REVUE DE PRESSE NATIONALE DU VENDREDI 1 JUIN 2012

1 juin 2012

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU VENDREDI 1 JUIN 2012







Titres




 




Koenders et Ahoussou discutent de la
sécurisation des prisons -
L'inter
, 1 juin 2012




 




Evasions de prisons / Bert Koenders
rappelle : ''L'Onuci est là pour aider le système pénitentiaire ivoirien'' -
L'intelligent d'Abidjan , 1 juin
2012




 




Prison -
Fraternité Matin , 1 juin 2012




 




·

Sécurisation des prisons Ahoussou et
Koenders vont tout verrouiller -

L'Expression  – 1 juin
2012




·   

Sécurisation des prisons JAK implique l'Onuci
Le
Mandat , 1 juin 2012




 




Le chef de l'Onuci reçoit deux
délégations de l'opposition -

L'inter , 1 juin 2012




 




Respublica : rencontre -
Fraternité Matin ,1 juin 2012




 




L'Onuci incite les réfugiés de l'ouest à
rentrer chez eux
- Soir info , 1
juin 2012




 




·   

Retour des déplacés et des réfugiés dans
l'ouest du pays : l'ONUCI initie un programme

– Le Quotidien , 1 juin 2012




 




Interrogatoire des Pro-Gbagbo à Bouna ce
matin / DakoZahui Toussaint, avocat des détenus : ''C'est nous qui avons
sollicité un renvoi' -

L'intelligent d'Abidjan , 1 juin 2012




 




Crise postélectorale : Affi N'Guessan
cuisiné hier à Bouna -
Le
Patriote, 1 juin 2012




 




·   

Détenu depuis un an Affi N'Guessan
auditionné sous forte surveillance militaire, hier-

Soir Info , 1 juin 2012




·   
Justice
: Affi N'Guessan entendu pendant des heures –

Fraternité Matin , 1 juin 2012




 




Procès du Président Gbagbo : Philippe Mangou, un
témoin précieux -
Notre Voie , 1 juin 2012




 




Danièle Boni Claverie (Présidente de l'Urd) : "Je
demande la clémence de Ouattara" -
L'Expression
, 1 juin 2012




 




Quel Pdci-Rda après le Bureau politique du samedi
02 juin 2012 ? -
Le Nouveau Réveil , 1 juin
2012




 




Réconciliation nationale Des jeunes pro-Gbagbo
demandent pardon,
Fraternité Matin, 1
juin 2012




 




Le racket revient en force, les forces de
l'ordre défient Ouattara




Quelles pièces pour le contrôle des passagers ?
-
L'inter , 1 juin 2012




 




Velléités de déstabilisation Des lots de treillis
saisis dans un container -
L'Expression –
1 juin 2012




 




ADO de retour d'Arusha : "Rien n'a changé entre la
Côte d'Ivoire et la France" –
Le Patriote
, 1 juin 2012




 





-----------------------




REVUE DE PRESSE NATIONALE




 




Koenders et Ahoussou discutent de la
sécurisation des prisons




 




L'inter (indépendant) – 1 juin 2012




 




Le Représentant spécial du Secrétaire général des
Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, Bert Koenders, s'est entretenu hier jeudi
31 mai avec le Premier ministre Jeannot Ahoussou, entouré des membres du
gouvernement en charge des questions de sécurité et de justice. Selon le chef de
la mission onusienne, cette rencontre a été l'occasion de se pencher sur la
question des récentes évasions de plusieurs prisons de Côte d'Ivoire, sur les
questions de sécurité des centres de détention du pays, et les moyens de mieux
protéger ces derniers. Koen- ders a expliqué que l'appui au renforcement du
système judiciaire, du système correctionnel, de la justice, relèvent du mandat
de l'ONUCI. Et la lutte contre l'impunité et la reconstruction des prisons en
sont des éléments importants.




 




 




Evasions de prisons / Bert Koenders rappelle :
''L'Onuci est là pour aider le système pénitentiaire ivoirien''




 




L'intelligent d'Abidjan (indépendant) – 1 juin 2012




 




Après-midi chargé pour le Premier ministre Jeannot
Ahoussou Kouadio hier. Il a reçu Charles Millon, ancien ministre français de la
Défense ; Thierry Tanoh, vice-président de la Société financière internationale
(SFI) et Bert Koenders, le représentant spécial du secrétaire général de l'Onu
en Côte d'Ivoire.




