REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MERCREDI 11 AVRIL 2012

11 avr 2012

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MERCREDI 11 AVRIL 2012








Circulation routière : La coopération allemande et l'Onuci forment et équipent
la police nationale




 





Fraternité Matin -

La Coopération allemande au développement (Giz) et la police des Nations unies
en Côte d'Ivoire (Unpol/Onuci) appuient la police nationale. Cela s'est traduit
par la remise d'un lot de matériel à l'issue d'un atelier de renforcement des
capacités de 25 formateurs de l'Unité de régulation de la circulation (Urc) de
la police ivoirienne. La cérémonie a eu lieu le mardi 10 avril 2012 à la
préfecture de police d'Abidjan-Plateau. Ce don comprend, entre autres, des
balises, des gants, des torches, des imperméables, des sifflets, des chasubles.
Les deux séances de formations des formateurs (la première phase est intervenue
en février dernier), assurées par l'Unpol/Onuci et le matériel ont été financés
par la Giz d'un coût total de 19.500.000fcfa. La formation de policiers porte
sur l'éthique et la déontologie de leur métier, l'agent de police et l'usager de
la route, le contrôle de routine, les documents et infractions, la procédure
d'interception d'un usager de la route etc. L'objectif étant d'améliorer et de
perfectionner le travail des agents de police sur les routes. Mme Michaela
Cveckova, représentant le Dg de la Giz et M. Ermannsdörfer Wolfgang, conseiller
à l'Ambassade d'Allemagne en Côte d'Ivoire, ont réitéré la volonté de leur pays
d'accompagner la Côte d'Ivoire sur la voie de la normalisation. Après avoir
réceptionné ce don, le contrôleur général de police, Kamara Yaya, chargé des
services de sécurité publique à la police nationale, représentant le Dg, a
remercié la Giz et l'Unpol/Onuci pour cet appui constant.




 





L'Onuci poursuit ses formations




 





Nord-Sud -

L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (Onuci) multiplie le renforcement
des capacités des leaders d'opinion sur les questions de démocratie et de
réconciliation. Ceux de la région du Bounkani, du Gontougo et de
l'Indénié-Djuablin en ont bénéficié les 5 et 6 avril derniers, à Abengourou.
Plusieurs communications ont meublé l'atelier qui les a réunis.




 





Miaka Oureto, Fpi, à propos de la reprise du dialogue républicain

:

"Nous attendons toujours le gouvernement"




 





Nord-Sud -


Toujours rien dans la boîte aux lettres du Front populaire ivoirien (Fpi). L'ex-
parti au pouvoir n'a pas encore reçu l'invitation que comptait lui envoyer le
Premier ministre Jeannot Ahoussou Kouadio. Pour une reprise du dialogue
républicain. Et le prenant au mot, hier, le président par intérim de l'ancien
parti au pouvoir a rappelé cette promesse au chef du gouvernement. « Au mois de
mars dernier, Monsieur le Premier ministre Jeannot Ahoussou à une audience,
qu'il a eue avec Son Excellence Monsieur le président de la République, a fait
comprendre que  très bientôt le dialogue républicain al- lait reprendre. Et
qu'il se proposait d'adresser un courrier à ses frères du Fpi pour les engager
dans cette dynamique. Nous sommes dans l'attente de ce courrier parce que nous
ne l'avons pas encore reçu », a relevé Sylvain Miaka Ouretto, lors d'un bref
entretien accordé à la radio onusienne, hier. Un rappel qui intervient après
qu'un confrère a annoncé la « reprise » des débats opposition-pouvoir le 15
avril. Mais le président intérimaire du Fpi semble rétablir que l'opposition
principale n'a pas encore été associée ou invitée à une table de discussions.
Selon lui, « à travers les média, il est dit que ce dialogue pourrait reprendre
d'ici le 15 de ce mois ». Les ''frontistes'', dit-il, ne sont pas réfractaires à
cette main-tendue du gouvernement. Miaka en veut pour preuve l'attente du
premier pas d'Ahoussou Kouadio. « Nous attendons, a-t-il formulé, toujours ce
courrier du gouvernement. Pour voir quelle forme va prendre ce dialogue et quel
contenu on entend lui donner ». Mais, l'ex-parti au pouvoir, même demandeur, a
des réserves. « Le chef de l'Etat dans une interview qu'il a accordée ces
derniers temps a marqué son souci de ne pas voir soulevées, dans le cadre du ce
dialogue républicain, certaines préoccupations. Qui, en tout cas, nous tiennent
à cœur. Mais malheureusement, ce sont des préalables », se désole Miaka. Le fait
que « le chef de l'Etat ne veuille pas entendre parler de préalables » met «un
peu mal à l'aise» le Fpi. Qui est de même preneur d'une discussion dont il que
le gouvernement « propose un cadre thématique ».




