REVUE DE PRESSE NATIONALE DU VENDREDI 16 NOVEMBRE 2012

16 nov 2012

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU VENDREDI 16 NOVEMBRE 2012

Renforcement de la cohésion sociale et la réconciliation : L'ONUCI sensibilise à Abakro

Le Jour plus – Abakro, village situé à une quinzaine de kilomètres de Yamoussoukro a accueilli ce mercredi 14 novembre, la caravane d'information et de sensibilisation de proximité de la Division de l'information publique de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire dénommée ONUCI TOUR. Cette activité a pour objectif d'amener les habitants du village à comprendre que, quelque soit l'endroit de la Côte d'Ivoire où ils se trouvent ils ont un rôle à jouer pour le rétablissement de la paix, de la stabilité et de la cohésion sociale dans leur pays. L'occasion a été également saisie par l'ONUCI à travers ses composantes de la Police des Nations Unies (UNPOL), de la Division des droits de l'homme (DDH), de la Protection de l'enfance, du Bureau de l'information publique (PIO), du bataillon sénégalais (SENBATT) et des observateurs militaires (MILOBS) de parler tour à tour de leur mandat et des activités qu'ils mènent respectivement sur le terrain. Le Chef du village, M. Kouassi Kouassi, qui a salué et remercié la délégation de l'ONUCI pour le choix porté sur son village est également revenu sur l'appui que la mission onusienne a apporté à la Côte d'Ivoire pendant la crise. Guy-Claude Aka, le chef de la délégation de l'ONUCI a, quant à lui, exhorté les populations d'Abakro à utiliser le dialogue comme moyen de gestion des différends, pour renforcer la cohésion sociale dans une perspective de reconstruction et de développement. [...]

Onuci Tour à Gouléako}

Nord-Sud
- Le village de Gouléako, situé à la frontière libérienne, a accueilli mercredi la caravane d'information et de sensibilisation de proximité de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire dénommée Onuci Tour. Heureux de cette escale dans sa bourgade, le chef du village de Gouléalo I, Victor Téré, a exhorté la mission onusienne à multiplier ce genre d'initiatives. «C'est toujours bien d'entendre ces enseignements et ces messages de paix pour rappeler tout le monde à l'ordre» s'est-il réjoui.

Plan national de développement : L'Onu surveille le prochain gouvernement

Nord-Sud - Recadrage. Le Système des Nations unies (Snu) mise sur des chantiers précis en vue d'accompagner le développement de la Côte d'Ivoire. Il a défini avec le gouverne- ment (sortant) les axes prioritaires du Plan cadre des Nations unies (Undaf), en appui à la mise en œuvre du Plan national de développement (Pnd) 2012-2015. Cette collaboration s'est réaffirmée au cours d'un atelier à Grand Bassam du 12 au 14 novembre. Ainsi, les Nations unies privilégient le traitement de quatre dossiers. A savoir la consolidation de la paix, l'Etat de droit et la gouvernance, les services sociaux de base, la création d'opportunités d'emplois et l'accroissement de revenus. Et, enfin, la gestion durable de l'environnement. Ouvert le 12 novembre par le ministre du Plan et du développement, Albert Mabri Toikeusse, l'atelier de planification stratégique pour la révision de l'Undaf a été clôturé le 14 novembre par le Pr Koné Mariatou, représentant le ministre Mabri. Les questions relatives à ces domaines prioritaires ont été discutées lors d'échanges entre représentants des ministres, de la société civile et le Snu. En effet, au cours des travaux, ils ont élaboré une matrice de résultats réaliste de l'Undaf, conforme au Plan national pour le développement 2012-2015. «L'Undaf révisé prend en compte les dynamiques nationales, régionales et mondiales, les cinq principes de programmation des Nations unies (le genre, l'approche basée sur les droits de l'Homme, l'approche basée sur les résultats, le renforcement des capacités...), la prévention des conflits, et les avantages comparatifs du Snu en Côte d'Ivoire», informe l'Opération des Nation unies. Le coordonnateur-résident du Système des Nations unies, Ndolamb Ngokwey, a salué l'implication et le renforcement de la collaboration entre le gouvernement, la société civile et les Nations unies. De mêmes sources, «M. Ngokwey a aussi rappelé qu'au-delà de l'appui technique apporté à l'élaboration du Pnd, les Nations unies ont mis l'accent, dans le docu- ment, sur la notion d'équité et les Objectifs du millénaire pour le développement (Omd),,, » [...].

