REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MARDI 6 NOVEMBRE 2012

6 nov 2012

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MARDI 6 NOVEMBRE 2012

L'Onuci s'engage auprès de l'UNJCI

Le Nouveau Courrier, LG Infos, L'Inter – La Directrice de la Division de l'Information publique et porte-parole de l'ONUCI, Mme Sylvie Van Den Wildenberg et la Chef de l'unité Suivi et développement des Médias, Eliane Hervo étaient à la maison de la presse d'Abidjan, vendredi 2 novembre 2012, pour échanger avec le président de l'Union nationale des journalistes de Côte d'Ivoire, Traoré Moussa. Il était question pour ces deux dames de l'Organisation des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) de s'enquérir ''des réalités'' que vivent les journalistes ivoiriens. Et aussi voir dans quelle mesure, ils peuvent échanger leurs expertises. Le président de l'UNJCI, Moussa Traoré a profité de cette occasion pour présenter les activités menées par l'Union, les difficultés des journalistes malgré leurs engagements d'informer le public, le renforcement des capacités, etc. [...]

Droits de l'Homme : Gnénéma Coulibaly appelle les ONG à être plus actives

Fraternité Matin – Le ministre des droits de l'Homme et des Libertés publiques, Gnénéma Mamadou Coulibaly, a rencontré, le lundi 5 novembre, à son cabinet au plateau, les Ong nationales de défense et de promotion des droits l'homme. Il les a invitées à être plus actives et à alerter les pouvoirs publics sur la base des faits. « S'il y a des choses à dénoncer, il ne faut pas que vous hésitiez... N'hésitez pas à porter sur la place publique ce qui est, pourvu que ce soit vérifiable », a-t-il ajouté. Il a par ailleurs, insisté sur la nécessité de faire en sorte que les prisons ivoiriennes soient bien tenues. D'autant que, a-t-il fait remarquer, « nous sommes tous des prisonniers potentiels ». [... ]

Duekoué : 10 présumées fosses communes découvertes

Nord-Sud, Le Quotidien d'Abidjan, L'Inter - La ville de Duekoué n'a pas fini de faire parler d'elle. Vendredi, dix présumées fosses communes ont été découvertes au quartier Toguéi-extension. C'est non loin d'une station de traitement d'eau. «Initialement, les populations avaient signalé l'existence de quatre puits qui contiendraient des restes humains. Lorsque les organisations de droit de l'Homme sont arrivées sur les lieux en compagnie du procureur de Man, c'est au total dix puits suspects qui ont été découverts», a indiqué hier un chef traditionnel. Celui-ci était, assure-t-il, membre de la délégation associée à l'opération d'exhumation programmée. Selon son témoignage, des vêtements de personnes «assassinées» ont été découverts dans des puits. Les services techniques de la mairie commis à l'exhumation des restes humains présumés, précise-t-il, ne disposaient pas de matériels adéquats pour l'opération. Alors, ils ont dû abandonner les recherches. Ceci pour la simple raison que les trous contenaient de l'eau et qu'il fallait trouver des moto-pompes (pour l'évacuation) et d'autres équipements avant de procéder à la recherche d'éventuels corps. Il faut préciser que ce jour-là, aucun corps n'a été retrouvé. «La zone est placée sous surveillance par plus d'une centaine d'hommes en armes. Il s'agit des Casques bleus, des éléments des Forces républicaines de Côte d'Ivoire, des policiers et des gendarmes ivoiriens», indique une autre source. Selon elle, il revient au procureur de Man de fixer une autre date, «dans un bref délai» pour la poursuite de la fouille. Les riverains à proximité des lieux se plaignent d'odeurs nauséabondes.

La bonne foi du gouvernement

Le Patriote - « Je dois dire qu'on a bénéficié d'une parfaite coopération avec les autorités ivoiriennes », l'homme qui s'exprime ainsi n'est autre que Gaëtan Mootoo, l'enquêteur d'Amnesty qui a produit récemment un communiqué à charge contre les nouvelles autorités ivoiriennes. Un rapport qui fait cas de l'existence de camps de tortures en Côte d'Ivoire. Et qui en réalité est en déphasage avec la réalité du terrain. En effet, pour faciliter le travail de son équipe, toutes les portes ont été ouvertes à l'enquêteur, durant son séjour d'un mois 1 jour en terre ivoirienne. Il le dit lui-même dans une interview accordée à TELESUD. En effet, en plus des audiences avec le Premier ministre, le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur, le ministre de la Défense, l'homme reconnait avoir eu accès à tous les sites où seraient détenues les personnes torturées. Ainsi s'est-il rendu à sa demande et avec l'accord des autorités ivoiriennes à la Brigade Anti-émeute de Yopougon et au Génie militaire d'Adjamé, qui sont pourtant des camps militaires et qui, normalement, pour des questions de sécurités et stratégie, devraient être fermées aux personnes étrangères comme Gaëtan Mootoo. Mais, le gouvernement pour une question de clarté et pour ne pas biaiser les résultats de l'enquête a ouvert l'accès des sites. «C'est le chef de cabinet qui est rentré en contact avec l'Etat-major pour que celui-ci autorise l'accès aux sites », a indiqué Paul Koffi Koffi, ministre auprès du président de la République, chargé de la Défense, samedi dernier lors d'une conférence de presse qu'il a animé à ses bureaux. Tout ceci, dans un souci de clarté, comme pour dire, que le gouvernement n'a rien à se reprocher, n'a rien à cacher. Si les autorités ivoiriennes avaient quelque chose à cacher, elles n'ouvriraient pas leurs portes à quelqu'un qui vient fouiner dans un secteur aussi sensible que le respect des droits de l'Homme. [...].