Avec le patron de l'Onuci, les échanges ont porté sur
les dernières évasions dans les prisons ivoiriennes à Abidjan et à l'intérieur
du pays. « L'Onuci est là pour aider tout le système pénitentiaire ivoirien, ça
veut dire la justice, la fin de l'impunité et la reconstruction des prisons.
C'est nécessaire de protéger les citoyens contre les évasions », a indiqué M.
Koenders. Le représentant de Ban Ki-Moon poursuit : « Nous aidons les autorités
ivoiriennes à sauvegarder un système pénitentiaire qui est, selon la loi, un
respect des droits de l'Homme et pour la sécurisation des Ivoiriens ». Ajoutant
que 33 prisons ivoiriennes ont bénéficié de l'aide de l'Opération qui, à travers
le ''training'', contribue au renforcement du système pénitentiaire. Le chef de
l'Onuci a souligné que le soutien pourrait se traduit par « l'aide à la
sécurisation externe des prisons ». Etaient présents à la rencontre entre Bert
Koenders et Jeannot Ahoussou, les ministres de l'Intérieur Hamed Bakayoko,
Délégué à la Justice MatoLoma et délégué à la Défense Paul Koffi Koffi. Quant au
vice-président de la SFI (Société financière internationale), l'Ivoirien Thierry
Tanoh, il a indiqué être venu faire une visite de courtoisie au Premier
ministre. Après avoir conduit une mission avec le prince Aga Khan pour «
l'emmener à investir dans le secteur du tourisme ». Il a loué le travail
phénoménal de ces dernières années dans le cadre de l'initiative des pays
post-conflit de son institution et salué l'intérêt croissant des investisseurs
pour la Côte d'Ivoire. Puis d'annoncer le montant que la SFI a octroyé à la Côte
d'Ivoire : « d'ici 12 à 18 mois, on aura investi 400 millions de dollars soit
environ 210 milliards FCFA ce qui est bien au dessus des objectifs de 200
millions de dollars soit environ 105 milliards FCFA qu'on s'était fixés mais qui
montre le redémarrage de la Côte d'Ivoire. Ce qui est à l'honneur de l'équipe
gouvernementale qui essaie de mettre à flot le bateau ivoire ». L'ancien
ministre français sous Jacques Chirac, Charles Millon, n'a quant à lui pas voulu
s'exprimer sur les raisons de sa visite au chef de l'exécutif ivoirien.




 




Prison




 




Fraternité Matin (gouvernemental) – 1 juin 2012




 




À la demande du gouvernement, l'Onuci va apporter
son appui à la sécurisation des prisons ivoiriennes. C'est ce qu'a indiqué en
substance, le Premier ministre ivoirien, Jeannot Kouadio- Ahoussou, à la fin de
l'audience qu'il a accordée, hier, à Bert Koenders, représentant spécial du
Secrétaire général de l'Organisation des Nations unies (Onu). Les troupes de
l'Onuci devraient s'occuper de la protection extérieure de ces prisons.




 




 




·
Sécurisation
des prisons Ahoussou et Koenders vont tout verrouiller -

L'Expression (tendance RHDP) – 1 juin
2012




·   

Sécurisation des prisons JAK implique l'Onuci –

Le Mandat (tendance PDCI), 1 juin
2012




 




Le chef de l'Onuci reçoit deux délégations de
l'opposition




 




L'inter (indépendant) – 1 juin 2012




 




Le Représentant Spécial du Secrétaire Général des
Nations Unies en Côte d'Ivoire, Bert Koenders a reçu séparément, hier jeudi 31
mai, au siège de la mission onusienne à Abidjan, deux délégations des partis
d'opposition regroupés au sein de la Ligue des Mouvements pour le Progrès (LMP)
et d'Agir pour la paix et la Nation (APN), conduites respectivement par M. Cou-
libaly Gervais et Mme Boni Claverie. Au terme de la première rencontre, Appiah
Kabran, membre du bureau exécutif de la LMP a déclaré à la presse que sa
délégation et le numéro un de l'ONUCI, ont fait un large tour d'horizon de la
situation poli- tique de la Côte d'Ivoire. Quant à Mme Boni Claverie, dont la
délégation avait été reçue dans l'après-midi, elle a affirmé que cette rencontre
avec M. Koenders se situait dans le cadre des différentes rencontres entamées
depuis trois mois avec les chancelleries en Côte d'Ivoire.




 




 




Respublica : rencontre.




 




Les membres de la Ligue des mouvements pour le
progrès (Lmp), conduits par Gervais Coulibaly, ont échangé hier, avec Bert
Koenders, le représentant spécial du Secrétaire général de l'Onu pour la Côte
d'Ivoire. Au menu de leurs discussions, la situation politique qui prévaut dans
le pays. Gervais Coulibaly a dénoncé ce qu'il appelle le silence du gouvernement
depuis la concertation de Grand - Bassam. Il a, par la suite, fait remarquer que
pour la normalisation de la situation, il souhaite la suspension des mandats
d'arrêt contre des pro- Gbagbo, la création de conditions de sécurité pour
favoriser le retour de certains exilés. Enfin, il a demandé au gouvernement
d'éviter d'avoir une justice à deux vitesses. Pour Henriette Lagou Adjoua, il
faut libérer tous ceux qui sont en prison pour une réconciliation vraie.




