REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MERCREDI 10 AOUT 2011

10 aoû 2011

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MERCREDI 10 AOUT 2011


Le nouveau représentant spécial adjoint du Sg de l'Onu a été reçu par le ministre d'État, ministre des Affaires étrangères : L'Onuci promet de consolider la paix

Fraternité Matin - Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, Daniel Kablan Duncan, a accordé, samedi, une audience à M. Akodjenou Arnauld, le représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations Unies en Côte d'Ivoire. Asa sortie de l'entretien, le N° 2 de l'Onuci a confié à la presse qu'il était venu se présenter au ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères pour lui exprimer ses respects. Avant de faire ensemble le point de la situation. «L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (Onuci) est soucieuse de consolider et de soutenir le processus démocratique et la reconstruction en Côte d'Ivoire», a soutenu le fonctionnaire onusien. Il a ajouté qu'au cours de l'entretien, le ministre d'Etat, Daniel Kablan Duncan, en a profité pour présenter les chantiers du gouvernement en cours. M. Akodjenou a donné l'assurance que son institution demeurera aux côtés de la Côte d'Ivoire dans sa grande marche vers la relance. Il a réitéré toute la sympathie du représentant spécial du Secrétaire général, des
Nations Unies en Côte d'Ivoire au peuple ivoirien, notamment son soutien dans le drame du bus de la Sotra qui a profondément endeuillé, le 5 août, la Nation entière (...).

2e Séminaire du gouvernement - La charte d'éthique adoptée

Le Mandat – (...) Après le séminaire des 5 et 6 juillet derniers relatif au programme de travail gouvernemental, un deuxième s'est organisé, hier, à la Présidence de la République. Présidé par le Président de la République lui-même et piloté par le Premier ministre, Guillaume Soro, ce séminaire s'est doté d'une Charte d'éthique du Gouvernement. Investis de la confiance du Président de la République, d'une part pour la réconciliation des Ivoiriens et la reconstruction de la Côte d'Ivoire et, d'autre part, pour un développement socio-économique durable et la consolidation de l'Etat de droit, Soro Guillaume et son gouvernement ont souscrit aux dix (10) valeurs cardinales qui devront gouverner leurs comportements pour réussir à relever les défis du développement et de la croissance économique à deux chiffres. "Je suis persuadé, pour ma part, que cette Charte adoptée, constitue une base solide pour aller de l`avant dans la mise en place d`institutions efficientes et crédibles, pour la consolidation de l`Etat de droit et de la bonne gouvernance en vue du développement", a soutenu le Premier ministre Guillaume Soro. (...) Le Président de la République les a félicités et leur a rappelé que la réussite des objectifs passe nécessairement par cette charte d'éthique. "La relance économique et la croissance à deux chiffres, que nous appelons de tous nos vœux, passent nécessairement par des exigences de bonne gouvernance et le respect de principes éthiques", a-t-il dit.

Réconciliation nationale - Voici le vice-président de la Commission de Banny : Didier Drogba dans la commission centrale

L'Inter C`est connu, cette semaine, l`on aura la liste des membres de la commission centrale de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation (DVR) créée par le président de la République, Alassane Ouattara pour ressouder la cohésion brisée des populations en Côte d`Ivoire. La bonne nouvelle avait été donnée au cours d`une conférence de presse le lundi dernier par le porte-parole de ladite commission, M. Franck Kouassi Sran. Rendez-vous avait été pris, depuis ce jour, pour ce mercredi, jour du Conseil des ministres au cours duquel la décision finale devra être prise. Effectivement, selon les confidences à nous faites, sauf changement de dernière minute, le Conseil d`aujourd`hui va statuer sur la liste des collaborateurs directs du Premier ministre Charles Konan Banny, président de la Commission DVR, qui reste jusque-là le seul membre connu. Le chef de l`Etat, qui a déjà reçu la liste des membres de la commission centrale proposée par le désormais ``Monsieur Réconciliateur``, va signer ce jour-même, le décret portant nomination de ces membres, au nombre de 11 au total, comme annoncé. Si l`on a plus ou moins des informations sur certains proches collaborateurs du président de la Commission, à savoir ses deux vice-présidents chrétiens et musulmans, l`on sait désormais qui partagera le carré de Charles Konan Banny. Le poste de 1er vice-président, qui n`était jusqu`alors pas encore pourvu, est maintenant occupé. Ce poste a été attribué aux rois et chefs traditionnels, qui occupent une place de choix dans l`équipe de réconciliation. Le Premier ministre Charles Konan Banny, selon des indiscrétions, aura bataillé dur pour que les gardiens de la tradition soient associés à un haut niveau à la mission qui lui a été confiée. Et c`est sur le roi de Grand-Bassam, chef suprême des Nzima Kôtôkô, Nanan Désiré Tanoé Awla que s`est porté le choix du président de la Commission DVR. Diplomate de carrière, ancien leader politique – il a été le président d`un parti politique d`obédience communiste – Nanan désiré Tanoé est connu pour être un homme très discret, mais aussi actif dans l`ombre. (...) A côté de l`autorité traditionnelle intégrée à sa mission, le président de la Commission DVR a également fait un autre choix, qui va surprendre beaucoup d`Ivoiriens. Il s`agit du capitaine des Eléphants, l`icône du football ivoirien du moment, Didier Tébily Drogba. (...) Didier Drogba qui s`illustre chaque fois dans ses sorties par ses messages de paix à l`endroit des populations ivoiriennes, jouera une partition importante aux côtés de Charles Konan Banny dans sa commission. (...)

