au Ghana. Si vous prenez le Patriote du samedi dernier, vous verrez que Koné Katinan est assuré du titre du ministre du Budget du président Gbagbo. A tous ces journaux, personne n'interdit de dire que ces personnalités ont été soit premier ministre soit ministre. Mais c'est aux journaux pro-Gbagbo que le CNP interdit cela. Ce sont de graves atteintes à la liberté de la presse. Nous sommes en train de retourner à l'époque du parti unique.

Cyril Ben Simon : Pour mettre un terme à la querelle CNP-presse bleue, l'Union nationale des journalistes de Côte d'Ivoire propose sa médiation. Selon son président, il serait temps que soit réglé une fois pour toute la question de l'appellation de ceux qui ont servi dans le dernier gouvernement nommé par Laurent Gbagbo.

La décision de l'organe de régulation de la presse ivoirienne a été critiquée par les Etats Unis qui s'inquiètent pour la liberté de la presse dans le pays.