REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MERCREDI 16 NOVEMBRE 2011

16 nov 2011

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MERCREDI 16 NOVEMBRE 2011






Avant
les législatives, Bert Koenders chez Bakayoko




 




Le
Démocrate

- Au lendemain de la remise d'un lot important du matériel électoral par le
Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour la Côte
d'Ivoire, Bert Koenders, à la Commission électorale indépendante, le Chef de
l'ONUCI s'est rendu ce mardi au siège de l'institution chargée des élections,
pour discuter avec le Président Youssouf Bakayoko des grands défis restants du
processus électoral. « Nous avons discuté de ce que nous devons faire pour le
déroulement positif des élections », a indiqué M Koenders aux journalistes à la
fin de la rencontre. « J'ai eu des entretiens avec des leaders de partis
politiques notamment le PDCI, le FPI, le CNRD et je visiterai bientôt certains
responsables politiques que je n'ai pas encore eu l'opportunité de rencontrer »,
a poursuivi le Chef de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI). «
Tous ces entretiens me donnent ainsi une idée de ce qu'ils attendent de ces
élections », a noté M Koenders, qui a estimé que dans ce contexte, il était
important pour lui de faire le point avec le Président de la CEI « pour voir si
tout allait bien et si l'on pouvait même améliorer les choses ».En tant que
certificateur, je regarde de façon précise tout ce qui se passe avant, pendant
et après le scrutin, a déclaré le Représentant spécial. Le chef de l'ONUCI est
revenu sur les discussions avec M Bakayoko qui, selon lui, ont tourné autour des
procédures avant les élections, ajoutant que cela devait se faire dans un
contexte politique où tout le monde veut que le pays avance vers la démocratie.




 




Koenders chez
Mamadou Koulibaly




 




L'Inter -

Le patron de l'ONUCI, Bert Koenders, sera reçu en audience mercredi 16 novembre
au siège de Liberté et démocratie pour la République (LIDER), par Mamadou
Koulibaly. Les deux hommes parleront des législatives à venir et de la situation
politique en Côte d'Ivoire.




 





L'élection des députés aura lieu le 11 décembre. L'Union européenne vient de
démarrer le processus d'aide des partenaires au développement. La Cei reçoit du
matériel électoral




 





Fraternité Matin, L'Inter, Le Jour plus, Nord-sud -

5000 urnes transparentes. 15.000 isoloirs. C'est le lot de matériel reçu par la
Commission électorale indépendante (Cei), lundi dernier, à la base du Groupement
aérien de transport et de liaison (Gatl). L'Union européenne, partenaire de la
Cei, vient ainsi de lancer l'opération d'appui des bailleurs de fonds dans
l'organisation des législatives. Le chargé d'affaires de la délégation de cette
organisation, Yves Gillet, a indiqué, au cours de la cérémonie de remise de ce
matériel électoral, que ''l'Ue, tout comme elle l'a fait pendant la
présidentielle, continuerait ses efforts pour les législatives''.
Le
président de l'institution chargée d'organiser les élections, Youssouf Bakayoko,
a exprimé toute sa reconnaissance aux partenaires au développement pour leur
implication dans l'organisation pratique des élections en Côte d'Ivoire. Selon
lui, ''la Cei vient de franchir une étape clé du processus avec cette
acquisition''
. Avant le président de la Cei, Bert Koenders, le représentant
spécial du  Secrétaire général de l'Onu en Côte d'Ivoire, a réitéré la
disponibilité de toutes les agences du système des Nations unies et de la
communauté internationale '' en vue de relever les défis techniques et
logistiques, pour des élections législatives ouvertes, libres, justes,
transparentes et apaisées''.
Pour lui, il est important que ''la Côte
d'Ivoire se dote d'un nouveau Parlement conforme aux aspirations légitimes de
ses dirigeants et de ses populations''
. Il a ajouté que ''les équipes de
l'Onuci travaillent d'arrache- pied afin d'assurer la distribution du matériel,
partout où besoin est''
. Il a également annoncé l'arrivée prochaine de 22
000 litres d'encre indélébile et de 22 500 kits électoraux comprenant des
gilets, des stylos, des encriers et bien d'autres objets indispensables à la
tenue des élections.




