REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU VENDREDI 01 JUIN 2012

1 juin 2012

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU VENDREDI 01 JUIN 2012








Titres





 





·
   

Côte d`Ivoire :
Début des auditions de personnalités pro-Gbagbo détenues-



ABIDJAN AFP, 1 juin 2012





 





·
   

Audition de Affi
N'guessan et Cie: le grand déballage aura-t-il lieu? -
Le
Pays (Burkina Faso), 1 juin 2012





 





·
   

Côte d'Ivoire :
Pascal Affi Nguessan bleuffe le juge ! -



Koaci.com, 1 juin 2012





 





·
   

Auditions des
proches de Gbagbo : Ils n'attendaient que ça -



L'Observateur Paalga (Burkina Faso), 1 juin 2012





 





·
   

Les défenseurs de
la cause de Laurent Gbagbo appellent à une marche pour sa libération le 18 juin,


Koaci.com, 1 juin 2012





 





·
   

D'ex-chefs de
guerre à l'école française - Nommés par Ouattara à la tête de l'armée, ces
hommes sont soupçonnés de graves exactions-



Libération 29 mai 2012





 





·
   

Un an après
l'investiture de Ouattara : la vie politique ivoirienne dans une monotonie
dangereuse / Une justice à deux vitesses : le talon d'Achille de la
réconciliation en Côte d'Ivoire -

La
Nouvelle Tribune (Bn), 1 juin 2012





 





·
   

Déchets toxiques –
Après Bictogo, Ahoussou Kouadio cité


-
Qui est derrière Charles Koffi ?
- Connectionivoirenne.net, 31 mai
2012





 





·   

Ouattarra Pushes for AfDB
Abidjan Relocation Drive

- Source: All Africa Global Media, June 01, 2012





 





REVUE INTERNATIONALE





 





Côte d`Ivoire : Début des auditions de
personnalités pro-Gbagbo détenues





 





ABIDJAN AFP- 1 juin 2012





 





La justice ivoirienne a commencé jeudi ses
auditions de proches de l`ex-président Laurent Gbagbo détenus à la suite de la
crise meurtrière de 2010-2011, en interrogeant l`ex-chef de son parti Pascal
Affi N`Guessan, a annoncé à l`AFP l`un de ses avocats.





 





Ancien Premier ministre et ex-chef du Front
populaire ivoirien (FPI, parti de M. Gbagbo), M. N`Guessan, incarcéré à Bouna
(nord-est du pays), "a été entendu pour la première fois sur le fond par les
juges depuis son inculpation pour crime économique et atteinte à la sûreté de
l`Etat", a affirmé son avocat, Me Toussaint ZahuiDako, joint par téléphone
depuis Abidjan.





 





"L`audition va se poursuivre demain" (vendredi),
a-t-il ajouté.





 





Cette audience marque le début des auditions
d`"une vingtaine" de pro-Gbagbo détenus dans plusieurs villes du Nord ivoirien
depuis plus d`un an. Cette série d`auditions est censée s`achever en octobre,
selon le programme fourni par les avocats à l`AFP.





Ces personnalités, parmi lesquelles figure
l`ancienne Première dame Simone Gbagbo, détenue à Odienné (nord), avaient été
arrêtées puis placées en détention à la fin de la crise politico-militaire
meurtrière de décembre 2010-avril 2011, pour atteinte à la sûreté de l`Etat
et/ou infractions économiques, détournements de deniers publics notamment.





Née du refus de M. Gbagbo de reconnaître sa
défaite à l`élection de novembre 2010, la crise a fait quelque 3.000 morts.





Le camp Gbagbo réclame sans relâche la libération
de ses responsables en détention, l`ex-président en tête, incarcéré à La Haye
par la Cour pénale internationale (CPI), qui le soupçonne de crimes contre
l`humanité.





