L’ONUCI EXHORTE LES POPULATIONS DE KOUTO A LA RECONCILIATION ET A LA COHESION SOCIALE

14 oct 2011

L’ONUCI EXHORTE LES POPULATIONS DE KOUTO A LA RECONCILIATION ET A LA COHESION SOCIALE

Korhogo, le 14 octobre 2011... L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a sensibilisé, jeudi 13 octobre 2011, les populations de Kouto, à 690 Km au nord d'Abidjan, à la réconciliation et au renforcement de la cohésion sociale, dans le cadre de sa campagne de proximité dénommée '' ONUCI TOUR''.

Le chef de la délégation de l'ONUCI, Gatta Bassirou Ba, de la Division Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR), après avoir expliqué les multiples activités de la mission dans le domaine de la promotion de la cohésion sociale et de la réconciliation, a exhorté les populations de Kouto à aller aux élections législatives dans un environnement apaisé.

« Vous devez absolument privilégier le dialogue social et non la violence au cours des élections législatives, afin de consolider et de préserver la coexistence pacifique entre les différentes communautés », a-t-il conseillé

Pour sa part, le Maire de Kouto, Nadio Thomas, a exprimé sa reconnaissance à l'ONUCI et invité toutes les composantes de la population à écouter et partager les messages de paix et de réconciliation. « Cela nous permettra, j'en suis sûr, de renforcer les liens d'amitié, de fraternité et d'amour vrai », a-t-il souligné. Il a par ailleurs souhaité la réouverture du commissariat de police et la levée des barrages illégaux.

Le Préfet du département de Kouto, N'da Kouamé Jean Noel, a, lui aussi, salué l'initiative. « Nous y souscrivons sans réserve et exhortons tout un chacun ici à y adhérer sincèrement. Car sans réconciliation, il ne peut y avoir de vivre-ensemble, comme il est illusoire de penser et de croire en un quelconque développement », a-t-il indiqué.

Diverses sections de l'ONUCI ont expliqué leur rôle dans la marche vers la réconciliation et dans la tenue d'élections législatives apaisées.

Des prestations artistiques ont meublé la cérémonie, à laquelle ont pris part des autorités administratives, politiques et traditionnelles, des membres d'un comité de veille de Kouto et plusieurs représentantes d'associations de femmes.