 




 




L'Onuci incite les réfugiés de l'ouest à rentrer
chez eux
.




 




Soir info (indépendant), 1 juin 2012




 




Dans le cadre de la 23ème édition des journées des
Nations Unies, à Duékoué, Koenders, Représentant spécial du Secrétaire général
de l'Onu, a annoncé, récemment, la mise sur pied d'un programme destiné à
inciter les réfugiés de l'ouest du pays à rentrer chez eux. Dénommé « Go
and see »
(allez voir en français), ce programme est, selon l'Onuci, un
chantier prioritaire dans le processus de normalisation. Bert Koenders a
également demandé aux journalistes présents de jouer un rôle important dans
l'accompagnement des différentes parties.




 




·   
Retour
des déplacés et des réfugiés dans l'ouest du pays : l'ONUCI initie un programme

– Le Quotidien (tendance FPI), 1 juin 2012




 




 




Interrogatoire des Pro-Gbagbo à Bouna ce matin /
DakoZahui Toussaint, avocat des détenus : ''C'est nous qui avons sollicité un
renvoi'




 




L'intelligent d'Abidjan (indépendant) – 1 juin 2012




 




Initialement prévu le 29 mai 2012, c'est finalement
aujourd'hui 31 mai que l'interrogatoire des pro-Gbagbo aura lieu à Bouna.
L'avocat des détenus maître DakoZahui Toussaint a donné l'information le
mercredi 30 mai sur Onuci-FM.




L'avocat des pro-Gbagbo a expliqué avoir demandé un
report de leur audition dont la date avait été initialement fixée au 29 mai 2012
«Il fallait qu'on mette de l'ordre dans nos cabinets avant de partir, parce que
le délai est relativement long. Nous avons donc sollicité un petit renvoi», a
précisé maître DakoZahui Toussaint qui a indiqué que la défense assistera toutes
les personnalités détenues à Bouna conformément aux dispositions de l'article 67
– 4 du code de procédure pénale. « L'interrogatoire consiste à expliquer aux
détenus les faits pour lesquels ils sont poursuivis. Jusque là, on peut dire
qu'ils ne savent pas pourquoi ils sont détenus. C'est maintenant que le juge, à
travers l'instruction, va rentrer dans les détails, dans le fond», a-t-il
souligné. Tout en déclarant que les juges sont déjà présents à Bouna. Selon le
programme des interrogatoires dressé par le magistrat Koné Mamadou le juge
d'instructions l'ex-Premier ministre, Pascal Affi N'Guessan, président du FPI,
incarcéré à Bouna, sera le premier détenu politique à être interrogé. Cela du 29
mai au 9 juin 2012. Le juge d'instruction, Koné Mamadou, et son équipe se
rendront, ensuite à Katiola, du 12 au 30 juin, pour interroger les ex-ministres
Sangaré Abou Drahamane, GenévièveBro-Grébé, Jean-Jacques Béchio, ainsi que
Narcisse KuyoTéa, ancien chef de cabinet de l'ex-président Laurent Gbagbo. Du 9
au 21 juillet, ce sera au tour des nombreux militaires, policiers et gendarmes
détenus à Korhogo d'être auditionnés par le juge. L'ex-Premier ministre, Gilbert
Aké N'Gbo ; les ex-ministres, Alcide Djédjé, Désiré Dallo et Christine Adjobi ;
l'ex-député et patron de presse, Martin SokouriBohui ; le leader syndical,
Basile MahanGahé ; le patron de presse et ex-conseiller technique à la
Présidence, Norbert GnahouaZibrabi ; l'ex- Directeur du Croua-A, SékaObodji,
seront quant à eux cuisinés du 8 au 31 octobre. Selon des sources proches du
dossier, l'ex-Gouverneur de la Bceao, Henri Dakoury-Tabley, également détenu à
Boundiali mais évacué, le mois dernier, à la Pisam pour des soins, pourrait être
auditionné à Abidjan.




 




Crise postélectorale : Affi N'Guessan cuisiné hier
à Bouna




 




Le Patriote (tendance RDR) – 1 juin 2012




 