Ouattara échange avec un Représentant de Ban KI-moon

L'Inter, Nord-Sud, Le Patriote, Le Jour plus, Le Mandat - Le chef de l'Etat Alassane Ouattara, a reçu en audience le mercredi 14 novembre 2012, au Palais de la Présidence au Plateau, le Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest, le diplomate algérien Saïd Djinnit. Dans la déclaration faite au terme de la rencontre, M. Djinnit a révélé avoir échangé avec le chef de l'Etat, en sa qualité de Président en exercice de la CEDEAO, essentiellement sur la situation au Mali. Le Représentant de Ban Ki-moon dans la sous-région a aussi indiqué que les discussions ont aussi tourné autour de la situation en Guinée-Bissau, qui traverse une transition politique très fragile.

La Côte d'Ivoire élue au Conseil des droits de l'homme

Fraternité Matin - La Côte d'Ivoire a été élue, le lundi 12 novembre 2012, par l'As- semblée générale de l'ONU, en compagnie de 17 autres Etats, au Conseil des droits de l'homme pour la première fois de son histoire pour un mandat de trois ans (2013-2015). La Côte d'Ivoire, qui présentait sa candidature pour la première fois à cet organe nouvellement créé par les Nations unies, a obtenu un total de 183 voix sur 193, réalisant ainsi, après le Gabon (187 voix), le score le plus élevé devant le Kenya (180), la Sierra Leone (182) et l'Ethiopie (178 voix) également élus au titre du groupe de l'Afrique.
Cette élection historique, qui intervient après la difficile crise socio-politique, consacre également l'engagement des autorités ivoiriennes à inscrire la question des droits de l'homme et la lutte contre l'impunité au centre de l'action gouvernementale. Elle marque aussi, après la tenue à Yamoussoukro de la 52e session de la Commission africaine des droits de l'homme, le retour définitif de notre pays dans le concert des nations civilisées.
Créé par la résolution 60/251 de l'Assemblée générale en date du 15 mars 2006, le Conseil des droits de l'homme est un organe intergouvernemental du système des Nations unies composé de 47 Etats qui ont la responsabilité de renforcer la promotion et la protection des droits de l'homme dans le monde. La Côte d'Ivoire siégera dans ce Conseil aux côtés de l''Allemagne, les Etats Unis, l'Argentine, le Brésil, le Gabon, le Japon (le Pakistan, la Sierra Leone, le Kenya, l'Ethiopie, la République de Corée, l'Irlande, le Kazakhstan, le Monténégro, l'Estonie, le Venezuela, les Emirats Arabes Unis.

Dissolution du gouvernement /Les non-dits de la décision du Président Ouattara

Soir Info – Le Président de la République, Alassane Ouattara, a dissous son gouvernement, le mercredi 14 novembre 2012. Selon la raison officielle, cette dissolution fait suite au refus des groupes parlementaires Pdci et Udpci, de voter, lors de la séance parlementaire du mardi 13 novembre dernier, le projet de loi sur le mariage. "Cela pose donc un problème au niveau de la solidarité à l'intérieur de l'alliance et du soutien de l'alliance" au gouvernement, avait souligné Amadou Gon Coulibaly, après la décision du chef de l'Etat. Au-delà de la déclaration officielle de la Présidence de la République, d'autres raisons pourraient expliquer la décision du Président Ouattara. Qui, il faut le souligner, envisageait de former bientôt un nouveau gouvernement. Primo, de sources concordantes, le numéro un ivoirien, en avait plein les oreilles en ce qui concerne les récriminations à l'encontre de plusieurs de ses collaborateurs dont certains sont présentés comme des affairistes. Secundo, il ne serait pas satisfait des résultats de quelques ministres relativement à l'exécution des grands chantiers qui ont été lancés. Tertio, le chef de l'Etat supportait difficilement les déclarations de certains responsables des partis membres du Rhdp qui est la coalition au pouvoir. Ceux-ci ouvertement rejettent la mise en place d'un parti unifié, refusent d'aller en compétition électorale en Rhdp, et portent parfois des critiques acerbes sur la gestion du pouvoir, comme ce fut le cas le 3 août 2012 avec la déclaration musclée de Djédjé Mady (Secrétaire général du Pdci) sur la question de la sécurité. Celui-ci n'avait pas été tendre avec le régime en place, obligeant le Premier ministre Ahoussou Jeannot (Pdci) à répliquer à la dimension de l'attaque, en dénonçant l'attitude de sa formation politique. Le clash du mardi 13 novembre 2012 à l'Assemblée nationale, est certainement la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. [...]

