REVUE DE PRESSE NATIONALE DU LUNDI 28 NOVEMBRE 2011

28 nov 2011

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU LUNDI 28 NOVEMBRE 2011

Violences contre les femmes : L'Onuci veille au grain

Le Démocrate, Le Jour plus – Le vendredi dernier, l'Eglise Harris de Bengerville a accueilli la cérémonie de lancement de seize (16) jours d'activités de la lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants. Cette cérémonie s'est déroulée en présence de Margot Wallstrom, représentante du Secrétaire général de l'Onu chargée de la lutte contre les violences sexuelles, de Coffie Goudou Raymonde, ministre de la famille, de la femme et de l'enfant, des chefs religieux, du maire de Bingerville et bien d'autres participants. (...) Margot Wallstrom, la représentante spéciale pour la lutte contre les violences sexuelles aux Nations Unies a saisi cette occasion pour signaler que les violences faites aux femmes ne resteront pas impunies. Albert Gérard Koenders, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en Côte d'Ivoire a souligné que les femmes retrouveront leur liberté. Et que les violences faites aux femmes est une violation des droits de l'homme. L'Onuci s'engage donc à mettre fin. (...)

L'ONUCI insiste sur le sens de responsabilité des professionnels des médias

Le Jour plus - L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) insiste sur le sens de responsabilité des professionnels des médias en cette période post-crise et de campagne électorale pour les prochaines élections législatives. Dans un communiqué de presse parvenu vendredi à l'AIP, le porte-parole de l'ONUCI invite les professionnels des médias à faire montre de plus de retenue et de pondération dans leurs actes comme dans leurs écrits, conformément à l'éthique et à la déontologie. Depuis quelques jours, s'inquiète l'ONU, des développements peu rassurants sur le front médiatique avec des interpellations de journalistes suite à leurs écrits. C'est pourquoi, réaffirmant son attachement "sans équivoque" à la liberté de la presse, l'institution onusienne en Côte d'Ivoire exhorte toutes les parties (autorités, organes de régulation et professionnels de médias) à prendre de la hauteur avec à l'esprit les intérêts supérieurs du peuple ivoirien en ayant conscience de la nécessité de consolider la cohésion sociale et la réconciliation nationale, gages d'une paix durable.

Sept mois après la crise postélectorale, Un expert de l'ONU: "Pourquoi la situation est encore fragile"

L'Inter - L'expert indépendant aux droits de l'Homme désigné par l'ONU au début du mois de novembre 2011 pour constater la situation en Côte d'Ivoire après la crise postélectorale, Doudou Diène, a estimé le week-end dernier face à la presse que la situation demeure fragile, critiquant les conditions de travail des forces de l'ordre de première et deuxième catégorie à savoir la police et la gendarmerie. Selon lui, l'Etat a encore des difficultés à s'imposer sur toute l'étendue du territoire national. «La situation est fragile parce que ces institutions de l'Etat qu'on tente de mettre en place, et qui sont mises en place sur le plan formel, ont un manque de moyens pour exercer leurs responsabilités», a-t-il expliqué. Il est revenu sur l'état de délabrement des établissements carcéraux, l'existence d'institutions informelles pour combler le vide créé par la crise post-électorale. «Dans un certain nombre d'endroits il n'y a même pas de prisons. La police ou la gendarmerie n'ont pas de véhicules. Quand on signale une violation ou une violence quelque part, ils ne peuvent même pas y aller et, plus grave, ils n'ont pas d'arme», a décrit M. Diène. Avant de présenter l'instauration d'une «tension entre la reconquête de l'espace institutionnel de l'appareil d'Etat et l'existence d'institutions informelles qui avaient occupé le vide». La normalisation devrait passer par l'organisation d'élections législatives transparentes, justes et équitables, répondant aux critères internationaux. Ainsi pour l'expert onusien qui a effectué une tournée de deux semaines dans le pays, les élections de décembre 2011 seront un «moment de reconstruction, de l'acceptation du jeu démocratique». Le juriste sénégalais a rencontré, par ailleurs l'ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo et son épouse Simone, en détention dans le nord. M. Diène a affirmé que les prisonniers se considèrent comme des « victimes » et demandent ne «ne plus être détenus». Doudou Diène est en mission pour le compte du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU pour un an.

