REVUE DE PRESSE NATIONALE DU SAMEDI 26 AU DIMANCHE 27 NOVEMBRE 2011

28 nov 2011

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU SAMEDI 26 AU DIMANCHE 27 NOVEMBRE 2011


L'Onuci débute le transport du matériel électoral

L'Inter, Nord-Sud - L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), a débuté vendredi 25 novembre2011 le convoyage du matériel électoral non sensible destiné à l'organisation des élections législatives du 11 décembre 2011. Cette opération qui sera effectuée par voie terrestre et aérienne doit être bouclée sur cinq jours et desservir toutes les localités de la Côte d'Ivoire notamment les Commissions Electorales Indépendantes départementales qui sont chargées d'acheminer le matériel vers les différents bureaux de vote. Selon le Coordonnateur de l'opération au sein de la DAE, Ambroise Dzondhault, l'ONUCI, qui occupe la première place dans la chaîne de distribution, avait pour mission de démarrer l'activité et a réussi à le faire « Ce cycle de distribution de matériel non sensible constitué d'urnes, d'isoloirs et de kits est une étape importante», a indiqué M. Dzondhault. Ainsi, deux avions de l'ONUCI ont pris les destinations de Nassian et de Jacqueville et un autre a quitté Yamoussoukro pour Minignan. Le reste de l'opération se fera par voie terrestre « Quand le matériel passe par les Commissions départementales, nos bureaux électoraux régionaux doivent l'accompagner jusqu'aux CEI locales et là s'arrête notre responsabilité », a précisé M. Dzondhault. Pour la sécurisation, le Coordonateur de l'Opération a confirmé l'implication de l'ONUCI. « Le convoyage d'un matériel appartenant à la CEI se fait avec un agent de la CEI et l'escorte doit être assurée par la police ou la Force de l'ONUCI ».

Bert Koenders, le patron de l'Onuci prévient : ''Mon rôle de certificateur sera entamé si les élections ne sont pas libres et transparentes''

L'Intelligent d'Abidjan - Le représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies s'est rendu le jeudi 24 novembre 2011 à Duékoué et à Bouaké. Accompagné de la représentante spéciale de Ban Ki Moon sur les violences sexuelles, Mme Margot Wallstrom, le n°1 de l'Onuci est allé s'enquérir des difficultés auxquelles sont confrontées les populations de ces localités. « Nous sommes là pour assurer la sécurité des civils pour que tout le monde puisse aller voter en toute tranquillité, sinon ces élections ne seront pas libres et transparentes. Ce qui va entamer mon rôle de certificateur ». Ces propos ont été tenus à Bouaké par le représentant spécial du secrétaire général de l'Onu. Celui-ci s'adressait ainsi à ces troupes basées dans ladite ville. Bert Koenders a expliqué que la contribution de son institution dans le cadre des élections législatives s'articule autour de deux axes. A savoir, l'appui logistique et l'aspect sécuritaire. Concernant le premier volet, il a appelé tout le personnel de l'Onuci à être prêt pour soutenir cette opération. Au cours de son périple à Duékoué, le remplaçant de Choi a eu des séances de travail avec des autorités locales, le personnel de l'Onuci, les représentants d'organisations de femmes et de jeunes et les victimes d'abus sexuels. «Nous sommes venus pour soutenir la lutte contre les violences faites aux femmes. Les chiffres dont nous disposons à ce sujet sont alarmants», a-t-il fait observer. Quant à, la représentante du secrétaire général de l'Onu sur les violences sexuelles, Mme Margot Wallström, elle a lancé un appel aux casques bleus en ces termes : «Les femmes ont subi les pires atrocités durant la crise postélectorale et elles ont peur que cela ne se répète au cours des législatives prochaines. Vous êtes leur espoir, elles viendront vers vous car elles ont confiance en vous. Faites de leur sécurité votre priorité».

