REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MARDI 7 FEVRIER 2012

7 fév 2012

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MARDI 7 FEVRIER 2012







 





 





Crise postélectorale : Une mission des nations unies conduite par Mme Nannett
Ahmed séjourne en Côte d'Ivoire en vue d'évaluer la situation d'après crise.
"Nous sommes à l'écoute du gouvernement et de toutes les parties"




 





Fraternité Matin, L'Inter, Nord-Sud, Le Nouveau Réveil -

Nous
sommes là pour mettre au point des éléments de recommandation pour le Secrétaire
général à la suite d'une demande faite par le Conseil de sécurité dans le cadre
de la résolution 2000. Afin de faire des recommandations allant dans le sens de
la culture et de la force de l'Onuci. Nous allons prendre en compte les
élections législatives, la situation sécuritaire qui prévaut actuellement et les
progrès réalisés. Nous sommes à l'écoute du gouvernement et de toutes les
parties prenantes. Nous allons travailler avec l'Onuci sous la supervision du
représentant spécial du Secrétaire général. Nous allons conclure notre mission
le 17 février.


Telle est la déclaration faite hier par Mme Nannett Ahmed, chef de la délégation
de la mission d'évaluation des nations unies qui séjourne en ce moment en Côte
d'Ivoire. C'était au terme d'une audience avec le Premier ministre Guillaume
Soro. Le conseiller militaire du Secrétaire général de l'Onu, le général de
corps d'armée Babakar Gaye, est membre de la délégation. La mission va se
renseigner, entre autres, sur l'avenir des Casques bleus. A savoir, s'ils
doivent être maintenus ou pas, la nouvelle mission à eux assignée et les moyens
dont ils disposeront. Elle évaluera aussi les impératifs de la réconciliation
nationale et la situation sécuritaire à l'ouest de la Côte d'Ivoire. Le ministre
d'Etat ministre de l'Intérieur, Hamed Bakayoko, le ministre chargé des droits de
l'homme et des Libertés publiques, Coulibaly Gnénéma et le ministre délégué à la
défense, Paul Koffi Koffi étaient aux côtés du Premier ministre Soro Guillaume,
lors de la rencontre.




 





Le général Babacar Gaye en visite à l'ouest




 




Le
Nouveau Réveil, L'Expression -
Le
Général Babacar Gaye Conseiller militaire du Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon
a rendu visite samedi 04 février 2012 aux Casques bleus du 15ème contingent du
bataillon marocain basé à Duekoué, localité située à 502 km au nord-ouest
d'Abidjan. Le Général Gaye est arrivé à Duekoué avec une délégation composée du
Commandant de la Force de l'ONUCI le Général Gnakoudé Béréna et du Général
Mohammed Mahbubul El Haq commandant des forces du Secteur ouest. Le conseiller
militaire et sa délégation ont eu une séance de travail avec le Colonel major
Najib Batal commandant du 15ème bataillon marocain.




 





LEGISLATIVES 2011 : La CSCI demande à la CEI de proclamer les résultats
définitifs du scrutin




 





L'Inter -

Dans
un communiqué dont copie nous est parvenue hier, lundi 06 février, la Mission
d'Observation       Electorale (MOE) de la Convention de la Société Civile
Ivoirienne (CSCI) «suggère à la Com- mission Electorale Indépendante (CEI) de
procéder à la proclamation des résultats définitifs des élections législatives»
du 11 décembre 2011. A travers son Chef de Projet, Jean Kouadio Bosson, signa-
taire dudit communiqué, la MOE de la CSCI «se réjouit de la publication de la
décision du Conseil Constitutionnel le mardi 31 Janvier 2012, et le félicite
pour le travail méthodique accompli pour la gestion de ce contentieux».
Toutefois, la MOE de la CSCI relève que «pour une plus grande transparence,
il était souhaitable que le mécanisme mis en place pour traiter le contentieux
électoral soit connu d'avance
» par l'institution présidée par le Pr. Fran-
cis Romain Vangah Wodié. La Mission d'Observation Electorale de la Convention de
la Société Civile Ivoirienne note que «l'esprit d'apaise- ment qui a animé
les candidats lors du verdict rendu par le Conseil Constitutionnel, est de
nature à contribuer à la cohésion sociale
». C'est pourquoi, elle «encourage
les candidats à garder cette attitude citoyenne durant le déroulement des
élections partielles dans les circonscriptions invalidées
».




