REVUE DE PRESSE NATIONALE DU VENDREDI 20 AVRIL 2012

20 avr 2012

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU VENDREDI 20 AVRIL 2012







Paul
Koffi Koffi menace : « Plus de militaires dans les rues »




 





L'Inter –

Le
ministre délégué auprès du président de la République en charge de la Défense,
Paul Koffi Koffi, a menacé hier jeudi 19 avril tous les militaires qui
seront pris dans les rues. C'était à l'occasion de la remise d'épaulettes aux
194 élèves sous-officiers de l'Ecole nationale des sous-officiers d'actives
(ENSOA), au nouveau camp d'Akouedo. «L'ENSOA est véritablement le creuset de
la formation de nos hommes. En cette période où nous cherchons des repères, nous
ne voulons pas de militaires qui se promènent dans les rues et qui menacent les
populations. Vous devez être les amis des populations », a déclaré
M. Koffi
Koffi aux élèves sous-officiers de la 25ème promotion de l'ENSOA, qui a été
baptisée Colonel-major Adama Dosso, du nom du pilote assassiné en mars 2011,
lors des événements post-électoraux. En présence de l'épouse du colonel-major
Dosso, le ministre a prodigué de sages conseils aux élèves militaires. «Vous
devrez être des sous-officiers d'honneur, connaissant le métier des armes,
connaissant leurs droits et ceux de la population. Vous devrez avoir le respect
de la nation
», a-t-il indiqué, avant de dire non à «la médiocrité et la
légèreté
» au sein de l'armée. Une armée qui a l'en croire, a amorcé
véritablement sa refonte. [...]




 




300
policiers menacés de radiation




 





Fraternité Matin -

Le
ministre d'état, ministre de l'intérieur, Hamed Bakayoko, veut mettre de l'ordre
dans la police. Il l'a fait savoir hier, au cours de la tribune du Gepci, à
l'hôtel ivoire. il a indiqué que dans la perspective de sa politique de
formation et de la maîtrise des effectifs, des contrôles ont été opérés
«pour  vérifier  que  les admissions  dans  les  différents corps  de  la 
police  se  sont  faites dans des conditions régulières  ».
Selon le
ministre d'état, les premiers contrôles ont déjà révélé plus de 300 cas
d'irrégularités flagrants (faux diplômes, faux actes d'état civil...). Il a
ajouté que les concernés vont être sortis des effectifs de la police et certains
poursuivis par la justice. Hamed Bakayoko affirme avoir trouvé des documents
dans ses propres bureaux, après la crise post-électorale, où il a découvert des
listes de recrutements parallèles aux concours de police.       «J'ai en  ma
possession  des  listes  de  telle  ou telle personnalité pour des recrutements 
à  la  police.  Nous  avons interrogé  ces  individus  après enquête, et les uns
et les autres ont effectivement reconnu qu'ils n'ont pas  passé de concours pour
entrer  à  la  police.  Beaucoup  n'ont même  pas  le niveau. Quelques-uns ont
présenté de faux diplômes. Tout cela sera traité pour assainir le  milieu  de 
la  police 
», a-t-il averti. Il a aussi insisté sur la suspension des
recrutements de policiers en vue de redimensionner la taille des effectifs, à la
suite des recrutements massifs opérés pendant huit ans. Ceci, pour un meilleur
encadrement, tant au plan de la formation que de l'équipement et la prise en
charge des agents de police. [...]




 





Visite d'Etat/Le préfet de Bloléquin, Dembélé Laciné : "Les populations
souhaitent que l'État reconstruise leurs maisons détruites"




 





Fraternité Matin -
M. le préfet, pouvez-vous dire si
Bloléquin est prêt pour recevoir le Président de la République?




Je
peux affirmer que Bloléquin est fin prêt pour recevoir le Chef de l'état avec
chaleur et enthousiasme. Le corps préfectoral sillonne villages et hameaux pour
annoncer la visite du Président aux populations. On leur demande de sortir
massivement pour réserver un accueil digne au Chef de l'état qui vient apporter
le développement et la paix. Les populations n'arrêtent pas de nous appeler pour
demander si le Président viendra, effectivement. La mobilisation est totale.