Résolution 1325 de l'Onu / Le 11ème anniversaire célébré sur fond de plaidoirie. 699 cas d'abus sexuels enregistrés à Duékoué

Le Mandat, Le nouveau Courrier, Fraternité Matin - La commémoration du 11ème anniversaire de la Résolution 1325 des Nations unies intitulée Femmes, paix et sécurité a eu lieu hier, vendredi, au siège mondial de l'église Harriste de Bingerville, en présence du représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), Albert Gérard Koenders, du ministre de la Femme, de la Famille et de l'Enfant, ainsi que de plusieurs autorités du système des Nations unies et nationales. Autour du thème « La Résolution 1325 : bilan », cette célébration qui a été couplée avec le lancement des 16 jours d'activisme contre les violences sexuelles à l'égard des femmes, a servi de cadre aux autorités nationales et internationales pour faire le plaidoyer auprès de l'Etat ivoirien, afin que celui-ci s'implique davantage dans l'application des recommandations issues de cette résolution. Aussi, pour la représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies chargée de la lutte contre les violences sexuelles dans les conflits armés, Mme Margot Wallstrom, il urge que les actions néfastes à l'endroit de la gent féminine « prennent fin dans des Etats en conflit ou en sortie de crise comme la Côte d'Ivoire ». Pour Mme Wallstrom, en mission depuis le lundi 21 novembre en terre ivoirienne pour s'imprégner de l'état des lieux du genre faible, le constat a été on ne peut plus alarmant. Selon elle, au moins 699 cas de violences de tout genre (Viols, abus sexuels) ont été enregistrés à Duékoué et 162 cas sont à l'actif des hommes en armes. C'est pourquoi, prenant la Nation à témoin, l'émissaire de Ban Ki-Moon a enjoint les autorités ivoiriennes de prendre des « mesures idoines », à l'effet de mettre fin à la poursuite de tels actes. (...) Quand, pour sa part, le patron de l'Onuci a rassuré la population sur la volonté de l'organisation internationale à veiller à l'application des recommandations résultant de la Résolution 1325. « Que des recommandations prises dans le cadre de la commémoration ne restent pas lettres mortes. Le gouvernement ivoirien doit veiller à l'application effective de la résolution 1325 sur le terrain », a-t-il exhorté. (...)

L`Onuci défend la liberté de la presse

Le Quotidien d'Abidjan, Notre Voie - L`Opération de l`ONU en Côte d`Ivoire (Onuci) a exprimé vendredi "son attachement sans équivoque à la liberté de la presse", après "des développements peu rassurants sur le front médiatique", au lendemain de l`interpellation de trois journalistes, et appelé chacun à la "retenue". L`Onuci "observe depuis quelques jours des développements peu rassurants sur le front médiatique avec des interpellations de journalistes suite à leurs écrits", indique-t-elle dans un communiqué. La mission onusienne "tient à réaffirmer son attachement sans équivoque à la liberté de la presse et à souligner le sens des responsabilités qui doit guider les professionnels de l`information et de la communication". Elle "lance un appel aux autorités ivoiriennes, aux organes de régulation et aux professionnels des médias pour qu`ils fassent preuve de sagesse", jugeant qu`ils "doivent d`autant plus faire montre de retenue" que l`actuelle période de sortie d`une grave crise postélectorale et la prochaine campagne pour les législatives du 11 décembre peuvent "exacerber" les tensions.