Comme des ONG internationales, il dénonce aussi le
"deux poids, deux mesures", aucun proche du chef de l`Etat Alassane Ouattara
n`ayant à ce jour été inquiété par la justice ivoirienne en lien avec la crise,
malgré de lourds soupçons d`implication dans des exactions pesant sur certaines
personnalités de son camp et sa propre promesse d`"impartialité".





 





Audition de Affi N'guessan et Cie: le grand
déballage aura-t-il lieu?





 





Le Pays (Burkina Faso), 1 juin 2012





 





Affi N'guessan peut commencer à souffler. L'ancien
patron du parti de Laurent Gbagbo, le Front populaire ivoirien, a inauguré ce
jeudi la série des auditions entamées par les juges d'instruction. Certes, on
est encore loin d'un procès en bonne et due forme, mais rien qu'à voir la
Justice se pencher enfin sur son cas, peut constituer une bouffée d'oxygène. Il
peut bénéficier d'une liberté provisoire avec l'ouverture de la procédure. Ce
n'est pas rien, quand on connaît les rigueurs d'une vie en prison, surtout pour
un ancien baron de la trempe de Affi N'Guessan. Respirer l'air de la liberté, ne
serait-ce que provisoirement, cela fait du bien. L'espoir revient donc dans le
camp des pro-Gbagbo encore détenus. Il n'empêche que le plus dur aussi commence
pour eux, puisque, s'ils n'ont pas été élargis comme d'autres, c'est que
probablement ils auront à rendre compte de leur rôle dans la grave crise
postélectorale qui a fait des milliers de morts en Côte d'Ivoire. Ce moment est
très attendu par nombre d'Ivoiriens, comme une des étapes majeures de la
catharsis nationale en cours. Car sans justice, il n' y aura pas de véritable
réconciliation. Du reste, il n'est pas exclu que certains détenus soient relaxés
après le procès, l'essentiel étant que le droit soit dit dans la plus grande
objectivité. De ce procès à venir dépendra en grande partie le vivre ensemble
tant recherché en Côte d'Ivoire. Mais un doute subsiste tout de même dans la
volonté des partisans du président déchu d'accepter le verdict des juges, s'il
est accablant pour les accusés. Jusqu'à ce jour, ils n'ont pas posé d'actes de
nature à faire croire qu'ils s'inscrivent dans la dynamique de réconciliation.
Ils ont rejeté toutes les offres, de l'entrée dans un gouvernement d'union à la
participation aux élections législatives, en passant par la Commission dialogue,
vérité et réconciliation. Depuis leur chute, les dirigeants du Front populaire
ivoirien n'ont pas donné de signaux forts sur leur désir de réconciliation. A
défaut d'un mea culpa des anciens dirigeants ivoiriens, il ne reste que la
justice pour situer les responsabilités. Pour avoir fait le choix d'affronter la
Justice, plutôt que la conscience des Ivoiriens, les pro-Gbagbo devront assumer
leur stratégie jusqu'au bout, en acceptant le verdict des juges. Il faut
seulement souhaiter qu'un procès permette de comprendre pourquoi on peut
massacrer ses concitoyens à cause du pouvoir. On se demande en effet si Laurent
Gbagbo, devant la Cour pénale internationale, et ses sbires incarcérés au pays,
en cas d'inculpation, diront tout aux Ivoiriens. Ne continueront-ils pas
d'afficher cette attitude hautaine consistant à refuser non seulement leur
défaite à la présidentielle mais aussi leur part de responsabilité dans le
pogrom ivoirien ? Tôt ou tard pourtant, le camp Gbagbo devra avoir l'humilité de
se regarder dans la glace, même si elle leur renverra une image hideuse. C'est
le seul moyen d'arrêter d'insulter l'histoire et d'espérer une rédemption aux
yeux d'une grande partie des Ivoiriens.





 





 





Côte d'Ivoire : Pascal Affi Nguessan bleuffe le
juge !





