REVUE DE PRESSE NATIONALE DU VENREDI 07 OCTOBRE 2011

7 oct 2011

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU VENREDI 07 OCTOBRE 2011







Le
Chef adjoint de l'Onuci reçoit le Représentant spécial de l'Union Africaine




 




Le
Nouveau Réveil,

- Le
Représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations Unies pour la
Côte d'Ivoire, Arnauld Akodjénou, a eu ce mercredi 05 Octobre 2001, à Abidjan,
une séance de travail avec le Représentant spécial de l'Union Africaine,
Ambroise Nyonsaba. Le numéro deux de l'ONUCI a situé cette rencontre dans le
cadre de ses prises de contact avec les missions et les institutions
diplomatiques en Côte d'Ivoire.   « L'Union Africaine a joué un rôle majeur dans
la résolution de la crise ivoirienne. Il était donc important de rencontrer son
Représentant spécial pour l'écouter et prendre ses conseils avisés», a indiqué
M. Akodjénou.




 




La
CEI attend 6 milliards des partenaires




 




Le
Mandat

 – Le
mercredi 5 octobre dernier, l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire
(ONUCI) a reçu une délégation de la Commission électorale indépendante (CEI)
conduite par son vice président, M. Koné Sourou. C'était au siège de la mission
onusienne, à Abidjan. Au cours des échanges, Arnaud Akodjènou, Représentant
spécial adjoint du Secrétaire-Général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, a
réaffirmé à ses hôtes la disponibilité à fournir un appui logistique, technique,
financier et humain à la Commission électorale indépendante pour les élections
législatives, prévues le 11 décembre. Du côté de la CEI, évoquant la question
des moyens financiers, le vice-président, Koné Sourou, a indiqué que
« l'organisation des législatives devrait coûter treize milliards de FCFA ».
Cependant, sept milliards ont déjà été mobilisés par le gouvernement ivoirien.
« La commission électorale attend donc les six milliards de francs CFA restants
des partenaires de la Côte d'Ivoire », a-t-il révélé. Comme quoi, Alassane
Ouattara et son gouvernement tiennent à ce que les élections se déroulent
proprement et à la date indiquée.




 




«Des
missions de formation de la CEI sur le territoire national.




 




Le Jour plus
 -

Former et sensibiliser les commissaires locaux sur l'organisation
pratique du scrutin du 11 décembre afin qu'à leur tour, ils répercutent le
message dans leurs bases respectives. (...) Pour le vice-président Sourou Koné, la
CEI entend donner une touche particulière à ces élections. 'Nous voulons que
tous les contours réglementaires et organisationnels soient connus de nos
représentants au plan local. (...) Cette formation dont l'objectif final reste la
tenue dans les conditions démocratiques des élections à venir va s'axer sur les
dispositions du code électoral, les comportements à adopter ou à proscrire dans
les bureaux de vote, les récentes décisions du gouvernement de porter le nombre
des députés à 255. Il s'agit aussi, a ajouté Mme Koné Awa Touré, d'instruire les
commissaires locaux sur la loi 2004-495 portant suppléance des députés à
l'assemblée nationale et surtout réactiver le contact avec la Chefferie
traditionnelle...».




 




 




En
visite au Ghana, Ouattara demande à Atta-Mills d'appliquer les mandats d'arrêt ;
Atta-Mills : « Personne n'utilisera notre territoire pour déstabiliser la Côte
d'Ivoire »




 