Conseil Constitutionnel / Francis Wodié à propos de l'inculpation de Laurent Gbagbo : ''Ce n'est pas moi seul qui décide''

L'intelligent d'Abidjan - Le nouveau président du conseil constitutionnel, Pr. Francis Wodié a pris officiellement fonction le mardi 9 août 2011, soit cinq jours après sa prestation de serment. Entre engagement renouvelé de redorer le blason du Conseil constitutionnel après la crise, le double agrégé de droit s'est prononcé sur le dossier de l'ancien Président Laurent Gbagbo, de droit, membre. ''Je ne suis pas informé. Mais, si le dossier nous était transmis, ce n'est pas le président du conseil constitutionnel qui décide. C'est l'ensemble du conseil qui va décider'', a coupé court Francis Wodié, à la question des journalistes, à la sortie de la passation des charges entre lui et Yao Paul N'dré, présent à la cérémonie. La question a été suscitée par une sortie récente du procureur de la République près le Tribunal de première instance d'Abidjan-Plateau sur Jeuneafrique.com sur le sujet. Laurent Gbagbo, selon la constitution ivoirienne, étant de droit membre du conseil constitutionnel. Des observateurs avaient vu dans la nomination de Francis Wodié, la voie ouverte à l'inculpation du reclus de Korhogo, Laurent Gbagbo. Pour le reste, le remplaçant de Yao N'dré, a réitéré son engagement à remplir fidèlement sa mission à la tête de l'institution. ''Le conseil constitutionnel a un rôle implicite ou explicite de paix'', a relevé le professeur Francis Wodié. (...)

Amadou Soumahoro aux militants d'Attecoubé: "Le RDR se battra pour que les bourreaux soient poursuivis et punis"

Le Patriote - Les crimes commis par le FPI ne resteront pas impunis, en tout cas pas pour le RDR. Samedi dernier à Attecoubé, le secrétaire général par intérim du parti logé à la Rue Lepic l'a réaffirmé. C'était à l'occasion de la journée d'hommage aux victimes de la crise postélectorale de la commune organisée par le RJR local et son président Dramane Ouattara. Pour le numéro 2 du parti, le RDR se donnera les moyens pour que les bourreaux soient jugés et qu'ils paient pour le tort qu'ils ont causé aux Ivoiriens. «Nous avons vécu une crise horrible qui nous a été imposée par le FPI et qui a causé beaucoup de morts et blessés», a-t-il rappelé. C'est pourquoi, au nom du Président de la République, il a présenté ses condoléances aux familles des disparus et souhaité prompt rétablissement aux blessés. A tous ceux qui ont effectué nombreux le déplacement, Amadou Soumahoro a donné l'assurance qu'ils peuvent compter sur le RDR pour la suite à donner à cette crise et au sort à réserver aux bourreaux. «Aujourd'hui, des voix s'élèvent pour demander la libération de Laurent Gbagbo et de ses proches. Ces personnes font comme si rien ne s'était passé ici au pays», s'est-il offusqué. (...) Tout en se disant déterminé à aller à la réconciliation, il a dit sa détermination à veiller à ce que justice soit rendue pour que ce qui s'est passé ne se répète plus. (...)

FPI/Retour des exilés politiques - Le ministre Assoa Adou pose des conditions à Ouattara

L'intelligent d'Abidjan - Dans son adresse à la Nation à la veille du 51ème anniversaire de l'indépendance de notre pays, le Président Alassane Ouattara a expressément invité les cadres FPI et LMP exilés au Ghana à rentrer au pays. Je salue cette invitation parce que selon la constitution, aucun Ivoirien ne doit être contraint à l'exil. Cependant, j'ai été particulièrement surpris de constater qu'en même temps qu'il nous invite à rentrer en Côte d'Ivoire, il fait inculper formellement les Camarades injustement emprisonnés à travers le pays et des mandats d'arrêt internationaux continuent d'être lancés à l'encontre des pro-Gbagbo. Toute chose qui n'est pas de nature à rassurer sur sa bonne foi. Aussi, je tiens à rappeler fermement les conditions de notre retour : la libération de tous les camarades injustement incarcérés à commencer par le Président Laurent Gbagbo et son épouse ; l'arrêt des poursuites à l'encontre de tous les camarades de La Majorité Présidentielle ; le retour de la sécurité sur toute l'étendue du territoire national et la normalisation de la vie publique ; le dégel des avoirs illégalement bloqués ; libération de tous les domiciles occupés par les FRCI. Ces conditions me paraissent minimales pour envisager le retour des exilés en Côte d'Ivoire.

Gbagbo répond à Ouattara : "Pas de politique de l'autruche"

Notre Voie - Le porte-parole du président Laurent Gbagbo a réagi, lundi 8 août 2011, dans la soirée, sur la chaine de télévision Africa 24, à la main tendue du chef de l'Etat, Alassane Ouattara au Fpi et à Lmp. Ci-dessous l'intervention de Koné Katinan Justin. «Nous voulons bien croire à la volonté de réconciliation du président Ouattara. Mais nous disons que la lecture est assez difficile à faire quand on compare ce qu'il a dit avec ce qui se passe dans la réalité. Donc notre problème est à ce niveau. Nous ne sommes pas en train de dire que nous ne croyons pas en ce qu`il a dit. Nous disons simplement que nous aimerons bien avoir une meilleure lisibilité, une très bonne lecture. La Côte d'Ivoire traverse une déchirure profonde -et ça aussi j'ai cru l'entendre dans le discours du président Ouattara-, donc, pour la réconciliation réelle, il ne faut pas faire la politique de l'autruche. Il n'y a que deux personnes qui ont besoin de se parler en hommes responsables : le président Ouattara et le président Gbagbo».