 





Insécurité : Les grands commandements en guerre contre les coupeurs de route




 





Fraternité Matin, L'Inter, L'Intelligent d'Abidjan, Le Jour plus, L'Expression,
Le Patriote, Soir Info –

La
recrudescence du phénomène des coupeurs de route était hier au centre d'une
rencontre entre les grands commandements des différents corps de sécurité.
Initiée par le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur, Hamed Bakayoko, la
rencontre des grands commandements à son cabinet avait pour objectif de faire le
point sur la situation sécuritaire et dégager un plan d'urgence, afin de lutter
efficacement contre le phénomène des coupeurs de route. Pour le ministre de
l'Intérieur, les résultats satisfaisants de la lutte contre l'insécurité, dans
le District d'Abidjan en 2011, ont contraint les bandits à changer de stratégies
en se transformant en coupeurs de route. Conséquence, cette autre forme de
banditisme sur les principaux axes a une incidence négative sur les activités
économiques du pays. C'est donc pour enrayer le phénomène que le chef d'état-
major général des armées, le commandant supérieur de la Gendarmerie nationale et
le directeur général de la Police sont depuis hier au laboratoire pour
s'accorder sur un plan commun de lutte contre les coupeurs de route.
«Bientôt, nous allons les traquer. Où qu'ils se trouvent, ils seront débusqués.
Notre objectif est de lutter efficace- ment contre les coupeurs de route. C'est
pour cela que nous sommes en train d'élaborer un plan commun»,
révèle le
chef d'état-major général, Soumaïla Bakayoko. En attendant les résultats des
réflexions qui pourraient être rendus publics ce jour, le ministre délégué à la
Défense a salué l'engagement de ses hommes. Il dit attendre beaucoup d'eux pour
cette autre mission qui vise à rassurer les populations et surtout les
opérateurs économiques.




 





Dabou (Toupah)/Menaces d'attaque : Les Frci arrêtent 20 agitateurs




 





L'Expression, Le Temps -

Les
habitants de la sous-préfecture de Toupah, une localité située à 20 Km de Dabou,
ont pris à partie hier des éléments Frci du commandant Sangaré. Venus
perquisitionner le domicile de l'Inspecteur de l'enseignement primaire (Iep) de
Tabou, M. Amari Alexis, ces éléments Frci se sont vu opposée la résistance des
jeunes de la sous-préfecture. Toute chose qui a occasionné 20 arrestations parmi
les jeunes hostiles à la présence de ceux qu'ils qualifient de « forces de
Ouattara ». La rixe entre les deux camps a duré de 2 h à 8 h ce lundi matin.
Selon des sources, le jeune Lasme Adou Lucien s'en est sorti avec une blessure
par balle. Quatre des vingt activistes de la veille sont encore main- tenus dans
les locaux des Frci pour nécessité d'en- quête. Surtout que la zone de Dabou a
depuis peu la réputation d'héberger dans ses forêts des miliciens en préparation
d'une attaque contre le pouvoir d'Abidjan. Au dire des sources militaires, l'Iep
de Dabou, probable candidat Lmp aux prochaines municipales dans la cité, utilise
la voiture de l'Etat à des fins politiques. « Souvent le véhicule porte une
plaque jaune, souvent une plaque bleue. On est allé chez lui pour savoir de qui
il s'agissait en réalité et quelles sont ses activités. C'est là que nos
éléments ont été attaqués par les populations », confie la source. Avant de
poursuivre : « A Dabou, nous ne négligeons aucune attaque des populations. Tout
peut partir d'un simple affrontement. On est donc très vigilants avec la
présence de miliciens qui rodent dans les forêts du département », a averti la
source militaire. Joint par téléphone, Mme le Sous-préfet de la localité a
indiqué que les quatre jeunes en garde-à vue, sont des présumés coupables de
trouble à l'ordre public.




