REVUE DE PRESSE NATIONALE DU VENDREDI 2 NOVEMBRE 2012

2 nov 2012

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU VENDREDI 2 NOVEMBRE 2012

Guillaume Soro : «Le dossier de Simone Gbagbo a été transmis à la Cpi»

Nord-Sud - Lors de son passage à Paris, le président de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire a été l'invité le 30 octobre, d'un des célèbres déjeuners de l'Association de la presse diplomatique française (APDF) présidée par Vincent Hervouët, éditorialiste et chef du service Etranger de TF1/LCI. Au Conservatoire des arts et métiers au 9 bis rue d'Iena, dans le 16ème arrondissement de Paris, Guillaume Kigbafori Soro a répondu sans faux-fuyants à toutes les questions de la presse diplomatique. Nous vous proposons les extraits les plus significatifs.
(...)
Y a-t-il un avenir pour Gbagbo en Côte d'Ivoire? Pourra-t-il être libéré ou son avenir politique est-il derrière lui?

Je ne sais pas, je ne connais pas l'avenir de Gbagbo. Ce dossier échappe totalement à la Côte d'Ivoire et est entièrement géré par la Cpi. Nous sommes des observateurs. S'il est condamné à deux ans de prison, il pourra rentrer en Côte d'Ivoire. Mais s'il prend 50 ans, je ne sais pas, car il a 67 ans...

Et le cas de son épouse Simone, où en est la procédure ?

Pour ce qui concerne Simone Gbagbo, je ne peux pas vous dire où en est la procédure. Ce que j'en sais, c'est que quand j'étais Premier ministre, le dossier a été transmis à la Cpi. Ils sont en train d'investiguer et vous savez que la Cpi n'obéit à aucune pression, ni injonction surtout de nos Etats faibles. Donc comme vous, j'attends de voir la suite judiciaire de ce dossier.
[...]

Hamed Bakayoko exhorte les dozos à ne pas s'immiscer dans les missions des forces publiques de l'État


Fraternité Matin, Soir Info, L'Inter, Le Mandat, Le Patriote, Le Jour plus, Le Quotidien d'Abidjan
- Agissant sur instruction du Président de la République, le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur, Hamed Bakayoko, a tenu hier après-midi à l'endroit des membres de la confrérie dozo, un discours de fermeté. A la salle de conférences du ministère des Affaires étrangères qui a refusé du monde au Plateau, il leur a enjoint de ne se confiner désormais que dans leurs missions traditionnelles qui relèvent de l'initiation qui confère à chacun d'eux la qualité de dozo. Sur un ton empreint de fermeté, le premier responsable de la sécurité nationale invite les dozos à ne pas s'immiscer dans les missions de la police, la gendarmerie et toutes les autres forces régaliennes de l'Etat. Le ministre d'Etat, Hamed Bakayoko, par ailleurs, autorité de tutelle de toutes les organisations associatives comme celle de ses hôtes, tout en marquant sa reconnaissance aux dozos pour le rôle, combien important qu'ils ont joué, selon lui, dans la libération du pays lors des évènements douloureux de la crise post-électorale, leur demande de mettre de l'ordre en leur sein.
Expliquant le contexte de cette rencontre avec les chefs dozos venus de toutes les contrées du pays, le ministre d'Etat, Hamed Bakayoko a dénoncé le comportement de certains dozos déviants de l'essence même de leur rôle traditionnel. Des actes de substitution aux forces de l'ordre et qui, parfois, amènent des dozos à dresser des barrages, faire des interpellations voire des jugements. [...]

