REVUE DE PRESSE NATIONALE DU VENREDI 14 OCTOBRE 2011

14 oct 2011

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU VENREDI 14 OCTOBRE 2011








Législatives : L'Onuci et IFES au secours de la Cei




 





Nord-Sud  -

L
a
Commission

électorale indépendante (Cei) veut appuyer toutes les bonnes volontés pour
conduire à bon escient les législatives prévues le 11 décembre 2011. C'est dans
ce sens que son président, Youssouf Bakayoko, a accordé, hier, deux audiences à
une délégation des Nations Unies en Côte d'Ivoire et à une Ong américaine, IFES,
spécialisée dans la promotion de la démocratie. « Nous sortons rassurés de cette
audience sur les dispositions prises par la Cei pour ces élections. Nous avons
tiré les leçons du succès passé mais les législatives ont leur particularité
dans la nature et dans l'organisation. Le président de la Cei en est
parfaitement conscient », a déclaré Arnold Akodjènou, chef de la délégation
onusienne et N°2 de l'Onuci. Le président de la Cei, très satisfait de cette
visite de travail, a encore passé en revue les étapes qui conduiront à cette
date des législatives. La Cei de Youssouf Bakayoko mettra l'accent sur la
formation. « Nous voulons désormais que les candidats, les électeurs, les Ong,
la presse, les guides religieux et les chefs traditionnels nous aident à
préserver la paix sociale. La Cei qui a décidé de faire du fair-play électoral
son leitmotiv luttera pour que cette nouvelle donne soit intégrée dans la vie
politique des Ivoiriens », a-t-il indiqué. Quant au N°2 de l'Onuci, Arnold
Akodjènou et les représentants de l'Ong Ifes, Almamy Cyllah et Elisabeth Reiter,
ils ont réitéré l'appui de leurs organisations en matière logistique et
technique.




 





L'ONUCI annonce sa contribution à la sécurisation des élections législatives




 




AIP -

Abidjan, Le porte-parole de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire
(ONUCI), Hamadoun Touré, a annoncé jeudi, à Abidjan, la disponibilité de la
mission à apporter sa contribution à la sécurisation des élections législatives
prévues le 11 décembre prochain. "L'ONUCI sera là et va donner son concours
sécuritaire aux autorités ivoiriennes comme elle l'a fait pour l'élection
présidentielle et comme elle le fait en ce moment à travers ses diverses
patrouilles", a indiqué Hamadoun Touré lors du point de presse hebdomadaire de
l'institution. Dans ce contexte, a expliqué le porte-parole, le Représentant
spécial adjoint du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire,
Arnauld Akodjenou, a rencontré ce jeudi le président de la Commission électorale
indépendante (CEI), Youssouf Bakayoko, afin "de faire ensemble le point des
préparatifs des élections législatives", a-t-il ajouté. "Comme vous le savez, à
deux mois de la date du 11 décembre 2011 annoncée pour la tenue de l'élection
des députés, le processus électoral se poursuit dans sa phase préparatoire axée
sur les préoccupations liées au chronogramme, au financement, à la logistique, à
la formation, à l'ajustement de la liste électorale et à la nouvelle
configuration des circonscriptions électorales", a expliqué M. Touré. Il a
réaffirmé l'engagement de l'ONUCI d'assister et d'encourager la CEI et les
autorités compétentes à progresser dans la dynamique de réussite du processus
dans le cadre de son mandat. Dans cette perspective, a-t-il poursuivi, l'ONUCI
intensifie sa campagne de sensibilisation de proximité, dénommée "ONUCI Tour"
pour aider à créer les conditions d'un environnement électoral apaisé et
renforcer la cohésion sociale et promouvoir la réconciliation nationale.  Selon
M. Touré, une série de séminaires et d'ateliers ainsi que des manifestations
sportives sont prévues dans diverses localités du pays.




