REVUE DE PRESSE NATIONALE DU VENDREDI 13 AVRIL 2012

13 avr 2012

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU VENDREDI 13 AVRIL 2012








Lancement du projet
lampes basse consommation / Jeannot Ahoussou-Kouadio (Premier ministre) : «Les
factures d'électricité vont baisser de 40%»





 





Le
Mandat, Le Nouveau Réveil, Soir Info -

Le
Premier ministre, Jeannot Ahoussou-Kouadio, a précédé hier au lancement du
projet de lampes basse consommation avec le ministre des Mines, du Pétrole et de
l'Energie. La commune de Treichville a servi de cadre, jeudi 12 avril, au
lancement du projet de lampes basse consommation. Les populations sont sorties
massivement pour recevoir Ahoussou-Kouadio et le ministre des Mines, du Pétrole
et de l'Energie, Adama Toungara. Cette opération consiste en la distribution
gratuite de lampes basse consommation, afin de réduire les factures
d'électricité. Le Premier ministre a précisé que ce projet permettra de réduire
de 40% le coût des factures d'électricité « Hier, on vous annonçait la baisse du
prix de riz. Aujourd'hui, c'est l'électricité. Après, nous allons attaquer les
logements. Le président de la République nous a mis en mission, afin que les
loyers baissent. Il n'est pas normal, lorsque vous voulez louer une maison,
qu'on vous demande plusieurs mois voire un an de caution. Nous allons mettre fin
à cela. Regardez nous faire», a-t-il dit. Le ministre des Mines, du Pétrole et
de l'Energie, Adama Toungara, a précisé que cette opération va consister dans un
premier temps à remplacer gratuitement, par ménage, un maximum de cinq lampes à
incandescence par des lampes à basse consommation. Ces lampes de type
fluorescent, compacts, consomment 75 fois moins d'énergie et ont une durée de
vie 10 fois plus longue que les lampes classiques dites à incandescence. Il a,
par ailleurs, ajouté que ce programme s'étendra sur 24 mois pour la couverture
nationale et consistera en la distribution gratuite d'environ 5 millions de
lampes basse consommation. Pour la phase pilote, 200 mille lampes seront
distribuées gratuitement et installées dans les communes de Treichville et
Yamoussoukro. Selon Adama Toungara, après cette phase, le projet se poursuivra
dans les communes d'Abobo et de Yopougon, avec environ 1.000.000 d'ampoules
économiques. Ce programme évalué à près de 11 milliards FCFA a été impulsé par
le président de la République, qui en a fait une priorité de son gouvernement.
Pour le ministre Adama Toungara, ce programme permettra de créer 5000 emplois
temporaires pour les jeunes sur l'ensemble du territoire durant deux ans, et
engendrera pour l'Etat une économie de près de 2 milliards FCFA par an.




 





Formation de 15 rédacteurs en Chef en France / Les consignes du ministre Diakité
Souleymane

«
Revenez plus déterminés à améliorer l'image de la presse ivoirienne »




 




Le
Jour plus, Fraternité Matin, L'Expression, Le Mandat -


Le ministre de la Communication, Diakité Coty Souleymane, a reçu
hier à son cabinet sis au 22
ème


étage de la Tour C au Plateau, les 15 responsables de rédaction
choisis par le Fsdp (Fonds de soutien et de développement de la presse) pour une
formation en France à l'Ecole de Journalisme de Lille. Il s'agissait pour le
premier responsable de la communication en


Eburnie, de remettre aux futurs stagiaires de Lille, dont le
rédacteur en chef de Le Jour Plus, Frédéric Koffi, leur kit (...), et partant,
leur donner les dernières consignes et recommandations. « Chers stagiaires, vous
allez vivre une belle aventure professionnelle qui va durer un mois. Pendant
votre séjour en France, vous aurez à vous frotter aux meilleurs journalistes de
la profession. Vous vivrez les évènements exaltants de la campagne
présidentielle en France, moment intense pour votre métier. Vous bénéficierez de
ce fait, d'un encadrement rigoureux sous l'égide de l'Ecole Supérieure de
Journalisme de Lille. Nous nous en réjouissons avec vous », a-t-il déclaré. Et
de poursuivre : « Cependant, ne perdez pas de vue l'effort et les sacrifices
consentis par la Nation, pour que cette formation ait lieu. La seule récompense
que nous sommes tous en droit d'attendre, est le changement que nous souhaitons
voir s'opérer dans vos rédactions. Vous portez donc les espérances de la presse
privée ivoirienne. L'expérience sera renouvelée, si naturellement dans vos
rédactions s'opère un changement qualitatif. Ayez donc à l'esprit la grande
responsabilité qui vous incombe. Bon courage, revenez- nous forts, plus
professionnels et plus déterminés à améliorer l'image de la presse ivoirienne ».
[...]





