REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU VENDREDI 16 DÉCEMBRE 2011

16 déc 2011

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU VENDREDI 16 DÉCEMBRE 2011







La certification de
Koenders après l'examen des réclamations par le conseil constitutionnel




 





Connectionivoirienne.net / -

C'est à la suite de
l'examen des réclamations par le Conseil constitutionnel, institution chargé du
contentieux électoral, que le Représentant spécial du Secrétaire général des
Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, procédera à la certification, a précisé
jeudi le porte-parole de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI),
Hamadoun Touré. A cet effet, a-t-il indiqué, lors du point de presse
hebdomadaire de la Mission, Bert Koenders, a eu des contacts mercredi avec le
Président de la Commission Electorale Indépendante, Youssouf Bakayoko et le
Président du Conseil Constitutionnel, Francis Wodié. Selon M Touré, Il
s'agissait pour le Représentant spécial d'avoir une concertation autour des
responsabilités respectives de la CEI, du Conseil Constitutionnel et de l'ONUCI,
au lendemain du scrutin législatif. M. Koenders s'est également rendu au siège
de la CEI pour étudier le travail en cours et encourager les membres de l'organe
chargé de l'organisation des élections, à poursuivre la proclamation des
résultats complets sortis des urnes afin que le Conseil Constitutionnel puisse
procéder à l'examen du contentieux, a-t-il précisé. « C'est à la suite de cet
exercice qu'interviendra la certification de l'ONUCI », a insisté le
porte-parole. En attendant, a poursuivi M. Touré, l'ONUCI étudie attentivement
le scrutin ainsi que les divers incidents signalés en quelques endroits. « Il
s'agit de voir la nature, l'importance et l'impact de tels faits sur les
opérations électorales et les résultats que l'ONUCI attend », a-t-il dit. Le
porte-parole a, dans ce cadre, indiqué que la Mission avait reçu copie de tous
les procès-verbaux soulignant que le Représentant spécial avait installé un
groupe de travail pour la tabulation. « L'ONUCI demande aux requérants de lui
faire parvenir copie de leurs réclamations pour lui permettre de prendre une
décision sur la certification après le Conseil Constitutionnel » a-t-il fait
savoir. Faisant le point des activités de la force onusienne dans le processus
des élections législatives, le porte-parole a indiqué que les casques bleus de
l'ONUCI s'étaient attelés à la sécurisation du transport des procès verbaux vers
les commissions électorales locales au soir du 11 décembre. « Tout s'est déroulé
sans incidents, à ce jour », a ajouté M. Touré




 




Côte
d'Ivoire: Les pro-Ouattara larges vainqueurs des législatives




 





20minutes.fr -

La coalition soutenant le président Alassane Ouattara a remporté 80% des sièges
de l'Assemblée nationale ivoirienne lors des élections législatives organisées
dimanche en Côte d'Ivoire, selon des résultats provisoires annoncés aux
premières heures de vendredi.  Le Rassemblement des républicains (RDR), le parti
du président, obtient à lui seul 127 des 255 sièges de l'Assemblée tandis que
son allié, le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), recueille 77 sièges,
selon les résultats annoncés par Youssouf Bakayoko, le président de la
commission électorale.  Le taux de participation a atteint 36%, soit légèrement
mieux que lors des dernières élections législatives en 2000 malgré l'appel au
boycott lancé par les partisans de Laurent Gbagbo, l'ancien chef d'Etat
désormais accusé de crimes contre l'humanité par la Cour pénale internationale.




 




Législatives en Côte
d'Ivoire: le parti du président Ouattara obtient la majorité à l'Assemblée
nationale




 




RFI Online -

La Commission électorale indépendante a annoncé officiellement le 16 décembre
les résultats des législatives ivoiriennes du 11 décembre. Sans surprise,
l'Assemblée nationale est aux couleurs du RDR et consacre Alassane Ouattara
comme le maître du jeu politique ivoirien. Le parti du chef de l'Etat frôle la
majorité absolue avec 127 sièges sur 255 que compte le Parlement ivoirien, suivi
du PDCI de son allié, l'ancien président Henri Konan Bédié avec 77 sièges.