 





Koaci.com, 1 juin 2012





 





Comme nous vous l'avions annoncé, l'audience de
Pascal Affi N'Guessan a bel et bien débuté depuis jeudi matin à Bouna au nord de
la Côte d'Ivoire et devrait se poursuivre jusqu'à lundi. Peu d'informations ont
filtré mais la rédaction de KOACI.COM a réussi à recueillir auprès d'un proche
du juge d'instruction, Mamadou Koné , que l'ancien président du FPI de Laurent
Gbagbo serait apparu plein d'énergie et en verve durant les quatre première
heures d'audition allant jusqu'à bleuffer le juge et son avocat Maître Toussaint
Zahoui Dako arrivé la veille dans la région du Zanzan. Selon nos informations,
l'agni de Boungouanou nierait toutes responsabilités voire implications dans les
dérives survenues lors de la crise post éléctorale. Ce dernier assumerait par
contre totalement ses responsabilités politiques en tant que président du parti
de l'ancien président lors de la campagne électorale de la dernière
présidentielle. Affi avait le rôle de porte parole du candidat de la LMP,
Laurent Gbagbo même si ce dernier avait été quelque peu mis de côté durant la
campagne, écarté du cercle restreint de Laurent Gbagbo depuis quelques années.
Le camp d'Alassane Ouattara l'accuse d'avoir tenté de troubler le pays par des
tentatives d'intoxication de la presse lorsqu'il était en résidence surveillée
dans une villa de Cocody au lendemain de l'arrestation du président Gbagbo. Affi
Nguessan avait été ensuite conduit vers l'hôtel de la pergola avant d'être
acheminé au nord du pays. En attendant la fin des auditions des détenus
pros-Gbagbo, emprisonnés depuis plus d'un an, prévue pour le mois d'octobre,
après Affi Nguessan, le juge du 10e cabinet poursuivra les audiences à Katiola,
Boundiali et Odienné





 





Auditions des proches de Gbagbo : Ils
n'attendaient que ça





 





L'Observateur Paalga (Burkina Faso), 1 juin 2012





 





Les premières auditions d'une quinzaine de
responsables et de militants de l'ancien régime ivoirien ont commencé hier. Au
premier rang de ceux qui vont devoir répondre aux questions des juges
d'instruction se trouve Pascal Affi N'Guessan, qui n'est autre que le président
du Front populaire ivoirien (FPI) et un ancien Premier ministre. Cela fait plus
d'un an qu'ils ont été incarcérés après la guerre qui a opposé le camp de
l'actuel président, Alassane Dramane Ouattara (ADO), à celui de Laurent Gbagbo
et qui s'est soldé par la reddition de ce dernier et par plus de trois mille (3
000) morts. Treize (13) mois que ces thuriféraires du précédent pouvoir
croupissent derrières les barreaux, au point que certains disent qu'ils sont des
prisonniers de guerre. C'est maintenant une véritable action judiciaire qui est
mise en branle, et quelque part on ne peut que se féliciter de l'évolution
légale de cette affaire politique. Désormais en effet, les intéressés peuvent
savoir de façon claire ce qui leur est reproché, et leurs avocats pourraient
connaître du dossier pour organiser en conséquence leur défense. Si, à l'issue
d'une instruction à charge et à décharge et d'un procès équitable, ils sont
reconnus coupables de ce dont on les accable, la rigueur de la justice pourrait
alors s'abattre sur eux en toute légalité. Cela dit, la question de
l'opportunité politique ne cesse jamais de se poser. Parmi les chantiers les
plus difficiles d'ADO figure la reconstruction humaine, qui commence par la
réconciliation et la paix des cœurs; malheureusement, force est de reconnaître
que Charles Konan Banny, le président de la Commission dialogue vérité et
réconciliation (CDVR), patauge dans les eaux encore glauques de la lagune Ebrié,
et malgré cette évolution judiciaire, positive quoiqu'on dise, le camp des
perdants peut penser que c'est la justice des vainqueurs qui est en branle comme
c'est souvent le cas après de nombreux conflits. Si on ajoute à cela le
transfèrement de Laurent Gbagbo à la Haye en attendant son procès, on peut
imaginer le sentiment qui est celui de ses troupes. Tout compte fait, c'est
l'éternelle querelle entre la justice et la paix, consécutive aux crises
analogues à celle que vient de traverser la Côte d'Ivoire, qui est posée : la
question se pose en effet toujours de savoir s'il faut sacrifier la première sur
l'autel de la seconde au risque de perpétuer l'impunité, qui est bien souvent un
des vecteurs des soubresauts socio-politiques.