La CEI remet les listes électorales et d'émargement

L'Inter - La Commission Électorale Indépendante (CEI) procédera ce lundi 28 novembre 2011 à 15 heures, à la remise de documents électoraux aux candidats à la députation. La CEI distribuera au cours d'une cérémonie symbolique, un spécimen de la liste électorale et de la liste d'émargement devant servir à l'élection des députés aux prétendants à l'Assemblée nationale.

Législatives du 11 décembre / Sanogo Mamadou aux candidats indépendants du RDR: "Retirez vos candidatures pour la victoire du parti"

Le Patriote, L'Expression - Le secrétaire national aux élections du RDR, Sanogo Mamadou, a encore l'espoir que l'union sacrée autour des candidats désignés par la direction de son parti dans la course aux sièges du nouveau parlement se ferra avant la date du 11 décembre. Profitant du séminaire qu'il a organisé samedi avec les candidats, à la rue Lepic, pour la préparation de la nuit électorale, il s'est adressé aux indépendants issus du RDR. Selon lui, il n'est pas question d'entraver la marche victorieuse du parti par des ambitions personnelles. «Je lance un message de responsabilités à tous les militants. Aller à une compétition électorale, ce n'est pas aller à la guerre. Une élection n'est pas la fin du monde. Je voudrais dire aux indépendants issus de nos rangs de savoir raison garder et de se plier à la discipline du parti. Il n'est toujours pas tard. Nous leur demandons, si possible de retirer leurs candidatures», a-t-il recommandé, non sans préciser que la direction ne forcera pas la main à quelqu'un. Qu'ils comprennent, a-t-il poursuivi, qu'ils ne peuvent pas avoir travaillé pour le parti pendant 18 ans, avoir subi ce que nous avons subi et au moment où il faut donner une force politique au président de la République à l'Assemblée nationale, être à la base d'échec dans certaines circonscriptions. Pour lui, tout doit être fait dans le sens de donner une victoire éclatante par la majorité absolue qui soit de l'ordre de 75% au RDR. «Nous avons des lois organiques à faire passer. Une majorité nette de 51% ne suffit pas pour cela. Alassane Ouattara a proposé un programme qui traduit sa vision de son pays. Il faudrait qu'ils votent les candidats officiels du RDR pour que les projets, les emplois qui leur ont été promis, les grandes universités qui ont été projetés soient une réalité dans quelques années. La balle est dans le camp de la jeunesse ivoirienne et nous espérons qu'elle saura bien saisir l'occasion de la renaissance de la Côte d'Ivoire», a-t-il souhaité. (...)

Sassandra Un candidat indépendant déshabille et molesté par les Frci
Notre Voie - Joël Poté, candidat indépendant dans la circonscription électorale de Sassandra-commune a échappé à la mort. Arrivé à Sassandra le samedi pour entamé sa précampagne, il eu la désagréable surprise de recevoir, aux environs de deux heures du matin, la visite d' une escouade d'éléments des Forces républicaines de Côte d'Ivoire. Lui et sa maisonnée parmi lesquels son conseiller Galon Kévin ont été molestés et passés à tabac avant d'être embarqués nus dans les coffres des véhicules des visiteurs. Joël Poté qui a reçu un coup de crosse de fusil sur la tête saignait sans que cela ne préoccupe outre mesure les agresseurs.
De 2h à 3h du matin, ils promènent le candidat indépendant et son conseiller comme des trophées de guerre à travers la ville avant de se déporter à leur base. Là, selon les informations, une discussion s'est engagée entre eux et les éléments de la gendarmerie de Sassandra. Ces derniers insistent pour que les Frci libèrent leurs prises. Mais rien n'y fait. Ils enferment Joël Poté et Galon Kévin dans leur violon. Et ce n'est que le matin, sur intervention des autorités préfectorales, que le candidat indépendant et son conseiller recouvrent leur liberté. Ils ont ensuite été admis à l'hôpital pour des soins. Cette agression est la première expérimentation sur le terrain de l'appel lancé par Amadou Soumahoro, secrétaire général du RDR. Celui-ci a récemment invité quiconque aime Alassane Ouattara à considérer les indépendants comme des ennemis. Il a appelé à les pourchasser parce qu'ils seraient des voyous. Le candidat indépendant a décidé de porter plainte contre ses agresseurs.