L'Onuci et des partenaires sensibilisent sur le désarmement à Yamoussoukro

Agence Ivoirienne de Presse - L'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), en collaboration avec des partenaires engagés dans la lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre, Rasalao-Ci et ComNat-Ci, a lancé, jeudi, à la salle de conférence de la préfecture de Yamoussoukro, une campagne de sensibilisation sur le dépôt volontaire des armes et munitions par les jeunes ayant participé à la crise armée. L'Onuci, le Réseau d'action sur les armes légères en Afrique de l'ouest, section Côte d'Ivoire (Rasalao-Ci) et la Commission nationale de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères et de petit calibre (ComNat-Ci), ont eu recours à trois personnes qui ont aux jeunes de demander de déposer les armes et munitions qu'ils détiendraient encore. Il s'agit de M. Sawa de la jeunesse communale de Yamoussoukro s'adressant à ses pairs, de Mme N'da qui parle au nom des mamans à leurs enfants, et du sous-préfet de Yamoussoukro, Aman Chia Carmen, qui a parlé aux jeunes administrés. "Mes chers camarades, la guerre est désormais loin, très loin derrière nous. Plus d'armes et de munitions dans nos villes, villages, quartiers et maisons. Nous voulons plutôt plus de stylos à bille, d'écoles et d'amphithéâtres pour notre formation. Notre place est à l'école ou sur des lieux de travail", a affirmé M. Sawa. A l'endroit de ces jeunes, Mme N'Da, porte-parole des femmes a encouragé les jeunes qui ont pris à un moment donné des armes pour défendre la mère patrie, "mais ce moment est passé, révolu, déposez les armes et leurs munitions pour qu'on puisse reconstruire ensemble la Côte d'Ivoire, notre chère patrie", a-t-elle ajouté. (...) Cette campagne de sensibilisation pour le désarmement volontaire, avant la phase par la force, se porte sur le thème ''Le désarmement au service d'une paix durable et de la réconciliation nationale en Côte d'Ivoire''.

Situation sécuritaire en Côte d'Ivoire : Un expert de l'Onu fustige la faiblesse de l'Etat

Notre Voie, Le Nouveau Courrier - La situation en Côte d'Ivoire après la crise post-électorale demeure "fragile" en raison de la difficulté de l'Etat à imposer son autorité sur le territoire, a estimé vendredi l'expert indépendant nommé par l'ONU sur la situation des droits de l'Homme dans le pays. Il y a une "tension entre la reconquête de l'espace institutionnel de l'appareil d'Etat et l'existence (...) d'institutions informelles qui avaient occupé le vide", a déclaré à la presse le juriste sénégalais Doudou Diène après une visite de deux semaines dans le pays. "La situation est fragile parce que ces institutions de l'Etat qu'on tente de mettre en place, et qui sont mises en place sur le plan formel, ont un manque de moyens pour exercer leurs responsabilités", a-t-il souligné. "Dans un certain nombre d'endroits il n'y a même pas de prisons. (...) La police ou la gendarmerie n'ont pas de véhicules. Quand on signale une violation ou une violence quelque part, ils ne peuvent même pas y aller et, plus grave, ils n'ont pas d'arme", a-t-il décrit. (...) Les législatives du 11 décembre doivent être un "moment de reconstruction, de l'acceptation du jeu démocratique", a jugé M. Diène. (...)

Législatives : Les représentants des candidats dans les bureaux de vote formés

Fraternité Matin, Nord-Sud - 248 représentants des candidats aux élections législatives ont été formés, hier aux Deux- Plateaux, par six formateurs, à l'initiative du National Democratic Institute (Ndi). Les modules touchent les droits et devoirs des acteurs électoraux, le déroulement et le dépouillement du vote. Pour Dr Yaovi, directeur résident du Ndi, les élections en Afrique sont sources de violentes contestations à cause du manque de confiance des candidats en la procédure électorale et en la sincérité des résultats. D'où la formation des acteurs électoraux aux fins, selon lui, d'une meilleure maîtrise du processus et pour le rétablissement de la confiance. Bamba Yacouba, vice-président de la Cei, qui a salué cette formation ''indispensable pour qu'il y ait moins de contestation'', a indiqué toutefois que la présence des représentants de candidats dans les bureaux de vote est ''requise, mais non obligatoire''. Et ce ''pour rassurer le candidat et voir que tout se déroule normalement''. Pour lui, la Cei est à pied d'œuvre pour un scrutin dans la transparence et la sécurité.