Il n'y
avait plus de suspense depuis le 13 décembre. La télévision publique avait déjà
annoncé une large victoire du RDR, Rassemblement des républicains, le parti du
président Alassane Ouattara. Une victoire confirmée donc avec 127 sièges sur les
255 que compte l'Assemblée nationale. Une autre donnée qui était attendue, le
taux de participation. Il est de 36,56%. C'est moins de la moitié de celui de la
présidentielle l'année dernière. Mais c'est quelques points de plus que lors des
dernières législatives en 2000. La confirmation donc d'une faible participation
à ces élections considérées comme la dernière étape de sortie de crise en Côte
d'Ivoire. Avec le boycott de l'une des trois principales formations politiques
du pays, le FPI de l'ex-président Laurent Gbagbo, la compétition s'est
transformée en un duel entre des alliés, le RDR et le PDCI, Parti démocratique
de Côte d'Ivoire, de l'ancien président Henri Konan Bédié. Avec 77 sièges,
l'ancien parti unique a été largement devancé par la formation née de la
scission des années 1990. Une défaite amère pour la base du PDCI. Quelques
candidats accusent leurs concurrents du RDR d'avoir organisé des fraudes. Ceux
qui contestent les résultats ont jusqu'à mardi prochain pour saisir le Conseil
constitutionnel. (...) Il manque un siège. Celui d'une circonscription (Logoualé)
où le vote n'a pas eu lieu, parce qu'un des candidats en compétition est mort
pendant la campagne électorale.




 




Ivory Coast
leader's party wins parliamentary majority




 




AFP

- Ivory Coast President Alassane Ouattara's party won a parliamentary majority
in Sunday's elections, the chairman of the Independent Electoral Commission said
early Friday. The party of former strongman Laurent Gbagbo, who is awaiting
trial in The Hague, boycotted the poll. Ouattara's Rally of Republicans (RDR)
won 127 of the 254 seats up for grabs, with its main ally, the Ivory Coast
Democratic Party (PDCI), getting 77, election commission head Youssouf Bakayoko
said on public television. Turnout in the vote was 36.56 percent, higher than
the 2000 elections, Bakayoko added. But it was well down from the November 2010
presidential election when more than 80 percent voted. A by-election was to be
held shortly to fill a 255th seat after the death of a candidate. The ruling
coalition of the RDR, PDCI and small groupings won around 220 seats, with the
remainder going to independents. A government source said the RDR expected some
independent MPs to join the party, giving it an absolute majority of around 129
or 130 seats. Gbagbo's Ivorian Popular Front (FPI) boycotted the country's first
legislative poll since 2000, citing security concerns and the detention of the
former president, whose release it says is a prerequisite for "reconciliation".
(...)




 




Côte
d'Ivoire/résultats des législatives : le parti de M. Ouattara remporte 50% des
sièges




 




Xinhuanet -
Le parti
du président Alassane Ouattara a remporté 50% des sièges à l'Assemblée
nationale, soit 127 sièges, à l'issue de l'élection des députés en Côte
d'Ivoire, a annoncé vendredi la Commission électorale indépendante (CEI).
Dans un discours à la télévision nationale, le président de la CEI, Youssouf
Bakayoko, a indiqué qu'à l'issue des travaux de son institution, le
Rassemblement des républicains (RDR) a obtenu 127 sièges sur 254. La
législature 2011-2016 doit comporter 255 sièges. Le scrutin n'a pu avoir
lieu dans la circonscription de Logoualé (ouest) suite au décès d'un candidat
pendant la campagne électorale. Le RDR est suivi par le parti
démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI de M. Bédié) avec 77 sièges. Les élus
sous l'étiquette "indépendant" sont au nombre de 35. L'Union pour la
démocratie et le progrès en Côte d'Ivoire (UDPCI) remporte sept sièges tandis
que le Mouvement des forces d'avenir (MFA) et l'Union pour la Côte d'Ivoire
(UPCI) ont respectivement trois sièges et un siège. Selon Youssouf
Bakayoko, le taux de participation est de 36,56%. "Le taux de
participation est en hausse par rapport aux législatives de 2000", a-t-il
souligné. Sur 5,6 millions d'Ivoiriens appelés aux urnes, quelque 2,7
millions ont voté pour un suffrage exprimé de 1,9 million. Le parti de
l'ex-président Laurent Gbagbo a boycotté le scrutin. [...]