 





Traque
des pro-Gbagbo : La Dst établit une liste noire disponible à l'aéroport




 




Notre Voie -
Les partisans du Président Gbagbo ont encore des jours noirs à vivre sous le
régime Ouattara. Selon la publication française La Lettre du Continent n°633 du
12 avril 2012, « une liste noire des personnalités pro-Gbagbo destinée aux
autorités policières présentes à l'aéroport d'Abidjan » a été dressée par la
Direction de la surveillance du territoire (Dst) dirigée par le
lieutenant-colonel Inza Touré. Les personnes ainsi visées sont soit interdites
de sortir du pays, soit arrêtées à l'aéroport dès leur arrivée pour
interrogatoire. Ça été le cas, on se rappelle, de Laurent Akoun, secrétaire
général du Fpi (à son retour d'Accra), de Me Ange-Rodrigue Dadjé, avocat de
Simone Gbagbo (de retour du Togo), de Franck Guéi, ex-ministre des Sports sous
Gbagbo et fils de feu le général Robert Guéi. Tous ont été arrêtés et conduits
dans les locaux de la Dst à Cocody pour interrogatoire. Par ailleurs, La Lettre
du Continent cite le cas « d'Ousmane sy Savané, Dg de l'agence de communication
Cyclone de Nady Bamba, seconde épouse de Laurent Gbagbo » arrêté à son bureau
par la Dst et jusqu'à présent incarcéré. A en croire la publication, « plusieurs
militants de la Fesci sont en outre détenus depuis cinq mois sans jugement. » Il
y a aussi le cas de hauts fonctionnaires qui « ne semblent pas échapper à ce
régime extrajudiciaire. Sous-préfet de la ville de Dabou, près d'Abidjan,
Chantal Paha, a subit plusieurs semaines de détention pour une affaire de vol
d'état civil dans sa circonscription », soutient la Lettre du Continent. Notre
Voie s'en était fait l'écho. Mme Paha a été libérée en début mars. D'autres
cadres, tels l'homme d'affaires Gahi Kagnilé et l'administrateur civil, Dodo
Nahounou « passent actuellement leurs jours entre quatre murs sans comprendre
pourquoi », selon la Lettre du Continent. Pour le journal français, la Dst de
Côte d'Ivoire « n'a rien à envier à la sinistre Agence nationale de
renseignement (Anr) togolaise.» « En quelques mois, poursuit-il, cette branche
des services secrets a battu tous les records d'auditions et d'arrestations de
personnalités, y compris de journalistes, suspectées d'hostilité envers le
régime d'Alassane Ouattara ». La Lettre du Continent croit savoir que des
diplomates, tels que l'ambassadeur des Etats-Unis, Philip Carter III, se
montrent très préoccupés « par le sort réservé aux individus mis au secret
durant plusieurs semaines sans assistance juridique ». Le journal affirme, en
outre, que contrairement aux autres services de la Police nationale qui rendent
comptent à leur Dg, le général Brédou N'Bia, « le patron de la Dst, le
lieutenant-colonel Inza Touré, ne rend compte qu'au ministre de l'Intérieur,
Hamed Bakayoko. »




 




Mali
et Guinée –Bissau / La Cedeao n'exclut aucun moyen pour restaurer l'intégrité de
l'Etat




 





Fraternité Matin, Le Mandat -

« La
Cedeao n'exclut aucun moyen pour restaurer l'autorité et l'intégrité de l'Etat
malien