Les auditions des barons de l'ancien régime ont
débuté hier. C'est Pascal Affi N'Guessan, président du Front populaire ivoirien
qui a ouvert le bal. Il a été entendu pendant plusieurs heures par le juge
Mamadou Koné, juge du 10e cabinet. L'annonce a été faite hier à l'AFP par l'un
de ses avocats. Selon Me Toussaint ZahouiDako, le président du Front populaire
ivoirien incarcéré à Bouna, pour la première fois, a été entendu sur le fond
depuis son inculpation pour crime économique et atteinte à la sûreté de l'Etat.
Le conseil de l'ancien Premier ministre de Laurent Gbagbo a précisé que
l'audition se poursuit aujourd'hui. Cette audition marque le début des auditions
d'une vingtaine de pro-Gbagbo détenus à Bouna, Katiola, Boundiali et Odienné
depuis plus d'un an. La fin de ces auditions est prévue pour le mois d'octobre.
Il faut rappeler que Pascal Affi N'Guessan a été arrêté en avril 2011, à la
suite d'une conférence de presse à l'hôtel Pergola à Abidjan au cours de
laquelle il avait incité les partisans de Laurent Gbagbo à s'opposer au nouveau
président élu, Alassane Ouattara. Aux lendemains d'une crise postélectorale qui
a fait plus de 3000 morts. Pascal Affi N'Guessan et plusieurs cadres du FPI
avaient trouvé refuge dans cet hôtel sous protection onusienne à leur demande.
Mais les discours musclés et irresponsables du président du FPI ont poussé les
nouvelles autorités à transférer tout le monde dans plusieurs villes du nord. Le
début des auditions marque donc le volet judiciaire de la crise sociopolitique
survenue après le second tour de l'élection présidentielle de 2010.




 




 




·   
Détenu
depuis un an Affi N'Guessan auditionné sous forte surveillance militaire, hier-
Soir Info
(indépendant), 1 juin 2012




·   
Justice
: Affi N'Guessan entendu pendant des heures –

Fraternité Matin (gouvernemental), 1
juin 2012




 




Procès du Président Gbagbo : Philippe Mangou, un
témoin précieux




 




Notre Voie (tendance FPI) - 1 juin 2012




 




Selon certaines sources, les généraux Mangou et
Kassaraté pourraient témoigner à la Haye contre le président Gbagbo, lorsque
l'accusation voudra faire intervenir, le moment venu, les témoins à charge. Si
cela devait se produire, ce ne serait pas, bien entendu, au cours de l'audience
du 18 juin. On sait qu'à cette échéance, le procureur Ocampo a choisi de ne pas
faire comparaître de témoins. Mais si les charges retenues contre le président
Gbagbo venaient, par extraordinaire, à être confirmées, cela conduirait à une
bataille juridique quant au fond. C'est en moment que le témoignage de Mangou
deviendrait intéressant, si cela s'avérait. Et ce témoignage serait, à n'en
point douter, un pain bénit pour la défense. Il a été le chef d'état-major des
Forces de défense et de sécurité de Côte d'Ivoire, pendant six ans. Il l'a
rappelé lui-même, en janvier 2011, devant les caméras de la RTI. A cette
occasion, l'ancien patron des Fanci avait fait une déclaration, suite à une
visite que lui avait rendue la galaxie patriotique. Blé Goudé et ses camarades
étaient allés lui annoncer que la jeunesse ivoirienne se proposait d'organiser
une manifestation pour saluer le courage des soldats ivoiriens. Profitant de
l'occasion, le général Mangou a fait une déclaration qui était la réponse qu'il
avait tenu à donner à Soro qui, à l'en croire, lui avait demandé de mettre
l'armée ivoirienne à la disposition de Ouattara. Toute chose qu'il n'a pas
accepté de faire. « Je ne veux pas être chef d'état major d'Alassane Ouattara.
Après six ans de commandement, si Gbagbo me remercie, je vais au village ». Mais
le plus intéressant, ce sont ses propos sans fard sur le massacre des gendarmes
à Bouaké. A ce propos, il n'est pas passé par quatre chemins pour accuser
Guillaume Soro d'avoir été à la tête des gens qui ont tué ou égorgé certains de
ses frères d'armes, éventré des femmes enceintes. « N'est-ce pas lui qui nous a
combattus hier ? N'est-ce pas lui qui a fait aligner des frères pour les égorger
avec leur famille et leurs enfants » ? Au passage, le général Mangou de révéler
qu'avant la tenue de la présidentielle, tous les candidats avaient convenu de se
prononcer seulement après le Conseil constitutionnel. « Ce n'est pas ce qui a
été fait ». Pour conclure, l'ancien chef d'état-major des Fanci s'était dit
déterminé à se battre. « Nous sommes debout pour le combat de la souveraineté,
des institutions de la République ». Et d'ajouter, à la grande joie des
Ivoiriens, « rien ne nous fait peur », bien qu'au premier coup de pétard, il se
soit refugié dans les locaux de l'ambassade d'Afrique du Sud d'où il ressortira
plus tard. Mais ce sont surtout ses derniers mots que les Ivoiriens retiendront.
« Pour nous, Christ est notre vie ; la mort pour nous n'est qu'un gain. Nous
sommes prêts, nous les attendons ». On le voit, si PhillipeMangou devait être
cité comme témoin, son témoignage ne pourra être versé que dans celui de ceux
qui vont le faire en faveur de l'ancien chef d'Etat de Côte d'Ivoire, le
président Gbagbo. Il s'est agi pour les FDS, ainsi qu'il a soutenu, de se battre
pour la défense de la souveraineté de la Côte d'Ivoire et des institutions de la
République.