 




Dans
le jardin secret du dialogue républicain Gouvernement - Fpi : Le Premier
ministre Ahoussou a déjà engagé des contacts avec le Fpi




 




Le
Nouveau Réveil –

Le
dialogue républicain. Le fpi n'attend plus que ça. Hier encore, son président
intérimaire Miaka Ouretto est monté au créneau sur les ondes de onuci-fm pour
crier son impatience au Premier ministre Ahoussou dont il attend un courrier
l'invitant à la table du dialogue. De son côté, en toute discrétion, le chef du
gouvernement prépare minutieusement cette rencontre. Et le moins que l'on puisse
dire, c'est que cette reprise du dialogue est imminente. Depuis le 20 mars où il
a annoncé la reprise du dialogue avec le fpi, au sortir d'un déjeuner de travail
avec le président de la république, le Premier ministre Ahoussou s'est
immédiatement investi dans la préparation de ces discussions. Et selon des
sources dignes de foi, cela s'est traduit par des "contacts informels" que le
chef du gouvernement a initiés avec des barons et des pôles d'influence du fpi.
Il s'agissait pour lui de sonder le terrain d'une part et de recueillir des avis
et suggestions qui pourraient d'autre part s'avérer utiles dans la définition du
cadre global de la concertation projetée. En réalité, c'est de façon souveraine
et sans pression aucune que le président de la république a instruit son chef du
gouvernement à renouer le dialogue avec le fpi en vue d'élargir les autoroutes
de la réconciliation nationale et de la paix. Mais un tel dialogue se préparant,
il a besoin d'un cadre précis, des objectifs clairs, des acteurs à identifier,
d'un modus operandi, etc... C'est à cette tâche que le Premier ministre s'est
attelé depuis le 20 mars. C'est ce qui l'a conduit à échanger de façon
informelle avec des personnes ressources susceptibles d'influencer ce dialogue
que le gouvernement souhaite fructueux mais sans préalable. Selon nos sources,
ce dialogue ne se déroulera pas entre les seuls représentants du gouvernement et
du fpi dans une salle à huis clos. D'autres entités comme l'onuci et la société
civile (notamment les religieux et les chefs traditionnels) pourraient être
impliqués. Non pour peser négativement sur les discussions mais pour veiller sur
les acquis et, au besoin pour aider à surmonter des points d'achoppement. Sauf
changement de dernière minute, c'est le 15 avril prochain que le train du
dialogue républicain sera mis en marche. Et du côté du gouvernement, l'on espère
cette fois-ci que le fpi ira à ce rendez- vous sans a priori et préalables mais
dans un esprit de conciliation, de respect de l'autre, de compromis et
d'humilité surtout.




 





Crise post-électorale / Des intellectuels appellent les Ivoiriens au dépassement




 





Fraternité Matin –

A
l'initiative du secrétariat général du Rassemblement des républicains, s'est
tenue hier, au palais de la culture de Treichville (salle Christian Lattier),
une conférence publique sur le thème : « 11 avril 2011- 11 avril 2012, la
question démocratique
». Le Rdr veut commémorer l'an un du triomphe de la
démocratie dans le pays. Un panel de trois éminents intellectuels a porté un
regard rétrospectif sur ce passé récent qui a vu la chute de Laurent Gbagbo, qui
refusait de se plier au verdict des urnes le 28 novembre. Le pr. Sidibé Valy,
directeur de l'école normale supérieure, a rappelé qu'au lendemain du 28
novembre 2010, la Côte d'ivoire a été humiliée. C'est pourquoi, il a demandé aux
dirigeants qui ont le destin des peuples en main de s'élever au-dessus des cris
partisans. Il a fait savoir que « l'histoire enseigne que les Ivoiriens
doivent tirer la leçon des situations antérieures »
sans oublier les
intellectuels qu'il a invité à donner de la hauteur au débat, afin que le pays
retrouve ses repères. Pour Alassane Salif N'diaye, le secrétaire général de
l'udpci, pendant les dix ans de règne du Fpi, toutes les valeurs ont été
piétinées, l'argent a été déifié et la vie désacralisée. Pour lui, tous les
signaux démocratiques dans le pays ont disparu. Ces principes, heureusement,
dira t-il, « ont commencé à renaître avec l'élection du Président Alassane
Ouattara
». Il a salué les initiatives du Chef de l'état, consistant à faire
de la réconciliation nationale, une quête permanente. Le secrétaire général de
l'udpci estime que la réconciliation doit se faire dans la vérité et la justice.
« L'oubli est fils de la Justice et la vérité est mère du pardon »,
conclut- il. [...]