», a
indiqué, hier, son président de Commission, le burkinabé M. Kadré Ouédraogo. Les
Chefs d'état de la Communauté économique des états de l'Afrique de l'ouest
(Cedeao), préoccupés par la situation politique et sécuritaire au Mali et en
Guinée-Bissau ont réaffirmé leur ferme engagement à défendre et faire respecter
la légalité constitutionnelle et à instaurer la sécurité. C'est dans cette
optique que s'inscrit la session extraordinaire du Conseil de médiation et de
sécurité de l'organisation, qui s'est ouverte à Abidjan, à l'hôtel Ivoire. La
rencontre a enregistré la présence de représentants de l'Algérie, de la
Mauritanie, de la France, de l'Union européenne et des Etats-Unis d'Amérique. Le
président Kadré Ouédraogo a relevé que les propositions des chefs d'état- major
de la Cedeao à l'issue de la réunion d'urgence du 5 avril à Abidjan, en
exécution d'une instruction des chefs d'etat et de gouvernement sur la montée en
puissance de la Force en attente de la Cedeao (Fac) feront l'objet d'une analyse
au cours de cette session extraordinaire. Il a ajouté que le conseil des
ministres aura à apprécier l'évolution des efforts de médiation entrepris au
Mali. [...]




 





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Koenders reçoit la directrice-pays de l'Onu-femmes




 





L'Inter -

Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour la Côte
d'Ivoire, Bert Koenders, a reçu en audience hier jeudi 12 avril, la
directrice-pays de l'ONU-Femmes en Côte d'Ivoire, Fatima Maïga. Au sortir des
échanges, Mme Maïga a indiqué être venue informer M. Koenders du lance- ment du
projet de restauration des droits des femmes contre les violences sexuelles; un
projet financé par l'Union Européenne et ONU-Femmes. Pour Mme Maïga, cette
visite vise à répondre à l'appel de M. Koenders, exhortant à mieux valoriser les
ressources féminines existantes à l'ONUCI.




 





Koenders a reçu l'ambassadeur d'Afrique du Sud




 





L'expression –

Le
Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte
d'Ivoire, Bert Koenders, a reçu hier le nouvel ambassadeur d'Afrique du Sud,
Vusumuzi Lawrence Sindane. Ce dernier était venu lui rendre une visite de
courtoisie. Fait qui atteste la relance de la diplomatie ivoirienne.




 




Soro
échange avec Koenders




 





L'Inter -

Sur le blog officiel du président de l'Assemblée nationale
(www.guillaumesoro.com), on apprend que Soro Kigbafory Guillaume a reçu en
audience, le 10 avril dernier, le Représentant spécial du Secrétaire général des
Nations unies pour la Côte d'Ivoire, Bert Koenders. Le patron de l'ONUCI est
allé apporter de vive voix, ses félicitations au président du Parlement ivoirien
pour sa nouvelle carrière politique, et lui prodiguer des conseils en vue de
mieux valoriser sa nouvelle fonction. Car Bert Koenders a été lui-même député
pendant neuf (09) ans dans son pays, la Hollande.




 




Plan
cadre des Nations Unies pour l'aide au développement : la Côte d'Ivoire et les
partenaires harmonisent les actions




 





L'Inter –

La Côte d'Ivoire et les partenaires impliqués dans l'application du Plan cadre
des Nations- Unies pour l'aide au développe- ment (UNDAF) ont procédé hier à une
revue annuelle des activités. C'était au cours d'une séance de travail organisé
dans un grand hôtel au Plateau par le Ministère d'Etat, ministère du Plan et du
développement, en collaboration avec le système des Nations-Unies en Côte
d'Ivoire. Selon le Directeur général du Plan et de la lutte contre la pauvreté,
M. Lanciné Diaby, l'objectif général de l'évaluation de ce jeudi 12 avril est de
mesurer les progrès accomplis dans la réalisation des effets UNDAF au terme de
la troisième année d'exécution et d'examiner les perspectives d'amélioration
pour les prochaines années. De façon spécifique, il s'agit de capitaliser les
expériences, renforcer la coordination gouvernement /agences du système des
Nations-Unies et harmoniser les actions en actualisant l'UNDAF pour le mettre en
cohérence avec le Plan national de développement (PND 2012-2015). Pour le
coordonnateur des opérations des Nations-Unies en Côte d'Ivoire, NDolamb
NGokwey, cette harmonisation va consister à aligner les interventions du Système
des Nations Unies  sur les priorités nationales de développement. Avant de
procéder à l'ouverture officielle des travaux, le ministre d'Etat, Ministre du
Plan et du développement, le Dr Albert Toikeusse Mabri a relevé que les défis
sont nombreux. D'où son appel à les relever « par des interventions efficaces,
massives, bien coordonnées et mieux suivies ». [...]