 




L'expert indépendant
de l'Onu sur les droits de l'homme à Abidjan




 




L'Inter -

L'expert indépendant des Nations unies sur la situation des droits de l'homme en
Côte d'Ivoire,  Doudou Diène, a commencé lundi sa première mission d'information
dans le pays, selon un communiqué publié à Genève. Cette mission d'information
prendra fin le 25 novembre.




 





Législatives du 11 décembre /
Liste
définitive des candidats : Francis Wodié tranche aujourd'hui ?




 





L'Intelligent d'Abidjan -

C'est au plus tard aujourd'hui que le Conseil Constitutionnel publiera la liste
définitive des candidats au scrutin du 11 décembre 2011. Déjà, le RDR, parti au
pouvoir, a annoncé l'investiture de ses candidats pour aujourd'hui à 16 heures,
à l'hôtel Ivoire. Ce que dit l'ordonnance du 10 novembre Si l'on s'en tient à
l'article 82 nouveau, du code électoral modifié par l'ordonnance N°2011-382 du
10 novembre 2011, le Conseil Constitutionnel «peut-être saisi par le candidat ou
le Parti ou Groupement politique qui a parrainé sa candidature dans un délai de
soixante-douze (72) heures à compter de la date de publication de la liste
provisoire des candidatures». Le troisième paragraphe stipule aussi que le
«Conseil Constitutionnel statue dans un délai de quarante-huit (48) heures à
compter du jour de sa saisine». Des dispositions qui font que depuis la
publication de la liste provisoire le vendredi 11 novembre, le Conseil
Constitutionnel a 5 jours pour rendre la liste définitive. Déjà au RDR, ce sont
les derniers réglages de l'investiture des candidats prévue pour aujourd'hui 16h
à l'hôtel Ivoire. Des préparatifs qui suscitent légitimement des interrogations
sur le respect des textes. Quand est-ce que la liste définitive sera-t-elle
rendue ? Pourquoi, le RDR a-t-il choisi aujourd'hui ? De sources bien informées,
les requêtes auprès du Conseil Constitutionnel ont pris fin hier. Et ce,
conformément à l'ordonnance du chef de l'Etat. «Les requêtes auprès du Conseil
Constitutionnel ont pris fin hier. Ça a commencé depuis la publication par la
CEI de la liste provisoire. Nous avions 48 heures pour le faire», a fait savoir
notre source, proche du cabinet du président du Conseil Constitutionnel. Et
d'ajouter que le Conseil Constitutionnel va prendre une décision aujourd'hui
pour rendre la liste définitive des candidats aux législatives du 11 décembre.
(...)




 





Election des députés/Femmes : la déception !




 




Nord
Sud -

Les
femmes ivoiriennes sont bien parties pour être encore sous-représentées à
l'Assemblée nationale. La révolution annoncée par la gent féminine n'aura pas
lieu. Du moins, pas aussi vite qu'elles l'ont rêvée. La représentativité de 30%
qu'elles espéraient avoir au parlement va fléchir. Pis, elles courent
irrémédiablement le risque d'être sous-représentées. Si l'on en croit les
statistiques rendues publiques par la Commission électorale indépendante (Cei),
les femmes en lice pour les législatives représentent à peine 11% des
prétendants au poste de députés. Un mauvais score qui ne rassure personne quant
au pourcentage de la gent féminine sur les sièges du parlement pour la prochaine
législature. « Nous sommes plus que déçues », n'a pas manqué de réagir une
responsable d'organisation de défense des droits de la femme. Selon les
premières explications qu'elle donne à cet échec, des femmes pensent que ce sont
les états-majors des partis politiques qui en sont à l'origine. (...)




Le
difficile pari de la parité




Selon
plusieurs femmes que nous avons interrogées, il fallait encourager les femmes
membres des partis en leur promettant l'appui financier et logistique
nécessaires pour battre campagne. Surtout que, d'après ses explications, la gent
féminine a payé un lourd tribut dans le rétablissement de la démocratie, lors de
la crise post-électorale. (...) Malheureusement, pour la législature qui s'achève,
leur taux de représentativité n'a guère évolué. Il a stagné à 8%. Et, rien ne
garantit sa hausse pour la prochaine législature. Aussi, pour contenter la gent
féminine, en attendant les prochaines législatives, Kaba Fofana propose, par
exemple, que des femmes soient nommées à la deuxième chambre du parlement, si
jamais celle-ci venait à voir le jour sous la présidence d'Alassane Ouattara.