 





Désarmement / Menaces de ratissage du ministre de la Défense : Des
ex-combattants crient toujours leur colère





 






L'Intelligent d'Abidjan -


Pendant deux jours, à savoir les mercredi 1er et jeudi 2 février 2012, 231
déposants ont, à Abobo, rendu des armes de guerre et des munitions. Toutefois,
la menace du ministre délégué à la Défense sur un futur ratissage afin de
désarmer les récalcitrants par la force n'a pas été du goût de certains
ex-combattants qui nous l'ont fait savoir en aparté. Au cours de l'opération d'Abobo,
le général Désiré Adjoussou a montré toute sa satisfaction. «Il faut dire que
les ex-combattants d'Abobo ont montré de fortes réserves lorsqu'on leur a
proposé de déposer volontairement les armes qu'ils gardaient par devers eux.
Selon plusieurs d'entre eux, des récompenses pécuniaires leur avaient été
promises afin de désarmer, mais depuis, rien. Il aura donc fallu, toute la force
de persuasion de la ComNat aidée dans cette tâche par le service DDR de l'Onuci
pour réussir l'opération», a-t-il confié. Ce sont donc 112 armes dont 87 armes
de guerre, 10.568 munitions, 52 grenades défensives, 10 grenades offensives et
129 grenades lacrymogènes qui ont été récoltées lors de cette opération. Abobo
étant une zone ''endémique'', pour bénéficier d'une carte de désarmement qui
donne droit à un kit de prise en charge (formation, plus une aide
d'installation), chaque combattant a été prié de déposer une arme de guerre avec
au moins 1000 munitions. Au terme des deux jours de collecte, plusieurs
ex-combattants nous ont approchés pour dénoncer, selon eux, les propos du
ministre délégué à la Défense, M. Paul Koffi Koffi, qui a menacé de faire un
ratissage afin de prendre de force les armes détenues par les combattants
récalcitrants. « Ce sera une très mauvaise idée. Plusieurs de nos frères d'armes
se sont raidis devant les propos du ministre. On nous a fait des promesses et
aucune n'a été tenue. Alors, la force n'est pas la solution », pense T. M. Même
vision des choses pour Karim qui assure que Abobo et Anyama sont des zones très
vastes où il est facile de dissimuler des armes. « Si les gens de Gbagbo n'ont
pas réussi à nous désarmer ou à trouver là où on gardait notre ''matos'',
personne ne pourra le faire si ce n'est pas de notre volonté », avertit-il. Pour
lui, il faut poursuivre les consultations et les approches communautaires comme
le fait la ComNat et l'Onuci.




 




Les
administrateurs de la BM à Abidjan




 





L'Expression, L'Inter, Le Démocrate, Le Patriote, Le Temps, Soir Info -

Les administrateurs de la Banque mondiale se dé- placent rarement de leur siège
de Washington. Mais, selon l'institution mondiale, une forte délégation des
membres du Conseil d'administration séjournera à Abidjan du 8 au 11 février dans
le cadre d'une visite en Afrique, qui les conduira également au Ghana et en
Guinée. L'objectif principal de cette visite vise, dit-on, à permettre à la
banque d'évaluer la contribution de la Banque au programme de sortie de crise en
cours d'exécution et les moyens de la renforcer. Toujours selon l'institution,
les membres du Conseil d'administration se déplacent rarement. Et quand ils le
font, c'est pour des raisons d'une importance capitale pour l'Institution.
Notamment, toucher du doigt les réalités du pays, caractérisées soit par une
situation de crise majeure du fait de l'homme, ou de catastrophe naturelle. Pour
le cas de la Côte d'Ivoire, cette visite constitue, à maints égards, une
opportunité dans le contexte actuel de ce pays. Elle est d'autant importante que
c'est près de la moitié du Conseil d'administration de la Banque mondiale (10
membres sur 25) qui fera le dé- placement d'Abidjan. Le Conseil d'administration
du Groupe de la Banque mondiale jouit de pouvoirs étendus. Placé au haut de
l'échelle de la hiérarchie de l'Institution, c'est lui qui approuve les grandes
décisions managériales, les allocations de ressources aux pays, les accords de
financement (prêts, crédits et dons), les politiques opérationnelles et autres.
Au cours de leur séjour abidjanais, les émissaires de la Banque auront plusieurs
rencontres avec les autorités ivoiriennes, les associations de sociétés civiles
et le secteur privé. Ils effectueront aussi des visites de sites, entre autres
la centrale d'Azito et les projets d'infrastructure financés par celle-ci. Sans
doute au cours des échanges avec les autorités ivoiriennes, l'on abordera la
question de l'atteinte du point d'achèvement de l'initiative Ppte. Puisque la
Banque apporte son sou- tien à la Côte d'Ivoire sur le dossier.