 





Processus de paix Dano Djédjé : "Pas de préalable à la reprise du dialogue"




 





Fraternité Matin -

Le
secrétaire général adjoint chargé des élections, de la cohésion sociale et de la
réconciliation du Fpi a indiqué, mercredi 11 avril, que son parti ne pose aucune
condition pour prendre part aux pourparlers annoncés par le gouvernement. «Il
n'y a pas de condition de dialogue avec le pouvoir... Le gouvernement nous a
invités à un dialogue républicain, nous y irons
», a déclaré Sébastien Dano
Djédjé. Il était interrogé par la presse au Qg de campagne de Laurent Gbagbo, à
Attoban (Cocody). A l'occasion de la commémoration du 11 avril 2011. «Pas de
préalable à la reprise du dialogue
», a-t-il insisté. «On nous a fait dire
que le Premier ministre du gouvernement Ouattara va discuter avec nous. Nous
pensons que le dialogue va être relancé. Nous attendons que cela soit fait pour
dire ce qu'il y a à dire
», a ajouté Dano Djédjé. Qui a révélé que le Fpi a
d'ores et déjà transmis «un document» au Président de la république,
Alassane Ouattara. «Si c'est à partir de ce document qu'on va discuter, on
verra. Si ce sont d'autres sujets
(qui vont être discutés), on verra»,
a-t-il souligné. Il a rappelé que déjà en novembre dernier, son parti avait
écrit au Chef de l'Etat pour négocier. Selon lui, le Président Alassane Ouattara
les a rencontrés une fois avant de transmettre le dossier au ministère d'Etat,
ministère de l'Intérieur. «Là aussi, nous avons eu quelques rencontres qui
n'ont pas donné les résultats escomptés. Car c'était pour aller aux élections
législatives
». Son parti n'est pas allé aux législatives dernières, «parce
que les règles du jeu n'étaient pas claires
», selon lui. Du reste, a-t-il
constaté, «même les partisans du Rhdp qui sont allés aux élections tous seuls
ont eu des problèmes. Il y a eu des contestations, des morts, de la violence
extrême
». En attendant la relance du dialogue et ses résultats, le Fpi
demande la liberté de faire des meetings et autres rencontres «sans qu'on
soit poursuivi, attaqué
» (dixit). «La démocratie, c'est de permettre au
citoyen d'être libre dans son déplacement, son langage, ses activités... Il faut
que le citoyen ait un regard sur ce que le gouvernement fait à travers
l'opposition
», a estimé Dano Djédjé.




 




Descente de
policiers dans des fumoirs à Abobo : Echange de tirs entre drogués et forces de
l'ordre




 




Soir Info, Le
Nouveau Réveil, Fraternité Matin, Le Jour plus, L'Inter -

Le commissaire Binaté Aboudramane, directeur de la police des stupéfiants et des
drogues (Dpsd) avait promis une descente de ses hommes dans la commune d'Abobo.
Depuis hier jeudi 12 avril 2012, c'est chose faite. Suite à une opération
d'envergure menée par les policiers de la Dpsd, 20 individus parmi lesquels des
éléments des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) ont été interpellés
dans des fumoirs où les agents de l'ordre ont saisi 2 pistolets automatiques de
dotation policière et 7 kilogrammes de cocaïne. Selon les informations de
sources proches du dossier, c'est aux environs de 5h du matin, le jour des faits
que les hommes du commissaire Binaté Aboudramane ont investi la commune d'Abobo,
réputée pour la présence de nombreux fumoirs. Appuyés par des Frci basés au camp
commando et des éléments du district 1 de la police, les hommes en tenue ont
visité 4 fumoirs où ils ont interpellés, au total, 20 toxicomanes et saisi 7 Kg
de cannabis avant de détruire ces hauts lieux de vente et de consommation de
stupéfiants. Aussi, les agents de l'ordre ont-ils mis la main sur 2 pistolets
automatiques de marque Mab P15, des armes de dotation de la police après un
échange de tirs avec les toxicomanes. Notamment dans un fumoir situé derrière le
Collège moderne d'Abobo (Cma) et du côté de la station service Petro Ivoire au
quartier Avocatier. Il faut noter que l'opération n'est pas allée à son terme
car des populations se sont montrées très hostiles aux agents. Mais, pour le
commissaire Guy sous-directeur des recherches à la Dpsd, ce n'est que partie
remise. « D'autres opérations suivront jusqu'à ce que Abobo soit nettoyée des
fumoirs et de leurs animateurs » a-t-il confié.




