REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU 04 JUIN 2012

4 juin 2012

REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU 04 JUIN 2012

Rfi- Edition 06H30

█ En Côte d'Ivoire, le secrétaire général et porte-parole du parti de l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a qualifié dimanche de « parti-pris flagrant » les affirmation de Louis Moreno Ocampo le procureur de la Cour pénale internationale, accusant le camp Gbagbo d'avoir commis les crimes les plus graves pendant la crise postélectorale. Selon Laurent Akoun, un crime est un crime. Il n'y a pas de crimes graves et d'autres qui sont moins graves. Précisant que Moreno était dans son rôle et sa logique, à savoir « satisfaire des intérêts internationaux en jetant le discrédit sur Laurent Gbagbo.
Arrivé vendredi à Abidjan, Louis Moreno Ocampo a qui succèdera prochainement comme procureur de la Cpi, son adjointe Fatou Bensouda, s'était entretenu le jour même avec l'actuel Chef de l'Etat Alassane Dramane Ouattara avant de rencontrer samedi des représentants du FPI.

BBC Afrique- Edition 07H00

█ Le parti de l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo répond à Louis Moreno Ocampo, le procureur de la Cour pénale internationale qui était en visite à Abidjan. Il a déclaré samedi qu'il estimait que le camp de Laurent Gbagbo avait commis les crimes les plus graves durant la crise postélectorale. Laurent Akoun, le porte-parole du FPI a dénoncé hier le « parti-pris flagrant du procureur », ce sont ses mots. Le RDR le parti au pouvoir a estimé en revanche que les déclarations de Louis Moreno Ocampo étaient basées sur des informations crédibles.

Rfi- Edition 06H30

█ Le Président de l'Union Africaine Thomas Boni Yayi va envoyer aujourd'hui une lettre aux pays membres du Conseil de sécurité des Nations Unies pour leur demander de s'impliquer dans la crise malienne. Le Chef de l'Etat béninois souhaite une intervention sur le modèle de la MISOM en Somalie. C'est-à-dire une force composée de soldats africains appuyés financièrement par l'ONU. Une force qui sera envoyée au Mali pour rétablir l'intégrité territoriale et sécuriser la transition après le coup d'Etat du 22 mars dernier. Selon Albert Agbossou, l'ambassadeur du Benin à Paris, cette situation concerne en effet toute la communauté internationale. (...)