 





Présidentielle au Liberia : 2 hélicos de guerre prépositionnés / Les grandes
manœuvres de l`ONUCI




 





L'Inter

- L'ONUCI est en alerte maximum. L'Opération des Nations unies en
Côte d'Ivoire suit d'un œil très attentif le déroulement de l'élection
présidentielle au Liberia voisin, dont le premier tour a eu lieu le mardi
dernier, 11 octobre. « L'ONUCI a intensifié sa collaboration avec la Mission des
Nations Unies au Liberia (MINUL). Pour participer au bon déroulement des
élections présidentielles, l'ONUCI a envoyé dans ce pays depuis le 28 septembre
2011, une compagnie de 150 caques bleus du bataillon malawite », a révélé hier
jeudi Hamadoun Touré, porte-parole de la mission onusienne à Abidjan, au cours
du point presse hebdomadaire de l'ONUCI à sa base de l'hôtel Sebroko.
L'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire ne s'est pas arrêtée là. L'ONUCI
a accru sa vigilance en prépositionnant deux hélicoptères de combat et des
troupes d'élite de plus de 200 casques bleus en vue de parer à toute
éventualité. « Une autre formation de réserve composée de 150 militaires du
bataillon malawite et 80 militaires des forces spéciales jordaniennes et 2 MI 17
de l'aviation ghanéenne sont en réserve pour une éventuelle intervention », a
ajouté M. Touré. Ces grandes manœuvres de l'ONUCI se justifient par le fait que
la Côte d'Ivoire et le Liberia partagent une longue frontière terrestre et
fluviale à l'ouest de notre pays. (...)




 




Droits
de l'homme : l'Onuci sensibilise les forces du 1er bataillon du génie




 




Le
Jour plus

 -
Cinq cents éléments du 1er bataillon du génie militaire basé à Adjamé
ont été sensibilisés aux droits de l'homme du 11 au 13 octobre 2011. La Division
des droits de l'homme de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI)
a assuré cette formation à la requête du commandement des Forces Républicaine de
Cote d'Ivoire (FRCI). La sensibilisation s'est déroulée en quatre sessions,
ciblant des groupes de sous-officiers et d'officiers. Les sessions ont été
principalement axées sur le respect des principes de base des droits de l'homme
dans l'exercice des fonctions de forces de l'ordre. Elles ont aussi été
l'occasion de sensibiliser les éléments des Forces spéciales sur diverses autres
questions liées aux droits de l'homme telles que les responsabilités

de l'Etat
et/ou de ses représentants, le maintien de l'ordre et
l'usage de la force et des armes à feu.

« Nous avons demandé à nos frères et sœurs des Nations Unies de venir nous
éclairer sur les droits de l'homme afin que chacun connaisse ses responsabilités
pour mieux se comporter; car personne n'est au-dessus de la loi», a déclaré à
ses hommes, le Commandant du 1er bataillon du génie, Koné Zacharia,
au début de la sensibilisation.

« Les efforts de renforcement des capacités nationales en droits de l'homme par
la Division des droits de l'homme (DDH) de l'ONUCI, s'inscrivent dans le cadre
de sa coopération technique avec le Gouvernement ivoirien », a expliqué Augustin
Somé, le Coordinateur de l'Unité de Coopération Technique de la DDH. (...) L'ONUCI
a formé plus 1700 éléments des FRCI et de la police depuis fin septembre. (...)




 





Licorne: la réduction des effectifs se poursuit




 




Le
Jour plus

 - La
baisse des effectifs au sein de la force Licorne se poursuit en Côte d`Ivoire,
où l`objectif est de parvenir à 450 éléments en fin d`année, contre 1.600
militaires déployés au plus fort de la crise dans ce pays, en avril, a souligné
jeudi l`état-major des armées. "La réduction a débuté très rapidement, dès
l`été, et se poursuivra pour atteindre 450 (éléments) en novembre-décembre",
conformément au discours de Nicolas Sarkozy prononcé en mai à Abidjan, a déclaré
le colonel Thierry Burkhard, porte-parole de l`état-major. Après avoir atteint
un pic au plus fort de la crise post-électorale en avril, le désengagement a
commencé dès la fin de ce même mois, après l`arrestation de l`ancien président
ivoirien Laurent Gbagbo. De 700 à la fin juillet, "on est passé à 600
actuellement, et on doit encore désengager des éléments de soutien et de
commandement, avec une cible, avant les élections (législatives) qui doivent se
tenir début décembre, à 450", a détaillé le colonel Burkhard. Fin 2011,
"Licorne, ça sera encore deux unités de combat et un hélicoptère Fennec", a-t-il
précisé, notant que deux hélicoptères Puma devaient en revanche être retirés au
cours des prochains mois. Par ailleurs, "ça n`est pas parce que les effectifs
diminuent que nous n`avons pas la capacité de renforcer très rapidement le
dispositif Licorne à partir de dispositifs prépositionnés" dans la région,
a-t-il noté. (...)