Qui veut museler le parlement ivoirien ?

L'Intelligent d'Abidjan - Détenteur du pouvoir législatif, le rôle principal du député est de faire les lois, suivre le travail législatif et contrôler l'activité gouvernementale. Hormis les cas très rares où un projet de loi peut être adopté par référendum, la loi est votée par le Parlement, selon une procédure fixée par la Constitution. A côté des projets de loi déposés par le Gouvernement, chaque député à titre individuel ou dans le cadre du Groupe politique auquel il a décidé d'appartenir, peut déposer des propositions de lois. Parfois examinées en séance publique et, éventuellement, adoptées au même titre que les projets de lois, ces propositions constituent souvent le moyen d'appeler l'attention sur un problème précis ou sur la nécessité de réformer les textes législatifs en vigueur. Lui enlever ce rôle, revient à réduire le porte-parole du peuple au silence. Le député tire sa force dans la divergence d'idées au sein du parlement qui ne saurait être ''une simple chambre d'enregistrement'', comme l'avait dit Guillaume Soro lors de son investiture le lundi 12 mars 2012, à Yamoussoukro. La pluralité d'opinions au sein du parlement est la preuve de la vitalité, de la crédibilité et de la démocratie qui y règnent. La séparation des pouvoirs exécutifs, législatifs et judiciaires doit être une réalité sur le terrain, et non un leurre. Même si le parlement ivoirien est dominé par le RHDP, cela ne devait pas donner l'occasion aux députés d'être des ''bénis OUI-OUI''. Ils ont la capacité de savoir ce qui est bon pour les Ivoiriens. De- puis les années d'indépendance, d'Houphouët à Gbagbo, l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire a toujours fonctionné dans la diversité.

Lors de son investiture le 12 mars 2012 / Guillaume Soro avait prévenu : ''Notre Assemblée ne sera pas une chambre d'enregistrement''

L'Intelligent d'Abidjan - Le lundi 12 mars 2012, lors de son investiture à Yamoussoukro, le président de l'Assemblée Nationale, Guillaume Soro, n'a pas manqué de mentionner que le parlement ivoirien ne serait pas un passoir pour les projets de loi : « Nous aurons à contrôler l'action du gouvernement ivoirien, car tel est notre rôle ». [...]

Politique nationale / Ouattara se fâche avec le Pdci et dissout le gouvernement...Le Fpi ne sera pas dans la nouvelle équipe

Soir Info - C'est allé vite ! L'information sur la formation d'un gouverne- ment circulait, ainsi que Soir Info le révélait vendredi 9 novembre 2012, mais on ne savait pas que la dissolution de l'équipe de Jeannot Ahoussou Kouadio se ferait mercredi 15 novembre 2012. A la surprise générale, même de nombreux ministres, le président de la République, Alassane Ouattara a dissous le gouvernement formé le 13 mars 2012. (...)
Non participation du Fpi
Quid de la participation du Front populaire ivorien (Fpi) à cette équipe gouvernementale ? « Pour l'instant, je peux vous dire que le président est en contact avec les présidents des formations politiques membres du Rhdp », répond Amadou Gon Coulibaly à la question d'un journaliste. Quand on ajoute cette réaction aux revendications (libération de prisonniers, retour des exilés, dégel des avoirs, recomposition de la Commission électorale indépendante -Cei-, levée des mandats d'arrêts internationaux...) du parti de Laurent Gbagbo, on se rend compte que l'entrée du Fpi dans ce prochain gouvernement est loin d'être certaine. [...].

Une porte ouverte au Fpi

Nord-Sud, Le Jour plus - Le Front populaire ivoirien (Fpi) est, certes, engagé dans une offensive diplomatique en France. Mais, il ne faut exclure qu'un projet pour lequel son représentant, Pr Bruno Gnaoulé Oupoh, avait signé un acte à Bassam, les 21 et 22 septembre, est en train de voir le jour. Le secrétaire national chargé des relations avec les partis politiques et la société civile avait apposé sa signature sur un avant-projet de loi portant Statut de l'opposition. Un document dans lequel les partis de l'opposition proposent une collaboration avec le pouvoir. (...) Selon le Fpi, son entrée au gouvernement n'est pas à l'ordre du jour. Mais la signature qu'il a apposée au bas dudit document laisse penser qu'il n'exclut pas de prendre place un jour au sein d'une équipe conduite par le président Alassane Ouattara. L'entrée au gouvernement ne sera donc pas immédiate comme les frontistes s'en sont fait l'écho, mais force est de constater que par leur engagement lors des travaux de Bassam, ils ne sont pas totalement réfractaires à cet avenir. [...]