Comment va la ville de Bloléquin, aujourd'hui, après la grave
crise qu'elle a vécue?




Les
débuts ont été difficiles, notamment aux mois de mai et juin. Mais lentement, la
situation évolue et la population, surtout les paysans qui étaient partis du
territoire de Bloléquin, rentrent. Sur le plan sécuritaire, tout se normalise.
Il n'y a pas de sécurité à 100% nulle part au monde.  Les populations avaient
peur mais nous les avons rassurées. On a même sensibilisé et rassuré ceux qui
étaient partis au Liberia et qui rentrent. (...)




Le
Président de la République sera bientôt dans votre circonscription, quelles
sont, selon vous, les attentes des populations?




Les
populations attendent beaucoup de cette visite. Elles souhaitent que l'état
reconstruise leurs maisons détruites pendant la crise, réclament une assistance
alimentaire pour ceux qui viennent d'arriver du Liberia, veulent des semences
pour la saison agricole, le dédommagement des biens per- dus. Ils souhaitent
également le retour des réfugiés. (...)





Quelle est la situation aujourd'hui des miliciens?





Certes, les miliciens étaient nombreux ici mais la guerre est désormais derrière
nous. Certains se sont reconvertis. Comme je l'ai dit, quand ils viennent et
s'installent sans se faire remarquer négativement, il n'y a pas de problème.
J'ai dit au cours d'une réunion que s'ils viennent et qu'on les tabasse, les met
aux arrêts, ceci n'est pas la solution. Il faut les intégrer, les rassurer. De
toute façon, c'est à la justice de les poursuivre ou non. Quand on parle de
cohésion, c'est cela aussi. Donc, il ne faut pas exclure des gens de la société.




 





Grave atteinte à la liberté de la presse : Le pouvoir défère Ousmane Sy Savané à
la MACA




 





Le Temps -

Sur ordre du pouvoir, Ousmane Sy Savané, le Dg du groupe Cyclone, a été déféré
de la Dst à la Maca où il vient de passer sa deuxième nuit. Le pouvoir en a
décidé ainsi. Sa volonté a donc été faite à la Dst. Car il est clair que « Le
Temps », et « LG Info », deux des trois publications du groupe Cyclone, gênent
beaucoup. (...) Le pouvoir a décidé de mêler aux mesures de suspension des
journaux bleus, des méthodes dignes d'une autre époque. Toute la Côte d'Ivoire
sait qu'Ousmane Sy Savané, le Dg du groupe Cyclone, a été enlevé et gardé à vue
à la Dst contre toutes les règles de Droits de l'Homme. Il est resté pendant 23
jours, enfermé, coupé de tout et privé de toutes visites. [...] »




 




 





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Interview / Hervé Ladsous: "Il n`y a pas de risque de déstabilisation de la Côte
d`Ivoire"





 




Le
Patriote, Le Mandat, L'Expression, L'Intelligent d'Abidjan, Le Quotidien
d'Abidjan -

Secrétaire général adjoint de l`ONU chargé des opérations de maintien de la
paix, Hervé Ladsous est en Côte d`Ivoire depuis quelques jours. Hier, sur RFI,
il a indiqué les raisons de la présence de Casques bleus.





Un an après la fin de la guerre, pourquoi les casques bleus restent-ils encore
en Côte d`Ivoire?





Hervé Ladsous:

Parce que nous étions en train de passer de réinstallation de la paix, de
maintien de la paix à une phase de construction de la paix. Il y a le
rétablissement de la paix, surtout de la sécurité. Les Nations-unies
considèrent, avec l`accord du gouvernement ivoirien, qu`il y a encore du travail
à faire pour accompagner la Côte d`Ivoire dans sa reconstruction.





Mais l`ONUCI reste à effectif constant par rapport à l`an dernier ?




HL
:

L`effectif a été réduit depuis la fin de la crise. Mais, il y a encore des
tâches à assurer. Donc nous ajusterons le moment venu les effectifs. Mais dans
l`ensemble, les moyens parce qu`ils sont encore nécessaires.