 





Législatives à Man /Le candidat du Rdr promet l'enfer aux autochtones




 




Notre
Voie -

Comme un pistolero, le ministre candidat Konaté Sidiki, ex-rebelle, a dégainé
samedi à Man à la faveur de sa première rencontre avec les militants Rdr de la
localité. Selon le candidat de la coalition Rdr-Forces nouvelles les
législatives cette année à Man sont une affaire de Malinkés contre les Dan.  «
Pourquoi ils ne veulent pas qu'un Dioula soit député ici à Man. Man c'est pour
nous les Dioula. Lorsque Guéi Robert était au pouvoir, le maire était Yacouba ;
premier adjoint, Yacouba ; deuxième, Yacouba, troisième, Yacouba ; quatrième
Yacouba ; cinquième, Yacouba encore. Maintenant c'est notre tour, on va tout
rafler à Man », a déclaré Konaté Sidiki devant son auditoire. Très en verve le
ministre de l'artisanat et des PME qui se réclame de Man a dénoncé un complot
Yacouba ourdi contre les Malinkés.  « Il faut que les gens de l'UDPCI se mettent
en tête que nous les Malinké, nous sommes déjà maîtres du terroir manois. Nous
allons prendre la députation et aussi la mairie. Et d'ailleurs, tous les
adjoints au maire seront Dioula. On ne peut prétendre aimer Ouattara et se
présenter à l'élection présidentielle contre lui. On ne peut pas dire aimer le
président de la république et présenter des candidats contre ses candidats aux
élections législatives. Il faut dire que tous ceux qui guettent le fauteuil du
chef de l'Etat ne sont pas seulement des gens de Gbagbo. Cela voudrait dire que
nos ennemis sont proches de nous. Mais nous les mettons en garde. Demandez à
tous ceux qui m'ont connu, je faisais partie des groupes de palabre dans ma
jeunesse. S'ils veulent du bien, nous allons faire cette élection
tranquillement. Mais s'ils veulent gâter, on va se mélanger à Man ».  Selon
Konaté Sidiki, Albert Mabri Toikeusse, Bleu Lainé Gilbert, Gué Pascal et Flindé
Albert tous Yacouba auraient tenu des rencontres secrètes pour empêcher un
Malinké d'accéder à un poste électif à Man. « Blon Blaise s'est désolidarisé de
ce groupe pour nous soutenir» a-t-il révélé. (...) Le ton volontairement
belliqueux du candidat du Rdr a semé le trouble chez certains militants qu'il
entendait pourtant convaincre de la nécessité d'endosser sa candidature qui a
visiblement du mal à passer à Man. Plusieurs heures après ce meeting les
conversations tournent toujours autour de cette sortie musclée de Konaté Sidiki.
Beaucoup de Manois craignent que la belle cohabitation entre Dan et Malinké ne
tourne à l'affrontement par la faute d'intérêts politiques. (...)




 




Man / Législatives
sur fond tribal : Grave menace sur la cohésion sociale




 




Le
Jour plus –


Incroyable, mais dans le cas d'espèce, c'est vrai. Des cadres auraient fait
jurer des jeunes yacoubas sur des fétiches afin d'être sûrs de bénéficier de
leurs voix aux prochaines élections législatives du 11 Décembre prochain.
L'histoire bruisse dans la capitale des 18 montagnes où les animateurs de la vie
politique en sont tous informés. « Il faudrait que la tête de cette ville
revienne aux Dan », c'est la décision à relent ethnique prise par des
politiciens qui surfent allègrement sur la fibre ethnique. Jean Louis Florent
Oulé, jeune leader Yacouba affirme avoir eu écho de ces propos. A Man, la
semaine dernière dans le cadre de la remise des dons faits par la première dame
à la région de l'Ouest et du Moyen- Cavally, un cadre aurait rendu une visite
familiale au député sortant,