Koné Zackaria aux membres de la confrérie dozo : « Le dozo n'est ni un policier ni un gendarme, encore moins un juge »

Le Nouveau Réveil, Nord-Sud, Soir Info - Initié au « dozoya », depuis 33 ans, selon ses propres termes, Koné Zackaria, commandant de la police militaire, était, hier, dans ses apparats de dozo. Il a même pris la parole au nom de ses pairs. Commandant Zack, comme l'appellent certains de ces intimes, a lui aussi déploré le nouveau virage qu'a pris le « Dozoya ». Ce qui fait que cette noble confrérie n'est plus respectée comme par le passé. «Hier, on disait dozo, aujourd'hui, on dit « Nanzo », a-t-il dit. «Partout, on dit qu'on tue, qu'on vole alors que le « dozoya », c'est tuer les animaux pour nourrir les populations, c'est soigner les gens et aider les autres», a-t-il ajouté. Le patron de la police militaire a également plaidé pour la mise en place d'une seule organisation qui mettra fin aux petits problèmes de fabrication de carte qui divisent. Bientôt, a-t-il poursuivi, les dozo se rencontreront dans une ville donnée pour créer cette grande organisation. Zackaria a rappelé que «le dozo n'est ni un policier ni un gendarme encore moins un juge. Si vous arrêtez un délinquant, remettez-le aux forces régulières», a-t-il conseillé.

Attaques dirigées contre la Côte d'Ivoire : Voici ceux qui mènent les opérations à partir du Ghana

L'Expression - Il est égal à lui-même. Le président de l'Assemblée nationale ne passe pas par quatre chemins pour dire ce qu'il a sur le cœur. Mardi, Guillaume Soro a fait preuve du franc-parler qu'on lui connaît. En visite en France, après le Canada, il a fait des révélations sur les attaques qui visent les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci), leur origine et leurs commanditaires. Soro Guillaume, au cours d'un échange avec les journalistes, est allé plus loin en citant nommément des personnalités proches de l'ancien régime. Ecartant la possibilité d'un incident diplomatique, il a mis à l'index le Ghana comme pays sur lequel s'appuient les déstabilisateurs de la Côte d'Ivoire. « Nous savons avec précision d'où viennent les attaques. Elles viennent du Ghana. Je n'userai pas de la langue de bois. Il y a des politiques parmi les commanditaires comme Damana Pickass et des militaires comme le colonel Tohouri, ancien patron du Bataillon d'artillerie sol air (Basa) », a dévoilé Guillaume Soro. Pour l'homme du perchoir, certains membres des anciennes Forces de défense et de sécurité (Fds) ont des contacts au sein des nouvelles Frci, sur qui ils s'appuient « pour faire des choses malsaines ». Puis, il minimise ces actions, qu'il attribue à « des gens désespérés qui ne peuvent prospérer». Soro enfonce le clou: « Ils n'ont pas les moyens militaires d'inquiéter le régime. Vous notez vous même la baisse de leur intensité. De toutes les façons, chaque fois qu'il y a eu une attaque, nous avons pris des mesures qui rendent extrêmement difficile toute action de déstabilisation. [...] ».

En plein footing, des frci essuient des tirs. Lieutenant Diomandé, cdt des Frci: "Des gens sont en préparation mais ils hésitent"

L'Inter, Nord-Sud - Les soldats des Forces républicaines de Côte d'ivoire (Frci) de Gagnoa, qui pratiquaient du footing sur l'une des artères de la commune, ont essuyé des tirs d'armes automatiques. L'information nous a été rapportée le mercredi 31 octobre 2012 par le lieutenant Diomandé Vassézé, commandant des Frci de la région du Goh, au cours d'un échange avec la presse à son cabinet au camp des Crs de Gagnoa. «J'étais moi-même sur le terrain, nous étions en plein footing lorsqu'au niveau de Babré, nous avons essuyé des tirs d'inconnus. Ils nous ont rafalé avant de prendre la fuite. Mes éléments ont voulu riposter mais je les ai dissuadés. Dieu merci que j'étais là, sinon le pire allait arriver. En bon militaire, nous avons gardé le calme; c'est ce qui nous a permis d'être à la hauteur de la situation. Mais la nuit, nous avons mené une patrouille de dissuasion», a confié le patron des militaires de Gagnoa. Poursuivant, Lt Diomandé Vassézé a fait savoir que ces agissements pourraient être «l'œuvre de gens en préparation dans la ville mais qui hésitent encore à attaquer». «S'ils ont tiré sur des militaires et non sur les populations, c'est bon. Le président Alassane Ouattara nous demande d'aller à la paix, nous nous inscrivons dans cette logique. Sinon, les armes continuent de circuler. Mais ce que nous pouvons faire, nous le ferons. A chaque fois que nous rentrons en action ça crie de gauche à droite. Sinon je peux mettre Gagnoa sur pied en 30 minutes», a-t-il indiqué. [...]

