REVUE DE PRESSE NATIONALE DU VENDREDI 16 DECEMBRE 2011

16 déc 2011

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU VENDREDI 16 DECEMBRE 2011








Abidjan.net -


Statistiques des législatives: 1.157 candidats pour 254 sièges. 2 millions de
votants pour 5 millions d'électeurs soit un taux de 36,56%. 1er RDR avec 127
sièges, 2è PDCI avec 77 sièges, 3è indépendants avec 35 sièges, 4è UDPCI avec 7
sièges, 5è RHDP avec 4 sièges, 6è MFA avec 3 sièges et 7è UPCI avec 1 siège.




 





Certification des législatives Koenders va parler après le Conseil
constitutionnel




 




Le
Mandat

- Hier, lors de son point-presse hebdomadaire, le porte-parole de l'Onuci,
Hamadoun Touré, a fait une précision de taille, relativement à la certification
de la mission onusienne sur les législatives du 11 décembre dernier. « C'est à
la suite de l'examen des réclamations par le Conseil constitutionnel, que le
Représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour la Côte
d'Ivoire procédera à la certification », a-t-il dit. Dans la perspective de
cette certification, ajoute Hamadoun Touré, le représentant spécial du
Secrétaire général de l'Onu, Bert Koenders, a eu des contacts, mercredi, avec le
président de la Commission électorale indépendante (Cei), Youssouf Bakayoko et
le président du Conseil constitutionnel, Francis Wodié. En effet, l'Onuci, selon
le porte-parole, a reçu tous les procès-verbaux des législatives. Mieux, elle
«étudie attentivement le scrutin ainsi que les divers incidents signalés en
quelques endroits. Hamadoun Touré a ainsi indiqué en substance : « Il s'agit de
voir la nature, l'importance et l'impact de tels faits sur les opérations
électorales et les résultats que l'Onuci attend ».




 




Certification des
législatives / L'ONUCI attend l'examen des réclamations par le Conseil
constitutionnel




 




Le Jour plus / AIP -
Le
porte-parole de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) annonce
que la certification du Représentant spécial du secrétaire général de l'ONU
interviendra à la suite de l'examen des réclamations par le Conseil
constitutionnel. Lors de son point de presse hebdomadaire, jeudi le porte-parole
Hamadoun Touré, le chef de l'ONUCI, à l'issue de contacts avec le président de
la Commission électorale indépendante (CEI), Youssouf Bakayoko et le président
du Conseil constitutionnel, Francis Wodié, va procéder à la certification des
élections législatives du 11 décembre après les résultats des réclamations
donnés par l'institution chargée du contentieux électoral. En attendant, a dit
M. Touré, le Représentant spécial, Bert Koenders, s'est rendu au siège de la CEI
pour encourager les membres de la CEI à poursuivre la proclamation des résultats
complets sortis des urnes, afin que le Conseil constitutionnel puisse procéder à
l'examen du contentieux, a-t-il précisé. "C'est à la suite de cet exercice
qu'interviendra la certification de l'ONUCI", a insisté Hamadoun Touré, relevant
que l'ONUCI étudie attentivement les divers incidents signalés en quelques
endroits. "Il s'agit de voir la nature, l'importance et l'impact de tels faits
sur les opérations électorales et les résultats que l'ONUCI attend", a-t-il dit.
Quelque 1.182 candidats indépendants et cooptés par des partis et formations
politiques ont participé au scrutin de dimanche destiné à pourvoir la nouvelle
Assemblée nationale de 255 députés pour la législature 2011-2016. A l'issue des
résultats partiels donnés par la CEI, le Rassemblement des républicains (RDR),
parti du président Alassane Ouattara, mène le bal devant le Parti démocratique
de Côte d'Ivoire (PDCI) de Henri Konan Bédié ainsi que les indépendants. Le
Front populaire ivoirien (FPI), ex-parti au pouvoir, a refusé de participer à ce
scrutin, évoquant des conditions de sécurité qui n'étaient pas réunies pour sa
participation effective audit scrutin, rappelle-t-on.




 





Point de presse hebdomadaire de l'Onuci : bientôt la certification des élections




Le
Démocrate

- Hamadoun Touré, porte-parole de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire
(ONUCI), a précisé, hier jeudi, lors d'un point de presse que c'est à la suite
de l'examen des réclamation par le Conseil constitutionnel, institution chargée
du contentieux électoral, que le Représentant spécial du SG des NU pour la Côte
d'Ivoire, procèdera à la certification. A cet effet, il a indiqué, que Bert
Koenders, a eu des contacts mercredi avec le Président de la Commission
Electorale Indépendante, Youssouf Bakayoko et le Président du Conseil
Constitutionnel, Francis Wodié. Selon M Touré, Il s'agissait pour le
Représentant spécial d'avoir une concertation autour des responsabilités
respectives de la CEI, du Conseil Constitutionnel et de l'ONUCI, au lendemain du
scrutin législatif. M. Koenders s'est  également rendu au siège de la CEI pour
étudier le travail en cours et encourager les membres de l'organe chargé de
l'organisation des élections, à poursuivre la proclamation des résultats
complets sortis des urnes afin que le Conseil Constitutionnel puisse procéder à
l'examen du contentieux, a-t-il précisé. « C'est à la suite de cet exercice
qu'interviendra la certification de l'ONUCI », a insisté le porte-parole. En
attendant, a poursuivi M. Touré, l'ONUCI  étudie attentivement le scrutin ainsi
que les divers incidents signalés en quelques endroits. « Il s'agit de voir la
nature, l'importance et l'impact de tels faits sur les opérations électorales et
les résultats que l'ONUCI attend », a-t-il dit. Le porte-parole a, dans ce
cadre, indiqué que la Mission avait reçu copie de tous les procès-verbaux
soulignant que le Représentant spécial avait installé un groupe de travail pour
la tabulation. « L'ONUCI demande aux requérants de lui faire parvenir copie de
leurs réclamations pour lui permettre de prendre une décision sur la
certification après le Conseil Constitutionnel » a-t-il fait savoir. Faisant le
point des activités de la force onusienne dans le processus des élections
législatives, le porte-parole a indiqué que les casques bleus de l'ONUCI
s'étaient attelés à la sécurisation du transport des procès verbaux vers les
commissions électorales locales au soir du 11 décembre. « Tout s'est déroulé
sans incidents, à ce jour », a ajouté M. Touré. Il a, ensuite, annoncé que le
démantèlement du dispositif sécuritaire mis en place pour les élections 
commencerait dans les prochains jours avec le rapatriement à leurs bases
respectives  des  forces de sécurité ivoiriennes déployées à cet effet,
précisant que les contingents militaires de l'ONUCI allaient effectuer cette
tâche. (...) Sur un plan, cette fois-ci festif, M Touré a annoncé l'organisation
d'un arbre de Noel à l'attention des tout-petits dans plusieurs villes du pays.