 





Commémoration de la
chute de Gbagbo / Alassane Salif N'Diaye : ''La réconciliation doit se faire
dans la vérité et la justice''





 





L'Intelligent d'Abidjan -

11
avril 2011-11 avril 2012. Cela fait exactement aujourd'hui un an que la crise
ivoirienne a pris fin avec la chute de l'ex-président Laurent Gbagbo. Le
Rassemblement des républicains (Rdr) a organisé une cérémonie de commémoration
de cet événement le mardi 10 avril 2012 au palais de la culture à travers des
conférences sur la démocratie et la réconciliation dont les animateurs étaient
les professeurs Sidibé Vally, Niamkey Koffi et Alassane Salif N'Diaye. Dans son
exposé sur la démocratie au cours de cette rencontre, le secrétaire général de
l'Union pour la démocratie et la paix en Côte d'Ivoire (Udpci) le professeur
Alassane Salif N'Diaye a indiqué que l'Ivoirien a perdu son repère au cours de
ces dix dernières années. Les refondateurs, a-t-il fait remarquer, avaient usé
des pratiques ''fascistes et staliniennes pour s'adonner à l'inimaginable'', et
semer la terreur et la haine viscérale. Et puis l'ex-parti au pouvoir avait,
selon lui, désacralisé la vie à travers des tueries massives «Dieu même a été
instrumentalisé»,a-t-il souligné. Avant d'appeler les Ivoiriens à pardonner
touts les torts subis pour monter dans le train de réconciliation lancé par le
président Alassane Ouattara. « Que nous puissions nous parler, nous comprendre
pour construire le pays. La réconciliation doit se faire dans la vérité et la
justice avec honnêteté. Il faut se réconcilier. Il faut que les fils et les
filles de ce pays acceptent de regarder dans la même direction. Allons donc sans
peur au pardon », a-t-il conclu en présence de plusieurs personnalités dont le
secrétaire général par intérim du Rdr Amadou Soumahoro et le secrétaire général
du Pdci Alphonse Djedje Mady. De son côté, le professeur Niamkey Koffi, par
ailleurs porte-parole du président Bédié a fait remarquer que le Front populaire
ivoirien (Fpi) avait instrumentalisé le Conseil constitutionnel et déclaré la
guerre aux Ivoiriens. «La date du 11 avril est le signe d'une rupture et la fin
d'un cauchemar. C'est le passage de la dictature à la démocratie», a-t-il
déclaré. Quant au professeur Sidibé Vally, il expliquera que Ouattara et Bédié
ont consacré la démocratie en Côte d'Ivoire ''en faisant sortir le peuple du
trou dans lequel les refondateurs l'avaient enfermé''. Aussi a-t-il rendu un
hommage aux victimes et invité les ivoiriens à ne pas les oublier.




 




Ce
que prépare le FPI




 





L'Inter -

Le Front populaire ivoirien (FPI) va commémorer ce mercredi 11 avril 2012, l'an
un de l'arrestation de Laurent Gbagbo et la chute de son régime, à l'issue de la
guerre électorale d'avril 2011. Selon des informations en notre possession,
cette journée qui se tiendra au nouveau siège du FPI sis à la Riviera Attoban,
sera meublée par des conférences sur la vie de Laurent Gbagbo, mais aussi sur le
déroulement de la crise post- électorale. Laurent Gbagbo, l'ex-chef d'Etat
actuellement écroué à la prison de Scheveningen à la Haye, sera à l'honneur. A
midi précise, une minute de silence a été décrétée par la direction du FPI en
hommage à son leader et aux combattants de la liberté, morts et vivants. Cette
minute de silence sera l'occasion pour chaque militant, là où se trouvera, de
penser à la crise post-électorale, de se souvenir de l'arrestation de Laurent
Gbagbo et tous ses compagnons de lutte. Il s'agira aussi, selon Sébastien Danon
Djédjé, qui a présidé une réunion du Congrès national de la résistance pour la
démocratie (CNRD) samedi 7 avril 2012, de prier pour la paix, le repos des âmes
des personnes décédées pendant la crise et pour la Côte d'Ivoire. Ainsi, à en
croire l'ancien ministre de la Réconciliation nationale, M. Danon Djédjé, toutes
les dispositions ont été prises pour que cette manifestation qu'il a annoncée
sobre, se tienne sans accroc, surtout que le nouveau siège du FPI se trouve dans
un quartier habité.