Pascal
Gueu. A ce dernier, il aurait servi la rengaine de l'importance pour les Yacouba
d'avoir « la tête » de la circonscription électorale de Man. En un mot comme en
mille, il faudrait que les postes électifs surtout la députation reviennent aux
Yacouba. L'ex-vice-président de l'Assemblée Nationale, Pascal Gueu qui sait plus
que quiconque ce que l'ouest et ses populations ont retiré de cette crise aurait
selon nos sources condamné cette propension à l'ingratitude politique. Soutien
inconditionnel de l'autre fils de Man-Belleville, Konaté Sidiki, l'une des têtes
de listes du Rdr dans la commune de Man, le député sortant ne manque pas
d'occasion pour baliser le terrain pour son poulain. Comme lui, d'autres cadres
yacouba tels, le président du Conseil général, Siki Blon Blaise, Dr André Tia,
le secrétaire départemental du Rdr, Blé Mamadou et Yté Wongbé, le Pca du Cnra.
Et à Jean Louis Florent Oulé de faire une autre révélation. «Des cadres yacouba
ont décidé de maudire ceux d'entre nous qui voteront Konaté Sidiki » a-t-il
révélé. Pour lui, « aujourd'hui, dans un contexte de liberté d'opinion, on
cherche qui peut arranger cette ville ». « Ce n'est pas de la démocratie, ceux
qui se réfugient derrière les ethnies font une sortie de route » accuse M.Oulé.
A l'en croire, s'il est élu député, « Konaté Sidiki peut faire beaucoup pour
nous tous sans distinction d'ethnie ni de religion ». (...) Konaté Sidiki appelle
tous les acteurs politiques à se détourner de l'exacerbation des clivages
ethniques à des fins politiques. Pour lui, « l'essentiel c'est Man, indivisible
et autour de laquelle toutes les communautés doivent se retrouver». (...)




 




Les Ebrié en colère
contre Ouattara




 




L'Inter –

Les Ebrié, militants du Rdr, ne sont pas contents des responsables de leur
parti, notamment de celui qui était hier encore président dudit parti. Le moins
qu'on puisse dire, c'est que les Atchan sont remontés contre le parti d'Alassane
Ouattara, qu'ils accusent de les avoir exclus des prochaines législatives. Selon
nos sources, ils se disent floués par la haute direction du Rdr, qui a rejeté
tous leurs «
fils»
qui aspiraient à être candidats aux législatives, au profit des ressortissants
du Nord. Ça grogne donc chez les Atchan militants du Rdr, qui disent ne pas
comprendre que leur parti fasse le choix d'écarter des postulants issus de leur
communauté alors que certains ont défendu ce parti sur leurs terres, parfois au
péril de leur vie. S'ils disent comprendre que tous les candidats Rdr du Nord
soient des




Nordistes, ils ne
s'expliquent pas qu'à Abidjan, aucun Atchan n'ait été choisi pour défendre les
couleurs du parti au pouvoir dont ceux-ci se réclament pourtant. Aussi ont-ils
pris la ferme résolution de dénoncer bruyamment cette exclusion au cours d'une
conférence de presse qu'ils projettent d'animer jeudi prochain. Mais en
attendant ce jeudi, le président des jeunes Atchan républicains, Noël Adjamin
Adjitin, nous a joints par téléphone hier pour confirmer les informations en
notre possession. Il a crié à l'exclusion au sein de son parti, le Rdr. «
On
ne peut pas retenir seulement les Dioula et écarter les Ebrié. En agissant comme
ils l'ont fait, ils donnent raison à ceux qui disent que le Rdr est un parti de
Dioula
»,
a-t-il rué dans les brancards. (...)




 





Coopération Sud-Sud / Réfugiés Ivoiriens au Togo : Ouattara et Faure signent un
Accord tripartite pour leur rapatriement en Côte d'Ivoire




 