Bamba Yacouba à propos des candidats en campagne : "Ce sont des hors-la-loi"

Le Patriote, L'Intelligent d'Abidjan, Le Nouveau Réveil - Le porte parole de la CEI, Bamba Yacouba était hier, l'invité de ONUCI FM. Il dénonce certains candidats qui sont déjà en campagne avant terme.
ONUCI FM: La liste définitive des candidats à l'élection des députés à l'Assemblée nationale est publiée. Combien de candidats comptent cette liste?
Bamba Yacouba: 943 candidatures sur ce qui correspond à 1182 candidats.
ONUCI FM: Est-ce que cela veut dire que la date du 11 pour la tenue de ce scrutin est maintenue?
BY: Un chronogramme électoral a été élaboré en vue d'aller à cette élection du 11 décembre. Donc cette date n'est pas à discuter. Nous sommes en train d'exécuter un chronogramme qui nous conduira au 11 décembre. Cette date est maintenue et a été toujours d'actualité. Nous avons des opérations que nous sommes en train d'élaborer à l'impression des documents électoraux. Nous sommes déjà à la phase de recrutement des agents électoraux. Nous avons reçu le matériel lourd dans nos différents entrepôts. Nous sommes donc très avancés.
ONUCI FM: Faut-il entendre qu'il n'y aura pas de changement de date même si en définitive le FPI accepte de participer aux élections?
BY: Nous ne sommes plus à ce stade de débat. On ne peut plus revenir en arrière pour rajouter d'autres personnes. C'est clos en ce qui concerne la réception des candidatures et le conseil constitutionnel s'est déjà prononcé sur cette liste. C'est à partir de cette liste que nous avons lancé l'impression des documents électoraux. Cette élection est inclusive et regroupe un certain nombre de partis, il y a 35 groupements de partis. Nous avons d'abord les indépendants qui sont les plus nombreux, ensuite, vous avez les partis classiques. Vous avez le Rdr, le Pdci l'Udpci le Pit, le Mfa.
ONUCI FM: C'est pratiquement le même groupement politique?
BY: Et Lider, qu'est ce que vous en dites? Je ne connais pas tous les autres partis qui composent l'opposition mais, si je vous donne toute la liste vous allez retrouver dans ces 35 groupements, des partis membres du Cnrd. Vous avez vu des candidats Fpi qui se sont présentés.
(...)
ONUCI FM: La liste est connue, la machine électorale est déroulée. À quand l'ouverture de la campagne?
BY: Il y a un décret qui doit être pris dans ce sens. La Cei a déjà fait des propositions. Lors de la campagne présidentielle, nous avons eu une campagne de dix jours. Naturellement, cette fois ci, cela ne durera pas dix jours. Ce que je peux vous dire, c'est que la campagne prendra fin le 9 décembre à minuit. Ensuite, lorsque le décret sera officialisé nous allons vous communiquer le démarrage de la campagne électorale qui n'a pas encore commencé, qui sera connue et communiquée.
ONUCI FM: Pourtant, dans certains quartiers, on voit des affiches de certains candidats.
BY: Ils sont des hors la loi. Je crois que ce sont des gens qui postulent à des postes de députés, qui doivent voter des lois. Il est important que ces personnes respectent d'abord la loi. La loi détermine la période de la campagne qui est pris dans ce sens et la CEI communique la date d'ouverture et de fermeture de la campagne. Nous demandons aux uns et autres de ne pas pénaliser leurs camarades en allant poser des affiches dans des localités et sur les murs. Ils n'ont pas le droit et ils sont hors la loi. (...)

Législatives 2011 / Avant les joutes électorales, L'éthique de campagne déjà violée par des candidats