 





Visite du Chef de l'Etat à l'Ouest : Des « jeunes patriotes » préparent un
sabotage




 




Le
Jour plus -

Les démons de la division ne sont pas encore morts. Ils se signalent à nouveau
dans l'Ouest montagneux. Leur nouvelle trouvaille, une campagne de presse
savamment menée pour salir et neutraliser tous ceux qui travaillent sur le
terrain en ce moment afin que la visite du président Ouattara soit une véritable
réussite. Venance Oulaï, Gbê Eric, tous deux proches de Charles Blé Goudé, et
exilés au Liberia, ne manquent pas de s'en prendre vertement à Evariste Yaké et
à son équipe, qui viennent de boucler une tournée réussie dans la zone Wê.
Camouflés derrière une certaine presse, ils lancent des appels de sabotage et de
boycott à toutes actions de développement lancées dans la région du Grand Ouest.
Pis, selon nos sources, ils demanderaient aux populations de se tenir prêtes à
la reprise de la guerre. ''Il y a un match retour. Ce n'est pas fini''
promettent-ils. Eloi Oulaï Zoumana, vice-président de la jeunesse unie pour le
développement de la région des montagnes, s'est élevé vigoureusement contre les
agissements des ennemis de la paix et du développement de l'Ouest. Pour lui,
contrairement à ce que l'on voudrait faire croire, toute la jeunesse travaille à
l'union sacrée autour d'un idéal commun, qui est le président Ouattara. Par
ailleurs, un groupe de jeunes guidé par Achile Koffi, fédéral Jfpi adjoint et
résident, a animé une conférence de presse, mercredi dernier à Man pour
désavouer tous ceux qui sont tapis dans l'ombre et qui rament à contre- courant
du train du développement dans l'Ouest montagneux.




 




San-Pedro/ Lutte
contre la prolifération et la circulation des armes légères : La ComNat-ALPC
boudée?




 




Le Patriote -
Venue à
San-Pedro pour une campagne de sensibilisation en vue de dépôt volontaire
d'armes et de munitions encore détenues, la Commission Nationale de Lutte Contre
la Prolifération et la Circulation des Armes Légères et de Petit Calibre
(ComNat-ALPC), rattachée au Cabinet du Premier ministre, a essuyé presqu'un
fiasco. C'est le jeudi 12 avril 2012, dans la salle du Rotary, sise à Séwéké 2
qu'elle avait établi ses quartiers afin d'y recevoir des armes que des personnes
viendraient déposer volontairement. C'est aux environs de 12 h 20 mn que trois
jeunes gens ont fait leur entrée pour déposer leurs armes. Deux fusils de
chasse, un fusil calibre 12, une kalachnikov et des munitions. De 9 heures à 12
heures passées, la grande salle était désespérément vide. Les seuls civils dont
on notait la présence, étaient des correspondants de presse, des officiers de
police, de gendarme et les militaires, ainsi que des policiers du renseignement
en civil et quelques jeunes gens qui allaient et venaient sans oublier d'autres
personnes assises autour de deux tables au fond de la salle. Cependant, on
notait la présence massive de l'ONUCI et un détachement d'éléments du bataillon
nigérien positionnés dans la salle et aux alentours. Point de chef de terre, ni
de représentant de la communauté Kroumen encore moins de chef des nombreuses
communautés qui cohabitent à San-Pedro. Pour un sujet si sensible, la récolte
n'a pas été à la hauteur des attentes. Quand on sait la quantité d'armes saisies
par les FRCI dès leur entrée et au cours des ratissages, on se demande ce qui
n'a pu marcher. Surtout qu'au moment où nous quittions les lieux pour la mise
sous presse, les concernés se faisaient désirer. La campagne de sensibilisation
a-t-elle été menée à San-Pedro et dans les villages comme il se devait? Les
jeunes gens qui détiendraient encore des armes appartiennent bien à des
villages, à des familles. Toutes ces personnes ont-elles été bien informées
quant à leur sécurité? Les chefs de quartiers, chefs de villages ont-ils été
impliqués afin que ceux qui ne veulent pas se faire connaître, aillent déposer
leurs armes auprès de ceux-ci qui les achemineraient? Beaucoup de questions que
se posent les populations et qui restent sans réponses. La ComNat-ALPC doit
revenir à San-Pedro pour une large campagne bien ciblée et sur une certaine
durée.