 




Hamadoun Touré :
porte- parole de l'Onuci : " L'Onuci prend très au sérieux les cas de fraude "




 





Fraternité Matin, L'Intelligent d'Abidjan -

L'Onuci
prend très au sérieux tous les incidents qui nous rapportés. Les cas de fraude,
de falsification, de vols d'urnes et même les intimidations. Nous les examinons...
L'Onuci essaie d'étudier la nature, l'importance et l'impact de tels faits sur
les opérations électorales

», a déclaré hier,
Hamadoun Touré, porte- parole de l'Onuci, lors de son point de presse. Il a
également précisé que la mission onusienne a reçu copie de tous les procès-
verbaux. Et le représentant spécial du secrétaire général des nations unies pour
la côte d'ivoire, Albert Gérard Koenders, a installé un groupe de travail pour
la tabulation. dans cet ordre d'idées, poursuit le porte- parole,

« l'Onuci demande
aux requérants de lui faire parvenir copie de leurs réclamations  pour lui
permettre de prendre une décision sur la certification après le Conseil
constitutionnel, institution chargée du contentieux électoral ».

Hamadoun Touré a
rappelé à la presse que des contacts sont initiés depuis le mercredi 14 décembre
par le représentant spécial avec les présidents de la Cei, Youssouf Bakayoko et
du conseil constitutionnel, Francis Vangah Wodié en vue d'avoir une concertation
sur leurs responsabilités respectives, au lendemain du scrutin législatif.
Parlant des droits de l'homme, il a indiqué que l'expert indépendant des nations
unies sur la situation en côte d'ivoire, doudou diène, a effectué, du 7 au 13
décembre, sa deuxième visite dans le pays afin de s'assurer que les droits de
l'homme étaient pris en considération dans le contexte des législatives. Au
cours de cette mission, souligne Hamadoun Touré, l'expert indépendant onusien a
rencontré le Premier ministre, Guillaume Soro ; le ministre des affaires
étrangères, Daniel Kablan Duncan ; le président de la CDVR, Charles Konan Banny
; les membres de la commission nationale d'enquête et de la cellule spéciale.
Ainsi que les responsables de la société civile ivoirienne. Pour conclure, le
porte- parole de l'Onuci informe qu'au lendemain des élections législatives, la
mission va reprendre ses activités de sensibilisation à travers le territoire
national. Avec des séminaires inter régionaux destinés aux élus et aux cadres,
qui se tiendront les 20 et 21 décembre, dans la région des lacs et celle des
Savanes.




 





Législatives : l'Onuci veut une copie des requêtes




Nord
Sud

- L'Onuci demande à tous les requérants de lui faire parvenir une copie conforme
de leurs réclamation. Cette copie pourra permettre à l'organisation de prendre
une décision après la certification des résultats par le Conseil
constitutionnel, a dit Hamadoun Touré, porte-parole de l'Onuci, hier, lors de la
conférence de presse hebdomadaire de la mission. Selon lui l'Onuci a déjà
commencé à étudier attentivement les requêtes posées par les candidats en
attendant la décision finale du Conseil constitutionnel. Il est donc question 
pour elle de voir la nature, l'importance des requêtes avant de tirer des
conclusions.




 





Fraudes électorales /L'Onuci confirme les cas de falsification de PV




 




Le
Nouveau Courrier

- Cette fois-ci, c'est bien officiel. Le scénario de la présidentielle de 2010
relevait d'un complot international ourdi contre le président Gbagbo. Et
là-dessus, il n'y a plus matière à polémiquer. Et l'Onuci «post-Choi» l'admet
implicitement, en déclarant hier, par la voix d'Hamadoun Touré, dans le cadre
des législatives, qu'«il ne faut pas confondre le déroulement calme, sans
affrontements, avec d'autres pratiques et des incidents qui ont été signalés,
pendant le déroulement mais aussi après le scrutin. Et pourtant, à la
présidentielle de 2010, les incidents plus graves (viols, violences, fraude sur
listing et PV, empêche- ment de voter...) ont eu lieu, sans que cela ne gêne le
moins du monde l'ex-patron de l'Onuci qui les a minimiser. Pour revenir au sujet
du jour, lors du traditionnel point de presse hebdomadaire de l'Onuci, son
porte-parole, Hamadoun Touré a relevé qu'il y a eu bel et bien des cas de
fraudes et de violences comme rapportés par la presse. «Il a été fait état de
cas de fraudes, de cas de falsification, de cas d'intimidation et même de vol
d'urnes. Nous prenons très au sérieux ces incidents qui nous sont rapportés et
nous les examinons, au moment où je vous parle, au fur et à mesure. Donc nous
les prenons au sérieux pour résumer ma pensée. Nous les prenons très au sérieux
et nous sollicitons également l'appui des requérants pour que nous puissions,
nous aussi, savoir de quoi il a été question lors de ce scrutin législatif. Donc
il ne faut pas confondre le déroulement calme, sans affrontements avec d'autres
pratiques et des incidents qui ont été signalés, pendant le déroulement mais
aussi après le scrutin», a déclaré le porte-parole de l'Onuci. Sur ces cas,
l'Onuci entend prendre cette fois toute ses responsabilités lors de la
certification par Bert Koenders. «Après le Conseil constitutionnel, ce sera au
tour de l'ONUCI de se prononcer, de prendre une décision sur la certification,
prendre une décision, au-delà des commentaires», a averti Hamadoun Touré.
Question : l'Onuci pourra-t-elle faire une certification qui incrimine le Rdr
d'Alassane Ouattara, alors que les alliés occidentaux se sont déjà félicité de
cette «démocratisation» version Ouattara ?