L'Intelligent d'Abidjan -

Dans le cadre des excellentes relations d'amitié et de coopération qui lient la
Côte d'Ivoire et le Togo, et à l'invitation de Son Excellence Monsieur Faure
Essozimna Gnassingbé, Président de la République togolaise, Son Excellence
Monsieur Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d'Ivoire, a
effectué une visite d'amitié et de travail au Togo, les 14 et 15 novembre 2011.
(...) Au cours de ce séjour, les deux Chefs d'Etat ont procédé à des échanges de
vues sur des questions d'intérêt commun d'ordre bilatéral, sous-régional,
continental et international. Abordant les questions d'ordre bilatéral, le
Président de la République togolaise a salué la consolidation progressive de la
paix retrouvée en Côte d'Ivoire et assuré Son Homologue ivoirien de la
collaboration étroite du Togo à l'instauration d'un véritable climat
d'apaisement et de réconciliation entre tous les Ivoiriens. Il a
particulièrement émis le vœu que les prochaines élections législatives prévues
en Côte d'Ivoire le 11 décembre 2011, échéance cruciale pour le renforcement des
Institutions démocratiques républicaines, puissent se tenir dans un climat
d'apaisement total, dans l'intérêt supérieur du Peuple frère ivoirien. (...) Son
Excellence Monsieur Alassane Ouattara a saisi l'occasion pour exhorter ses
compatriotes se trouvant encore sur le sol togolais du fait de la crise, à
regagner, dans la sérénité et en toute confiance, leur pays. A cet effet, il a
été procédé à la signature d'un Accord tripartite entre le Gouvernement de la
République de Côte d'Ivoire, le Gouvernement de la République togolaise et le
Bureau du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), relatif
au rapatriement volontaire des réfugiés ivoiriens vivant au Togo. Le Président
de la République de Côte d'Ivoire a, en outre, noté avec satisfaction les
efforts entrepris par le Gouvernement togolais dans la voie de la réconciliation
nationale et souhaité que la Commission Vérité et Réconciliation, mise en place
après la crise postélectorale en Côte d'Ivoire, puisse s'inspirer de
l'expérience de son homologue togolaise pour la conduite sereine du processus de
réconciliation nationale enclenché dans son pays. [...]




 




" Les
personnes ciblées, quel que soit leur bord, seront poursuivies "




 





Fraternité Matin -

Dans
le nouveau Palais présidentiel, où a été signé l'accord tripartite  portant sur
le retour des réfugiés en Côte d'Ivoire, avant son départ pour Abidjan, le Chef
de l'État ivoirien, au cours du point de presse, en présence de son homologue,
le Président du Togo Faure Essozimna Gnassingbé, a répondu á un certain nombre
de questions  concernant la Côte d'Ivoire. Sur la question des mandats d'arrêt
internationaux lancés contre un certain nombre d'Ivoiriens, il a indiqué aux uns
et aux autres que les pays africains sont des États de droit. En tant que tel,
il répétera á l'envi qu'il est dans l'intérêt de tous ceux qui sont concernés
par cette mesure de se présenter devant la justice. Ils auront '' un
traitement digne
...''. Pour lui, point n'est besoin de parler de justice des
vainqueurs: '' Les personnes ciblées, quel que soit leur bord, seront
poursuivies''
. Car, indiquera-t- il, il faut en finir avec l'impunité: "Il
n'y aura pas de discrimination... La justice sera pour tous en Côte d'Ivoire.
C'est pourquoi nous avons mis en place une Commission nationale d'enquête. On ne
peut pas accuser sans preuves
". Sur la question du rôle que devra jouer la
Commission dialogue, vérité et réconciliation, il expliquera que cette
Commission fait son travail, la justice également. Les deux ne sont pas á
confondre. Il faut  faire la lumière sur ce qui s'est passé, écouter toutes les
parties, savoir pourquoi la Côte d'Ivoire a franchi le seuil de l'intolérable
pour tirer les leçons de son histoire. Le pardon interviendra, précisera-t-il,
quand la justice et la Commission auront fait leur travail, chacune adossée á sa
mission respective. Pour le Président ivoirien, point n'est encore besoin d'être
pessimiste quant á l'issue du processus de réconciliation nationale. Si les
Ivoiriens ont été surpris par les violences postélectorales qui ont été '' un
traumatisme réel'',
la volonté de sortir de ce traumatisme habite les
esprits et les cœurs. Pour en sortir, pour y arriver, indiquera-t-il,''

il faut mettre fin á l'impunité... Nous sommes confiant en la
réconciliation vraie de nos compatriotes''(...)




 




 





Dette ivoirienne / Le ministre de l'Économie et des Finances, Charles Koffi
Diby, a obtenu, hier, après plusieurs heures de négociations à Bercy avec le
Club de Paris,
un important accord sur l'allègement.