 





Législatives ivoiriennes: 36,56% de participation




 





Romandie news -

Le taux de participation aux élections législatives du 11 décembre en Côte
d'Ivoire s'est élevé à 36,56%, a annoncé vendredi le président de la commission
électorale Youssouf Bakayoko. Le taux de participation est de 36,56%, en hausse
par rapport aux législatives de 2000, a-t-il ajouté. Mais il est en net recul
par rapport à la présidentielle de novembre 2010, où la participation avait
dépassé les 80%.




 




Côte
d'Ivoire : le nouveau Parlement sera le creuset de la réconciliation nationale,
estime le président de la CEI




 




CRI
online -

Le président de la Commission électorale indépendante (CEI) Youssouf Bakayoko a
estimé vendredi que le nouveau Parlement ivoirien qui vient d'être mis en place
sera le creuset de la réconciliation nationale. M. Bakayoko, qui faisait une
adresse solennelle à la nation à l'occasion de la proclamation officielle des
résultats des élections législatives, a expliqué que l'Assemblée nationale est
un forum de rencontre de toutes les sensibilités politiques et le gage de
liberté d'opinion. Pour M. Bakayoko, les Ivoiriens "habités par une conviction
forte" et "communiant tous aux mêmes idéaux de progrès et de paix" viennent
d'écrire une nouvelle page de l'histoire de leur "jeune" démocratie. "Quelques
mois après une consultation présidentielle qui a conduit notre pays à une
désastreuse crise post-électorale, la tenue de l'élection des députés à
l'Assemblée nationale, témoigne indubitablement de notre volonté commune de
vivre ensemble", a noté le responsable de la CEI. De l'avis de celui-ci, le
scrutin a été inclusif car ayant "enregistré la participation de la plupart des
partis et coalitions" qui occupent le paysage politique du pays. Youssouf
Bakayoko a relevé que l'organisation pratique des législatives ivoiriennes est
le fruit d'"énormes" sacrifices et efforts financiers consentis par l'Etat
ivoirien, les partenaires extérieurs de la Côte d'Ivoire et l'ensemble des
citoyens. "La Côte d'Ivoire est désormais engagée sur le chemin du renouveau et
de la stabilisation de son environnement socio-politique", a-t-il conclu. Le
Rassemblement des républicains (RDR, parti d'Alassane Ouattara) a obtenu 50% des
sièges (127 sur 255 sièges) à l'issue du scrutin législatif qui s'est déroulé
dimanche dans le pays. La mise en place du nouveau Parlement devrait achever la
normalisation institutionnelle du pays, après plus de dix ans de crise.  Le
scrutin a été boycotté par les pro-Gbagbo qui protestaient contre le
transfèrement de leur leader à la Cour pénale internationale (CPI) et qui
exigeaient la libération de certains de leurs camarades détenus ainsi que le
dégel de leurs avoirs.




 





LEGISLATIVES IVOIRIENNES: que fera le RDR de sa victoire ?




 