 




Communiqué du
Conseil constitutionnel




 





Fraternité Matin -

Aux termes de
l'article 101 du code électoral, «le droit de contester  l'élection d'un député,
dans une circonscription électorale, appartient à tout électeur, tout candidat,
toute liste de candidats ou au parti ou groupement ayant parrainé ladite
candidature, dans le délai de cinq jours francs, à compter de la date de
proclamation des résultats ». En conséquence, le conseil constitutionnel tient à
préciser que la commission électorale indépendante ayant proclamé les résultats
des élections législatives le 15  décembre 2011, le délai de cinq jours francs
court du vendredi 16 au mardi 20 décembre 2011 à minuit. Le conseil
constitutionnel reste ouvert pendant toute cette période, de 8 heures à minuit.
Les requêtes doivent être introduites directement devant le conseil
 constitutionnel dans le délai susmentionné. Par ailleurs, aux termes de
l'article 41 de la loi organique n°2001-303 du 5 juin 2001 déterminant
l'organisation et le fonctionnement du conseil constitutionnel doit statuer sur
les différentes requêtes au plus tard un mois avant la première rentrée
parlementaire.




Fait à Abidjan, le
15 décembre 2011 / Pour le Conseil constitutionnel




Le Président




Prof. Francis Wodie




 





Législatives du 11 décembre 2011, contestations en cascade : Francis Wodié au
pied du mur




 




Soir Info, Le
Démocrate

- Les contestations du scrutin législatif du 11 décembre 2011 fusent de toutes
les régions de la Côte d'Ivoire, depuis la proclamation des résultats par la
commission électorale indépendante (Cei). « Nous avons porté plainte à la Cei et
allons saisir le Conseil constitutionnel aux fins d'annulation du scrutin à
Bloléquin » annonçait, lors d'une récente conférence de presse, Blé Guirao
Debadéa, candidat malheureux dans cette localité. « Nous avons choisi cette voie
parce que nous voulons épargner à notre population de nouvelles souffrances »
ajoutait le candidat de l'Udpci. A Doropo, notamment, c'est le commandant
Issiaka Ouattara dit Wattao qui est cloué au pilori par les candidats de
l'Udpci, Pdci, Mfa et indépendants, dans un courrier au vitriol adressé au
représentant spécial du Secrétaire général de l'Onu en Côte d'Ivoire, Bert
Koenders. Il est notamment accusé d'avoir fait le lit de la victoire du candidat
du Rdr, Kambiré Sansan dit Samby. A Yopougon, où le Pdci est donné perdant à
travers son candidat Zié Coulibaly Daouda, le conseil constitutionnel a été
saisi aux fins de l'annulation du scrutin. « Je ne refuse pas de reconnaître ma
défaite. Je dis que le Pdci a gagné ces élections à Yopougon. J'ai les preuves
de ce que je dis. Nous demandons la reprise des élections », a soutenu Zié
Daouda. A Man, Bouaké, et dans presque toutes les grandes métropoles politiques
du pays, où le Pdci et le Rdr, notamment, se sont affrontés, la fraude est mise
en avant pour expliquer, soit la victoire, soit la défaite de l'un ou l'autre de
ces deux mastodontes de la politique ivoirienne. Autant dire que la protestation
est présente un peu partout en Côte d'Ivoire, depuis les dernières législatives.
Serions-nous en face de mauvais perdants qui voudraient dissimuler leur
infortune dans ce que certains qualifient de « voyousie politique », tout en
jetant l'opprobre sur leurs adversaires ou alors s'agit-il d'un phénomène réel
qui prend sa source dans des « braquages » des voix des votants, par des
politiciens, sans foi ni loi, qui, n'ayant aucune assise électorale, utilisent
des petits tours de passe-passe, pour se faire élire ? La conséquence est que le
président du Conseil constitutionnel, Romain Francis Wodié pourrait être pris de
vertige devant ces centaines de dossiers, les prochains jours. (...) Francis Wodié
et ses collaborateurs ne doivent pas se laisser prendre au jeu des mauvais
perdants qui contestent les résultats uniquement parce que le droit le leur
permet. En outre, les dossiers qui incriminent les partis qualifiés de grands ne
doivent pas être traités en faveur de ces formations politiques. (...) Il en a
l'occasion avec ce contentieux électoral qui le met véritablement au pied du
mur.