L'Intelligent d'Abidjan - ''L'information des électeurs se fait à travers les campagnes. Pour des élections apaisées et transparentes, les partis politiques, les candidats de même que tous les acteurs du processus électoral doivent s'astreindre à observer un comportement et une éthique qui visent à assurer, outre l'intégrité des élections, la paix sociale'', extrait de ce guide. Les candidats aux législatives ont-ils eu connaissance de ce bréviaire de Samba Koné ? Amadou Soumahoro, le secrétaire par intérim du Rdr, a donné le mercredi 24 novembre 2011 un aperçu de ce que sera la campagne pour les législatives à Séguéla. L'ancien ministre du Commerce n'est pas le seul à verser dans l'intimidation de l'adversaire, au recours à la violence verbale. D'autres candidats à travers le pays profond ont aussi embouché la même trompette et usent quelques fois de xénophobie. Des cas similaires ont été constatés à Agboville et à Man. Où on a voulu disqualifier par cette méthode le candidat Adama Bictogo, puis Konaté Sidiki. L'éthique de campagne élaborée par Koné Samba est déjà violée. Mais que dit ce code de bonne conduite ? ''Faire campagne sans avoir recours à la violence, sans intimider les candidats des partis adverses, les partisans des adversaires ou les medias. S'abstenir de recourir à un langage qui incite à la violence, à l'exclusion ; respecter le droit et la liberté des autres partis de s'organiser, de faire campagne et de transmettre leur message aux électeurs ; s'abstenir de campagnes diffamatoires ou tissées de rumeurs ou d'insinuations''. (...) Le président de la Cei, Youssouf Bakayoko, peut-il veiller sur tous les dysfonctionnements au niveau de ce code de bonne conduite pour frapper fort tous ceux qui pourront s'adonner aux pratiques ci-dessus interdites ? Déjà des candidats aux législatives, forts de leurs assises dans l'appareil de l'Etat, de leur positionnement auprès du président Ouattara, chantent déjà à l'unisson que ça passe ou ça casse, le 11 décembre
2011 au soir, ils seront élus grâce à la technologie électorale, au grand dam de leurs adversaires qui n'y verront rien. Afin de mieux outiller les journalistes sur la question, le CNP et l'ONUCI initient un séminaire à Yamoussoukro à partir de lundi.

A quelques semaines des législatives : Les agents administratifs de la Cei grognent

Notre Voie - Les élections législatives seront-elles compromises ? Difficile d'y répondre. Mais, une chose est sure, c'est qu'il y a grogne à la Commission électorale indépendante (Cei). La Coordination des responsables administratifs de la Cei (Cora-Cei), au cours d'une conférence de presse tenue, samedi dernier, à la Mape, en face du Chu de Cocody, ont exprimé leur mécontentement contre cette institution. « Nous nous sentons bafoué parce que nous n'avons pas de couverture médicale, nous ne sommes pas déclaré à la Cnps et nos responsables continuent de nous payer main à main comme si nous étions des manœuvres », explique Abou Djoman, président de la Cora-Cei. Continuant ses explications, il a soutenu qu'après quatre ans passés à la Cei, on continue de leur parler de rémunération forfaitaire. Il a aussi indiqué que le contrat de travail qui les lie à cette institution stipule que qu'il est valable pour un an renouvelable par tacite reconduction. « Aujourd'hui, les responsables administratifs les plus récents totalisent 3 ans de présence à la Cei. Pourtant, l'article 14.1 du code du travail stipule que les contrats à terme précis ne peuvent être conclus pour une durée supérieure à deux ans », a-t-il fait savoir. Avant d'ajouter que sur cette base, leurs contrats sont aujourd'hui à durée indéterminée. C'est pourquoi, Abou Djoman et ses collègues exigent la clarification de leur statut par la Cei. La Cora-Cei est d'autant plus convaincu de la justesse de son combat que, dans un courrier daté du 13 octobre dernier et adressé au président de la Cei, l'inspecteur du travail a fait des observations qui, dans leur majorité, hormis le paiement du salaire main à main, conforte les responsables administratifs dans leur position. (...)

Législatives 2011 / Les jeunes du CNRD menacent de tout mélanger : Des manifestations éclatées annoncées pour le 11 décembre