 





An 1 de la
libération de la côte d'ivoire : Retour sur une crise





Le
Patriote -


Dimanche 31 octobre 2010. Les Ivoiriens sont appelés aux urnes pour élire leur
président. La première après l'éclatement de la crise politico-militaire de
septembre 2002. Et surtout la véritable élection présidentielle qui a vu la
participation de tous ceux qui aspirent à diriger le pays. (...) Et les deux
candidats en lice en ont même donné l'assurance à travers un débat télévisé
inédit dans l'histoire du pays, le jeudi 25 novembre 2010. Sans heurts majeurs,
les deux rivaux se sont comportés en vrais gentlemen et se sont engagés à
respecter le résultat du scrutin du second tour de la présidentielle. Candidat
de la Majorité présidentielle LMP, Laurent Gbagbo s'est réjoui que lui et son
adversaire aient pris la résolution de respecter le résultat du scrutin. Investi
candidat du RHDP, coalition des partis proches des idéaux de l'houphouëtisme
(RDR, PDCI, UDPCI, MFA, UPCI,...), Ouattara a même déclaré qu'une défaite le
dimanche 28 novembre ne serait pas un drame pour lui bien qu'il soit sûr de sa
victoire. C'est donc fort de toutes ces assurances, trois jours avant la date de
vérité, que les Ivoiriens se sont rendus aux urnes. Mais cette élection attendue
pour restaurer la paix en Côte d`Ivoire après dix années de crise et ramener
l`unité dans le pays coupé en deux, va se transformer en cauchemar pour la
population.




Un
génocide planifié





Dénonçant des fraudes massives dans le Nord du pays favorable au candidat du
RHDP et des violences dans l'Ouest, le camp du président sortant crie au loup.
Même si la participation au second tour est loin des 80% du premier, le scrutin
s'est globalement bien déroulé, dans un climat démocratique, et ce, en dépit des
incidents et parfois violents rapportés de l'Ouest et du Nord, a déclaré Yong
Jin Choi, le représentant spécial du secrétaire général de l`ONU à Côte
d'Ivoire. Le camp Ouattara dénonce également des fraudes et des empêchements de
vote dans certaines localités favorables à son rival. La tension est donc montée
d'un cran entre les deux camps. Après deux jours d'attente, la CEI donne les
premiers résultats le mardi 30 novembre à 18h 15, à commencer par la Diaspora où
Ouattara (59,97%) surclasse Gbagbo (40,03%). La CEI soucieuse du respect des
délais prescrits par la législation est déterminée à donner les résultats
partiels. Mais elle est stoppée dans sa mission. Des représentants de Laurent
Gbagbo au sein de la commission électorale ont empêché physiquement l`annonce de
résultats partiels du second tour de la présidentielle. Damana Adia Pickass a
arraché les feuilles de résultats des mains de Bamba Yacouba, porte-parole de la
CEI avant de les déchirer. Alors que ce dernier s'apprêtait à communiquer des
premiers résultats partiels pour les régions du pays. Ayant pris conscience à
cet instant précis que Gbagbo était en train de trahir le serment du jeudi 25
novembre, le candidat Alassane Ouattara décide, le mercredi 1er décembre 2010,
de sortir de son silence. Face à la presse nationale et internationale à l'hôtel
du Golf, il a appelé son frère Laurent «à accepte le verdict des urnes». [...]