 




Législatives 2011 /
Rdr : les raisons profondes de la razzia




 




Soir Info

- C'est un secret de polichinelle que le parti dont est issu le chef de l'Etat
sera maître incontesté de la nouvelle Assemblée nationale. Une situation qui a
ses explications. Revue de détails. Le redécoupage électoral réalisé dans
l'euphorie de la sortie de crise a été certainement l'œuvre de spécialistes de
l'administration territoriale. Difficile, cependant, de lui ôter toute
arrière-pensée électoraliste : vu de près, le redécoupage annonçait une
trentaine de nouvelles circonscriptions dont la moitié se situe au Nord, au
dessus de Bouaké, réputé favorable au Rassemblement des républicains (Rdr).
Certains, à l'instar du Front populaire ivoirien, se sont élevés contre un «
redécoupage sur mesure », quand d'autres, comme Gérard Latortue, ancien premier
ministre haïtien, ont fustigé une opération réalisée sans concertation et qui
paraissait favoriser un camp.  L'idée que le dernier découpage électoral donnait
une sorte d'avance au parti au pouvoir avant le coup d'envoi du scrutin n'a
probablement rien d'incongru. Ici, la première raison d'un raz-de-marée plus ou
moins attendu. Il faudrait ensuite s'intéresser au Rassemblement des
républicains en tant que formation politique fortement implantée et surtout bien
structurée. L'appel à voter massivement pour des candidats oints par la
direction a vraisemblablement reçu un écho favorable. Sur ce plan d'ailleurs, le
parti d'Alassane Ouattara s'est révélé au fil des mois une formation avec des
militants disciplinés, prompts à répondre aux mots d'ordre. Deuxième raison donc
de la...démonstration de force. Associée au point suivant, on se rend bien
compte qu'il eût fallu un tsunami pour que le raz-de-marée ne se réalisât pas :
le Rdr, parti au pouvoir, alignait des dizaines de candidats, ministres ayant
une certaine influence dans leurs zones respectives et surtout, avec des moyens
financiers à faire pâlir d'aigreur les adversaires. S'il est vrai que l'élection
des candidats tient à leur popularité, il n'en demeure pas moins vrai que leur
puissance financière s'est révélée, au finish, déterminante. Tournée, meetings,
affiches de campagne, tee-shirts...dons aux populations appellent des moyens
conséquents. Le Rdr, pour cette campagne, avait des moyens sinon conséquents, du
moins à la hauteur de ses ambitions.  Quatrième raison qui explique que le parti
dirigé par l'ancien ministre Amadou Soumahoro ait raflé les sièges de députés :
son alliance avec les forces nouvelles. Ou plutôt l'assimilation de l'ex
mouvement rebelle au parti de Ouattara. Plusieurs cadres des Fn sont allés aux
législatives de décembre sous la bannière Rdr : Guillaume Kigbafori Soro, Louis
André Dacoury-Tabley, Konaté Sidiki, Soro Tiorna Alphonse, Affoussy Bamba... Ces
têtes fortes des forces nouvelles participent inévitablement à accroître le
nombre d'élus Rdr dans la nouvelle Assemblée nationale.  On ne saurait dire que
le Rassemblement des républicains n'ait pas préparé ces élections. Il l'a même
trop bien préparé.




 




Prise des bastions
du Pdci/Le ministre Adjoumani : « L'erreur vient des indépendants et du
découpage électoral »




 




Le
Jour plus -

A
près
son élection dans la circonscription de Tanda, le ministre Adjoumani Kouassi a
donné ses impressions hier, au cours d'une cérémonie à Abidjan-Plateau. « Mes
impressions sont bonnes. C'était une lutte âpre et dure. Je voudrais saluer les
parents qui sont venus nombreux pour voter », a-t-il déclaré. Pour
l'indéboulonnable du pays Abron, sur plus de 64% enregistrés comme taux de
participation, il a eu 73% des voix. Un score acceptable, qu'il met au compte de
son expérience et de la reconnaissance de ses parents qui sont sortis pour voter
massivement pour lui. Un geste apprécié par le député qu'il qualifie de
salutaire. Par ailleurs, il s'est rendu compte qu'au niveau du Zanzan, l'équipe
a été renouvelée. Et que la plupart des anciens députés ne font plus partie de
la nouvelle législature. « Il y a de nouveaux entrants et en tant que leur doyen
depuis Abengourou jusqu'à Bouna, je suis tenu de constituer un modèle pour eux.
Et en la matière, nous essayons de faire un effort pour ne pas décevoir »,
a-t-il révélé. En ce qui concerne l'échec du Pdci-Rda, allusion aux grands
bastions du plus vieux parti tombés aux mains des républicains, le ministre des
Ressources animales et Halieutiques, impute cela au fait qu'il y a eu beaucoup
d'indépendants. « Il y a des localités que nous avons perdues par la faute des
indépendants », a fait savoir l'honorable de Tanda. En outre, il a évoqué le
problème de découpage électoral dont il déplore le fait qu'il a été fait dans la
précipitation sans avoir respecté la réalité du terrain. « Aujourd'hui, quand
vous prenez le cas de Bondoukou, il y a deux députés pour la commune et la
sous-préfecture. Alors que c'était séparé. Je crois qu'il y a lieu pour la
prochaine législature de corriger tout cela. Tout a été fait dans la
 précipitation. Nous allons y réfléchir pour faire un découpage qui tienne
compte de la  réalité du terrain. Quand vous prenez le cas de Tanda, nous sommes
22000 électeurs pour 2 sièges. Cela n'est pas normal », a-t-il fustigé. Mais le
député ministre ne perd pour autant pas espoir. Il a foi que cela va se régler
et souhaite que le Président de la  République pèse de tout son poids pour
changer les choses. Sur ce sujet, le doyen des députés du grand Est veut faire
des propositions au moment opportun.