Est-à-dire qu`il y a toujours un risque sérieux de déstabiliser de la Côte
d`Ivoire ?




HL
:

Non ce n`est pas cela. Mais on le constate tous les jours, il y a des vrais
risques de sécurité intérieure avec les bandes armées, la criminalité plus ou
moins organisée. Quand je dis les bandes armées, je dis qu`il y a en encore de
nombreuses armes qui circulent dans le pays. Il y a encore beaucoup de factions
non contrôlées. Je suis entré en Côte d`Ivoire pas la frontière. L'on sait à
quel point les défis sont importants en termes de porosité de la frontière, de
trafic en tout genre. L`objectif étant que se soient les autorités ivoiriennes
qui soient en mesure d`assurer toutes ces tâches. Mais ça viendra.





Ce qui est inhabituel, c`est que vous êtes arrivés en Côte d`Ivoire par la route
en provenance du Libéria. Est-à-dire que, comme par le passé, il y a des bandes
armées qui pourraient entrer en Côte d`Ivoire à partir du Libéria ?




HL
:

Il y a cela, il y a des mouvements de refugiés. J`ai vu des mouvements de
refugiés ivoiriens dans un camp au Libéria, j`ai vu le lendemain à Toulépleu,
d`anciens réfugiés ivoiriens qui sont retournés au pays. C`est très intéressant
de pouvoir les faire parler, de sentir la profondeur des problèmes qu`il y a à
avoir avec les problèmes de sécurité, les problèmes fonciers, les problèmes
économiques.





En octobre dernier, on se souvient que l`un des chefs de la sécurité, le
commandant de gendarmerie, Seka Yapo a été arrêté à bord d`un avion qui allait
en Guinée Conakry. Est-ce qu`une menace peut venir de la frontière guinéenne ?




HL
:

Non, je ne le pense pas spécialement. Mais simplement, le problème majeur, c`est
celui de la porosité des frontières. Elles ne sont pas suffisamment contrôlées
et donc c`est un facteur de risque.





Vous parlez de sécurité intérieure, à Abidjan des casques bleus et des blindés
de l`ONUCI participent à la protection du palais présidentiel au Plateau, est-ce
que c`est le signe que les forces de l`ordre ivoiriennes ne sont pas en mesure
de le faire ?




HL
:

Ecoutez, je crois que cela répond à une demande des autorités, dans les
proportions tout à fait limitées. Nos éléments sont en deuxième rideau. C`est
d`abord les forces ivoiriennes qui assurent la protection de ses lieux et de ses
occupants.




[...]





 





Pacification de la Côte d'Ivoire et de la sous-région : les Nations Unies
demandent aux militaires d'agir sans réserve




 




Soir
Info, L'Inter, Le Mandat –

Sur
les bords de la lagune Ebrié depuis dimanche 15 avril 2012, le secrétaire
général adjoint des Nations unies chargé des opérations de maintien de la paix,
Hervé Ladsous, a multiplié plusieurs rencontres avec les autorités ivoiriennes
au nombre desquelles Soumaïla Bakayoko, chef d'Etat-major général des Forces
Républicaines de Côte d'Ivoire (Frci), le mercredi 18 avril 2012. Il s'est agi,
au cours de cette rencontre qui a eu lieu a camp Gallieni au Plateau, pour le
diplomate onusien de partager les attentes de son institution vis-à-vis des
Forces de défense nationale. Après un huis-clos entre les deux personnalités,
Hervé Ladsous a échangé avec la hiérarchie militaire. C'est sans aucune réserve
qu'il a invité les responsables militaires à s'inscrire dans le processus de
pacification de la sous-région en général et de la Côte d'Ivoire en particulier
afin de poursuivre leurs efforts de reconstruction, de restructuration et de
redynamisation de la nouvelle armée ivoirienne. Ce, pour permettre à la Côte
d'Ivoire de renouer définitivement avec la paix. [...]