 





Cohésion sociale : Le préfet de Soubré tente de réconcilier allochtones et
autochtones




 





L'Inter -

A Buyo, autochtones Bété et Kouzié et allochtones Baoulé se regardent en chiens
de faïence à cause des conflits fonciers qui se sont aggravés avec la crise que
la Côte d'Ivoire a traversée. Pour tenter de trouver une solution à cette «bombe
à retarde- ment
», le préfet de Soubré, Gombagui Gueu Georges a organisé une
rencontre entre les protagonistes le 4 avril dernier à Buyo, en présence du
consul honoraire du Burkina-Faso en Côte d'Ivoire, Zoundi Jean de Dieu. Lors de
cette rencontre, chaque protagoniste a rappelé ce qu'il reproche à l'autre. Pour
le porte-parole de la communauté Baoulé, Kouamé Yobouet, de 2004 à 2012, ce sont
environ 230 des leurs qui ont été dépossédés de leurs plantations par leurs
frères Bété et kouzié. «Monsieur le préfet, nos tuteurs Bété et Kouzié nous
poussent à bout car malgré notre bonne volonté à éviter les conflits, et les
actions sociales en leur faveur, ils sont dans une logique: nous arracher nos
terres pour les vendre aux Burkinabé. Car au lieu d'exploiter ces terres eux
mêmes, ils nous les prennent et les vendent
», a indiqué, en substance,
Kouamé Yobouët. Qui a indiqué à l'assistance qu'ils sont installés sur ces
terres depuis plus de 50 ans pour certains et 20 à 40 ans pour d'autres. «Et
Dieu seul sait les nombreux actes de bienveillance que nous posons à leur
endroit
», a-t-il soutenu. Faux, rétorque les Bété et Kouzié. «Les Baoulé
qui ont bénéficié de l'hospitalité de nos parents Bété et Kouzié veulent nous
remplacer. Quand on leur donne 10 hectares, ils en cultivent 20 et quand on veut
récupérer le plus pour nos enfants, ils font de la résistance. De trois (3)
Baoulés installés, toute la communauté baoulé est aujourd'hui chez nous
», a
dénoncé Zézé Juliette. Et d'ajouter ce qu'ils souhaitent, «c'est que leurs
terres leur reviennent
» Prenant la parole, le préfet de Soubré a apaisé les
deux camps avant de prôner le dialogue comme moyen de résolution des conflits. «Nous
sommes condamnés à vivre ensemble, évitons donc les pratiques qui portent des
germes de conflits
» a-t-il indiqué. Avant d'inviter les uns et les autres à
éviter la force dans la gestion des conflits. «On ne négocie pas avec la
force. Le faisant, on n'obtient rien et si on persiste, on en supporte les
conséquences
», a averti le préfet, qui a conseillé la saisine des tribunaux
pour le règlement des conflits.




 




Santé / Malgré les
assurances données par le gouvernement : Le préavis de grève demeure




 




Le Nouveau Réveil,
Soir Info, L'Intelligent d'Abidjan, Le Temps-

Le préavis de grève demeure d'actualité. Nous n'avons pas dit que les syndicats
s'engagent à ne plus lutter. Mais n'ayons pas d'idées arrêtées. L'objectif,
c'est comment trouver des solutions à nos problèmes. Il ne s'agit pas d'aller en
grève pour aller en grève. Des dates ont été prises avec le gouvernement pour
chacun des dossiers. Cependant, il nous faut aller à la validation du document
relatif au profil de carrière. Qui d'ailleurs prend en compte l'ensemble de nos
12 revendications ». Ces propos sont du Dr Atté Boka, porte-parole du collectif
des syndicats des agents de santé, lors de l'assemblée générale extraordinaire
qu'il a tenue, hier, à Treichville. Pour lui, toutes les revendications ont
trouvé satisfaction. Cependant, au niveau des revendications à incidences
financières, d'un volume global de 36,3 milliards fcfa, seul le paiement de la
prime d'intéressement de 2011 sera payée, fin avril 2012, sur la base des primes
de 2010. Il a été convenu, selon Dr Atté, que les autres revendications
financières feront l'objet de nouvelles négociations en juillet prochain,
c'est-à-dire, après l'atteinte du point d'achèvement de l'initiative Ppte.