 




Danièle Boni Claverie (Présidente de l'Urd) : "Je
demande la clémence de Ouattara"




 




L'Expression (tendance RHDP) – 1 juin 2012




 




En liberté provisoire depuis le 9 novembre 2011 avec
d'autres prisonniers de la crise postélectorale, l'ancienne ministre, Danièle
Boni Claverie, a repris du service au sein de l'Urd, son parti politique. Dans
la première interview qu'elle accorde à un journal depuis sa sortie de prison,
l'ancienne journaliste évoque la réconciliation nationale, ses relations avec
les partis alliés du Cnrd, et juge les premier signes de la gestion de Ouattara.




[...]




Est-ce que vous croyez, Mme Boni Claverie en
la réconciliation nationale?




 




Je suis totalement convaincue qu'il ne peut y avoir
de normalisation de la vie sociopolitique sans une vraie réconciliation. C'est
le processus de réconciliation qui conditionne la relance économique et la
reconstruction nationale. Que vos lecteurs ne me prennent pas pour quelqu'un
d'utopiste ou de rêveur. C'est au nom de la realpolitik que nous menons ce
combat. La fracture qui nous divise est profonde après une crise de plus d'une
décennie et une crise postélectorale dévastatrice. Chaque camp doit y mettre du
sien mais il revient au gouvernement de donner l'impulsion nécessaire, l'élan
décisif pour que ce processus s'enclenche véritablement. Nous avions pensé que
Grand-Bassam était le point de départ d'une nouvelle donne, mais je dois vous
avouer qu'actuellement nous sommes inquiets. Le geste que nous attendions n'est
pas venu. Aucune libération de prisonniers n'est intervenue, aucun mandat
d'arrêt n'a été annulé. Au contraire, de nouvelles inculpations sont prononcées
et le calendrier des audiences judiciaires s'étend maintenant jusqu'à fin
octobre. Or, la ré- conciliation repose sur une volonté réciproque de rapprocher
les points de vue mais il revient au pouvoir qui a toutes les cartes en main de
faire les gestes significatifs qui donneront un élan irréversible à ce
processus. Il est temps de tourner la page, de rechercher ensemble ce qui peut
nous unir, nous rassembler. C'est pourquoi, je ne cesserai de demander la
clémence du président de la République pour qu'il pose ces actes décisifs dans
son propre pays. Imaginez le formidable coup d'accélérateur que serait pour
notre pays la libération de tous les prisonniers et le retour des exilés. Je
sais aussi que de leur côté, les autorités souhaiteraient que nous sachions
faire acte de repentance. Je crois sincèrement qu'il nous reviendra à un moment
don- né de savoir nous aussi de- mander pardon. Mais pour celas le contexte doit
évoluer, des gestes de détente doivent être posés et j'affirme qu'alors, nous
saurons y répondre comme il se doit. [...]




 




Quel Pdci-Rda après le Bureau politique du samedi
02 juin 2012 ?




 




Le Nouveau Réveil (tendance PDCI) – 1 juin 2012




 