 





Hervé Ladsous (Onu), à propos du dialogue républicain : «l'opposition doit
saisir la main tendue du gouvernement »




 





Nord-Sud –


Encore une voix qui appelle l'opposition à la raison. Le Secrétaire général
adjoint des Nations unies chargé des opérations de maintien de la paix, Hervé
Ladsous, estime qu'elle doit saisir la main tendue du pouvoir. « Je leur ai dit
qu'il faillait absolument que la main qui était tendue soit saisie et que toutes
les occasions, de manière générale, pour élargir le dialogue politique entre les
forces vives de la nation, tout cela est destiné à la réconciliation nationale.
Eh bien oui ! C'est la participation qui me paraît la bonne solution.
L'abstention n'est jamais un bonne attitude », a-t-il dévoilé au cours d'une
conférence de presse, le contenu de ses échanges avec l'opposition. L'adjoint de
Ban Ki-moon s'est félicité des efforts du gouvernement dans le sens de la
réconciliation nationale, menée, selon lui, « de manière volontariste ». [...]




 





Dialogue républicain : des partis de l'opposition chez le Premier ministre




 





Fraternité Matin -

Le
Premier ministre, Jeannot Kouadio Ahoussou, a reçu hier en audience les
responsables de certains partis politiques de l'opposition. Notamment le Front
populaire ivoirien (Fpi), conduit par son président Miaka Ouretto ; Liberté
démocratie pour la république (Lider) amené par Mamadou Koulibaly et la Ligue
pour les mouvements du progrès (Lmp), avec à sa tête Gervais coulibaly. Tour à
tour, ces différentes délégations ont échangé avec le Premier ministre sur les
modalités pratiques de la tenue du dialogue républicain qui aura lieu du 27 au
28 avril à Grand-Bassam. Le président Mamadou Koulibaly a révélé qu'il y aura,
au centre des échanges, la question de la sécurité, des élections à venir,
l'état de droit, la situation de l'opposition, l'accès aux médias d'état... Le
Front populaire ivoirien, quant à lui, demande le report du conclave de
Grand-Bassam. Joint hier par téléphone, le secrétaire général par intérim, Akoun
Laurent, a justifié cette requête par l'organisation de la convention de ce
parti. ''Nous voulons le report pour permettre l'organisation de notre grande
rencontre dans la sérénité''
, a-t-il dit.




 





Rencontre Premier ministre-délégation des chefs et rois Nanan Dodo Didas : "Le
Fpi doit accepter la main tendue... "




 




Le
Mandat -

Agenda particulièrement chargé pour le Premier ministre Jeannot
Ahoussou-Kouadio, ce jeudi 19 avril. Il a accordé successivement plusieurs
audiences, dont celle de la délégation de l'association des Chefs et Rois de
Côte d'Ivoire. Une rencontre qui, selon Nanan N'Dépo Dodo Didas, porte-parole de
la délégation, a tourné autour des questions sociopolitiques, notamment du
retour définitif de la paix et du dialogue entre l'opposition et le pouvoir. Sur
ce sujet, la position des têtes couronnées est claire et sans ambigüité : le Fpi
doit, sans préalable, accepter la main tendue du pouvoir, pour favoriser un
retour définitif de la paix en Côte d'Ivoire. « Nous avons parlé de notre apport
pour ramener la paix. Nous lançons un appel à nos enfants de l'opposition, du
Fpi, pour qu'ils saisissent la main tendue du pouvoir, parce qu'il y a quelques
années, le président Gbagbo avait lui aussi tendu la main, et cela nous a permis
d'aller à la paix. Aujourd'hui, une nouvelle situation se présente à nous, où
l'intelligence des hommes de l'opposition doit permettre à ce que la paix
revienne », a fait savoir Nanan Dodo Didas. Et le porte-parole des chefs et rois
de faire cette exhortation au Fpi : « Nous comptons sur le dirigeants du Fpi
pour qu'ils aillent à la rencontre de Bassam pour la paix. Quels que soient les
problèmes, nous devons les surpasser pour offrir la paix aux générations futures
». Outre les garants de la tradition, le chef du gouvernement s'est entretenu
avec Alassane Ba, Directeur général de Shelter-Afrique, deux députés allemands,
le président du Rassemblement du Peuple de Côte d'Ivoire (RPCI), le professeur
Bamba Moriféré et le groupement de partis politiques ''Agir pour la Paix et la
Nation'', conduit par le président Laurent Dona Fologo. En fin d'après-midi, le
Premier ministre a eu un entretien avec les centrales syndicales. Il s'est agi
d'échanger sur un certain nombre de préoccupations liées au quotidien des
travailleurs. « Nous allons bientôt être au 1er mai ; les problèmes de l'heure
sont la cherté de la vie, la sécurité, la promotion des jeunes et des femmes, et
c'est l'ensemble de ces questions que nous avons évoqué », a signifié le premier
secrétaire général adjoint de l'UGTCI, Ebagnerin Joseph, à sa sortie d'audience.
L'UGTCI, Dignité et Humanitaire étaient présents à cette rencontre.