Législatives 2011 / Séguéla sous-préfecture : le découpage électoral modifié en cachette

L'intelligent d'Abidjan – A quelques ours de l'ouverture de la campagne pour les législatives en Côte d'Ivoire, une main obscure vient de procéder à une modification en catimini du découpage électoral dans la sous-préfecture de Séguéla, pour faire perdre le candidat Diomandé Mamadou. (...) Séguéla comme commune comptait 10.000 électeurs et la sous-préfecture 9.000. Une main obscure vient de tripatouiller le découpage électoral à la grande surprise du candidat Diomandé qui ni comprend rien. 2000 voix qui faisaient partie de de la sous-préfecture viennent de passer le 25 novembre 2011 à la commune.(...) et curieusement se sont les villages qui ont promis de voter 100% le candidat Diomandé (indépendant) Diomandé Mamadou.

Enquête de la CPI / Discrète rencontre Ouattara-Ocampo à Paris: Le sort de Laurent Gbagbo scellé?

L'Intelligent d'Abidjan, L'Expression - Le chef de l`Etat ivoirien et le procureur de la Cour pénale internationale se sont rencontrés en fin de semaine à Paris. Ils auraient notamment évoqué l`hypothèse d`un transfert à La Haye de l`ex-président, Laurent Gbagbo. A la faveur d`un séjour privé à Paris, le chef de l`Etat ivoirien Alassane Dramane Ouattara aurait rencontré à la fin de la semaine écoulée le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), l`Argentin Luis Moreno Ocampo, de passage lui aussi sur les bords de Seine. Tout porte à croire que les deux hommes ont évoqué l`hypothèse du transfert à La Haye -imminent selon certaines sources- de l`ex-président Laurent Gbagbo, placé en résidence surveillée à Korhogo (nord) depuis avril dernier; mais aussi le sort d`autres cadres, civils ou militaires, du régime déchu, tout comme celui de chefs de la rébellion pro-Ouattara, susceptibles d`être inculpés par la CPI de crimes de guerre et/ou crimes contre l`humanité. A la mi-octobre, lors d`un séjour à Abidjan, Ocampo, dont le mandat s`achève en juin prochain, avait promis une "enquête impartiale" sur les exactions commises pendant la crise postélectorale, tout en précisant qu`elle viserait "entre trois et six responsables". Un mois plus tard, le tombeur de Gbagbo avait quant à lui précisé à Lomé (Togo) que les auteurs de crimes seraient poursuivis "quel que soit leur bord". "Il n`y aura pas de discrimination, pas de protection, avait insisté ADO. La justice sera la même pour tous." (...) La discrète rencontre Ouattara-Ocampo sur le sol français n`a rien d`anodin. Et ce d`autant moins que, comme l`a révélé vendredi lexpress.fr, la visite d`Etat du président de la Côte d`Ivoire dans l`Hexagone, initialement prévue du 18 au 21 décembre, a été différée de cinq semaines. Cet impromptu parisien s`inscrit dans un échéancier politique acrobatique, dominé par le premier scrutin législatif de l`ère ADO, programmé le 11 décembre. (...)