Le samedi 02 juin 2012, les militants du Pdci-Rda, le
plus ancien parti politique ivoirien, vont prendre date avec l'histoire comme
ils l'ont d'ailleurs fait ces vingt dernières années. Henri Konan Bédié,
président de ce parti, convoque à une réunion les membres du Bureau politique.
Ce Bureau politique du 02 juin, au regard de l'intérêt qu'il suscite, a valeur
de pré-congrès, voire de congrès tant les passions sont à fleur de peau. La
question que les militants se posent, et par-delà tous les Ivoiriens, est toute
simple: quel Pdci-Rda après le conclave du Bureau politique ? (...) On ne le dira
jamais assez: sans l'apport du Pdci-Rda, le Rdr ne serait pas venu à bout du
dictateur des Lagunes. Conscient du poids de Bédié, Alassane Ouattara
promettait, déjà, à son parti le poste de Premier ministre avant la compétition
du 2è tour. Promesse qui sera, d'ailleurs, tenue. Au nom de l'alliance. C'est
aux législatives que l'alliance va prendre du plomb dans l'aile par la faute, il
faut le dire, de certains militants du Rdr d'Alassane Ouattara. Les militants du
Pdci-Rda sont frustrés. N'ayons pas peur des mots. L'impression qui se dégage
est que l'alliance tend à affaiblir le Pdci-Rda. Ces nombreux cadres du parti
qu'on avait mis à la touche pour leur appartenance politique, sont encore à
faire le pied de grue, alors que l'allié est au pouvoir. Pis, l'allié n'oublie
pas les siens. Les militants du Pdci-Rda ressentent tous ces comportements comme
de l'injustice. Ils voudraient comprendre pour ne pas connaître la même
déconfiture qu'aux législatives, lors des élections communales et régionales.
D'où leur interpellation en direction de leur chef. Bédié les a compris. Ce qui
justifie la convocation du Bureau politique, préparé par des travaux en
commissions. C'est dire que le président du Pdci-Rda, en dirigeant éclairé, loin
des cacophonies, attache du poids à ce qui vient des militants. Ce qui signifie
aussi que la recherche de la cohésion interne doit guider tous les militants.
C'est le vrai sens qu'il faut donner à la rencontre du samedi 02 juin 2012. Il
s'agit, face à l'adversité, de rendre le Pdci-Rda fort dans l'union et la
cohésion. Ceux, qui vont se rendre à la Maison du parti ce samedi, ne doivent
avoir pour seul souci que de rendre le parti inébranlable sur ses bases, autour
du chef, Bédié. Il est heureux que les militants aient compris cet objectif. Un
grand parti comme le Pdci-Rda ne va servir de faire-valoir, fût-il, au sein
d'une alliance. « Les esclaves volontaires font plus de tyrans que les tyrans ne
font d'esclaves forcés ». Le Bureau politique se réunit, le président l'a dit,
pour faire "des réglages". Les militants attendent. Le Rhdp attend. La Côte
d'Ivoire attend. Même le monde entier attend. Ce Bureau politique du 2 juin 2012
a valeur de congrès. Il porte une symbolique charge. Le Pdci-Rda va-t-il se
départir de ce qui a toujours été sa force, la cohésion interne ? Dans cette
attente, il est un paramètre qui conforte les uns et les autres: c'est le même
Henri Konan Bédié qui, depuis plus de 40 ans, dépense, et son intelligence, et
son énergie, et son argent, sans compter pour le Pdci-Rda, le parti si cher à
son coeur. Le Sphinx de Daoukro, plus que tout autre militant, sait que le
Pdci-Rda ne gagne rien à être le maillon faible de l'alliance des Houphouétistes
; que le Pdci-Rda ne gagne rien à sacrifier ses cadres, sa jeunesse et ses
femmes. Sur ce plan, les militants peuvent être rassurés. Le parti fondé par
Félix Houphouët-Boigny ne perdra pas son âme. A la seule condition d'être soudés
et forts, oui cohésion, cohésion toujours autour de Bédié, pour réclamer, à
juste titre, d'ailleurs, à l'autre ce qu'on nous doit pour notre contribution à
la victoire.




 




Réconciliation nationale Des jeunes pro-Gbagbo
demandent pardon




 




Fraternité Matin (gouvernemental) – 1 juin 2012




 




Les jeunes du Grand ouest, toutes tendances
politiques confondues, décident de contribuer à la reconstruction du pays après
la crise post- électorale, en accompagnant le président de la Commission
dialogue, vérité et réconciliation, Charles Konan Banny . Conduits par Yaké
Evariste, ex-membre de la galaxie patriotique (La majorité présidentielle),
Metté Aubin Olivier, président du Forum des jeunes du district des montagnes
(Udpci) et Tiédé robinson, président des jeunes de la région du Cavally, ils
ont, hier, exprimé leur ferme volonté d'aller proclamer le message de paix,
d'amour et de réconciliation. «En tant que leader de la région du district des
montagnes, je voudrais continuer à demander pardon à la nation, à tous nos
frères du Rhdp, à tous ceux que nous avons, consciemment ou inconsciemment,
marqués par nos actes. Chacun était assuré de défendre une idéologie, mais
aujourd'hui il faut penser à la Côte d'Ivoire. Les hommes passent mais la
nation, la république demeure», a déclaré Yaké Evariste. Qui a tenu à rendre
hommage au Président de la république, SEM Alassane Ouattara, qui, ajoute-t-il,
«dans son amour infini pour la Côte d'Ivoire, ne cesse de tendre la main à
ses frères de Lmp, du Fpi».
Par la voix de Yaké Evariste, les jeunes de
l'ouest, au-delà de leurs sensibilités politiques différentes, ont pris
conscience de l'enjeu de leur région qui a payé le plus lourd tribut à la
guerre. Aussi, veulent-ils réparer cela, précise-t-il, «par leur comportement».
Saluant cette rencontre, le président Charles Konan Banny a chargé Yaké Evariste
d'une mission : celle d'aller convaincre ses frères Ivoiriens encore exilés au
Ghana de rentrer au pays. Banny a expliqué, de fond en comble, la mission de la
Commission à ses visiteurs. Il s'agit de contribuer à recoudre le tissu social
ivoirien en lambeaux et proposer de fixer à la Côte d'Ivoire, un nouveau cap :
celui d'une nation mosaïque. Le premier responsable de la Cdvr a indiqué que le
développement futur de la Côte d'Ivoire doit partir de l'ouest. À condition que
les jeunes agissent dans ce sens, en restant unis, solidaires et des partisans
de la paix.