Dissolution du gouvernement : Réactions de leaders politiques

Soir Info - Richard Kodjo (FPI) : « C'est un non-événement »
La dissolution du gouvernement est une prérogative du président de la République. Ce n'est pas une chose qui lui soit interdite. Il peut changer à tout moment le gouvernement. Cela dit, le moment auquel il dissout le gouvernement et le motif avancé nous surprennent. Sinon, ce n'est pas un évènement majeur. C'est un non-évènement dans la mesure où, au niveau du Fpi, nous estimons les priorités nombreuses. Il y a tellement de questions urgentes : l'insécurité galopante, des leaders d'opposition incarcérés depuis des mois, des élections locales qui se préparent dans l'opacité la plus totale avec une Cei partisane, le dialogue avec l'opposition qui est au point mort...Il y a tellement de questions urgentes à régler pour le pays que nous assimilons ce qui se passe à un non-évènement.

Kabran Appiah (Lmp) : « Nous sommes dans un régime prési- dentiel »

La surprise pour nous est totale, mais vous connaissez la règle en la matière, le chef de l'exécutif est à la manoeuvre, donc il est le maître, l'obligation qu'il a c'est de donner un gouvernement à la Côte d'Ivoire. Nous ce que nous pouvons souhaiter, c'est que nous ayons rapidement un gouvernement pour que l'opposition ait un interlocuteur. (...) Il n'y a pas de motif particulier pour que le chef de l'Etat dissolve son gouvernement. Nous sommes dans un régime présidentiel, et sur les principes, le Président peut faire ce qu'il veut. La seule obligation qu'il a, c'est de former un gouvernement. Je ne connais pas de textes constitutionnels qui obligent un Président à dissoudre ou à ne pas dissoudre un gouvernement. Si nous sommes républicains, c'est une chose qu'il faut lui accorder. Maintenant, pour mon commentaire sur le motif, je n'en sais pas davantage. Donc je ne peux pas, avant d'avoir consulté les uns et les autres, en dire davantage.

Mamadou Koulibaly (Lider) : « La coalition vole en éclats »
Il y a une réelle défection parce que le front social bout, l'économie dégringole, l'insécurité est ambiante, et tout ce que le Président nous offre, c'est la dissolution d'un gouvernement. Deuxièmement, la coalition au gouvernement vole en éclats, parce que si le Président n'a même pas eu la patience d'attendre que la loi passe en commission puis en plénière, pour voir si l'Assemblée nationale la rejette et qu'il se précipite juste après un rejet de la commission, je pense qu'il est très mal à l'aise au sein de cette coalition aujourd'hui. Il y a très peu de députés qui acceptent cette loi, que ce soit au sein du Rhdp, ou au-delà, dans l'Assemblée nationale. Autre chose, la loi précisée ne peut pas signifier ne peut pas conduire à la dis- solution d'un gouvernement. Le Président de la République, il pense qu'on n'a pas le droit de s'opposer à lui en dehors de l'Assemblée, même au sein de l'Assemblée, il ne doit pas avoir d'opposition, c'est extraordinaire. On est en démocratie, certaines lois peuvent être votées. Ce n'est pas parce que le Président a donné son avis favorable à une loi que l'Assemblée nationale doit la suivre automatiquement.

Kakou Mathias (Pdt Pps) : « Que le Rhdp revienne à de meilleurs sentiments » Comme tout le monde, nous sommes surpris par la raison évoquée pour justifier la dissolution du gouvernement. A chaud, nous pouvons dire que nous ne connaissons pas les raisons profondes de cette affaire. Le Président de la République a sa vision de la gestion des affaires de l'Etat. Il y a eu récemment un séminaire gouvernemental, peut-être que le Président est insatisfait de certains ministres. Nous disons bien, peut-être, car nous ignorons les causes profondes. Mais, nous pensons que la raison du manque de solidarité n'est pas très solide. Le Pps souhaite que le Rhdp revienne à de meilleurs sentiments et qu'il y ait plus de solidarité autour du Président de la République.