 





 





Les défenseurs de la cause de Laurent Gbagbo
appellent à une marche pour sa libération le 18 juin





 





Koaci.com, 1 juin 2012





 





Alors qu'ont débuté ce jour les audiences des
détenus pros-Gbagbo (voir article koaci) , la rédaction de KOACI.COM apprend
d'un communiqué en date de ce jeudi que plusieurs collectifs de défense de
l'ancien président ivoirien, dont un présidé par un de ses gendre, appellent à
des marches le 18 juin prochain et ce partout dans le monde pour la libération
de Laurent Gbagbo. Incarcéré à la Haye par la Cour pénale internationale (CPI)
depuis le 30 novembre 2011, le 18 juin prochain, Laurent Gbagbo devrait être
situé sur les charges retenues contre lui. L'ancien président est soupçonné de
quatre chefs de crimes contre l'humanité dans la crise post-electorale survenue
en Côte d'Ivoire. Pour bon nombre de supporters de l'ex président, qui n'ont de
cesse de prier, la CPI n'aurait tout simplement rien contre lui et serait même
sur le point de le libérer. Au delà de ces mouvements de soutien qui fleurissent
généralement dans les démocraties d'occident, la question reste à cette heure de
savoir si quelconque marche sera organisée ou pourra se tenir en Côte d'Ivoire.





 





 





D'ex-chefs de guerre à l'école française - Nommés
par Ouattara à la tête de l'armée, ces hommes sont soupçonnés de graves
exactions.





 





Libération 29 mai 2012 à 21:16





 





Par THOMAS HOFNUNG





 





Pour aider l'armée d'un pays ami convalescent à
assurer sa sécurité, faut-il accepter de former des hommes soupçonnés de crimes
de guerre, passibles un jour de poursuites devant la Cour pénale internationale
? C'est le dilemme auquel s'est trouvée confrontée la France en Côte-d'Ivoire.
Et qu'elle a tranché.





Les anciens chefs de la rébellion - les redoutés
«comzones» (commandants de zones) - ont récemment suivi des cours d'état-major
sur la base militaire française de Port-Bouët, à Abidjan, dispensés par
l'ex-puissance coloniale. But de l'opération : mettre en adéquation les
capacités militaires de ces anciens «seigneurs de guerre» avec leur grade
officiel.




«Nettoyage».

Un vrai défi. Car ces hommes sont, pour l'essentiel, des
sous-officiers propulsés à la tête de l'armée ivoirienne par le président
Ouattara. Après avoir mis en coupe réglée la moitié nord du pays durant près de
dix ans, ils l'ont aidé à s'installer au pouvoir au printemps 2011, à l'issue
d'une guerre fratricide contre les partisans de Gbagbo. «On ne leur apprend
pas le maniement de la kalachnikov, mais, entre autre, l'éthique du soldat»,

assure un officier français.





Parmi ces drôles d'élèves figure par exemple
Martin Kouakou Fofié, un homme soumis aux sanctions des Nations unies pour ses
responsabilités dans le massacre de rebelles dissidents en 2004, à Korhogo
(Nord). Des dizaines de partisans d'Ibrahim Coulibaly (dit «IB», tué au
lendemain de la victoire de Ouattara) étaient morts étouffés dans des conteneurs
entreposés en plein soleil. Kouakou Fofié dirige aujourd'hui les forces armées
dans cette même région, proche du Burkina Faso et du Mali.