 





Protection de la femme et de l'enfant : L'Unicef offre 40 milliards à la Côte
d'Ivoire




 





Nord-Sud, Le Nouveau Réveil -

Le
binôme mère-enfant est toujours confronté à une diversité de besoins. Le
gouvernement ivoirien ainsi que les partenaires qui l'accompagnent sont toujours
à la recherche des voies et moyens pour son bien-être. C'est dans ce cadre que
le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (Unicef) a offert environ 40 milliards
de francs Cfa au gouvernement. La signature de ce plan de travail conjoint
2012-2013 s'est déroulée, hier, au Plateau. Cet argent va servir à couvrir les
secteurs de la santé, de la nutrition, de l'eau, de l'hygiène et de
l'assainissement, de l'éducation, de la protection contre le Vih et le sida, et
les politiques sociales. Hervé Ludovic de Lys, représentant-résident de
l'Unicef, souhaite qu'une grande place soit accordée à la femme et à l'enfant. «
Le défi actuel est celui de l'inégalité. Il faut que l'ensemble de la population
puisse s'élever vers les richesses, l'équité, la sécurité », a-t-il indiqué.
Selon lui, la somme décaissée permettra de compenser les secteurs où l'Etat n'a
pas pu investir pendant la crise. Le ministre du Plan et du développement, le Dr
Albert Toikeusse Mabri, a indiqué que 5 effets ont été dé- finis et seront
réalisés à travers 5 composantes du programme. A savoir, les composantes survies
de l'enfant, de l'éducation de base et l'égalité de genre, le vih/sida et
adolescents, la protection de l'enfant et la compo- sante, politiques sociales,
suivi et évaluation. « Le but de ce plan de travail est de contribuer à
l'atteinte des objectifs du millénaire pour le développement », a-t-il souligné.





 




Etat
civil de Buyo :


Le sous-préfet engage la lutte contre la fraude




 





Nord-Sud -

Mettre fin aux tripatouillages des registres de l'état civil et à leur
dysfonctionnement, telles sont les principales motivations qui ont amené le
sous-préfet de Buyo, Jean Paul Babi Irié à procéder à l'informatisation de
l'établissement des extraits d'acte de naissance pour en faire un label. « Lors
de ma prise de fonction, les registres en lambeaux subissaient chaque jour un
véritable tripa- touillage, de sorte qu'on retrouvait sur chaque numéro d'acte
de naissance deux, trois voire sept personnes et de surcroît tenu par un agent à
la retraite et des agents des centres secondaires sédentaires qui exerçaient un
véritable trafic », a-t-il indiqué. A entendre l'administrateur, l'état civil
était devenu un haut-lieu de commerce de tout genre pour les agents des centres
secondaires ainsi que pour l'agent à la retraite qui se faisait payer lui-même à
travers des sommes exigées aux usagers. Et, pour mettre fin à ce désordre
organisé, a-t-il ajouté, il a décidé de ré- organiser le service en mettant un
ter- me aux activités du chef d'équipe fortement incriminé dans ces trafics.
Aussi, a-t-il procédé, sur fonds propre, à l'informatisation dudit service. Et
d'ajouter « aujourd'hui, il est plus aisé de se faire établir un extrait d'acte
de naissance à la sous-préfecture de Buyo et ce, en un temps record ». Ce
service fait désormais la fierté de tous les usagers. « Le service de l'état
civil de Buyo, aujourd'hui, est un label en Côte d'Ivoire. Quand vous vous
présentez avec un extrait délivré par mes services ailleurs, c'est dénué de tout
soupçon », déclare l'administrateur, l'air satisfait. Parce qu'il est déterminé
à mettre le holà à la fraude sur l'état civil. Il exhorte donc les usagers à
éviter les raccourcis pour s'adresser directement au service informatique de la
sous-préfecture pour tout établissement d'extrait d'acte de naissance. « Les
intermédiaires véreux, c'est terminé », a-t-il expliqué. Le sous-préfet dénonce
également l'insuffisance des registres d'état civil, ce qui, selon lui, pose le
problème de double à déposer à la justice. Aussi en attendant des doubles, des
copies y sont déposées. Pour terminer, le sous-préfet a mis en garde les agents
réfractaires qui refusent d'accepter l'informatisation pour continuer leurs
sales besognes.