Dissolution du gouvernement/La réaction du PDCI-RDA : Djédjé Mady (SG) "Nous avons fait notre travail''

Le Mandat - Le Pr Alphonse Djédjé Mady n'a pas fait dans la dentelle après la dissolution du gouvernement par le président de la République Alassane Ouattara. Qui a fait entendre par le ministre d'Etat, Secrétaire général du gouvernement, Ahmadou Gon Coulibaly, que cela faisait suite aux « dissensions » au sein de la coalition RHDP au pouvoir. Alors que le citoyen lambda ne voit pas le « lien » entre le gouvernement et les débats de l'Assemblée Nationale. Intervenant sur la Radio Onuci-Fm, hier, le Secrétaire général du PDCI-RDA a réagi en disant que l'Assemblée Nationale a fait son travail. « Elle a joué naturellement le rôle qui est le sien. Quand elle reçoit un texte, elle essaie de l'étudier et d'apporter une amélioration en son âme et conscience », a-t-il expliqué. Selon lui, c'est conformément à la convention de Rome que le projet de loi veut qu'il y ait l'égalité des sexes. Qui veut qu'au niveau de la famille, il y ait une chefferie conjointe. Dans cette hypothèse, monsieur et madame sont tous les deux chefs de famille. « Le PDCI a dit qu'au niveau d'une cellule familiale, il faut un chef. Ça peut être la femme comme l'homme. Mais, tout comme on demande aux mariés quel régime ils veulent ? Biens séparés ou communauté de biens ? On leur pose la question de savoir si dans le foyer, c'est le mari ou c'est l'épouse qui doit être chef ? C'est tout ce que nous avons demandé », s'est dit surpris Djédjé Mady, face à la tournure des choses. A la question de savoir pourquoi cette loi est proposée par une ministre du PDCI et ce même parti s'oppose à son adoption ? Le SG du parti doyen a demandé de se référer à l'histoire sous Houphouët-Boigny. « L'Assemblée nationale a refusé la double nationalité. Est-ce que cela a été un problème ? », s'est-il interrogé. Pour lui, l'Assemblée Nationale a le droit d'analyser un texte et d'apporter des améliorations à son sens. A l'en croire, « il n'y a pas de manque de solidarité à ce niveau ». [...]

9.000 réfugiés Ivoiriens au Ghana bientôt rapatriés

L'Inter - Un accord tripartite pour le rapatriement volontaire des réfugiés ivoiriens vivant sur le territoire ghanéen, a été signé le mardi dernier à Accra entre le Ghana, la Côte d'Ivoire et le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), apprend-on du site internet koaci.com. Cette rencontre est la suite d'une rencontre antérieure tenue à Abidjan en juin dernier. Pour Kenneth Dzirasah, le président du Conseil ghanéen des réfugiés (Ghana Refugee Board, GRB), qui s'est exprimé sur la question le 14 novembre 2012 à Accra sur les ondes de Citi News, l'accord intervenu entre les trois parties permettra de rapatrier en douceur quelque 9.000 réfugiés ivoiriens dans leur pays.

Après le rapport des experts de l'ONU / les comptes de Nady Bamba de nouveau gelés

L'Inter, L'Expression, Le Nouveau Réveil, Nord-Sud, L'Intelligent d'Abidjan, Le Patriote, Le Jour plus - Nady Bamba est de nouveau dans le viseur de la justice internationale. Le jeudi 15 novembre 2012, la Cour européenne de justice (CEJ) a rendu un arrêt, dans lequel elle impose de nouvelles sanctions économiques à la «seconde épouse» de l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, en exil au Ghana. La décision de l'organe juridictionnel de l'Union européenne (UE), a été reprise dans une dépêche de l'AFP. Selon l'Agence de presse française, sur saisine des États membres de l'UE, la Cour européenne de justice a annulé une décision prise en juin 2011 par la CEJ qui, statuant en première instance, avait annulé les sanctions portant sur le gel des avoirs financiers de Nady Bamba à l'étranger. Mais voilà qu'à peine un mois après un rapport d'experts de l'ONU, alléguant que la seconde épouse de Laurent Gbagbo ferait partie des pro-Gbagbo qui financent de l'extérieur la déstabilisation du régime d'Abidjan, que Nady Bamba vient à nouveau d'être réinscrite sur la liste «noire» de l'Union européenne. «Dans son arrêt rendu jeudi, la CEJ considère que l'UE a motivé de manière suffisante l'inscription de Mme Bamba sur la liste des personnes considérées comme faisant obstruction au processus de paix et de réconciliation en Côte d'Ivoire», écrit l'AFP. Nady Bamba était directrice d'un groupe de presse favorable à l'ex-chef de l'État ivoirien. Elle avait été sanctionnée par l'UE en janvier 2011, pour «obstruction au processus de paix et de réconciliation par l'incitation publique à la haine et à la violence, et par la participation à des campagnes de désinformation en rapport avec l'élection présidentielle de 2010», rappelle l'AFP.