 





Enquête post électorale : Le procureur de la CPI sur les traces des tueurs des
Ivoiriens




 




Le
Jour plus (Tendance RHDP)

– Le compte à rebours commence véritablement, aujourd'hui, pour les bourreaux
des Ivoiriens. En effet, le Procureur de la Cour Pénale internationale, Luis
Moreno Ocampo, foule le sol ivoirien. Il arrive à l'aéroport Félix
Houphouët-Boigny à 18 heures 30. L'homme qui sera dans nos murs a, aujourd'hui
un rôle important à jouer dans l'histoire de notre pays. Il devra, aux termes
d'investigations à mener, situer les responsabilités des uns et des autres dans
les nombreux crimes de sang commis en Côte d'Ivoire à la faveur de la stupide et
rétrograde crise post-électorale. On le sait. Notre pays, cité en exemple par sa
tradition de paix a été secoué au terme du processus électoral par une crise
sans précédent. 3000 personnes ont été arrachées à l'affection des leurs et de
la nation à la suite de ce conflit. Ce séjour du patron de la Cpi ne sera pas de
tout repos. L'homme aura des séances de travail avec de nombreux responsables du
monde judiciaire ivoirien, des visites de courtoisie avec divers ministres de
République, avec le Premier ministre Guillaume Soro et enfin le président de la
République, docteur Alassane Ouattara. Il rencontrera également le camp de
Laurent Gbagbo, notamment le Congrès national de la résistance pour la
démocratie. La Cour pénale internationale a été régulièrement saisie pour juger
les cas de crimes de sang survenus dans notre pays suite à la crise
postélectorale. Cette visite apparaît comme l'ouverture effective des enquêtes
que cette cour est invitée à mener sur le territoire en vue de situer les
responsabilités des uns et des autres dans les crimes de sang commis.




 




Levée
de corps des victimes postélectorales / Alassane Ouattara aux familles des
disparus : "Acceptez de pardonner par amour pour notre chère patrie"




 





L'Intelligent d'Abidjan  -

La levée de corps de près d'une centaine des victimes de la crise postélectorale
a eu lieu le jeudi 13 octobre 2011 au cimetière municipal d'Abobo, situé au
quartier ''Belle-ville'', en présence du chef de l'Etat. Alassane Ouattara qui a
saisi l'occasion pour inviter les parents des disparus au pardon. Le chef de
l'Etat, qui était accompagné de la Première Dame, Mme Dominique Ouattara, a
indiqué que sa présence à la levée de corps des victimes postélectorales
constitue une suite logique à l'institution de la journée du 12 mai comme
''journée de deuil national ''. Emu par le témoignage fait par une dame
répondant au nom de Mariam Kanté dont le mari Fofana a été tué pendant la crise
postélectorale, le président de la République a donné l'assurance que la Côte
d'Ivoire continuera de rendre hommage aux victimes quelle que soit leur
appartenance politique, religieuse et ethnique. « Je voudrais, au nom de la
Nation, m'incliner devant la mémoire de toutes les victimes et présenter mes
condoléances les plus attristées aux familles éplorées. Chères familles des
victimes, chers frères, chères sœurs, Je le sais, on n`oublie jamais un enfant,
un conjoint, un parent ou un être cher. Mais le plus grand hommage que nous
puissions rendre à nos disparus, c`est de bâtir une Côte d`Ivoire unie, forte et
rassemblée. C`est pourquoi, je voudrais à nouveau vous exhorter au pardon. Le
pardon le plus fort est celui accordé par la victime. Votre tâche est importante
car c'est sur vous que repose le succès de notre œuvre de réconciliation. Alors
chers parents des victimes, chers proches, acceptez de pardonner en mémoire de
nos disparus. Acceptez de pardonner par amour pour notre chère patrie", a
conseillé le président de la République qui avait à ses côtés le Premier
ministre et plusieurs autres personnalités dont les présidents d'institution.
(...)