L'Inter - La jeunesse du Congrès national de la résistance pour la démocratie (CNRD) se veut désormais menaçante. Réunie hier au siège de ladite coalition, les organisations de jeunesse des formations membres ont haussé le ton à travers les décisions, qu'ils viennent de prendre. Les informations issues de cette rencontre et à nous livrées par l'un des participants, n'augurent pas de lendemains sereins pour la Côte d'Ivoire. Excédés selon eux de se voir confisquer leur liberté, les jeunes de l'actuelle opposition ivoirienne se sont résolus à faire face à ce qu'ils considèrent comme une entrave à la démocratie dans leur pays. «Malgré notre bonne volonté, on continue de nous traquer. Donc, on a décidé de ne plus céder à l'intimidation et de reconquérir notre liberté». C'est en ces termes que l'un des leaders, que nous avons eu au téléphone à l'issue de leur concertation, a résumé la situation qui prévaut à leur niveau. Il a dénoncé l'arrestation, jeudi dernier, du secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire (FESCI) Mian Augustin, au sortir d'une rencontre avec le ministre de l'Enseignement Cissé Bacongo, ''initiée'' par le Conseiller du président de la République en charge des questions de jeunesse, Touré Mamadou. (...) Pour protester contre ces états de fait, il a annoncé une grande marche projetée sur l'ensemble du territoire ivoirien pour le 11 décembre prochain. Date prévue, en principe, pour la tenue de l'élection présidentielle. Au cours de cette marche, les jeunes du CNRD entendent réclamer la ''liberté de circulation pour tous en Côte d'Ivoire, la liberté d'expression pour l'opposition, la libération des prisonniers détenus au Nord, dont l'ex-couple présidentiel, la liberté de manifester sur l'ensemble du territoire national, et le retour d'exil de tous les Ivoiriens vivant hors des frontières de leur pays, parce que contraire aux textes régissant la nation''. Cette manifestation de protestation éclatée sur l'ensemble du pays et fixée à la même date que les législatives, présage déjà une ambiance très électrique dans les jours à venir sur le sol ivoirien où la situation reste encore précaire, malgré une relative accalmie. (...)

Visite de travail / Le Président de la République rentre demain d'un séjour de cinq jours à Bruxelles. Où il a eu d'intenses activités dont la dernière fut une rencontre avec la communauté ivoirienne qu'il a exhortée à l'union et au retour au pays. " N'acceptez pas de vous laisser marginaliser, quel que soit votre parti "

Fraternité Matin - Le Président Alassane Ouattara a invité jeudi les Ivoiriens de Belgique et à travers eux l'ensemble de ses compatriotes à éviter de se laisser marginaliser au nom du militantisme politique. «N'acceptez pas l'exclusion. N'acceptez pas de vous laisser marginaliser quel que soit votre parti. Je veux une Côte d'Ivoire rassemblée. Je ne tolérerai pas de discrimination entre les Ivoiriens», a dit le Président Alassane Ouattara aux Ivoiriens réunis nombreux dans l'auditorium de l'hôtel Marriott à Bruxelles. Dans une ambiance des grands jours avec tam-tams, chants et danses au rendez-vous, le Chef de l'Etat a échangé avec ses concitoyens, venus pour la circonstance, de la Belgique, de la Suisse, du Luxembourg et de la France. Il leur a tenu le langage de la réconciliation et de la cohésion.
Il leur a surtout fait savoir que la paix est de retour en Côte d'Ivoire et que le peuple est au travail. «Nous devons tout faire pour que la paix soit non seulement durable mais éternelle en Côte d'Ivoire. Le pays vous appelle. Il y a de la place pour chacun et chacune de vous. La Côte d'Ivoire progresse et elle est bien gérée. La sécurité est meilleure qu'elle ne l'était avant et pendant la crise. C'est le moment de rentrer», assure le Président Ouattara (...). Accédant à une doléance de la diaspora, il a demandé au ministre des Affaires étrangères de revoir le coût du visa jugé élevé (plus de 100 euros). C'est pourquoi, celui-ci a mis cette rencontre à profit pour leur faire l'état des lieux dans le pays devenu de plus en plus propre, parce que débarrassé de six mois d'ordures accumulées pendant la crise. Il a expliqué les efforts accomplis dans le sens de la réconciliation avec la mise en place de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (...).

Libération des journalistes de Notre Voie / Le Procureur ordonne, mais ça coince toujours !