Le
Pays

- La victoire aux législatives de 2011 du Rassemblement des républicains de la
Côte d'Ivoire (RDR), parti au pouvoir, est un secret de Polichinelle avant même
la proclamation des résultats définitifs par la Commission électorale
indépendante (CEI). Les résultats partiels confortent, de jour en jour, la large
majorité du parti du président ivoirien Alassane Dramane Ouattara (ADO) à la
toute première épreuve consultative post-crise. Exit donc le Front populaire
ivoirien (FPI) de l'ex-chef de l'Etat Laurent Gbagbo désormais détenu à la Cour
pénale internationale (CPI). Ses collaborateurs et autres sympathisants, pour
n'avoir pas obtenu sa libération, ont boudé les joutes électorales comme un
mauvais garnement ayant subi une raclée punitive pourtant bien méritée. Les
retombées politiques pour le FPI n'en seront que très regrettables, le parti au
pouvoir et son allié, à savoir le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI),
étant sur le point de rafler au moins 80% des sièges à pourvoir. Le FPI ouvre
ainsi un grand boulevard à ses principaux ennemis, offrant par la même bourde au
pays d'Houphouët-Boigny un parlement quasi monocolore, une institution
républicaine sans contre-pouvoir réel et sérieux. Certes, le seul enjeu des
récentes législatives sur les bords de la lagune Ebrié fut le faible taux de
participation estimé par les opposants à seulement 20% des inscrits. Mais il
n'en demeure pas moins vrai que la tenue du scrutin, jugée normale par la
majorité des observateurs, constitue un gage pour la relance de la vie politique
dans ce pays.  Ce qui représente un tournant important dans le processus de
normalisation de la vie socio-politico-économique. Toutefois, cette razzia
électorale réussie par les vainqueurs de la présidentielle de 2010 est, à bien
des égards, assimilable à une arme à double tranchant dont le maniement requiert
dextérité et sagesse. C'est en cela qu'il s'avère important de savoir ce que le
RDR pourrait bien faire de son raz de marée électoral. Exploitée à bon escient,
cette spectaculaire victoire qui n'est du reste point déméritée, peut permettre
au pouvoir en place à Abidjan de gouverner en toute tranquillité. Car, il aura
les coudées franches et les législateurs nécessaires pour proposer et faire
passer comme une lettre à la poste ses réformes et son programme politiques. A
condition, bien entendu, de ne pas se montrer ingrat envers les trois autres
principaux partis du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la
paix (RHDP), alliance ayant soutenu la candidature de ADO au second tour de la
présidentielle. (...)




 




Le
RHDP à l'épreuve des législatives




 





Guineeconakry.info

- En politique, c'est bien connu, les alliances sont relatives aux contextes et
au temps. Leur durée est aussi fonction de l'évolution de ces deux paramètres.
En Côte d'Ivoire, cette vérité pourrait bien se confirmer après les élections
législatives de dimanche dernier. En effet, si l'on se fie aux résultats
provisoires de scrutin publiés par la commission électorale indépendante (CEI),
les deux plus grandes formations qui composaient la coalition ayant permis à
Alassane Ouattara de se retrouver à la tête du pays, à savoir le PDCI et le RDR,
pourraient bien rompre leur entente. Mais ce serait une situation résultant
moins de l'issue du scrutin du dimanche dernier que du boycott de cette
consultation par le Font populaire ivoirien (FPI), de l'ancien président,
Laurent Gbagbo. Jusqu'à maintenant, le président ivoirien s'était abrité
derrière le rôle important joué par son actuel premier ministre, Guillaume Soro,
pour justifier le non respect des engagements qu'il avait pris vis-à-vis des
cadres du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), de l'ancien président,
Henri Konan Bédié, à l'occasion de la conclusion des accords d'alliance pendant
l'entre-deux-tours de l'élection présidentielle de 2010. Eh bien, il n'est pas
sûr que l'occasion d'honorer ses engagements se représente de sitôt. Cela, le
président ivoirien l'aurait confié ces derniers temps à des proches. Alassane
Ouattara pense encore avoir besoin de son premier ministre, en raison, aurait-il
argumenté de l'urgence à mener la réforme de l'armée et en vue du démantèlement
des ex-FN, dont l'élu de Ferkessédougou était justement le premier responsable.
Certes, la victoire du RHDP en tant que coalition politique était une certitude
en l'absence du FPI. Mais maintenant que RDR a, à lui seul la majorité absolue à
l'issue de cette consultation, il pourrait alors raisonnablement estimer ne pas
avoir besoin de son allié. Raisonnablement, il n'a plus à beaucoup négocier,
étant assuré que les projets et programmes qui seront initiés par le
gouvernement pendant les quatre années qui restent du mandant d'Alassane
Ouattara, pourront passer à l'hémicycle comme une lettre à la poste. N'ayant pas
beaucoup de choix, la formation d'Henri Konan Bédié, serait quasiment contrainte
d'occuper la place laissée vacante par le Front populaire ivoirien (FPI) de
l'ancien président, Laurent Gbagbo. La politique aussi n'aime pas le vide !
Cependant, au vu du nombre de députés qu'il a récoltés, le PDCI n'aura que peu
d'incidence sur le cours normal du magistère de l'ancien directeur général
adjoint du FMI. Un scénario qui ne pourra que faiblement réparer le tort infligé
à la démocratie ivoirienne par le boycott décidé par les membres du FPI. En
effet, l'une des caractéristiques de la pratique démocratique du pouvoir, c'est
bien la contradiction. Or, les résultats qu'il nous est ainsi donné de constater
ne permettent pas la contradiction. Mais de l'avis de certains observateurs, la
démocratie ne sera pas la seule qui pourrait s'en plaindre. Le processus de
réconciliation nationale pourrait sérieusement en souffrir, estiment-ils. (...)