 





Commémoration du 11 avril : Des victimes réclament justice




 




Soir
Info -

Pour
commémorer l'arrestation de Laurent Gbagbo, le 11 avril, des victimes de la
crise post-électorale ont marché pour demander que justice leur soit rendue.
Venus de plusieurs communes d'Abidjan et des villes environnantes, les membres
du collectif national des victimes de la crise post-électorale ont entamé une
marche, le mercredi 11 avril, depuis le quartier Houphouët-Boigny de Koumassi en
passant par des artères de la commune pour se rendre au siège du groupe Olympe,
à Marcory zone 4. Sanogo Mamadou, président de cette structure, a expliqué que «
c'est une marche pacifique pour commémorer la fin des massacres, des tragédies
et le retour de la paix et de la démocratie. Et pour réclamer justice : où sont
le sauteurs de ces crimes, les généraux, les pilotes d'engins de la mort ? Il
n'y a aucune évolution et de précision de la procédure judiciaire. Nous voulons
la réconciliation mais la vérité d'abord. Où est passé Blé Goudé ? ». Il a
réclamé que pour la mémoire des victimes, la justice ivoirienne se prononce
publique- ment sur la situation des coupables. A cette occasion, il a interpellé
le président Alassane Ouattara sur les difficultés qu'ils vivent. « Que le chef
de l'Etat se penche sur notre cas. On ne sait plus quoi faire. C'est le chaos
total. Les femmes ont tout perdu dans la crise. Aujourd'hui, on a des problèmes
de loyer. Nous sommes des victimes chômeurs qui réclament justice. [...]




 




2 mois avant
l'audience de confirmation des charges contre Gbagbo FPI-RDR : la tension monte
dans les états-majors




 




Soir Info -

L'histoire de l'audience de confirmation des charges, étape
préalable à la tenue d'un éventuel procès de l'ancien président ivoirien Laurent
Gbagbo, soupçonné de crimes contre l'humanité, qui débutera le 18 juin 2012, à
la Haye, s'écrira avec des manifestations croisées du Fpi ( Front Populaire
ivoirien) et Rassemblement des républicains (Rdr). Les uns vont naturellement
réclamer la libération de leur leader, quand les autres vont exiger, la
condamnation de l'ancien maitre d'Abidjan. Déjà, dans les états-majors des deux
camps, la tension monte. Le Rdr se prépare activement à faire déferler ses
militants aux portes de la prison de la Haye. « Nous irons demander
l'emprisonnement à vie de Laurent Gbagbo. Il doit passer tout le reste de sa vie
en prison pour les crimes odieux qu'il a commis ou fait commettre en Côte
d'Ivoire », a dit M. Aziz, un habitant d'Abobo qui affirme avoir perdu « sa
tante » dans le massacre des femmes. Pour leur part, les militants du Front
populaire ivoirien (Fpi), appuyé par des groupements des ressortissants des pays
où le sentiment anti-français enfle de plus en plus ou encore des pays dont les
ressortissants se reconnaissent dans le combat de Laurent Gbagbo, devraient
battre le pavé ce 18 juin aux côtés des militants du Fpi. Les avocats préparent
leur dossier et depuis quelques jours, certains intellectuels français, proches
des thèses de Laurent Gbagbo donnent de la voix sur les chaînes de télévisions.
On assistera donc à de belles empoignades, tant devant le barreau que dans les
environs de la Cour pénale internationale où le procès se tiendra. [...]