L'Inter  -

Le président de la République, Alassane Ouattara, a effectué une visite d'Etat
hier jeudi 6 octobre au Ghana, où il a demandé aux autorités ghanéennes, avec à
leur tête le président John Atta-Mills, d'appliquer les mandats d'arrêt
internationaux délivrés contre des proches de Laurent Gbagbo, en exil dans ce
pays à la suite de la guerre post-électorale. Selon un communiqué conjoint,
Alassane Ouattara et Atta-Mills ont eu un entretien, au cours duquel ils ont
parlé entre autres de la situation des refugiés ivoiriens au Ghana et
éventuellement de leur retour en terre ivoirienne. « Le président Ouattara a
demandé au Ghana d'envisager la mise en œuvre du mandat (prévoyant), le gel des
comptes et l'application des mandats d'arrêt émis contre des personnes présumées
coupables d'actes criminels commis durant la crise », indique le communiqué dont
l'Agence France presse (AFP) a reçu copie. Une requête que les autorités
ghanéennes ont accepté d'étudier, selon le communiqué, annonçant une réunion
entre les responsables de la sécurité des deux pays bientôt à Abidjan. « Nous ne
permettrons à personne d'utiliser notre territoire pour déstabiliser la Côte
d'Ivoire », a déclaré le président ghanéen lors d'une conférence de presse hier.
Par ailleurs, le président ivoirien a rencontré des Ivoiriens vivant au Ghana.
Il a exhorté les exilés et les réfugiés à rentrer au pays maintenant que la paix
est revenue. « Chers compatriotes, je suis venu vous dire : rentrez au pays.
Parce que la Côte d'Ivoire est en paix, la sécurité est revenue et se renforce
de jour en jour. Venez apporter votre contribution au développement de notre
pays car c'est ce développement qui va accélérer la réconciliation et le pardon
(...) N'ayez pas peur (...) la Côte d'Ivoire est maintenant un Etat de droit »,
a-t-il assuré à quelque 1.500 Ivoiriens rassemblés dans une salle de conférence.
A l'occasion de son premier voyage officiel au Ghana après la crise
post-électorale, M. Ouattara, qui est arrivé à Accra dans la matinée de jeudi, a
promis que tous les crimes commis pendant la crise meurtrière qu'a connue la
Côte d'Ivoire seront punis. Toutefois, il a assuré que la justice ne sera pas
abusive. « Ceux qui ont commis des crimes de quelque nature que ce soit, la
justice ne sera pas abusive », a affirmé le président Ouattara. Selon notre
source, une délégation de personnalités proches de l'ex-président Laurent
Gbagbo, réfugiées au Ghana, devait participer à la rencontre. Mais elle est
repartie peu après être arrivée au centre de conférence, semble-t-il après avoir
constaté qu'elle n'aurait pas d'entretien particulier avec Alassane Ouattara,
contrairement à ce qu'elle prévoyait. (...)




 




Crimes
de guerre en Côte d'Ivoire : Voici les militaires accusés




 




Soir
Info  -

Human
Rights Watch (Hrw) a publié, le jeudi 6 octobre 2011, un long rapport sur les
événements survenus en Côte d'Ivoire. L'organisation de défense des droits
humains épingle, en matière de crimes commis, les deux camps qui se sont
affrontés en Côte d'Ivoire. Hrw accuse notamment les nouvelles autorités
ivoiriennes, de ne sanctionner qu'un seul camp. Selon Human Rights Watch (Hrw),
"depuis sa prise de contrôle du pays, les premières mesures adoptées par
Alassane Ouattara pour lutter contre l'impunité ont été, dans le meilleur des
cas, inégales''. Près de six mois après la chute de Laurent Gbagbo qui annonçait
la fin prochaine des combats entre les forces fidèles au président déchu et
celles d'Alassane Ouattara, le nouveau pouvoir est accusé de renier ses
promesses en matière de justice contre les personnes de son propre camp
soupçonnées d'avoir commis des massacres. Selon un rapport publié jeudi 6
octobre, l'organisation de défense des droits de l'homme, Human Rights Watch
(Hrw), "(...) Malgré les promesses répétées du gouvernement de tenir responsables
tous ceux qui ont commis des crimes graves durant le conflit, la réalité est
celle d'une justice des vainqueurs - aucun membre des Forces républicaines
n'avait été inculpé au moment de la rédaction de ce rapport". (...) Ce dossier
intitulé "Ils les ont tués comme si de rien n'était" revient sur les cinq mois
de guerre civile consécutifs à la décision de Laurent Gbagbo de ne pas
reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010. Pour les auteurs,
(...) "lorsque les combats se sont arrêtés à la mi-mai, les Forces républicaines
d'Alassane Ouattara (les FRCI) avaient commis des atrocités qui tombaient
également sous le coup des crimes les plus graves sanctionnés par le droit pénal
international." "Des officiers supérieurs des deux camps sont impliqués dans des
crimes de guerre et probablement des crimes contre l'humanité. Dans certains
cas, les exactions auxquelles ils ont pris part ou qu'ils ont supervisés ont
atteint un summum de perversité". (...) Mais ce que le rapport de HRW pointe du
doigt, c'est la passivité des nouvelles autorités "alors que le président
Ouattara et le ministre de la justice Jeannot Kouadio Ahoussou ont toujours
promis que tous les crimes seraient punis". "Jusqu'à présent, force est de
constater que les autorités judiciaires nationales ne se sont pas montrées
impartiales. (...) Pire, selon les rapporteurs, " les premiers signes sont
extrêmement négatifs, Alassane Ouattara ayant promu le 3 août plusieurs
commandants fortement soupçonnés d'être les auteurs de violations graves du
droit international, notamment Martin Fofié, qui figure depuis 2006 sur la liste
des sanctions du Conseil de sécurité des Nations unies pour avoir commandé des
troupes impliquées dans des exécutions sommaires et engagé des enfants
soldats".(...) Outre Martin Fofié, Hrw cite également, dans le camp Ouattara, les
noms du capitaine Eddie Médi et son supérieur le commandant Fofana Losséni,
ainsi que deux poids lourds des anciennes Forces armées des forces nouvelles
(Fafn) qui menèrent la première rébellion anti-Gbagbo au début des années 2000,
Chérif Ousmane (...) et Ousmane Coulibaly. (...) Mais le rapport conclut sur un
avertissement : "il est grand temps qu'Alassane Ouattara se montre à la hauteur
de ses discours sur une justice impartiale (sinon) la Côte d'Ivoire risque
d'être incapable de mettre un terme aux cycles de violence, ce qui serait de
mauvais augure pour le respect de l'Etat de droit et la stabilité du pays".