Auditionnée mercredi dernier à Odienné Simone Gbagbo : 3h 30 mn de vérité

Notre Voie - Contrairement à ce que certains médias ont écrit, c'est le mercredi 14 novembre 2012 que l'audition de Mme Simone Ehivet Gbagbo s'est tenue. Détenue au secret à Odienné, nord ouest du pays, depuis 19 mois par le régime Ouattara, l'ex-Première dame a été entendue, pour la première fois, par la Justice ivoirienne. L'audition conduite par le juge d'instruction, Koné Mamadou, en charge du 10ème cabinet d'instruction du Tribunal de 1ère Instance d'Abidjan-Plateau, a duré, selon des sources judiciaires, de 10h30mn à 14h. En présence de Me Ange-Rodrigue Dadjé, l'un des avocats de Mme Gbagbo, qui n'est cependant pas en charge du dossier, a-t-on appris de sources crédibles. Curieusement, c'est lui que le cabinet du juge Koné Mamadou a informé de l'audition de Mme Gbagbo. (...) C'est en sa présence que Mme Simone Gbagbo a été entendue par le juge d'instruction relativement à l'inculpation de « génocide et crimes de sang » durant la crise postélectorale. (...) Mme Gbagbo est apparue sereine durant l'interrogatoire, rapportent des sources sur place. [...].

Violences post-crise / Bro Grebé cuisinée pendant huit heures, Sangaré excusé

Le Patriote - La justice accélère. Après Odienné, c'est au tour de Katiola. Dr Losseni Cissé, Juge d'instruction, séjourne dans la cité du Hambol depuis un peu plus d'une semaine. De bonnes sources, il a interrogé mercredi de 9h à17 h Géneviève Bro-Grébé, accusée entre autres de crimes de guerre. Huit heures d'audition faits de débats intenses surtout que l'ex- ministre était assistée de ses avocats notamment Me Djirabou. Selon nos sources, l'audition conduite de mains de maître par le Juge Cissé s'est tout de même bien déroulée dans l'ensemble. « Bro-Grébé coopère », affirme notre source. En revanche, le Juge n'a pu auditionner Aboudrahamane Sangaré comme prévu. Ce dernier, convalescent, s'est excusé. Dr Losseni Cissé devra donc revenir sur Katiola. Mais en attendant, il devrait mettre le cap sur Odienné pour cette fois entendre Simone Gbagbo. Selon la volonté du Président Alassane Ouattara, la justice essaie d'avancer assez vite sur les dossiers des anciens collaborateurs de l'ex-Chef de l'Etat Laurent Gbagbo.

Situation sociopolitique / Djédjé Zadi au pouvoir: "trop de frustrations entraînent la révolution"

L'Inter - Le président de la Coalition des jeunesses patriotiques pour la paix et la réconciliation (CJPPR), Djédjé Zadi, a affirmé le mercredi 14 novembre 2012, lors d'une rencontre avec d'autres structures de jeunes au Baron de Yopougon, que les frustrations pourraient entraîner d'autres crises. «Ça fait longtemps que je parle au pouvoir. Nous organiserons un meeting le 1er décembre 2012 à la place Laurent Gbagbo de Port-Bouët. A ce meeting, je vais donner un dernier message au pouvoir parce que trop de frustrations entraînent la révolution», a asséné ce leader de jeunes proches de Laurent Gbagbo, à propos de la situation sécuritaire et des négociations pour la libération des prisonniers politiques et le retour des exilés. Il a invité les mouvements patriotiques proches de l'ancien président à se mettre ensemble pour mieux se faire entendre. A cet effet, plusieurs mouvements de jeunesse ont rejoint Djédjé Zadi et ses camarades le mercredi dernier au cours de cette rencontre. [...]