Bondoukou, le 28 novembre 2011...Une délégation de l'Opération des Nations-Unies en Côte d'ivoire (ONUCI) a échangé, le 25 novembre 2011, avec la notabilité de Gbanhui dans le département de Bondoukou, à 416 km au nord-est d'Abidjan, sur le maintien d'un environnement électoral apaisé et sur la réconciliation nationale.

A cette occasion, Désiré Ndagijimana, du Bureau de l'Information publique a indiqué que le mandat de l'ONUCI lui permettait d'organiser des rencontres avec les populations pour les encourager à aller à la réconciliation et à s'engager pour un environnement électoral apaisé. Il leur a également demandé de continuer à vivre en harmonie après les élections car les votes n'étaient qu'un jeu comparable à un match de football.

Quant à sa collègue Aminata Betché, elle a plaidé pour l'établissement des extraits d'actes de naissances de tous les enfants et pour la scolarisation des filles comme des garçons.

Répondant à une question du capitaine. Musa Ahmed, observateur militaire (MILOBS), qui voulait savoir l'état de la sécurité dans le village, Nana Sié Wolo Kouamé, le chef de Gbanhui a soutenu que tout allait bien malgré quelques cas de bavures des forces de l'ordre et des agents des Eaux et Forêts, problèmes qu'il s'attelait à résoudre avec les autorités de Bondoukou.

Pour sa part, Nana Sié a souligné qu'à Gbanhui la cohésion sociale était une réalité. Selon lui autochtones et allogènes vivaient en parfaite harmonie. Il a, par ailleurs, déclaré que son village s'engageait à maintenir un climat électoral apaisé comme pour la présidentielle.

Au terme des échanges, Nana Sié a demandé à l'ONUCI de plaider auprès des autorités gouvernementales pour l'électrification de son village qui est doté de poteaux et d'autres installations électriques depuis maintenant plusieurs années, mais qu'est toujours pas connecté au réseau de la Compagnie ivoirienne d'électricité (CIE).