 




Le racket revient en force, les forces de
l'ordre défient Ouattara




 




L'inter (indépendant) – 1 juin 2012




 




Le racket sur les routes ivoiriennes revient en
force. Plus rien ne se cache aux yeux des usagers




Samedi 19 mai nous embarquons d'un car de transport
en commun à la gare routière d'Abidjan, à Adjamé, pour Odienné. Capitale de la
région du Kabadougou située à environ 850 km de la capitale économique
ivoirienne. Pour rallier ce trajet, il ne faut pas moins de 13H de route, qui
constitue hélas 13h de maitrise des nerfs pour les usagers du transport en
commun, agacés par le retour en force du racket sur des barrages dressés par des
éléments des forces de l'ordre. Sur notre parcours, en effet, il n'y a pas un
barrage où le mastodonte à bord duquel nous étions, est passé sans que les
agents de sécurité n'aient perçu quelque chose. A chaque corridor, l'apprenti du
car descend, rejoint les agents de l'ordre assis et devisant tranquillement sous
un hangar, pour leur déposer la rançon du jour. Comme s'il n'y avait que ça qui
les conduit à ces endroits chaque jour. De notre siège, nous observons
attentivement la scène. Est-ce cela la mission de ces soldats sur nos routes ? A
quoi sert-il de les doter en tenue, armes et moyens mobiles si c'est juste pour
que cela contribue à la montée du coup du transport des personnes et des biens,
et donc de la vie chère ? [...]




 




Quelles pièces pour le contrôle des passagers ?




 




Il importe que le ministère de l'Intérieur
communique clairement aux populations, les pièces qu'il faut pour les contrôles
d'usage. Parce qu'à l'évidence, les éléments des forces de l'ordre commis à la
sécurité routière commettent souvent beaucoup d'abus. Certains demandent
toujours des pièces que les étrangers n'ont pas. Juste pour s'adonner à leur
sale besogne : les racketter. C'est donc le lieu pour le ministère de
l'Intérieur de mener des campagnes de sensibilisation dans les gares routières
pour faire connaître aux passagers, les pièces à fournir aux corridors afin que
cessent les abus de ces agents indélicats qui prospèrent sur les routes. Une
campagne est certes menée à la télévision, mais combien sont- ils ceux qui
comprennent le message véhiculé ou qui regardent la télé ? Manifestement, les
militaires, policiers et gendarmes violent les textes de la CEDEAO en ce qui
concerne la liberté de circulation des biens et des personnes dans l'espace
sous-régionale. Le comble, c'est que les soldats ne s'en cachent même pas,
donnant l'impression qu'ils défient l'autorité en place. Avec le changement de
régime et la fermeté affichée par les nouvelles autorités au départ, on croyait
le phénomène du racket diminué. Que non ! Il revient en force, prenant parfois
l'allure d'une obligation dont le passager doit s'acquitter. Le ministère de
l'Intérieur devrait ériger un système de contrôle des corridors en vue de
dissuader les agents racketteurs. C'est à ce prix que le phénomène pourrait
baisser. Parce que ne sachant pas la fonction de ceux qu'ils contrôlent, les
agents devraient faire correctement leur travail. De peur de voir tom- ber sur
eux la foudre. Car laisser prospérer ce genre d'attitude, c'est laisser fossoyer
l'Économie nationale.




 




Velléités de déstabilisation Des lots de treillis
saisis dans un container




 




L'Expression (tendance RHDP) – 1 juin 2012




 




Riviera-Palmeraie. Quartier hôtel Belle Côte. Hier,
les riverains étaient pantois. Et, sans voix. Des éléments des Forces
républicaines de Côte d'Ivoire ont éventré un container d'où ils ont sorti, à la
stupeur générale, plusieurs lots de treillis et matériels militaires. Et,
pourtant,




ce container, indiquent nos sources, était plutôt
censé renfermer du matériel de construction. Toujours selon nos sources, le
container incriminé serait la propriété d'une dame (nous ignorons encore le nom)
proche de l'ancien régime. A en croire nos informateurs, ce sont les éléments de
Soumahoro, un lieutenant des Frci, qui ont procédé à l'arraisonnement et aux
fouilles du container. Joints, les services de l'état-major n'ont pas voulu
communiquer sur cette affaire qui promet des surprisesI




 




ADO de retour d'Arusha : "Rien n'a changé entre la
Côte d'Ivoire et la France"




 




LePatriote (tendance RDR) – 1 juin 2012




 




Les relations entre la France et la Côte d'ivoire
sont au beau fixe. Hier, le président de la république de Côte d'Ivoire Alassane
Ouattara de retour d'Arusha, en Tanzanie où il a participé aux 47èmes Assemblées
annuelles de la BAD a réaffirmé les liens forts qui existent entre les deux
pays. Selon lui, le nouveau président français, François Hollande est disposé à
entretenir les liens étroits avec le gouvernement ivoirien. Outre ce sujet, le
chef de l'Etat a annoncé la bonne nouvelle du retour de la BAD sur les bords de
la lagune Ebrié.