 




Henri Tohou conteste
les résultats à Facobly




 





L'Inter -

Avant même la proclamation officielle des résultats des
législatives à Facobly, l'un des candidats les conteste déjà. Henri Tohou
souhaite leur annulation pure et simple et la reprise du scrutin. Dans une
requête adressée au Conseil constitutionnel le 12 décembre 2011 et dont nous
avons reçu copie hier jeudi 15 décembre, le président de l'Union socialiste du
peuple (USP) accuse ses deux adversaires Evariste Méambly et Séa Jean Honoré
d'avoir entretenu un climat de violence tout au long de la campagne, et d'avoir
orchestré de nombreuses irrégularités le jour du vote. Toutes choses qui lui
auraient été préjudiciables. Parlant de la campagne électorale, Henri Tohou
écrit que ses deux adversaires étaient lourdement armés avec des éléments FRCI
et des loubards payés et entretenus par eux. Leur présence aurait intimidé les
populations, l'empêchant lui-même de battre campagne. « N'ayant pas d'équipe
armée, il m'a été conseillé par les populations d'éviter de les rencontrer sur
les différentes pistes et même d'arriver dans le même village au même moment.
Cette situation a conduit au report de la plupart de mes meetings et m'a empêché
de visiter la plupart des villages pour faire campagne », écrit-il. Il a
également relevé de nombreux incidents occasionnés par les gardes prétoriennes
de ses  adversaires, notamment dans les villages de Kontrou, Zouata, Soakpé,
etc. A en croire le président de l'USP, le scrutin du 11 décembre a été émaillé
de nombreuses irrégularités à Facobly et dans les villages environnants. A
Tiessan, où environ 300 personnes étaient inscrites pour les présidentielles,
700 votants auraient été enregistrés. A Koua et Kanébly, deux villages situés
dans le canton Sémien, les superviseurs de l'USP auraient surpris des agents de
la CEI permettant aux populations de voter depuis 6 heures, avant l'heure
officielle de l'ouverture des bureaux de vote. Dans son courrier, Henri Tohou
note qu'à Takouébly, Séambly, Soakpé, Klopou, Guézon, Tiessan, Ziondrou, Gbadrou
et plusieurs autres villages, un certain Zeuss, ancien membre des Forces
nouvelles, aurait expulsé les représentants des candidats des bureaux de vote
pour s'entretenir avec les agents de la CEI. Dans la soirée du 11 décembre, des
PV n'ont pu être acheminés du fait de l'insécurité et des menaces
d'affrontements entre les factions armées. Henri Tohou accuse même l'un de ses
adversaires d'avoir transporté lui-même les urnes jusqu'à la CEI locale de
Facobly. Au total, il estime dans son recours que les résultats sont loin de
refléter le vote des populations.




 





Violences électorales à Bouna : Wattao confond ses détracteurs




 




L'Inter

- La région du Zanzan n'est pas épargnée par le vent de contestation des
résultats des élections législatives du 11 décembre dernier par certains
candidats déclarés perdants.  Dans la localité de Doropo, à Bouna, les
adversaires du candidat du RDR, Sansan Kambiré, déclaré vainqueur du scrutin,
ont produit une déclaration de contestation relayée dans les médias pour
dénoncer une campagne de terreur menée contre eux dans la circonscription.  Les
représentants de l'UDPCI, du PDCI, du MFA et d'autres candidats indépendants ont
accusé ouvertement le commandant Issiaka Ouattara, alias ''Wattao'' (fils de la
région), le commandant adjoint de la Garde Républicaine et parrain du nouvel élu
d'avoir usé de ses hommes armés pour influencer le jeu électoral au profit de
son poulain. Aussi en ont-ils saisi par courrier la commission électorale
indépendante, mais également l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire,
certificateur du scrutin. C'est avec grande surprise que des proches du
commandant adjoint de la garde Républicaine ont appréhendé l'action menée par
leurs adversaires. Ils ont réagi promptement pour dénoncer ''une cabale de
mauvais perdant'' montée par les perdants des législatives de Doropo. En effet,
c'est un cinglant démenti qu'apportent les images filmées en possession des
services du commandant Wattao, qui confondent ceux considérés désormais comme
ses ''détracteurs''. Dans ces images vidéo, l'on aperçoit l'officier militaire
en bonne compagnie avec les candidats qui l'accusent d'avoir exercé une terreur
sur eux durant la campagne. Dans une ambiance bon enfant, le parrain du candidat
du RDR devise, tranquillement, en compagnie de son poulain avec leurs
adversaires. Chacun essayant de convaincre l'autre qu'il est le plus fort sur le
terrain et sortira vainqueur du scrutin. Dans une séquence du film, Wattao met
même les pieds dans le plat en dénonçant des articles ''suscités'' contre lui
par le candidat d'un parti, qui en toute réponse dira:''C'est de la politique,
commandant''. Aveu d'une sorte de mauvaise foi dont ce candidat fait montre dans
sa façon de faire de la politique. Fait ironique, ce dernier fait partie de ceux
qui ont rejoint précipitamment à son domicile, l'officier de Doropo pour
recevoir une enveloppe en vue de continuer sa campagne. Mieux, quand dans une
autre séquence, Wattao déplore son attitude en présence de deux autres candidats
venus lui rendre la même courtoisie, l'un n'hésite pas à renchérir à l'idée
qu'il a remis de l'argent au premier cité: «C'est plutôt à moi qu'il fallait
donner de l'argent, moi ton petit frère....». Une causerie visiblement très
fraternelle dans une atmosphère très décontractée qui contraste avec l'idée de
terreur véhiculée par les perdants de Doropo. (...)