Sans salaires à Bouaké / Des soldats Frci en colère

Nord-Sud - Mécontents, des militaires seraient tentés de se faire étendre depuis Bouaké, confient des sources au sein de la 3ème région militaire. Voilà deux mois que «près de 400 soldats» n'auraient pas perçu leur solde. Le problème a surgi avec le lancement de l'opération de paiement main en main. Cette procédure a permis de découvrir des anomalies. Notre interlocuteur précise que tout est mis en œuvre en ce moment pour traiter le problème. «Personnellement, cela fait deux mois que je n'ai rien reçu. Après des démarches auprès de la hiérarchie, il m'est revenu que j'ai le même matricule mécano qu'un autre frère d'armes. On ne peut donc pas me payer», grommelle un soldat. Avant de préciser: «Je percevais facilement mon salaire à la banque bien avant le paie- ment main en main». L'un de ses collègues lui emboîte le pas. Il dénonce le fait que les soldats qui ont participé à la libération du pays ne soient pas prioritaires pour le paiement des salaires. En effet, celui-ci dit avoir fait partie des forces qui ont progressé vers le Sud pour «libérer» cette partie du pays. Il dit ne pas comprendre que des soldats récemment recrutés passent à la solde et pas les «vétérans» qui ont connu les années de braise avec la crise militaro-politique de septembre 2002, avant d'être intégrés dans l'armée nationale. Un autre militaire qui perçoit normalement sa solde reconnaît que le problème est réel et sérieux. [...]

Tirs à Vridi hier : Ce qui s'est réellement passé

Nord-Sud - Grosse frayeur hier matin dans la périphérie de la Société ivoirienne de raffinage (Sir) à Vridi. Pour la seconde fois, des tirs ont été entendus dans cette zone industrielle. Selon des témoignages concordants de riverains, des coups de feu ont perturbé leur quiétude alors qu'ils vaquaient à leurs occupations. Que s'est-il passé ? «Ce n'était rien de grave, il s'agissait de désarmer un élément des Forces républicaines de Côte d'Ivoire. Il était en état d'ébriété. Et comme il n'a pas voulu se laisser faire, des éléments chargés de lui retirer son arme ont dû faire des tirs pour le dissuader», a attesté une source militaire, précisant l'origine des bruits d'armes à feu. La scène s'est déroulée dans un débit de boissons non loin d'un hôtel en bordure de mer. A en croire le soldat, les choses sont vite rentrées dans l'ordre. [...]

4 braqueurs arrêtés, 3 roquettes saisies

Nord-Sud - Des braqueurs, Alpha Diakité, Bamoussa Cissé et leurs deux complices sont détenus à la Direction de la surveillance du territoire (Dst) au Plateau. Ils ont été appréhendés jeudi alors qu'ils s'apprêtaient à braquer un des véhicules diplomatiques de l'ambassade des Etats-Unis à Abidjan. Une perquisition au domicile des malfrats a permis de saisir 3 roquettes, 1 Rpg 7, 1 fusil Ak 47, un gyrophare et des munitions.