 





Hamed Bakayoko : « Certains ne veulent pas dialoguer parce qu'ils croient à
autre chose ».




 




Soir
Info –

« Le
défi de la sécurité et les enjeux de la nouvelle politique de décentralisation
». C'est le thème qu'a développé hier, jeudi 19 avril 2012 à l'Hôtel Ivoire à
Cocody, le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur, Hamed Bakayoko, invité de
la 3ème Tribune du Groupement des Editeurs de presse en Côte d'Ivoire
(Gepci). L'occasion fut bonne pour lui, d'éclairer la lanterne des journalistes
sur les questions d'actualité. En ce qui concerne le dialogue républicain qui se
tiendra les 27 et 28 avril 2012 entre le pouvoir et l'opposition, Hamed Bakayoko
s'est convaincu que qu'avec une dose de bonne volonté, ce dialogue pourrait
produire de bons résultats. « On ne peut pas avancer si on n'est pas sérieux
dans les discussions », a-t-il dit. Pour lui, si à l'entame du dialogue,
certains demandent la libération de l'ex-Chef de l'Etat Laurent Gbagbo, les
choses pourraient se compliquer. Selon le conférencier, « certains ne veulent
pas dialoguer parce qu'ils croient à autre chose ». Pourtant, a-t-il ironisé, «
cette chose-là n'arrivera pas » ! Hamed Bakayoko a battu en brèche, les rumeurs
tendant à faire croire que le gouvernement a initié le dialogue pour piéger le
Front populaire ivoirien (FPI, ex-parti au pouvoir). « Nous n'avons pas besoin
de piéger le FPI. Nous ne nous acharnons pas sur des groupes de personnes »,
a-t-il précisé. [...] 




 







Réconciliation nationale / Hamed Bakayoko : Faire de la
libération de Gbagbo un préalable, c'est qu'on n'a pas envie d'avancer... »

-


Fraternité Matin




 





Dialogue républicain, sécurité, coups d`Etat... : Hamed Bakayoko sans détour /
Des cadres LMP exilés arrivent




 





L'Inter –

[...] Sur ce point, il a fait savoir qu`une rencontre préliminaire a eu lieu le
mercredi dernier entre le gouvernement et le FPI, le CNRD, LIDER et les autres
partis conviés au dialogue républicain.  Hamed Bakayoko a révélé qu`à la faveur
de cette rencontre entre le pouvoir et l`opposition, des leaders pro-Gbagbo en
exil ont annoncé leur intention de revenir au pays. Il s`agirait notamment de
Mel Eg Théodore, Henriette Lagou, Appiah Kabran... Pour lui, l`initiative du
dialogue républicain n`entrave nullement la mission confiée à la Commission
dialogue vérité et réconciliation (Cdvr). « C`est plutôt un axe que le
gouvernement a créé pour apporter des réponses concrètes à ceux qui le
souhaitent », a-t-il dit, en précisant qu`il s`agit d`une tribune ouverte et
complémentaire aux actions de la Cdvr de Charles Konan Banny. Sur la question
des préalables, Hamed Bakayoko a souhaité que le FPI ne s`agrippe pas aux
questions qui pourraient « bloquer le débat », notamment la libération de
Laurent Gbagbo qui, selon lui, dépasse ses compétences et celles du Premier
ministre Jeannot Ahoussou Kouadio. « On peut avancer si on est sincère. [...]