198
milliards de Fcfa annulés




 





Fraternité Matin -

Débutées à 10 heures, les négociations avec les représentants des  pays membres
du Club de Paris se sont poursuivies jusqu'à 19 heures (heure locale) avant
qu'un «accord exceptionnel » ne soit conclu. Selon le communiqué final
paraphé par le ministre Charles Koffi Diby, «Cet accord a été conclu selon
les termes dits de Cologne élaborés par les créanciers du Club de Paris en vue
de la mise en œuvre de l'effort intérimaire de l'initiative Ppte.»
Ces
mesures, saluées par l'ensemble des participants, devraient permettre de réduire
la dette due par la Côte d'Ivoire aux créanciers du Club de Paris entre le 1er
juillet 2011 et le 30 juin 2014 de plus de 78 %, soit 1822 millions USD dont 397
millions USD annulés. «A titre exceptionnel, poursuit le communiqué
final, au vu de la capacité de paiement limitée de la Côte d'Ivoire, les
créanciers ont également accepté de différer et rééchelonner sur dix ans le
remboursement des échéanciers dus par la République de Côte d'Ivoire sur sa
dette court terme et post date butoir, et sur huit ans les arriérés sur ces
créances. Ils ont également convenu de différer tous les intérêts dus sur les
montants traités. »
Cet accord de l'allègement de la dette publique
extérieure ivoirienne vient donc récompenser tous les efforts entrepris par les
autorités du pays en matière de normalisation de la situation politique et la
consolidation de la réconciliation nationale, des réformes structurelles, de
reprise des relations avec la communauté financière  internationale, de la
réduction de la pauvreté (...) Autant d'efforts qui devraient

« permettre d'atteindre, dans les meilleurs délais, le point
d'achèvement de l'initiative Ppte et de bénéficier alors de la part restante de
sa dette par les créanciers privés et bilatéraux non membres du Club de Paris.» 
(...)




 





Sécurisation La police et la gendarmerie ont repris du service à Bouake




Soir
info - Ap
rès
le corps préfectoral, la justice, les forces de 1ère catégorie viennent de
donner le ton de la normalité à Bouaké. En effet, les habitants de la capitale
de la Vallée du Bandama ont été surpris de voir le samedi 12 novembre 2011, à
certains carrefours de la ville, de nouveaux policiers et gendarmes,
impeccablement habillés dans des nouveaux treillis, réguler la circulation. Au
rond-point de la préfecture de police, l'ordre était revenu. Egalement au
carrefour de l'ancien Eeci, au commerce, un changement notable a été constaté.
(...)




 





Violation grave des droits de l'Homme /Le chef des tueurs du CeCOS et l'ancien
patron de la GRD arrêtés




 




Le
Patriote

Le capitaine Kati Bi. Pour tous ceux qui ont fait un tour dans les geôles
abjectes du Centre des Opérations des Opérations sécuritaires, la simple
invocation de ce nom donne des frissons dans le dos. Tellement cet officier de
gendarmerie s'est tristement illustré au sein de cette unité qui était censée
lutter contre le grand banditisme. Le capitaine Kati Bi a été mis aux arrêts
dimanche, dans la soirée par les services d'enquête de la gendarmerie. Son passé
de tueur et tortionnaire l'a rattrapé. Le capitaine Kati Bi est inculpé pour les
violations graves des droits de l'Homme commis lors de son passage au CeCOS. Cet
officier de la gendarmerie est connu pour sa cruauté. Il n'hésitait pas à
torturer, voire éliminer physiquement ses victimes. Il est surtout connu pour
son aversion pour tous ceux qu'il appelait communément les « Dioula ». Certains
témoignages au sein du CeCOS expliquent comment le capitaine Kati Bi, après
avoir exécuté ses victimes, s'amusait à bichonner son arme en proférant de
méchantes et méprisantes paroles à leur sujet. « Attends je vais nettoyer mon
fusil. Parce qu'il y a un Dioula qui vient de salir ça », lançait-il après avoir
abattu froidement une de ses victimes. Le capitaine Kati Bi et ses hommes, dans
la période post-électorale, sont soupçonnés d'avoir abattu plusieurs centaines
de personnes. Lors de la marche pour la libération de la RTI, le 16 décembre
2010, c'est son équipe et lui qui ont organisé le siège de la maison du PDCI-RDA
à Cocody. En collaboration avec les étudiants de la FESCI, l'ancien chef des
opérations du CeCOS et ses hommes surveillaient les entrées et les sorties des
militants du RHDP bloqués à l'intérieur du siège du vieux parti pour les
abattre. La plupart des tués et des disparus de cette période son le fait du
chef des tueurs du CeCOS et ses hommes. Aujourd'hui, la justice a décidé de
l'attendre sur le cynique rôle qu'il a joué dans la crise postélectorale et
avant. En plus du capitaine Kati Bi, les services d'enquêtes de la maréchaussée
ont également mis aux arrêts, l'ancien patron du renseignement de la
gendarmerie. Le colonel Gnaoulé Beuglé Clément a été cueilli en même temps que
le chef des opérations de la police politique de Laurent Gbagbo. L'ancien
responsable de la GDR est accusé non seulement de violations graves des droits
de l'Homme. Mais aussi d'escroquerie et détournement de biens d'autrui. Le
colonel Gnaoulé, sous le régime de Laurent Gbagbo qu'il servait avec zèle, est
accusé d'avoir usé de sa position pour détourner des véhicules appartenant à des
honnêtes citoyens. L'officier de gendarmerie est accusé d'avoir confisqué un
camion importé par M. Mohamed Diaby, un jeune opérateur économique résidant en
Europe. Il a usé du même abus de pouvoir pour retirer une voiture de marque
Mercédès à M. Kakou Bi, un conseiller du Premier ministre. M. Bamba, un colonel
à la retraite fait partie également de la liste de ses victimes. C'est sur les
plaintes de ses victimes que l'ancien patron du renseignement à la gendarmerie a
été mis aux arrêts. Avec l'arrestation de ces deux officiers, sûrement que les
enquêtes sur les atrocités qui ont jalonné le règne de Laurent Gbagbo
connaitront un bond qualitatif.