 




4 jours après les
législatives / 19 FRCI mis aux arrêts




 




Le
Démocrate -

Dix-neuf soldats des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI,
armée ivoirienne réunifiée) ont été mis aux arrêts, quatre jours après les
élections législatives. Le procureur militaire les soupçonne d'avoir assuré la
sécurité de certains candidats pendant la campagne électorale. Certains
candidats au scrutin du 11 décembre ont dénoncé la présence des FRCI, notamment
les ex-combattants des Forces armées des Forces nouvelles (FAFN, ex-rébellion)
au sein de la sécurité d'autres candidats. Innocent Anaky Kobéna, figure de
proue du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP,
mouvance présidentielle) et candidat malheureux aux législatives ivoiriennes
pour le compte de son parti, le Mouvement des forces d'avenir (MFA), avait
ouvertement appelé la hiérarchie militaire à mettre un terme à cette pratique.
(...) « Il faut
simplement attirer l'attention du chef d'état-major, du ministre (délégué) à la
Défense et du Premier ministre sur le fait qu'il y a une espèce de psychose
autour de la présence des FRCI. Il faut que des ordres stricts soient donnés
pour que ce jour-là (dimanche 11 décembre, NDLR), les FRCI se comportent de
manière correcte et citoyenne comme de vrais soldats », avait-il déclaré. Le
ministre délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi, avait menacé de sanctions les
soldats qui refuseraient d'observer la neutralité lors du scrutin, les comparant
à des « milices ». C'est donc dans le cadre de cette disposition interdisant aux
FRCI de participer d'une manière ou d'une autre à la campagne électorale des
candidats, que les services du commissaire du gouvernement (procureur
militaire), le commandant Ange Kessy Kouamé, ont mis aux arrêts dix-neuf soldats
des FRCI. « Ils sont soupçonnés entre autres, de violation de consigne », a
révélé à jeuneafrique.com, le procureur militaire. Pour lui, « c'est tolérance
zéro », pour les soldats indélicats. (...)




 




Crise
post-électorale / La situation socio - politique qui a suivi l'élection
présidentielle a été au centre d'une audience du Chef de l'état avec le Nonce
apostolique.

 Le
Pape Benoît XVI plaide pour la libération des prisonniers




 





Fraternité Matin, Le Jour plus, Le Démocrate -

Après une
quarantaine de minutes d'entretien avec le Président de la république, SEM.
Alassane Ouattara, SE Mgr. Ambrose Madtha, représentant du Saint siège près la
Côte d'Ivoire, doyen du Corps diplomatique, a confié à la presse qu'il était
porteur d'un message de sa Sainteté le Pape Benoît XVI au  Président de la
république. Le nonce a ajouté que le Pape a demandé au Président de la
république qu'il fasse preuve de mansuétude à l'égard des détenus de la crise
post- électorale, en les élargissant, pour leur permettre de passer en famille,
les fêtes de fin  d'année. SE Mgr. Ambrose Madtha a félicité au nom du Pape, le
Président Alassane Ouattara, pour la percée que vient de réaliser sa formation
politique, le rassemblement des républicains (rdr), lors des élections
législatives du 11 décembre. Enfin, il a déclaré avoir formé des vœux de
réussite au Président de la république, pour l'année 2012. (...)




 




Cour pénale
internationale / Soro : " Je veux que la justice se fasse "




 




L'intelligent
d'Abidjan,


Fraternité Matin, Le Jour plus, L'Inter -

Le
Premier ministre ivoirien Guillaume Soro a affirmé jeudi sur RFI, après une
rencontre à New York avec le procureur de la Cour pénale internationale (CPI),
"vouloir que la justice se fasse" à la suite des crimes commis lors de la crise
postélectorale de 2010-11. "Le rôle du gouvernement est de donner son accord et
d`assurer à la CPI qu`elle peut faire ses enquêtes de façon libre sur toute
l`étendue du territoire. Tous ceux qui seront inculpés par la CPI, le
gouvernement s`engage à procéder à leur transfèrement", a-t-il ajouté  Ces
propos interviennent deux semaines après le transfèrement et l`incarcération à
La Haye de l`ex-président Laurent Gbagbo, poursuivi par la CPI pour crimes
contre l`humanité commis lors de la crise postélectorale de décembre 2010-avril
2011, qui a fait quelque 3.000 morts. Et si les poursuites concernent d`anciens
rebelles des Forces nouvelles (FN) ayant porté le président Alassane Ouattara au
pouvoir en avril ? demande le journaliste de Radio France Internationale (RFI),
"Je n`ai pas ni à anticiper ni à m`immiscer dans la justice", a répondu M. Soro,
qui fut le chef de cette ancienne rébellion. "De toute façon, le gouvernement a
fait appel à la CPI pour faire des enquêtes en Côte d`Ivoire, donc je n`ai
aucune crainte. Je veux seulement que la justice se fasse. Toute personne
inculpée, de quelque bord que ce soit, nous prenons l`engagement de procéder à
son transfèrement", a-t-il assuré.  "Y compris vous-même, si vous êtes inculpé
?", demande encore le journaliste de RFI. "Si c`est votre souhait, si c`est
votre souhait, il n`y a pas de problème. Je ne suis pas juge, vous ne l`êtes pas
non plus, laissons la justice s`établir", a répondu le Premier ministre. M.
Soro, également ministre de la Défense, a rencontré jeudi à New York le
procureur de la CPI Luis Moreno-Ocampo et son adjointe Fatou Bensouda, qui lui
succédera en juin. Ces entretiens se sont tenus en marge de la 10e session de
l'Assemblée des Etats parties au Statut de Rome de la CPI.