Pour primes de guerre impayées, Des ex-combattants menacent les législatives à l'ouest. -Le Préfet de Man rassure: "Le gouvernement est conscient de votre situation"

L'Inter - Au cours d'une rencontre qui s'est déroulée le jeudi 24 novembre 2011 à la salle de réunion de la préfecture de Man, les ex-combattants démobilisés de cette ville ont fait savoir au préfet de la région des Montagnes, M. Amani Yao Michel, leur volonté d'empêcher les élections législatives dans l'ouest de la Côte d'Ivoire, si le gouvernement ne se penche pas sur leur problème de primes de guerre impayées. Dans une motion qu'ils ont remise au représentant du chef de l'Etat, les ex- combattants indiquent avoir déjà mené plusieurs démarches auprès des autorités militaires, qui sont restées sans issue. C'est pourquoi ils ont donné 48h au préfet de Man pour régler la situation, au risque de voir les élections législatives paralysées dans l'Ouest. Pour Faustin Gnagné, porte-parole de ces démobilisés, leurs différents responsables ne posent aucune action qui pourrait les rassurer. Et de préciser que ces derniers utilisent ce qui doit leur revenir, à leurs propres fins. «Ils font la belle vie avec notre argent. Depuis 2007 que nous sommes démobilisés, nous autres n'avons pas encore bénéficié de ce que nous devons avoir. Il faut faire quelque chose le plus vite possible. Comme nous n'avons plus rien, nos femmes veulent nous quitter et cela n'est pas bon du tout», a plaidé le porte-parole des ex-combattants. «C'est un gros fardeau que l'Etat a mis sur notre tête. Il faut savoir que nous n'avons encore rien reçu, vous pouvez le vérifier avec le PNRRC ou GTZ. Le gouvernement est lent, il faut encore patienter», s'est défendue Mme Diomandé Henriette, l'adjointe du responsable chargé des démobilisés à Man. Amani Michel, préfet de Man qui présidait cette rencontre, a rassuré les ex-combattants très mécontents que le gouvernement ivoirien est conscient de leur situation. Il a donné comme preuve de cette assurance, le séminaire de réflexion sur le cas des ex- combattants, initié par le Premier ministre Soro Guillaume, par ailleurs ministre de la Défense, et qui a eu lieu à Grand-Bassam les 4 et 5 novembre derniers. S'appuyant sur les résolutions et les recommandations sorties de ce séminaire, le préfet a insisté que l'Etat prendra en compte bientôt les ex-combattants des régions du Moyen Cavaly et des Montagnes.

Collectivités locales, Des mairies vont disparaître

Soir Info - Des communes de Côte d`Ivoire n`existeront plus. Et avec elles, l`honorabilité des animateurs de ces collectivités locales. En effet, le gouvernement ivoirien, dans le souci de construire un « nouvel Etat » avec une croissance économique soutenue et bénéfique aux populations, a émis le vœu de réduire le nombre actuel de communes. L`information a été donnée par le ministre du Plan et du Développement, Albert Mabri Toikeuse. C`était le jeudi 24 novembre 2011 aux cours des « matinales du gouvernement », organisées par le Centre d`information et de communication gouvernementale (Cigg). Le ministre d`Etat qui en savait un peu plus sur cette décision gouvernementale a indiqué que « la Côte d`Ivoire n`a pas besoin de 1200 communes ». « A quoi sert-il d`accorder des subventions à des communes pour ne payer que des salaires sans aucune possibilité d`investissement », a lancé le ministre d`Etat, avant de préciser que les Ivoiriens ont plutôt besoin de « communes capables de générer des ressources pour améliorer leur quotidien ». Si cette décision venait à être mise en application, ce sont de nombreux agents de mairie qui seront mis sur le carreau. Mais, il est bien de noter que cette mesure rentre dans la droite ligne de la politique de décentralisation prônée par le président Alassane Ouattara. Car, à son accession à la tête de l`Etat ivoirien, le président de la République n`a pas manqué de donner sa nouvelle vision de la décentralisation. Pour la mettre en route, il n`a pas hésité à prendre plusieurs décrets relatifs à l`administration territoriale. (...)