 




Cour pénale
internationale : La lettre d'Ocampo à Soro divise la CPI / Les avocats de Gbagbo
se saisissent de l'affaire




 




L'Inter -
Ça a été
quasiment le principal sujet de conversation à La Haye. La lettre de Luis
Moreno-Ocampo à Soro Kigbafory Guillaume a alimenté pendant des jours, les
causeries dans les bureaux et couloirs de la Cour pénale internationale (CPI) ;
et même chez certains détenus de la prison hollandaise de Scheveningen. Selon
nos sources, le courrier que le Procureur de la CPI a adressé au président de
l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire, le 27 mars dernier, et rendu public le 4
avril par le chef du Parlement ivoirien sur sa page Facebook et son blog
personnel (www.guillaumesoro.com), a même été au centre des débats durant le
week-end pascal. Cette lettre a mis la Cour en branle, que ce soit au niveau du
bureau du Procureur sortant Ocampo, que dans les services du Greffe dirigé par
l'Italienne Silvana Arbia et à la présidence de la CPI, assurée par le juge
Sud-Coréen Sang-hyun Song. Le président de la juridiction pénale internationale
aurait même convoqué une réunion de crise entre ces trois principales entités de
la Cour pour exiger des explications au Procureur, sur sa conduite. Nos sources
assurent que les discussions ont été houleuses. D'après les informations à nous
parvenues, c'est la Greffière en chef Silvana Arbia qui se serait montrée la
plus critique à l'égard de l'attitude du Procureur. Estimant qu'Ocampo n'avait
pas à prendre position de façon aussi flagrante en faveur de l'une des parties
dans le dossier ivoirien. Même le bureau du Procureur s'est senti quelque peu
agacé par cette sortie en solo de Moreno-Ocampo, puisque le courrier adressé à
Soro ne figurerait pas dans les registres officiels de la CPI. Mais par «
solidarité de corps », les trois adjoints du Procureur ont fait bloc autour de
leur « patron ». Toutefois en aparté, la Gambienne Fatou Bensouda, Procureure
adjointe en charge des poursuites, Phakiso Mochochoko, ancien avocat originaire
du Lesotho et Chef de la Division de la compétence, de la complémentarité et de
la coopération, et le Belge Michel de Smedt, ancien officier de Gendarmerie et
Chef de l'équipe de la Division des enquêtes, n'approuvent pas la sortie en solo
de leur supérieur hiérarchique, qui pourrait, jugent-t-ils, être utilisée par la
défense. Toute chose qui pourrait fragiliser la Procureure gambienne Fatou
Bensouda, qui entre en fonction à la mi-juin en remplacement de Luis Moreno-Ocampo.




 




Les avocats de
Gbagbo se saisissent de l'affaire




 




Pour la défense de
l'ex-président ivoirien, cette affaire tombe comme du pain bénit. D'abord, c'est
Laurent Gbagbo lui-même qui a alerté l'un de ses conseils sur la fuite. « Mais,
c'est qu'elle affaire de lettre que Ocampo aurait écrit à Soro ? ». C'est ainsi
que l'ancien chef de l'Etat ivoirien, écroué à la prison hollandaise de
Scheveningen depuis le 30 novembre 2011, a apostrophé son visiteur en début de
semaine. Et, avant même d'attendre la réponse, Gbagbo a ajouté : « C'est Taylor
(Charles, ex-président du Liberia également détenu à La Haye, ndlr) qui m'a dit
: Mais Laurent, tu es au courant que le Procureur a écrit une lettre à M. Soro ?
Alors, de quoi s'agit-il ? », a-t-il à nouveau questionné. Après quelques
explications fournies par son hôte, Gbagbo a lancé : « Fais-moi voir cette
lettre ! ». Le courrier physique n'étant à portée de l'interlocuteur de
l'ex-président ivoirien, celui-ci a promis le lui ramener à la prochaine visite,
fixée ce week-end. Entre-temps, Laurent Gbagbo a instruit son avocat français Me
Emmanuel Altit, le chef de son équipe de Défense, de verser cette pièce (la
lettre d'Ocampo à Soro) au dossier. Et de lui préparer un petit mémo sur la
manière dont il compte s'en servir à l'audience de confirmation des charges, qui
s'ouvre le 18 juin prochain. Comme quoi, dans cette bataille judiciaire qui
s'annonce, aucun détail ne sera négligé par les parties : l'Accusation, qui sera
conduite par la Procureure gambienne Fatou Bensouda ; la Défense assurée par Me
Altit et un collège de conseillers juridiques ; et la partie civile représentée
par les témoins et l'Etat de Côte d'Ivoire, à travers leurs avocats.