 




Armée/
Affectation des 5000 ex-Fafn : Plus de 2500 éléments regagnent les casernes




 




Le Mandat

- Le chef d'Etat-major général de l'armée, le général Soumaila Bakayoko, veut
mettre les pendules à l'heure au sein de la Grande muette. A travers des
messages diffusés dans les différentes casernes militaires, depuis le 1er
octobre 2011, le Cema a appelé ces militaires issus des ex-Fafn à regagner leurs
lieux d'affectation, sous peine de radiation. Dans le cadre de la refonte de
l'armée, 5000 ex-Fafn issus des zones ex-Cno ont été affectés pour intégrer
l'armée régulière. Ces militaires affectés brillaient par leur absence dans les
casernes, au profit de leurs affaires personnelles, tandis qu'ils venaient
percevoir, à Abidjan, chaque fin de mois, leur salaire, à la solde du ministère
de la Défense. Sur la liste non exhaustive affichée en ce moment au ministère de
la Défense, plus de 2500 éléments des ex-Fafn ont répondu présent à l'appel de
la hiérarchie militaire. La marine, les premier, deuxième et troisième bataillon
relocalisés à Bouaké, la compagnie territoriale de Korhogo, le Genie, l'Efa, le
Gspr sont, entre autres, les unités d'accueil de ces militaires. De source
militaire, 500 de ces éléments affectés au camp d'Akouédo trainent encore les
pas, malgré l'ultimatum du Cema. Certains disent ne pas avoir encore reçu
l'ordre de leur chef de guerre des zones ex-Cno, afin de regagner l'armée
régulière.




 




Affrontements à
Yopougon entre FRCI et miliciens : Un ancien proche de Blé Goudé et sa garde
désarmés




 




Le
Patriote, Fraternité Matin, L'Inter -

Des
tirs nourris à l'arme lourde et des crépitements. C'est ce qui a mis en émoi la
grande commune de Yopougon. Dans la journée d'hier au Nouveau Quartier, des
affrontements ont eu lieu entre des éléments des FRCI et la garde de Séa Honoré,
un ex-proche de Charles Blé Goudé qui a rallié le pouvoir. L'ancien chef
milicien et ses hommes ont été interpellés par une patrouille des FRCI au moment
ils se rendaient à leur base. Selon les témoignages, les éléments qui étaient en
patrouille ont croisé le chemin de Séa Honoré et sa garde. Ces derniers ont
tenté de prendre les armes des hommes de l'ancien compagnon de Blé Goudé. Parce
qu'ils estiment que ceux-ci n'ont pas le droit de porter des armes. Puisque
n'étant des éléments réguliers des FRCI. Une intention à laquelle Séa et ses
hommes se sont vigoureusement opposés. Il s'en donc suivi une altercation entre
les deux camps qui s'est terminée par des échanges de tirs. Le bilan est lourd.
Car dix personnes ont été blessées au cours des affrontements dont certains
gravement. Les affrontements ont créé la panique et la psychose dans la cité.
Les habitants encore traumatisés par la crise postélectorale, ont vidé les rues
pour se terrer chez eux. Il a fallu la prompte intervention du commandant
adjoint du Palais, le commandant Chérif Ousmane pour rappeler les deux camps à
l'ordre et ramener le calme. Dans l'après-midi, le calme est revenu et les
populations ont pu reprendre leurs activités. Mais c'est le cas d'interpeller
les responsables des FRCI. Ce genre d'agissements n'est pas de nature à ramener
la sérénité au sein de la population abidjanaise en cette période de fin
d'année. Car, après l'attaque musclée de la préfecture de police mercredi
dernier par des éléments des FRCI, cette deuxième sortie malencontreuse des
hommes en arme est vraiment déplorable. Il appartient à l'état-major de mettre
ici et maintenant un terme à tout ce désordre. Au risque de compromettre tous
les efforts que le président de la République est en train de consentir pour
rassurer les bailleurs de fonds à venir investir en Côte d'Ivoire. Si la
hiérarchie des FRCI ne contrôle pas ses effectifs qu'elle le dise. Pour qu'on
puisse tirer les conséquences qui s'imposent. La récréation a assez duré. Il est
grand de sonner sa fin.




 





Exactions / Des militaires se sont attaqués, dans la soirée de mercredi, à la
préfecture de police; où ils ont libéré, de force, tous les détenus qui s'y
trouvaient. Le ministre délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi, n'est pas
content de ces récalcitrants, et promet de frapper fort. " Des sanctions
conséquentes seront prises à leur encontre "




 





Fraternité Matin -

Il revient de
sources dignes de foi que les policiers en service à la Direction de la police
des stupéfiants et des drogues (Dpsd) basée à la préfecture de police au Plateau
sont régulièrement agressés et humiliés sur le terrain lorsqu'ils accomplissent
leurs fonctions. Et les auteurs de ces agressions ne sont autres que certains
militaires des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci). Lesquels militaires
incontrôlés, sont, et c'est le cas de le dire, passés à la vitesse supérieure de
leurs actes répréhensibles dans la soirée de mercredi. Dotés d'armes de guerre,
ils ont assiégé la préfecture de police d'Abidjan où ils  ont grandement ouvert
le portail du violon, permettant à tous les détenus de s'évader. Un acte
inqualifiable pour lequel le ministre délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi,
intervenu à la télévision nationale, exige de la hiérarchie militaire que, «
les
auteurs soient retrouvés  immédiatement et que des sanctions conséquentes soient
prises à leur encontre

». Les informations
glanées çà et là hier à la préfecture de police établissent que c'est en voulant
libérer de force un des leurs que les insurgés se sont ainsi attaqués au violon
situé dans le sous-sol du bâtiment principal. Ils sont parvenus à leurs fins
après avoir passé à tabac l'adjudant de police Zahui Loué, grièvement blessé. En
libérant le détenu pour lequel ils sont arrivés, les insurgés ont aussi permis
l'évasion de 13 autres personnes en garde-à-vue (Voir liste). Préalablement
interpellé dans un fumoir de drogues, le détenu dont il est question et pour la
libération de qui, cette descente guerrière a été faite par un contingent de
militaires à bord de trois pick-up surmontés d'armes lourdes, répond au nom de
Saré Djibril, (23 ans). Comment un délinquant (il a été pris avec en sa
possession 200 grammes de cannabis) puisse être considéré comme un militaire
pour qui un tel déploiement de soldats est à déplorer ? Il ressort de notre
enquête que les militaires en question sont arrivés d'Adjamé, quartier Dallas.
Où, pour fêter le succès de leur mission qui a consisté à «arracher» l'un des
leurs aux mains de la police impuissante, ils auraient paradé pendant plusieurs
heures. De fait, il nous revient que pendant les deux jours qui ont précédé leur
descente musclée, ces soldats auraient vainement négocié la libération de Saré
Djibril auprès des procéduriers de la Dpsd.