 





Les
organisations internationales : Ces instruments qui ont renversé Gbagbo 




 





Notre
Voie –


On ne doutait pas de leur
rôle destructeur. Mais la crise ivoirienne a davantage été plus révélatrice de
la capacité de nuisance des organisations sous-régionales et internationales.
Elles ont fini de convaincre combien elles constituent de vrais instruments de
déstabilisation des régimes et des outils qui servent les puissances
impérialistes. Un petit pays étant éternellement perçu comme un Etat vassal, les
grandes puissances s'appuient sur les organisations internationales pour le
soumettre comme on l'a vu en Côte d'Ivoire sous Laurent Gbagbo. Qui affichait
son ambition de souverainiste.

 Mais
qui a été la cible de l'Onu, l'Ue, la Cedeao, l'Ua, de vraies béquilles pour la
France et les Etats-Unis afin de répandre la mort dans des parties du monde. La
crise postélectorale en Côte d'Ivoire a servi de prétexte pour tuer le rêve
souverainiste de Laurent Gbagbo et des Ivoiriens dans leur très large majorité.
Manipulées par la France de Nicolas Sarkozy, la Cedeao, l'Union africaine,
l'Onu, l'Union européenne ont cautionné la guerre contre les Ivoiriens et leur
chef d'Etat. Toutes ces organisations qui, théoriquement, ont pour mission
d'œuvrer à l'harmonie entre les peuples sont, en vérité, des instruments de
guerre. (...) Sans tarder, de façon coordonnée, l'Onuci et l'armée française
entrent en guerre ouverte contre Gbagbo pour installer Ouattara. Ceux qui, dans
leur rêve, estimaient que l'Onuci et la France étaient neutres ont tardivement
compris qu'il n'en était rien. [...]




 





11 avril 2011 – 11 avril 2012 : La victoire de la démocratie

-


Fraternité Matin





Avril 2011 : Le rôle majeur de la Communauté internationale et de la France

- Soir info



Le Coup de pouce de
l'Onuci et de la France -

L'Inter





Un an après sa chute : Fpi, Cnrd, Lmp, "Patriotes": Le grand naufrage -


Le Nouveau Réveil




 





Crise post – électorale : Le Snrr et AfriJapan soulagent des déplacés de
Duékoué




 





Fraternité Matin -

Le Secrétariat national à la reconstruction et à la réinsertion, en partenariat
avec l'ONG AfriJapan, a comblé 6800 déplacés internes des sites de déplacés de
Nahibly, Kokoma et de la mission catholique de Duékoué. La cérémonie de remise
de dons à ces personnes vivant encore sur les sites a eu lieu le vendredi 6
avril 2012 sur ces sites de Nahibly en présence de M. Sidibé Mamadou Directeur
de cabinet du secrétaire national du Snrr, Koné Mamadou; du préfet Benjamin
Effoli et des autorités locales. Sidibé Mamadou a indiqué que l'objectif visé
par le Snrr à travers ces dons est de satisfaire les besoins de première
nécessité des personnes déplacées internes afin de leur assurer une réinsertion
sociale réussie. Le représentant du Snrr a exhorté les Pdi à regagner leurs
villages car, dira-t-il, « être un  PDI  n'est  une  fin  en  soi  mais un
passage. «  Nous sommes sensible  à  vos  problèmes  mais  nous souhaitons que
les prochains dons se  fassent  dans  vos  villages  et zones d'origine, il est
donc impératif  que  vous  envisagiez  avec  le concours du gouvernement et des
humanitaires  de  regagner  vos villages
». Il a rendu hommage au Dr. Bléka,
président de l'Ong AfriJapan qui, par l'entremise du Snrr, s'est engagée à venir
en aide aux Pdi en leur remettant des kits de première nécessité, composé, de
vêtements, de jouets, de linge- rie, entre autres.





 





Grève des médecins,
sages-femmes et infirmiers / N`Dri Yoman propose : ''Le pays sort de crise;
attendez le PPTE''




 