 





Législatives 2011 : Le FPI en danger / Ce qu`il faut craindre




 





L'Inter

 -
La période de réception des candidatures pour les élections législatives du 11
décembre est connue. Mercredi 12 octobre dernier, la Commission électorale
indépendante (CEI) a invité les prétendants au poste de député dans la nouvelle
Assemblée nationale – forte de 255 sièges contre 225 dans la législature
sortante – à déposer leurs dossiers entre le 17 et le 26 octobre inclus, au
siège de l'institution en charge de l'organisation des élections en Côte
d'Ivoire. Tous les candidats à la députation ont donc 10 jours maximum, à
compter de lundi prochain, pour faire acte de candidature au risque d'être
forclos. (...) Du coup, on s'interroge sur la participation du Front populaire
ivoirien (FPI) à ce scrutin. D'autant plus que le parti de la refondation,
retombé dans l'opposition après la chute du régime de Laurent Gbagbo le 11 avril
2011, a posé plusieurs conditions à sa participation effective à ces élections.
Il s'agit notamment de la recomposition équilibrée de la CEI, le retour des
cadres et militants de l'ex-majorité présidentielle (LMP) exilés dans la
sous-région en vue de prendre part aux législatives (en qualité de candidats ou
d'électeurs), le dégel des avoirs financiers des personnalités de l'ancien
régime pour leur permettre de battre campagne, et aussi des questions d'ordre
sécuritaire. (...). Ce qu'il faut craindre : Si les dates de la réception des
candidatures, de la campagne électorale et du scrutin (le 11 décembre) sont
maintenues par la Commission électorale indépendante, autant donc dire que le
Front populaire ivoirien pourrait se mettre en marge du processus électoral de
sortie de crise et ne pas prendre part à ces législatives. La Côte d'Ivoire
a-t-elle intérêt à aller à des élections sans une opposition censée représenter
au moins 46% de la population électorale ? Cette perspective pourrait fortement
embarrasser par la suite les dirigeants, dans la mesure où l'Assemblée nationale
à venir serait « monolithique ». Or la bonne gouvernance, critère fondamental de
la démocratie, suppose un équilibre entre les trois principaux pouvoirs
étatiques : l'Exécutif, le Législatif et le Judiciaire. (...) Le président
Alassane Ouattara a clairement dit sa volonté de mettre en place un Parlement
fort, pour en faire une grande institution. L'absence du Fpi à l'hémicycle
pourrait compromettre le voeu du chef de l'Etat. (...)




 





Rassemblement des pro-Gbagbo à Yopougon : Un meeting à hauts risques




 




Soir
Info

 - Jour J-1. Sauf revirement de dernière minute, le meeting
annoncé de la jeunesse du Front populaire ivoirien (Fpi, ex-parti au pouvoir),
se tient demain samedi 15 octobre 2011 à la place Cp1 à Yopougon. En attendant
la position définitive de la direction du Fpi qui a rencontré le ministre
d'Etat-ministre de l'Intérieur Hamed Bakayoko, le mercredi 12 octobre 2011 au
Plateau, la jeunesse du Fpi conduite par Koua Justin, le secrétaire national par
intérim de la Jfpi, tient à organiser contre vents et marées, son meeting.
''Notre meeting aura bel et bien lieu, ce samedi à 14h à la place Cp1 de
Yopougon. Nous ne sommes pas dans le débat du report, nous sommes dans le débat
de l'organisation pratique...Le préfet de police a reçu une délégation de la Jfpi
conduite par le secrétaire à l'organisation Dahi Nestor (le mardi 11 octobre) et
il a promis d'envoyer des éléments pour assurer la sécurité '', s'est confié, le
mercredi dernier à Soir Info, Koua Justin. Qui répondait le même jour, à la
demande de report du meeting, formulée par le ministre de l'Intérieur au
président intérimaire du Fpi, Miaka Ouréto et ses collaborateurs venus le
rencontrer. ''Le ministre d'Etat a avancé des raisons (...) qui s'imposaient à
nous tous. Il a dit qu'en tant que ministre d'Etat, il est en train de gérer une
situation qui est difficile. Et sur le plan des moyens matériels, logistiques,
même des hommes, qu'il n'a pas encore les hommes qu'il faut puisque tous les
commissariats ont été saccagés, et qu'il est en train de remettre tout en
état'', avait expliqué Miaka à sa sortie d'audience. Si l'on se réfère à la
requête du ministre d'Etat, à la ''non réponse'' de la Direction du Fpi, et
surtout à la détermination de la Jfpi, il n'est pas exagéré d'affirmer que le
rassemblement des partisans de l'ex-chef de l'Etat Laurent Gbagbo, est un
meeting à hauts risques. Cela est d'autant vrai que le gouvernement actuel
n'entend pas laisser perturber la relative paix qu'il a pu obtenir après les
durs moments de la crise post-électorale. (...)