 




Le
comité central du Fpi formel : "Pas de réconciliation impliquant le Fpi sans la
présence effective de Laurent Gbagbo"




 




Notre
Voie  -

Le Front populaire ivoirien (FPI) a tenu hier, un comité centrale
extraordinaire, élargi au Comité de contrôle et aux secrétaires généraux de
fédérations, au siège du Congrès national pour la résistance et la démocratie (Cnrd)
sis à Cocody. Le conclave a démarré à 15 h 25 min pour s'achever autour de 19h.
Les discussions se sont déroulées dans un bel esprit. Elles ont été sanctionnées
par un communiqué que nous vous proposons.  1. Le Comité Central du FPI, élargi
au comité de contrôle et aux secrétaires généraux des fédérations, s'est réuni
en assemblée générale extraordinaire ce Jeudi 06 Octobre 2011de 15 heures à 18
heures au siège du CNRD (Cocody cité des arts) sur convocation du camarade MIAKA
Ourétto, Président du parti. 2. Cette importante rencontre avait deux (2) points
à son ordre du jour : - Le compte rendu de l'audience du FPI et de ses alliés du
CNRD (FPI/CNRD) avec le Chef de l'Etat ; - Les enquêtes préliminaires du
Procureur de la Cour Pénale Internationale (CPI) en Côte d'Ivoire. 3. S'agissant
de l'audience avec le Chef de l'Etat, le Comité Central a été amplement informé
du déroulement des échanges et du contenu du document élaboré par le FPI au nom
de l'ensemble de la délégation et remis au Chef de l'Etat. 4. Le Comité Central
prend acte de l'ouverture du dialogue républicain sur l'environnement
sécuritaire, l'Etat de Droit et le fonctionnement des institutions, la
réconciliation nationale et le jeu démocratique. Il encourage le secrétariat
général à œuvrer dans cette voie ; lui recommande la plus haute vigilance
militante au cours des discussions en accordant la priorité à la libération du
Président Laurent GBAGBO, de son épouse et de son fils, du Président du parti
Pascal AFFI N'Guessan et de tous les détenus civils et militaires, au retour des
exilés, à la sécurité des personnes et des biens et à l'arrêt du harcèlement
judiciaire contre les cadres du FPI / CNRD. 5. Concernant la situation du
dossier judiciaire à la CPI, le comité central (...) tient particulièrement pour
responsable d'un éventuel échec du processus de réconciliation, le pouvoir en
place dont d'éminents membres multiplient des propos qui mettent en péril la
cohésion nationale déjà fragilisée. 8. Le Comité Central réaffirme qu'aucune
réconciliation impliquant le FPI ne sera possible en Côte d' Ivoire sans la
présence effective du Président Laurent GBAGBO, des détenus et des exilés. 9.
Enfin, le Comité Central réitère sa confiance et son soutien aux dirigeants et
structures du parti ; il invite les militants et sympathisants à demeurer unis,
mobilisés et surtout à l'écoute des mots d'ordre de la direction.




 




 





Normalisation / Man, Bouaké, Korhogo...Voici ce qui fait courir le Premier
ministre Guillaume Soro




 