Autre «élève» aux états de service bien peu
recommandables : Losseni Fofana. Chef de la région Ouest, il commandait les
forces pro-Ouattara à Duékoué, fin mars 2011, quand plusieurs centaines de
personnes y ont été massacrées, selon le Comité international de la Croix-Rouge.
Mais on pourrait aussi citer le nom de Chérif Ousmane, dans le viseur de la
justice internationale pour le «nettoyage» du quartier de Yopougon, à
Abidjan, après la chute de Gbagbo. Ou encore celui du commandant Wattao, dont le
train de vie suscite moult interrogations et qui a débarqué aux séances de
formation des Français à bord d'un rutilant Hummer. Aujourd'hui, Chérif Ousmane
est le numéro 2 de la garde du président Alassane Ouattara, tandis que Wattao
codirige la Garde républicaine à Abidjan.




Autant de
postes stratégiques qui requièrent, théoriquement, une forte qualification. Or,
selon un haut gradé français, «le seul qui soit à peu près au niveau, c'est
Chérif Ousmane».
Lors d'une réunion organisée il y a quelques années, il se
souvient d'avoir vu débarquer l'un de ces chefs rebelles, visiblement
analphabète, avec
«un scribe qui prenait des notes pour
lui».




A Paris, cet
officier justifie le travail de formation dispensé sur la base d'Abidjan aux
anciens «comzones» : «Faut-il laisser à la tête de la nouvelle armée
ivoirienne des caporaux-chefs, ou leur fournir des compétences ? Qu'on le
veuille ou non, sans ces types ce serait le règne de l'anarchie [dans le pays].»

Et de conclure :
«On ne fait qu'aider la Côte-d'Ivoire
légale. D'ailleurs, c'est le président Ouattara qui nous a demandé de faire le
job.»




Officiers.

A Abidjan, Paris participe activement à la réforme de l'armée,
une question clé pour le successeur de Laurent Gbagbo. Deux officiers supérieurs
français sont à pied d'œuvre, l'un aux côtés du président Ouattara, l'autre au
sein du cabinet du Premier ministre. Après des mois d'inertie, le chef de l'Etat
ivoirien a, semble-t-il, décidé de passer à la vitesse supérieure en prenant
directement en charge le portefeuille de la Défense. La mésaventure subie par
son ancien homologue du Mali, Amadou Toumani Touré, chassé du pouvoir par un
groupe de sous-officiers, ne peut que l'inciter à prendre la chose militaire
très au sérieux.





 





Un an après l'investiture de Ouattara : la vie
politique ivoirienne dans une monotonie dangereuse





 





La Nouvelle Tribune (Bn), 1 juin 2012





 





L'actuel président ivoirien et ses sympathisants
ont célébré il y a peu, le premier anniversaire de son investiture à la
magistrature suprême de ce pays.





 