 





Situation socio politique/Réunions secrètes autour de Bernard Dadié : Le Cnrd
prépare un grand coup !




 




Le
Jour plus -

Le Congrès national pour la résistance et la démocratie (Cnrd),
sous la  férule de son président Bernard Dadié est-il en train de préparer un
coup en sourdine ? Tout porte à le croire. En effet, selon les informations en
notre possession, depuis quelques jours, des figures de proue dudit conglomérat
de partis politiques se retrouvent  régulièrement autour du patriarche Bernard
Dadié. Pour des concertations touchant à la situation socio politique prévalant,
aujourd'hui en Côte d'Ivoire. A en croire nos sources, outre Miaka Oureto et
Laurent Akoun, respectivement président et secrétaire général du FPI, les
ex-proches collaborateurs de l'ancien chef de l'Etat que sont Laurent Dona
Fologo, le Général Issouf Koné, en l'occurrence président du Conseil économique
et social et Grand chancelier de l'Ordre national sous le règne de Laurent
Gbagbo ont pris part à ces rencontres. S'il est difficile d'éclairer sur l'ordre
du jour de ces conclaves tenus discrètement, il n'en demeure pas moins vrai
qu'au regard de l'environnement socio-politique, des langues annoncent les
thèmes autour desquels ces ténors du Cnrd échangent. Il s'agirait de dégager la
nouvelle orientation à donner à ce bloc politique depuis le transfèrement de
l'ex-chef de l'Etat à la Haye, de régler les cas de sons discordants au sein de
la famille, etc. Sur ce dernier point, nul doute que ces pontes du Cnrd vont
convenir de trouver un modus-vivendi avec les autres pour un bloc politique plus
fort, pragmatique et efficace. Cet exercice, s'il peut s'avérer aisé pour les
proches de Laurent Gbagbo, à savoir trouver la vraie attitude à adopter face au
pouvoir Ouattara, réussir à être un contre poids politique fort face au
Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix n'est pas
évident. Surtout qu'ils sont partagés par deux courants. Le premier groupe, qui
dénie étrangement toute légitimité au pouvoir Ouattara réclame des actions
énergiques




et vigoureuses. Afin
de baigner en permanence dans la logique de confrontation et lui « gâcher son
mandat ». Le second groupe, plus modéré en appelle à un dépassement de soi pour
un dialogue permanent avec les nouvelles autorités. Afin de tirer des dividendes
précieux de leurs revendications. A savoir la libération de leurs camarades
emprisonnés, le dégel des avoirs, le retour sans crainte des exilés. Ces
rencontres sécrètes devraient permettre au Cnrd, sans aucun doute, d'arrondir
les angles ; et s'accorder sur une ligne de conduite politique à adopter à
l'égard du pouvoir. (...)




 




Après
les législatives 2011 : Les comptes de 51 pro -Gbagbo dégelés




 




Soir Info

-

C'est un geste du pouvoir ivoirien à l'endroit de son opposition
à quelques jours des fêtes de fin d'année. Les comptes bancaires en Côte
d'Ivoire de 51 pro-Gbagbo, bloqués suite à l'arrivée d'Alassane Ouattara au
pouvoir, ont été dégelés par la justice ivoirienne. La décision a été signée,
mercredi 13 décembre 2011, par le procureur de la République près le tribunal
d'Abidjan-Plateau, Simplice Koffi Kouadio. Conséquence : depuis hier jeudi, le
bureau de Mireille Kouassi, substitut du Procureur de la République ne désemplit
pas. Les proches de l'ex-chef de l'Etat qui ont eu l'information de ce dégel
font le déplacement de ses services au Tribunal d'Abidjan-Plateau pour obtenir
le document de main levée sur les comptes. Parmi les 51, figurent des ministres
du dernier gouvernement de Laurent Gbagbo. C'est le cas de Danièle
Boni-Claverie, du Pr Ouégnin Georges Armand Alexis, de Dogbo Djéréké Raphaël.
Ceux-là avaient bénéficié de la liberté provisoire mercredi 9 novembre 2011. En
plus d'être en liberté, ils peuvent avoir désormais accès à leur compte. Tout
comme la quasi-totalité des prisonniers pro-Gbagbo élargis récemment. Sauf Etien
Amoakon et le Pr Kata Kéké Joseph. Ils ont eu leur demande rejetée. Il en est de
même pour l'ex-Directeur général (Dg) de la Radiodiffusion télévision ivoirienne
(Rti), Brou Amessan Pierre Israël et l'ancien Directeur de Radio Côte d'Ivoire,
Eloï Oulaï.  (...)  Une décision qui intervient suite aux négociations entre le
pouvoir et l'opposition conduite par les partis de Mel Eg Théodore, Coulibaly
Delinpelna-Gervais et Aimé Kabran Appia. (...) Ce dégel des comptes vient pour
confirmer les révélations de M. Coulibaly Gervais. En principe, si le fil des
négociations n'est pas rompu, d'autres pro-Gbagbo devraient bénéficier de la
liberté provisoire, avant les fêtes de fin d'année.