 




Soro
rencontre le procureur de la CPI




 




AFP

(...) les défis politiques restent importants. Le président Ouattara devra
rapidement former un nouveau gouvernement et choisir s'il maintient Guillaume
Soro, chef de l'ex-rébellion des Forces nouvelles(FN), au poste de Premier
ministre. M. Ouattara avait indiqué récemment à des visiteurs, souligne une
source diplomatique, qu'il confirmerait M. Soro pour conduire l'urgente réforme
de l'armée et le démantèlement de l'appareil FN dans le nord, sous contrôle
ex-rebelle depuis 2002. Pourtant, le poste de chef du gouvernement a été promis
fin 2010 au PDCI. Le Premier ministre a par ailleurs affirmé jeudi sur RFI,
après une rencontre à New York avec le procureur de la CPI, "vouloir que la
justice se fasse" à la suite des crimes commis lors de la crise postélectorale.
"Je veux seulement que la justice se fasse. Toute personne inculpée, de quelque
bord que ce soit, nous prenons l'engagement de procéder à son  transfèrement",
a-t-il assuré. "Y compris vous-même, si vous êtes inculpé?", demande encore le
journaliste de RFI. "Si c'est votre souhait, si c'est votre souhait, il n'y a
pas de problème. Je ne suis pas juge, vous ne l'êtes pas non plus, laissons la
justice s'établir", a répondu le Premier ministre. La Fédération internationale
des Ligues des droits de l'Homme (FIDH) a jugé que la visite de Guillaume Soro à
New York "ne doit pas interférer dans l'action impartiale de la Cour et de son
procureur".




 




Ivory Coast PM
says ready to face ICC if charged




 




AFP

- Ivory Coast Prime Minister Guillaume Soro said Thursday that he was ready to
face an International Criminal Court trial for political killings if charged.
Former president Laurent Gbagbo is already in ICC custody and Soro, who gave a
keynote speech Thursday to the court's member states, was a head of a militia
group which has been accused of involvement in killings during the West African
nation's turmoil a year ago.Soro, who spoke of the importance of
"reconciliation" in his speech, was asked after whether he was ready to hand
himself in."If that is your wish, there is no problem," the prime minister told
reporters."It is not for me to anticipate nor to get mixed up in justice," Soro
added. He stressed that the Ivory Coast government had asked the ICC to
investigate "grave crimes" during the conflict between followers of Gbagbo and
President Alassane Ouattara, Soro's ally."I just want justice to be carried
out," Soro said. "Any person charged, no matter what side -- we have made the
engagement to carry out their transfer."Soro and ICC prosecutor Luis
Moreno-Ocampo met on the sidelines of the court's annual meeting at the UN
headquarters on Wednesday."I told him that we will conduct an impartial
investigation," Moreno-Ocampo told AFP."I never discuss the people who will be
indicted but I was very clear and he said for him it was 'very correct' there
was no problem."The prosecutor said he had also discussed the ICC investigation
with Soro in Abidjan: "He said: 'You can investigate me, I have no
problem'."Soro was head of the Forces Nouvelles militia force which fought
against Gbagbo when he was president. Many Gbagbo followers were victims of mass
killings in the unrest that erupted after the disputed election in Ivory Coast
last year. Gbagbo is now in custody in The Hague facing four counts of crimes
against humanity including murder, rape and inhuman acts."When we investigated
Gbagbo it was because we have evidence against him. If there is evidence against
others, we will do it," Moreno-Ocampo told AFP. But he said the investigation
would be in phases. The Gbagbo case would be dealt with first and then
accusations made against other groups in Ivory Coast.