« Je viens vous annoncer la bonne nouvelle du retour
de la Banque africaine de développement à Abidjan. C'était l'objet principal de
mon déplacement à Arusha, où j'ai participé aux 47èmes Assemblées annuelles de
la BAD. Nous avons été bien accueillis par le Président Kikwte, le Président de
la République de Tanzanie, et le docteur Donald Kaberuka, président de la BAD.
Les gouverneurs ont considéré que la sécurité est maintenant de retour en Côte
d'Ivoire et que plus rien ne s'opposait au retour de la Banque. Une feuille de
route sera rédigée et adoptée par le Conseil d'administration pour que ce
transfert puisse commencer dès la fin de cette année. Mais, cela prendra un peu
de temps. Puisque nous devrons fournir de nouveaux locaux à la BAD, régler les
problèmes de logement des agents. Tout cela, nous considérons que ça peut se
faire en une année à compter de la fin de l'année en cours. C'est une bonne
nouvelle pour l'image de notre pays, pour sa crédibilité financière. Parce que
c'est la plus grande institution financière en Afrique et aussi ce retour
concerne près de 2000 agents. Ils reviennent avec leurs familles. Ils auront à
employer du personnel, à louer des logements, envoyer leurs enfants à l'école, à
créer beaucoup de plus de contacts avec nos frères et soeurs. C'est une
excellente nouvelle et je m'en réjouis. Je voudrais en profiter pour féliciter
le ministre d'Etat MabriToikeusse et le ministre de l'Economie et des Finances,
Charles Diby Koffi qui ont fait un travail excellent sous l'autorité du Premier
ministre et du gouvernement. Maintenant la feuille de route doit être rédigée
rapidement pour que dès le mois de juillet, cela puisse devenir une réalité et
permettre ainsi le déménagement de certains départements de la BAD afin que
d'ici à la fin de l'année 2013 au plus tard, le transfert soit complet. J'ai eu
l'occasion de prononcer un discours sur les défis du continent africain et les
perspectives aussi. J'ai beaucoup insisté sur le fait qu'au cours des dix
dernières années, le continent africain s'est distingué par une meilleure
performance des économies. Bien sûr sauf malheureusement notre pays. Mais depuis
2000 sur le continent, les taux de croissance sont très forts entre 5 et 6 %.
L'Afrique vient juste après l'Asie. Même avant l'Asie du sud ouest, l'Amérique
Latine, l'Europe et l'Amérique du Nord. Cela montre que les gouvernements
africains appliquent maintenant les politiques rigoureuses en matière macro
économique. L'inflation est maîtrisée, les populations ont un meilleur niveau du
pouvoir d'achat. J'ai aussi insisté sur l'emploi des jeunes. Parce qu'en réalité
la jeunesse est la solution du futur. J'ai indiqué que notre politique doit être
axée à faire en sorte de créer des emplois pour nos enfants, pour nos petits
enfants. Le Conseil des gouverneurs a bien apprécié cette orientation.




 




Vous avez eu un entretien téléphonique avec le
président français François Hollande. De quoi il a été question ?




ADO : J'ai eu un bon entretien avec le
président français François Hollande. Nous avons réaffirmé les liens très
étroits entre nos deux pays. Nous sommes tombés d'accord qu'il fallait tout
faire pour renforcer ces liens et de renforcer la coopération aussi bien qu'au
plan économique, financier, qu'au plan militaire. Je lui ai indiqué que nous
avons besoin de la force Licorne avec la présence de l'ONUCI et que nous allons
évaluer cette présence de temps en temps. Il était tout à fait d'accord de
suivre notre décision quand au fur à mesure nous allons faire des évaluations.
La Force Licorne apporte un appui important actuellement en matière de formation
et en matière de moyens logistiques. Je lui ai dit d'ailleurs que ceci était
tout à fait conforme à l'accord de partenariat et de défense entre la France et
la Côte d'Ivoire que nous avons signé avec son prédécesseur. Il m'a dit qu'il
respecterait tous les engagements pris par son prédécesseur. Nous nous sommes
convenus de nous rencontrer dès que possible. Je pense que dans les prochaines
semaines, je pourrais vous indiquer en fonction de son calendrier mais également
les engagements que nous avons pris. C'était un excellent entretien. Je
considère que rien n'a changé entre la France et la Côte d'Ivoire. Nos relations
demeurent fortes et demeurent confiantes. Nous continuerons de faire en sorte
que nous contribuions au renforcement de ces relations».