Un an après, la paix semble timidement revenue
mais dans un climat qui frise le monolithisme. 21 mai 2011- 21 mai 2012, il y a
un peu plus d'un an que le leader du Rassemblement des Républicains (Rdr),
l'actuel président ivoirien, Alassane Ouattara a été investi comme président de
la République de la Côte d'Ivoire. Et ce, environ six mois après son élection.
Le 21 Mai dernier, cet anniversaire a été fêté avec faste en Côte d'Ivoire. Pour
certains, sympathisants du parti (Rdr), actuellement au pouvoir, cette date
sonne comme la victoire d'un Ouattara et de son clan sur un Gbagbo, ancien
président déniché de sa résidence au terme d'une sanglante bataille de rue à
Abidjan. Point n'est besoin de rappeler les conditions de dénouement de ce long
feuilleton cauchemardesque pour les ivoiriens. Mais une chose crève les yeux. Le
Front populaire ivoirien, le (Fpi), le parti de l'ancien président Laurent
Gbagbo a du plomb dans l'aille. Et pour cause, après l'arrestation du leader de
ce parti politique, le nouveau gouvernement, celui de Alassane Outtara s'est
livré à une chasse aux sorcières maladroite des cadres du Fpi. Acte qui frise
d'ailleurs aux yeux de nombreux observateurs, une justice à deux vitesses.
Contraints, les cadres encore « libres » du (Fpi) se sont exilés dans les pays
voisins de la Côte d'Ivoire, en particulier au Ghana. Quant au Parti
démocratique de la Côte d'Ivoire ( pdci) de Henri K. Bédié qui a soutenu
Alassane Ouattara pour le second tour de la présidentielle de 2011, il préfère
se taire pour mieux partager le gâteau de la victoire commune car le deal entre
le Rdr et le Pdci a permis au Pdci d'obtenir la Primature au sein du
gouvernement ivoirien actuel. Au total, plus personne pour faire entendre au
peuple ivoirien, un autre son de cloche. Rongé par la peur des représailles de
la part des autorités actuelles du pays et de leurs sympathisants, nul n'ose se
réclamer de l'autre bord. Face à cette ambiance morose, l'on est contraint de se
demander si une démocratie peut se construire dans la monotonie politique. La
réponse à cette question dépend de la conception que l'on a de la « Démocratie
». Dans tous les cas, l'émergence de la démocratie dans toute cité civilisée
nécessite la diversité des opinions. De Cette diversité d'opinions, la
Côte-D'ivoire en a encore mieux besoin pour consolider son processus de
réconciliation. Certes, il y a eu quelques tentatives timides d'instauration
d'un dialogue politique. Mais les conditions sont-elles réellement réunies ?





 





Une justice à deux vitesses : le talon d'Achille
de la réconciliation en Côte d'Ivoire





 





La gestion du volet juridique de l'après guerre en
Côte d'Ivoire mérite bien qu'on s'y penche. On a l'impression d'aller vers une
«justice des gagnants». Depuis un an que Ouattara a pris le pouvoir, aucun de
ses proches n'a été épinglé, encore moins écouté, par la justice ivoirienne.
Pourtant les rapports de l'Organisation non gouvernementale (Ong) Human Rights
Watch sur les événements de la crise post électorale mettent en cause des
éléments des deux camps. Il y a d'un côté l'ex-rébellion des Forces nouvelles,
devenues Forces républicaines de côtes d'Ivoire (Frci) mené par l'actuel
président de l'Assemblée nationale Soro Guillaume et pro Ouattara. Ils ont on se
rappelle jouer il rôle déterminant dans son accession au pouvoir. Et de l'autre,
les forces loyalistes et autres milices pro Gbagbo. Les rapports de Hrw
reconnaissent la responsabilité de chacun des camps dans les exactions commises,
notamment à l'ouest du Pays, plus précisément à Guiglo et au Sud ; à Abidjan,
dans la commune d'Abobo. Et pendant que les responsables des Frci cités dans le
rapport en question circulent librement, des pros Gbagbo sont toujours en
détention. Même si le président Ouattara ne cesse d'affirmer que personne ne
restera impuni, y compris ses proches mais il laisse le soin à la justice de
faire son travail. Seulement, cette situation de « justice à double vitesse »
pourrait avoir un impact négatif sur le projet de réconciliation lancé par le
régime actuel. Elle pourrait conduire à un simulacre de réconciliation. La lutte
contre l'impunité ne devrait, en effet, pas prendre l'allure d'une chasse aux
sorcières. Si impunité il devrait avoir, cela devrait être de tous les côtés.
Simplement, pour éviter de donner une allure revanchard aux actions de la
justice et la naissance de la frustration dans le camp d'en face. L'efficacité
de la réconciliation en dépend.