Le Nouveau Courrier, Notre Voie, L'Intelligent d'Abidjan - Revirement spectaculaire dans l'affaire de l'incarcération de trois journalistes de Notre Voie. La libération des trois confrères placés en garde à vue depuis jeudi dernier, était presqu'acquise hier après les assurances données par le procureur de la République lui-même, ordonnateur de cette procédure quand un contre-ordre émanant du sommet de l'Etat a circulé et entrainant le prolongement de la garde à vue de nos confrères. A la mi-journée, toute la corporation était certaine de la mise en liberté des trois journalistes de Notre Voie. On avait même annoncé l'arrivée du ministre de la Communication, Diakité Koty, dans les locaux de la police criminelle, pour être témoin de leur libération. Plusieurs organisations de la presse, notamment le Groupement des éditeurs de presse de Côte d'Ivoire (Gepci) et le Comité ivoirien pour la protection des journalistes (Cipj) avaient eu l'assurance du parquet quant à la relaxe des confrères. «J'ai ordonné aux enquêteurs de la direction de la police criminelle de les relâcher », avait même confié, dans la matinée, Simplice Kouadio au confrère jeuneafrique.com. Mais contre toute attente, en début d'après midi, un son discordant se fait entendre. A savoir que la libération quasiment acquise des confrères ne pourra être effective. Un «ordre venu d'en haut», attribué au ministre de l'Intérieur, gèle la procédure. Jointe dans la soirée d'hier, Nina Touré, responsable communication du ministère de l'Intérieur, a démenti cette information. Et s'est dit surprise qu'on veille attribuer le maintien en garde à vue des trois journalistes au ministre Hamed Bakayoko qui, selon ses propos, n'est nullement mêlé ni de près ni de loin à cette procédure. «Retournez vers le Procureur de la République pour qu'il vous dise ce qu'il en est exactement, sinon le ministre (Hamed Bakayoko, ndlr) n'a absolument rien à voir dans cette affaire», a-t-elle dit. César Etou, Boga Sivori et Didier Dépry ont passé hier leur deuxième nuit de garde à vue dans les locaux de la police criminelle.

" Il faut respecter les limites de la liberté de la presse ". Presse / À deux semaines des législatives, Me René Bourgoin, secrétaire général du Conseil national de la presse (Cnp) interpelle, les journalistes.

Fraternité Matin - La liberté d'expression, qui a pour corollaire la liberté de la presse est, la liberté fondamentale par essence, après celle d'aller et venir qui constitue la première les libertés. Comme toutes les libertés, sa quête et sa conquête n'ont pas été aisées. Il suffit de rappeler que c'est seulement en 1728 que cesse d'être appliquée la peine de mort pour délit de publication sans autorisation. C'est lors de la Révolution Française de 1789 que le principe de la liberté de presse a été clairement formulé dans l'article 11 de la Déclaration des droits de l'Homme et des Citoyens comme suit : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme. Tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi ». Déjà une limitation. Cette liberté d'expression est consacrée par tous les textes supranationaux importants (...). La liberté et l'indépendance des médias étant considérées comme un critère majeur d'évaluation du degré de démocratisation d'un pays, (...). En Côte d'Ivoire, les médias en général, la presse en particulier, bénéficient d'un libre exercice enraciné dans le corpus juridique général. (...) En conformité avec ces dispositions constitutionnelles, la loi du 14 décembre 2004 sur la Presse énonce en ses articles 1er et 4 deux principes importants, assez méconnus hélas : « la parution de tout journal, écrit et périodique est libre » et « la distribution de tout journal, écrit et périodique est libre ». Ce sont là des prérogatives majeures qui confortent la presse comme moyen d'expression essentiel au fonctionnement de la démocratie, dans le cadre de son rôle d'information et de sa contribution à la formation de l'opinion publique. Un tel rôle ne peut être valablement rempli que si la presse fait preuve de responsabilité sociale, subordonnant sa mission à une déontologie et une éthique rigoureuses et à un respect scrupuleux de la loi avec les limites qu'elles imposent. Comment comprendre qu'il soit possible de limiter une liberté comme celle de la presse ? (...) La recherche de l'harmonie sociale doit-elle justifier des limitations à la liberté de la presse ? (...) La presse doit informer avec exactitude, elle doit respecter la vie privée des personnes et s'obliger, en toutes circonstances, à vérifier ses sources. Cela participe de sa crédibilité. (...)

Les dozos interdits de circuler en armes à Divo

Nord-Sud – Pour mettre fin au désordre et prévenir d'éventuels accrocs entre des chasseurs traditionnels et la population, le préfet de Divo a interdit aux dozos de cette localité de se balader en arme dans la ville. Aussi, l'on ne verra plus de dozos à des contrôles routiers.