 





Report du dialogue politique prévu à Bassam : les explications de Miaka Ouréto




 





Nord-Sud –

Il
était attendu à Grand-Bassam, les 27 et 28 avril, mais le Front populaire
ivoirien (Fpi) ne sera pas à ce rendez-vous du dialogue politique avec le
gouvernement. La nouvelle, ébruitée par la presse nationale, a été argumentée,
hier, par le président intérimaire du parti de la rose. Miaka Ouréto, répondant
à Onuci-Fm a d'abord confirmé la tenue d'une table ronde à laquelle il a
participé, mercredi dernier. Ensuite, il a justifié la demande de report de son
parti. « Nous, au niveau du Fpi, nous avons déjà lancé un programme d'activités
et conformément à ce programme d'activités, notre convention doit se tenir le
dimanche 29 avril. C'est une instance absolument importante dans la vie de notre
parti », a-t-il avancé dans un premier temps. Poursuivant, il a évoqué
l'équation qui se posait à la direction intérimaire du Fpi. « Il se trouve que
nous avons beaucoup d'amis à l'extérieur, des responsables de bases qui viennent
des régions lointaines de notre pays. Il est difficile maintenant de leur
opposer un déplacement de date », a indiqué M. Miaka.  Son souhait, et celui de
ses « camarades », est que le gouvernement réaménage le calendrier initial des
discussions. « Cela nous arrangerait si le gouvernement pouvait revoir la date ;
cela nous arrangerait pour organiser notre convention. Sinon, toute autre date
nous conviendrait », espère-t-il.




 





Crimes de sang et crimes contre l'humanité : Ouattara bloque les transfèrements
à la CPI. Ce que le Chef de l'Etat a dit à Fatou Bensouda




 





L'Inter –

Alassane Ouattara ne veut plus du transfert d'un autre Ivoirien, présumé
coupable de crimes de sang ou cimes contre l'humanité, à la Cour pénale
internationale (CPI). Après le transfèrement de l'ex-président ivoirien, Laurent
Gbagbo qui séjourne à la prison de Scheveningen depuis bientôt cinq (5) mois, le
n°1 ivoirien ne semble plus vouloir de l'implication de la justice
internationale dans les affaires ivoiriennes. « Désormais, le président Alassane
Ouattara souhaite que la Côte d'Ivoire recouvre son entière souveraineté
judiciaire. Tel est en substance le message qu'il a fait passer à la Gambienne
Fatou Bensouda en la recevant le 3 avril à Abidjan, en présence de Loma Cissé
Matto, sa ministre déléguée à la Justice », rapporte à ce sujet l'hebdomadaire
panafricain Jeune Afrique, sur son site internet. Qui indique en outre qu' «
officiellement, la Côte d'Ivoire continue de coopérer avec la CPI dans le cadre
de ses enquêtes afférentes aux crimes de guerre et aux crimes contre l'humanité
commis par les deux camps depuis septembre 2002. Mais, en réalité, la justice
ivoirienne bloque le transfert des « présumés coupables ». Comme référence de
cette volonté de ne plus permettre l'inculpation d'un Ivoirien par la Cour
pénale internationale, le journal cite le cas de Simone Gbagbo, l'épouse de
l'ex-président, en résidence surveillée à Odienné, et dont le transfèrement à La
Haye abait défrayé la chronique, il y a quelques semaines. [...]





 





Lever de l'embargo sur les armes : l'Onu dit non à Ouattara




 




Le
Temps –

La
nouvelle est tombée le 18 avril 2012. Malgré les efforts de Ouattara pour faire
lever l'embargo imposé par l'Onu sur les armes en Côte d'Ivoire, le Conseil de
sécurité vient de débouter le régime d'Abidjan en maintenant cette sanction. Il
n'est pas question pour l'Onu, qui a classé le régime d'Abidjan parmi les
pouvoirs « autoritaires », de permettre aux Frci de Ouattara de se surarmer. [...]