Recensement des ex-combattants : plus de 10.000 personnes identifiées à l'Ouest

L'Inter - Faisant le bilan du recensement des ex-combattants à l'ouest du pays, le directeur régional de l'institut national de la statistique (INS) de Man, Jacques Bleu a indiqué à la presse, le mardi 30 octobre dernier, que 10.743 ex-combattants y compris les chasseurs traditionnels appelés communément ''Dozo'', ont été identifiés dans les régions du Tonkpi, Guemond et Cavaly. «Ce chiffre est provisoire», a-t-il indiqué, avant de préciser que «tous les dozo n'ont pas été recensés». «Nous avons pris en compte ceux qui ont combattu et non ceux qui sont gardien de leurs champs», a-t-il précisé. Pour Bleu Jacques, ces résultats sont le fruit d'un mois de travail avec l'appui de tous. Il a profité pour exprimer sa gratitude aux autorités administratives, politiques et surtout l'apport de l'ONUCI qui, selon lui, a pris en compte la logistique. [...]

18 mois Après les violences postélectorales / Charles Konan Banny (Président de la CDvR): "il y a encore probablement des violations des droits de l'homme". Les conseils de Desmond Tutu aux Ivoiriens

L'Inter - Les violations des droits de l'homme, il en est de plus en plus question en Côte d'ivoire depuis la publication du dernier rapport d'Amnesty international. Jeudi 1er novembre dernier, le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr), Charles Konan Banny, y a fait allusion à l'occasion de la 5e conférence des pasteurs de l'église Assemblée de Dieu de Côte d'ivoire. Invité spécial de l'église, le président de la Cdvr a saisi l'occasion de cette cérémonie dénommée «Bibliothèque pour pasteur», pour engager les hommes de Dieu sur les sentiers de la réconciliation. Mais avant, il est revenu sur les moments tragiques de la crise post-électorale. «Il y a eu des violations des droits de l'homme en Côte d'Ivoire», a-t-il admis, ajoutant aussitôt : «Il y en a même probablement encore». Pour Banny, une réconciliation réussie devrait permettre un retour à une paix durable. Aussi a-t-il exhorté les pasteurs à s'y engager. «La réconciliation est un ministère de Dieu ; les hommes de Dieu doivent être des acteurs de la réconciliation», a-t-il lancé à l'endroit des pasteurs, à qui il a demandé de prier pour la restauration de la cohésion sociale. «La réconciliation ne s'accommode pas de préalables. Il s'agit d'une mission d'intérêt national, on ne peut pas attendre que cette mission soit celle d'un individu, fût-il président de la République. Chacun doit jouer son rôle», a-t-il déclaré. (...)
Avant Banny, le révérend Demond Tutu s'est adressé, par la magie des ondes, aux participants à la 5e conférence de l'église Assemblée de Dieu. Fort de son expérience à la tête de la commission vérité et réconciliation de son pays, le pasteur sud-africain a donné quelques tuyaux pour une réconciliation réussie. L'homme de Dieu a d'abord déploré l'immixtion des religieux dans la crise post-électorale en Côte d'ivoire. «L'église s'est souvent laissé entraîner dans la saleté de la politique», a-t-il dénoncé, avant d'ajouter que, dans cette affaire, «chaque camp a commis des torts». Et d'ajouter que «la réconciliation ne consiste pas à faire semblant. La vraie réconciliation doit exposer le mal, les horreurs, la vérité». Il a appelé les ivoiriens à mettre le doigt sur les causes de la déchirure et à ne pas s'arrêter au pardon superficiel. «La réconciliation ne peut se faire si on ne se met pas à la place de l'autre», a encore dit Desmond Tutu. [...]