 





Déchets toxiques – Après Bictogo, Ahoussou Kouadio
cité





 





Connectionivoirenne.net, 31 mai 2012





 





Dans un courrier adressé à des institutions dont
nous avons reçu copie, le président du Réseau national pour la défense des
droits des victimes des déchets toxiques de Côte d'Ivoire (Renadvidet-ci),
Charles Koffi Hanon, informe que le Premier ministre Jeannot Ahoussou Kouadio,
devrait effectuer un voyage aux Etats Unis avec Koné Cheick Oumar et ce, dans le
cadre d'une nouvelle négociation avec la société Trafigura. «Le Premier ministre
se serait rendu compte d'une mise en observation faite à l'aéroport contre ce
dernier et ce, suite à un mandat d'arrêt lancé contre lui par le juge en charge
du dossier le 18 mai 2012», révèle Charles Koffi. Avant d'accuser dans le même
courrier, le chef du gouvernement ivoirien de vouloir distraire par cette mise
en observation et rendre inopérant ledit mandat. «Des pressions auraient été
faites par le Premier ministre au travers de la hiérarchie judiciaire, à l'effet
de dessaisir le juge du 1er cabinet d'instruction», dénonce le président du
Renadvidet-ci qui conclut par cette autre accusation : «Une procédure de
dessaisissement serait prête pour confier le dossier à un juge qu'il
maitriserait afin de biaiser notre procédure et de protéger tous ceux qui sont
inculpés par le rapport de la police économique et celui de la cellule nationale
du traitement de l'information et du blanchiment d'argent maintenu jusqu'ici
secret ».





 





Encadré




Qui est
derrière Charles Koffi ?

Au mépris des décisions de la Cours d'appel et de la Cour suprême, donnant le
droit à Claude Gohourou de gérer l'argent des victimes. Charles Koffi se permet
de faire feu de tout bois, de demander l'arrestation du ministre Bictogo, de
Koné Cheick Oumar et de mettre en cause le Premier ministre, de façon impunie,
et de se targuer d'avoir fait démissionner Bictogo. Le temps est arrivé de
mettre fin à cette imposture née de la volonté de tout remettre en cause, parce
que ça a été fait sous l'ancien régime. Ça suffit ! Sinon Charles Koffi
emportera même ses parrains.
( Source, L'Intelligent d'Abidjan)





 





 





 





Ouattarra Pushes for AfDB Abidjan Relocation Drive





 





Source: All Africa Global Media Date: June 01,
2012





Arusha, Jun 01, 2012 (Tanzania Daily News/All
Africa Global Media via COMTEX) -- THE President of Ivory Coast, Mr
Alassane Ouattarra, has begged the governing board of the African Development
Bank to consider returning it to its former headquarters in Abidjan.





Making the plea in Arusha during the official
opening of the AfDB's Annual General Meeting, President Ouattara assured that
his country's security has stabilized and that there is a United National Army
which guarantees rule of law, in addition to ongoing reconciliation process.





Political instability in Ivory Coast is the
main reason AfDB shifted base from Abidjan and set up camp in Tunisia.
Efforts to relocate the Bank's operations back to its original headquarters keep
on being shelved. The AfDB headquarters was opened in Abidjan, Ivory
Coast
, in March 1965. Its operations commenced on July 1, 1966. Since early
2003, the Group has been operating from its Temporary Relocation Agency (TRA) in
Tunis, Tunisia





"Ivory Coast has just conducted a
democratic, "free and fair," national elections and we are now working to reform
the security sector," said President Ouattara, adding that the country's economy
was also on rebound.





For the past three years there have been talks
between AfDB with Abidjan regarding the possibility of relocating the
continental financial institution from its Tunis-based temporary head office to
its statutory headquarters in Ivory Coast, but the process has been slow
and not exactly promising, prompting the country's head of state to make the
special plea in Arusha.





'We look forward to hosting the African
Development Bank's 50th Anniversary ceremonies in November 2015 which we pray,
it will be taking place at the AfDB's original premises in Abidjan,"
insisted the Ivory Coast's president.The AfDB Group President, Dr Donald
Kaberuka, while he lauded President Ouattara's efforts to reconstruct and
returning Ivory Coast back to its position as one of the continent's
economic giants, he mentioned nothing of when exactly the bank was to return to
Abidjan, though some officials with AfDB say it might be in the third
quarter of this year.




Meanwhile, the new state of South Sudan has just
been made the 55th member of the African Development Bank during the ongoing
Arusha-held AfDB meeting.