 





Désarmement volontaire à Daloa : 31 armes de guerre et 639 munitions recueillies




 





Nord-Sud  -

La
Commission nationale de lutte contre la prolifération et la circulation illicite
des armes légères et de petits calibres en Côte d'Ivoire (ComNat-CI) a organisé,
hier, une collecte d'armes, dans la cour de la préfecture de Daloa. Des
miliciens et ex-supplétifs des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) ont
déposé au total 31 armes de guerre et 639 munitions. A savoir 20 armes de guerre
dont 7 de type MAS-36, 7 pistolets-mitrailleurs Gervam, 6 pistolets-mitrailleurs
AK-47 et 4 grenades défensives. A cela, il faut ajouter 7 fusils calibre 12,
dont 2 de fabrication européenne et 2 de fabrication locale. Cette cérémonie est
le début d'une série annoncée dans les prochains jours. Le choix de la commune
de Daloa a été salué par le maire, Diabaté Kramoko. Pour lui, la cérémonie est
venue à propos et interpelle chacun sur sa responsabilité dans la pacification
de la ville. A sa suite, Diakité Daouda, point focal local de la ComNat-CI, a
rendu hommage aux jeunes volontaires, pour leur engagement à la réconciliation.
Les chefs traditionnels et les guides religieux, les femmes et les jeunes ont
été salués pour leurs conseils éclairés qui ont aidé les jeunes à adhérer au
ramassage d'armes. (...) Les remerciements de la ComNat-CI aux autorités locales
ont été transmis par Anzouan Kouadja, secrétaire exécutif de cette structure
rattachée à la primature. Il s'est félicité de l'organisation de cette
manifestation qui, a-t-il observé, participe à l'instauration de la sécurité.




 




Soubré
: Les planteurs bloquent le cacao




 




Notre
Voie  -

Les producteurs de cacao du département de Soubré ont décidé de bloquer de façon
unilatérale leurs productions pour réclamer que le cacao soit effectivement
acheté à 1000 FCFA le kg comme annoncé. «On nous a dit que le prix bord champ
est de 1000 F pour cette saison. Or le prix au port est à 800 F, chose que nous
ne comprenons pas», a déclaré Koffi Kouakou, planteur à Yao carrefour. Il a
déclaré que cette décision de bloquer le cacao sera maintenue jusqu`à
satisfaction. Du côté des pisteurs et acheteurs de produits du département de
Soubré, c'est le même langage. «Tout est bloqué parce que l'Etat n'est pas
acheteur et c'est lui qui fixe le prix du kg de cacao. On ne peut pas acheter le
cacao aux planteurs à 1000 F et venir le livrer au port à 800 F. Il y a quelque
chose qui ne va pas. Il faut donc mettre de l'ordre dans la filière comme
avant», a indiqué K. K Julien, acheteur de produits à Meagui. A en croire les
 responsables du monde des acheteurs, le port de San Pedro n'est plus
approvisionné à cause de la rétention du cacao par les producteurs. «Le port
pouvait recevoir environ 50 véhicules de 30 à 40 tonnes par semaine. Depuis
l'annonce du prix bord champ le port reçoit à ce jour 2 à 3 camions par semaine
parce que personne ne veut livrer son cacao tant que tout n'est pas rentré dans
l'ordre», a précisé K. Issoufou, acheteur de produits à Gueyo. Malgré la rentrée
2011-2012 qui s'annonce à grand pas, les paysans et acheteurs de produits ne
veulent pas lâcher du lest.