La CEI promet des élections locales inclusives

L'Inter - Le vice-président de la Commission électorale indépendante (CEi), Sourou Koné a fait mercredi à Abidjan la promesse d'élections locales (municipales et régionales) et partielles inclusives. Selon lui, le scrutin se fera sur la base d'une liste électorale consensuelle qui a été validée. L'opération des Nations unies en Côte d'ivoire devra contribuer à la sécurisation de ces élections, et devra également apporter un appui logistique, a confié Sourou Koné. Avant d'ajouter que les observateurs nationaux et internationaux attendent l'organisation des élections locales et partielles pour consolider le processus démocratique en cours dans le pays. Les législatives partielles sont prévues pour le 3 février, suivies par la suite des élections municipales et régionales.

Cei, code électoral, etc. / Philip Carter III réclame des réformes

Le Nouveau Réveil – (...) L'ambassadeur Philip Carter iii a également précisé, mercredi, le soutien que son pays entend apporter dans le domaine électoral en Côte d'ivoire. «Sur des aspects spécifiques, comme les élections municipales locales, le problème (le débat) est ouvert. Car généralement, je pense que le gouvernement a les moyens et les ressources pour organiser ces élections. C'est une question souveraine et, bien sûr, s'il y a de petites choses que nous pouvons faire dans ce cadre, peut être, nous le ferons. Mais franchement, nous sommes prêts à aider sur toutes les questions relatives à la mise en œuvre des réformes, à savoir sur la Commission électorale indépendante, le code électoral, etc. C'est cela notre priorité. Nous sommes aussi prêts à engager l'Assemblée nationale ivoirienne dans ces réformes parce que cela est très important», a t il commenté

Audiences du Premier ministre / Philippe Carter III à propos du rapport d'Amnesty International : ''Il y a des soucis dans ce rapport... mais je suis par contre d'accord avec eux''

L'Intelligent d'Abidjan, Le Temps - Le Premier ministre, Garde des Sceaux, Jeannot Ahoussou-Kouadio, a reçu en audience à la Primature, le mercredi 31 octobre, l'Ambassadeur des Etats-Unis en Côte d'Ivoire, Philippe Carter III. Ils ont passé en revue l'actualité politique nationale et internationale. «On a eu à échanger sur des informations globales. Mais surtout pour encourager l'Investissement et l'activité commerciale en Côte d'Ivoire», a dit le diplomate américain, à sa sortie d'audience. Philippe Carter III n'a pas passé sous silence le dernier rapport d'Amnesty international. «C'est une institution très connue. J'ai aussi constaté la réponse du Gouvernement, c'est une réponse très constructive à cette question. Il y a des soucis dans ce rapport d'Amnesty. Je suis par contre d'accord avec eux généralement sur les questions des défis des droits de l'Homme en Côte d'Ivoire», a-t-il renchéri. [...]

Ratification du statut de la Cpi: Alassane Ouattara saisit les députés

Nord-Sud, Soir Info, L'Intelligent d'Abidjan - Sur le calendrier adopté mercredi lors de la 2ème session ordinaire budgétaire de l'Assemblée nationale figurent deux réunions et une séance publique relatives à la Cour pénale internationale. L'exécutif s'en est remis au législatif, l'Assemblée nationale, pour légiférer sur la ratification du Statut de Rome de la Cour pénale internationale, adopté le 17 juillet 1998. C'est ce qui ressort de la dernière réunion de la Conférence des présidents de l'institution, mercredi. Les présidents ont inscrit à l'agenda de la ''maison du peuple'' ce sujet à la demande du gouvernement, comme c'est l'usage. Ainsi, c'est d'abord la Commission des affaires générales et institutionnelles (Cagi) qui se réunit le 3 décembre à ce sujet. Elle va plancher sur le ''Projet de loi constitutionnelle insérant au VI de la Constitution un article 85 bis et relative à la Cour pénale internationale''. L'article 85 existant dudit titre stipule que «les Traités de paix, les Traités ou Accords relatifs à l'organisation internationale, ceux qui modifient les lois internes de l'État ne peuvent être ratifiés qu'à la suite d'une loi.» Le 10 décembre, le projet de loi sera discuté en séance publique. [...]