 




Crise
post électorale : La commission nationale d'enquête va faire la lumière




 




Le
Mandat -

La Commission nationale d'enquête (Cne) va faire la lumière sur les crimes
commis pendant et après les élections présidentielles du 21 octobre et du 28
novembre 2010. Cette annonce a été faite par la présidente de cette commission,
Matto Loma, lors d'une conférence de presse tenue vendredi 11 novembre 2011,
pour le lancement de ses activités, à la Riviera 4. En effet, la situation de
crise qu'a traversée la Côte d'Ivoire a enregistré des tensions qui se sont
exacerbées. Ceci au point d'installer un climat de violence aux conséquences
extrêmement graves. Par conséquent, selon Matto Loma, « des atteintes aux droits
de l'homme et au droit humanitaire international ont été observées ». Entre
autres, des exécutions sommaires, des disparitions forcées, des arrestations,
des attaques d'édifices religieux et de domiciles. « Cette vague de violence a
entrainé 3000 morts », soutient-elle. Matto Loma a déclaré par la même occasion
que « les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci), les Forces de défense et
de sécurité (Fds), les chasseurs traditionnels dozo, la Fédération estudiantine
de Côte d'Ivoire (Fesci) et les groupes d'auto défense » sont à la base de ces
crimes. Ainsi, la Cne, avec 13 équipes aidées par des assistants enquêteurs va
sillonner tout le pays pour mener des investigations et des enquêtes non
judiciaires. Ce, afin de faire la lumière sur les délits commis de la période
allant du 31 octobre 2010 au 15 mai 2011 inclus et dont les résultats seront
remis au président de la République Alassane Ouattara. Cette équipe, au dire de
la présidente Matto Loma, va également se servir des résultats d'enquêtes déjà
réalisées par d'autres structures pour en tirer des informations qu'ils jugeront
nécessaires. La Cne a été créée le 20 juillet et dispose d'un mandat de six
mois, renouvelables une fois.




 





Juridictions françaises : Michel Gbagbo porte plainte contre Soro et des chefs
militaires ivoiriens




 