L'intelligent
d'Abidjan

- Korhogo, Séguéla, Bouna, Bouaké, Odienné et Man sont entre autres, les villes
et régions de Côte d'Ivoire qu'a parcourues le Premier ministre Guillaume Soro,
en vue de l'installation officielle des patrons des Forces Républicaines de Côte
d'Ivoire (Frci), de la police et autres forces paramilitaires. L'objectif du
Premier ministre étant de créer les conditions de la reprise du cours normal de
la vie dans les ex-zones Centre, Nord et Ouest de Côte d'Ivoire. Où l'activité
économique, au sens plus large, doit suivre. La priorité pour le chef du
gouvernement, est de donner la possibilité à toutes les régions de Côte d'Ivoire
de profiter des ressources locales. C'est dans ce cadre qu'a été fait le nouveau
découpage, avec l'élection prochaine des conseils régionaux. Le budget 2012 qui
est déjà en élaboration en tient compte. C'est pourquoi, Guillaume Soro a jugé
nécessaire de sécuriser les ex-zones CNO. Il a lui-même sillonné plusieurs
villes et régions du centre, du nord et de l'ouest de la Côte d'Ivoire. Où il a
procédé à la restauration de l'autorité de l'Etat, avec l'installation des chefs
militaires. Au-delà de cette action politique, le chef du gouvernement vise
l'ouverture des agences de la BCEAO situées dans ces zones et qui ont fait
l'objet d'attaques et de vols. Il s'agit principalement des succursales de la
BCEAO de Man, Bouaké, Korhogo. Dont l'ouverture donnera plus de confiance aux
investisseurs dans lesdites régions.




 




Agénor
Youan Bi, un proche de Blé Goudé prévient: «Nous rentrons bientôt dans notre
pays»




 





L'Inter

 -
«Qu'on n'arrive pas à une position où on n'ait plus d'alternative». Il était à
l'origine de la création du Congrès panafricain des jeunes et des patriotes
(COJEP) de Charles Blé Goudé. Leader de la galaxie patriotique bien connu dans
les agoras et parlements, notamment de la commune de Yopougon à Abidjan, l'on
pouvait considérer Agénor Youan Bi comme l'homme de main du leader des jeunes
patriotes. En exil comme son mentor, nous avons pu joindre ce proche de Charles
Blé Goudé, qui se prononce sur tous les sujets se rapportant à l'actualité
politique.




L'Inter :
M. Agénor
Youan Bi, vous étiez l'un des piliers du COJEP et de la Galaxie patriotique
ivoirienne avant la crise post-électorale, que devenez-vous après cette crise?




Agénor Youan Bi
 :
Nous sommes là. Nos activités sont au point mort aujourd'hui, et on essaie de
relancer les contacts de nos amis pour voir dans quelle mesure relancer nos
activités.  




L'Inter :

Où vivez-vous?




Agénor Youan Bi
 :
Je vis en Afrique. Pourquoi plus en Côte d'Ivoire? Dans tous les cas, c'est
notre pays, on ne peut pas rester pendant longtemps à l'extérieur. Le retour
c'est pour bientôt, très bientôt.




L'Inter :
On entend
dire que vous préparez un coup, qu'en est-il?




Agénor Youan Bi
 :
Ceux qui le disent ont beaucoup à se reprocher. C'est comme quand vous avez un
voisin, qui un matin vient avec une kalachnikov chez vous. Il prend toutes vos
affaires et il va habiter chez lui et il monte la clôture. Le voisin se dit que
celui qu'il a volé peut venir à tout moment reprendre ce qu'il lui a pris. Il ne
sait quand et comment. Ils se disent qu'on va venir en force. Mais en réalité,
nous croyons beaucoup en la démocratie. Qu'on n'arrive pas à une position où on
n'ait plus d'alternative que ce que eux-mêmes redoutent.




L'Inter :
En
parlant de voleur qui tente de s'embrigader, à quoi faites-vous allusion?
Voulez-vous insinuer qu'on vous a volé quelque chose?




Agénor Youan Bi
 
Bien sûr! Nous pensons qu'on nous a volé quelque chose et l'actualité est en
train de nous le montrer. Regardez, si Ouattara pense avoir gagné tranquillement
les élections, pourquoi changer la CEI ? Aujourd'hui, c'est un seul camp qui
dirige la CEI. S'ils ont gagné les élections et qu'ils n'ont rien à se
reprocher, la CEI devrait rester telle pour continuer son travail. La deuxième
chose, le parti du président qui dit avoir gagné les élections, est un phénomène
de ville. Ils se disent qu'ils ne peuvent pas gagner les élections législatives
et même les municipales et les élections de conseils généraux. L'ayant compris,
ils ont déjà supprimé les conseils généraux pour être à l'aise. Sinon, qu'est-ce
qu'on reproche à ces entités de développement. (...)




L'Inter :

Qu'attendez-vous concrètement pour revenir?




Agénor Youan Bi
 :
Toute la question tourne autour de ça, tout le monde en parle. Nous allons
revenir, je n'en dirai pas plus, nous serons revenus avant la fin de l'année
s'il plait à Dieu. Mais, c'est notre pays et nous allons revenir. [...]