L'Intelligent d'Abidjan, Le Nouveau Réveil, Le Mandat -

Les
leaders syndicaux de la santé ont eu leur troisième rencontre avec le Premier
ministre Ahoussou Kouadio Jeannot hier mardi 10 avril 2012. Face aux acquis non
"significatifs" du dialogue direct, les syndicalistes sortis de la Primature
avec des mines insatisfaites, convoquent leurs camarades à une assemblée
générale. Et ce, pour leur faire le point et déterminer la nouvelle conduite à
tenir. Avec ce développement, la motion de grève issue de l'assemblée générale
du 28 février 2012 devient caduque. La prochaine AG permettra de savoir si cette
motion sera reconduite ou non. "Dès l'instant où nous appelons la base à une
rencontre, cela veut dire que sur certains points, il y a eu des accords et sur
d'autres, il y en a pas eu. Dans tous les cas, les discussions continuent. Nous
avons pris encore des rendez-vous avec le gouvernement pour un certain nombre de
préoccupations qui n'ont pas pu trouver des solutions immédiates aujourd'hui.
Les acquis sont pour la base. C'est après l'assemblée générale que ces acquis
obtenus seront communiqués à la population. C'est cette rencontre-là, qui
donnera la nouvelle conduite à tenir, qui déterminera l'orientation et la forme
de la lutte", a expliqué Dr Atté Boka Ernest, porte parole des 14 syndicats de
santé. Bien avant, le ministre de la Santé Pr. N'Dri Yoman qui avait à ses côtés
ses collègues de l'Economie et des Finances Diby Koffi Charles et de l'Education
nationale Kandia Camara, s'est réjouie de la "bonne compréhension" des
syndicalistes. "Le pays sort de crise. Le gouvernement appelle à attendre le
PPTE qui arrive. Nous sortons satisfaits de la bonne compréhension et de
l'esprit citoyen qui ont guidé la recherche de solutions consensuelles",
a-t-elle indiqué. Au moment où nous mettions sous presse, deux dates circulaient
pour la prochaine AG "décisive". A savoir le jeudi 12 et samedi 14 avril 2012.




 





Attaque du camp d'Agban en octobre 2011 : Le tribunal militaire libère les
hommes d'Abéhi




 





Nord-Sud, Le Mandat, Le Nouveau Courrier, L'Inter, Fraternité Matin -


Le lt N'Guessan Roland Dorgélès et les 20 autres gendarmes ont
recouvré la liberté, hier. Mais ils ne sont pas encore tirés d'affaire, selon le
substitut du procureur militaire, le capitaine Dosso Lossény. Hier, au terme de
cinq semaines de procès, le Tribunal militaire d'Abidjan (Tma) a remis en
liberté les 21 gendarmes accusés par le commissaire du gouvernement d'atteinte à
la sûreté de l'Etat, de détention illégale d'armes de guerre, de violation de
consignes et de trouble à l'ordre. Ces anciens éléments du Groupe d'escadron
blindé (Geb), anciennement dirigé par le commandant Jean Noel Abéhi, sont
ressortis de la salle d'audience comme ils sont arrivés, sourire aux lèvres.
Tout comme leurs parents venus en masse. Le président du tribunal a donné les
motifs qui l'ont amené lui et ses quatre assesseurs à prononcer la relâche des
mis en cause. « Après délibération, le tribunal a constaté la nullité de la
citation directe des prévenus. Il ordonne le retrait des actes de poursuites. En
conséquence, le tribunal ordonne la mise en liberté des prévenus pour vise de
procédure», a déclaré Georges Kouakou Kouadio. Selon lui, il y a deux éléments
importants à retenir dans ce procès qu'il convient d'appeler l'affaire « cdt
Abéhi ». La première chose, d'après le magistrat concerne la procédure
enclenchée par le procureur militaire. « Les accusés sont mis en liberté pour
vice de procédure. Il y a eu des cas de crimes mais le dossier devait passer
devant le juge d'instruction militaire.  Ce qui n'a pas été fait », a-t-il
constaté, avant de dire que le second fait est relatif « au courage et à la
loyauté » du principal témoin à charge : le Mdl Aristide Koffi Koffi. « Il a
témoigné en compagnie de son épouse, enceinte, à visage découvert. Nous le
félicitons pour son courage. Il a respecté la devise de la gendarmerie : pro
patria pro lege. Je voudrais qu'on le laisse en paix », a insisté le juge. [...]




 





Baoulé et Burkinabé pour une cohabitation pacifique




 





Nord-Sud -

Les communautés baoulé et burkinabé du département de Soubré (région du Nawa)
veulent mettre fin aux conflits fonciers dans leur localité. Elles ont signé, à
cet effet, un accord de cohabitation pacifique, au terme de trois jours de
concertations, du 3 au 6 avril derniers. C'était en présence du consul honoraire
du Burkina Faso, Jean de Dieu Zoundi. Le préfet de région, Georges Gombagui, a
décidé de l'interdiction formelle de toute transaction foncière. Il a menacé de
poursuites judiciaires toute personne qui s'adonnerait à cette activité.