Soir Info

- Dans un communiqué de presse publié, hier mardi 15 novembre 2011, Michel
Gbagbo le fils de l'ancien chef de l'Etat ivoirien Laurent Gbagbo, a, à travers
ses conseils, déposé une plainte le 14 novembre 2011 à Paris, contre le premier
ministre ivoirien Guillaume Soro et des chefs militaires. Dont Issiaka Ouattara
dit Wattao, Cherif Ousmane et Martin Kouakou Fofié. Ci-dessous le communiqué
Paris, le 15 novembre 2011 – Monsieur Michel GBAGBO, citoyen français, a été,
sous les yeux de toutes les caméras du monde entier, déshabillé, frappé à sang
et humilié le 11 avril 2011 à Abidjan, puis déporté à Bouna, dans le Nord de la
Côte d'Ivoire. A travers des vidéos tournées et diffusées sur Internet par ses
geôliers, Monsieur Michel GBAGBO est exhibé comme un trophée de guerre.
Nonobstant cet état de fait, les autorités ivoiriennes n'ont eu de cesse
d'affirmer agir en toute légalité, allant même jusqu'à soutenir qu'un Décret
l'assignant à résidence avait été notifié à Monsieur Michel GBAGBO. Or, la
vérité est tout autre ! Un Constat d'Huissier vient en effet anéantir cette
affirmation pour le moins péremptoire ! C'est ainsi qu'il apparaît qu'aucun
Décret n'a fait l'objet de publication au Journal Officiel de la République de
Côte d'Ivoire depuis le 3 mars 2011, soit antérieurement à la capture de
Monsieur Michel GBAGBO, intervenue le 11 avril dernier. Etant observé que
Monsieur Michel GBAGBO a toujours dénoncé le fait qu'il ne lui avait jamais été
notifié un quelconque Décret l'assignant à résidence. (...) En tout état de cause,
et face à l'impossibilité des autorités ivoiriennes de justifier de l'existence
et de la notification du prétendu Décret, il ne fait plus aucun doute désormais
que cette détention était dépourvue de base légale. En conséquence, Monsieur
Michel Gbagbo, citoyen français a, par l'intermédiaire de ses Conseils, déposé
plainte le lundi 14 novembre 2011 devant les Juridictions Françaises pour
enlèvement, séquestration, et traitements inhumains et dégradants, à l'encontre
de : Monsieur Guillaume Soro, Monsieur Morou Ouattara, Monsieur Hervé Pélikan
Touré, Monsieur Ousmane Chérif, Monsieur Issiaka Ouattara, Monsieur Losseni
Fofana, Monsieur Dramane Traoré, Monsieur Ousmane Coulibaly, Monsieur Gaoussou
Koné, Monsieur Martin Kouakou Fofié,  Nous ne doutons pas un seul instant que la
Justice Française accordera à cette plainte toute l'importance qu'elle mérite.




 





Odienné: Neuf médecins examinent Simone Gbagbo




 




Nord
Sud

- Neuf
médecins au chevet de Simone Gbagbo. La santé de l'épouse de l'ex-président
est-elle préoccupante ? Une chose est certaine, l'arrivée à Odienné d'un collège
de neuf médecins ferait suite à une autorisation du ministère de la Justice.
Ainsi, l'équipe médicale partie d'Abidjan a examiné l'ex-première Dame, lundi.
Ces techniciens de la santé repartis le même jour pour la capitale économique
taisent encore les résultats de la consultation. Secret professionnel oblige.
Ils ont établi un bilan complet de la santé de l'épouse de l'ex-chef d'Etat
croient savoir des sources crédibles. Arrivés dans le Denguélé vers 11 h10,
avant-hier, les toubibs sont entrés 15 minutes après ''chez'' Mme Gbagbo. Elle
est en résidence surveillée dans la villa de Youssouf Koné, ex-grand chancelier.
Les visiteurs n'en sont sortis que trois heures après. Chacun d'entre eux a
soumis la locatrice à quelques questions d'usage. Histoire de l'amener à
signaler un bobo. Le traitement usuel n'aurait pas manqué non plus.
Auscultation, contrôle de la tension...Selon les mêmes sources, le panel de
médecins était composé de spécialistes dans divers domaines. Le généraliste, le
cardiologue, l'otorhinolaryngologiste..., chacun a eu son tour de consultation.
Tout cela s'est déroulé sous l'œil attentif de Dr Djédjé, médecin particulier de
la patiente. La santé de l'ex-vice-présidente du Front populaire ivoirien (Fpi),
déchu du pouvoir, ne lui ferait pas de caprice. Mais la bonne nouvelle, soufflée
par une confidence, n'a pas été confirmée par ses visiteurs. L'équipe médicale
est arrivée à Odienné à bord d'un avion de l'Opération des Nations Unies en Côte
d'Ivoire (Onuci). Elle est repartie peu après 15 heures par le même moyen de
transport. (....)