Après la signature de l'accord de siège révisé, hier, « Nous tenons au retour de la Bad à Abidjan dans les plus brefs délais »

Le Nouveau Réveil, Fraternité Matin, Le Patriote - A peine rentré de mission, hier, le chef de l'Etat de Côte d'Ivoire, SEM Alassane Ouattara a reçu, en présence de nombreux ministres, dont celui des Affaires étrangères, Kablan Daniel Duncan, au Palais présidentiel, le président de la Banque africaine de développement (Bad), Donald Kaberuka. Au cours de cette rencontre, le ministre des Affaires étrangères, Kablan Duncan et le président de la Bad, Donald Kaberuka ont procédé à la signature de l'accord de siège révisé pour le démarrage effectif des travaux de rénovation de l'immeuble siège de la banque en Côte d'Ivoire, une action devant donc permettre le retour de l'Institution en Côte d'Ivoire. A cette occasion, le ministre Kablan Duncan a expliqué le contenu de cet accord qui, à l'en croire, comporte des innovations majeures. «L'Etat de Côte d'Ivoire cède à titre gracieux et définitif un terrain de 4777m2 abritant le siège de l'Institution Bad et le terrain avoisinant d'une superficie de 5360m2 destinée à l'extension de son siège. En outre, l'Etat va renforcer la sécurité du siège de l'immeuble Bad avec la création d'un commissariat spécial logé en son sein», a-t-il affirmé, en présence du chef de l'Etat de Côte d'Ivoire. Outre cet aspect, il a fait savoir, toujours concernant l'accord de siège modifié, que des dispositions ont été prises pour faciliter l'accès du territoire ivoirien aux agents de la Bad et que les privilèges modifiés et immunités accordées à la Banque et à son personnel seront scrupuleusement respectés. (...) Pour sa part, le président de la Bad est revenu sur la volonté de l'Institution d'accompagner le pays. «Nous tenons au retour de la Bad à Abidjan dans les plus brefs délais, sous réserve des décisions qui seront prises par les instances habilitées des conseils de gouverneurs dans les prochaines réunions. Les travaux commencent et nous allons tout faire pour que cela se termine dans les meilleurs délais (...) Nous ne ménagerons aucun effort pour vous soutenir», a-t-il affirmé avant de féliciter le chef de l'Etat pour ses actions menées.

Arrestation des journalistes / Alassane Ouattara de retour de Belgique : ''Les mensonges qui ont conduit à cette crise sont véritablement inacceptables''

L'intelligent d'Abidjan, Le Jour plus - Après une semaine de séjour en Belgique, le président de la République a regagné Abidjan hier dimanche 27 novembre 2011. Au salon d'honneur de l'aéroport international Félix Houphouët-Boigny de Port-Bouët, Alassane Ouattara a réagi sur la récente arrestation des confrères de Notre Voie. «Je considère que nous sommes dans un Etat de droit. Il y a des choses qui sont faites dans ce cadre. Je voulais en rappeler à nouveau à la responsabilité des journalistes. Je pense que les journalistes peuvent avoir leur opinion, mais il faut relater les faits. Donc, les mensonges qui ont conduit à cette crise sont véritablement inacceptables. Mais la justice fait son travail. Je suis donc optimiste quant à l'évolution des choses parce qu'il faut que nous soyons dans un nouveau contexte. C'est ce que j'appelle la Côte d'Ivoire nouvelle ». Alassane Ouattara a fait cette déclaration à l'occasion de son retour de Belgique où il a eu des rencontres avec les hauts responsables de l'Union Européenne. Le chef de l'Etat a donc appelé les journalistes à faire leur travail en toute sérénité. Il dit être par ailleurs à la base de la libéralisation de l'espace audiovisuelle. (...)