Assemblée générale d'Interpol : Hamed Bakayoko renforce la coopération ivoiro-turque

Soir Info, Le Patriote – Le ministre d'État, ministre de l'Intérieur, Hamed Bakayoko, a pris part le lundi 05 novembre 2012, aux travaux de l'Assemblée générale d'Interpol. Cette réunion, la 81ème du genre qui se tenait dans la capitale italienne Rome, avait pour thème central : « La police face aux défis de la violence criminelle contemporaine ». Selon le des informations du services de communication du ministère de l'Intérieur, le premier responsable de la sécurité en Côte d'Ivoire a, à l'instar de ses 100 homologues présents à Rome, adopté, au nom de la Côte d'Ivoire, les résolutions qui sanctionnent cette rencontre et qui sont contenues dans « la déclaration de Rome ». Hamed Bakayoko a également mis à profit son séjour italien pour échanger avec Idriss Naim Sahin, ministre turc de l'Intérieur. Les discussions entre les deux responsables ont porté sur le renforcement des relations, déjà importantes entre les services de renseignements et les polices des deux États. Les deux personnalités ont révélé qu'un accord de coopération en matière de lutte contre la criminalité, comprenant la lutte contre le terrorisme, mais également la formation d'agents d'élite dans différents secteurs entre les deux pays est en cours d'élaboration. (...)

Attaques contre les Frci, sécurisation...L'armée se réorganise.

Soir Info – Sans bruit, l'armée ivoirienne qui a été la cible de violentes attaques récurrentes à plusieurs endroits du pays (Para, Pécambly, Yopougon, Dabou, Noé, Aboisso, Port-Bouët...), se réorganise. Selon les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci), la Gendarmerie nationale, la Police nationale, Les Douanes, les Eaux et Forêts, font l'objet de réformes prévues par le pouvoir en place. Après la création de la police militaire par le Président Alassane Ouattara, le 19 décembre 2011, « pour inspecter les rues et traquer les soldats qui font le rodéo dans la ville », les autorités militaires ont procédé au recensement, à tous les niveaux, des soldats réguliers, mais aussi des supplétifs qui ont appuyés les Frci pendant la crise postélectorale. Cette dernière étape est en passe d'être bouclée, a été accélérée avec les multiples attaques d'individus armés ainsi que les remous et évasions dans des prisons ivoiriennes. (...) Aujourd'hui, a-t-on appris, les grands commandements ont adopté des schémas (tenus secrets) qui devraient non seulement permettre une réaction rapide des Frci en cas d'attaque de leurs positions. Mais, aussi de mener des opérations de ratissage dans les règles de l'art.

Daloa : 601 nouveaux gendarmes en renfort

Nord Sud- Ce sont 601 gendarmes de la 13ème promotion Mdl Diomandé Guékoua de l'Ecole de gendarmerie de Toroguhé (Egt) qui ont prêté serment lundi à Daloa. Avant le jurement, 762 élèves sous-officiers de la 1ère année ont été baptisés, promotion Mdl chef Aimé Gnaly, instructeur de Sports à Egt et à la 5e légion de San Pedro. Ce dernier est décédé en mission le 29 mai dernier. L'établissement a abrité une double cérémonie de baptême de promotion des élèves gendarmes sous-officiers de 1ère année et de prestation de serment des élèves sous-officiers de 2ème année. Le président de la République, chef suprême des armées était représenté par le ministre chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi. Selon le chef d'escadron, Koné Souna, commandant de l'Egt, l'école créée en 1998 compte 106 instructeurs, dont 14 officiers et 92 sous-officiers. Le ministre a souligné que ces gendarmes viennent renforcer les effectifs des gendarmes de la patrie «pour la défense en tout lieu, en tout temps et contre toutes formes d'agression». Il a félicité le général Gervais Kouassi, commandant supérieur de la gendarmerie, pour ses efforts à la tête de l'institution. «Devenez des sentinelles vigilantes et incorruptibles de la sûreté publique. Demeurez efficaces dans l'action préventive illustrée par l'adage qui dit : ''la peur du gendarme est le commencement de la sagesse'' », a conseillé Paul Koffi Koffi. Il a demandé aux 762 élèves sous-officiers de la 1ère année de s'approprier les qualités d'homme intègre du Mdl chef Aimé Gnaly.
Bayo Fatim à Daloa

Atteinte à la sûreté de l'Etat : 31 militaires jugés le 21 novembre

Nord Sud- D'autres procès de militaires arrêtés à la suite des attaques depuis le 6 août contre les positions des forces régulières s'ouvrent dans deux semaines. Le procès des militaires impliqués dans les récentes attaques contre les positions et les camps des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) débute le 21 novembre au Tribunal militaire d'Abidjan (Tma) au Plateau. «(...) Les militaires arrêtés sont interrogés par la gendarmerie. Elle continue ses investigations. Et dans les jours à venir, nous allons donner une suite à tous ces dossiers. Mais il y a déjà 31 militaires dont les dossiers sont bouclés. Ils passeront devant le tribunal dans deux semaines. Ils seront déférés après-demain (hier lundi, ndlr) à la Maison d'arrêt militaire d'Abidjan. Ils sont poursuivis pour les faits d'atteinte à la sûreté de l'Etat», a attesté samedi le colonel Ange Kessi. Il venait de co-animer une conférence de presse avec le ministre de la Défense. Le patron du parquet militaire a même insisté sur le délit de l'atteinte à la sûreté de l'Etat. «Tant qu'il y aura des gens qui attenteront à la sûreté de l'Etat, le traitement qui leur est réservé est prévu par la loi. Ce n'est ni le ministre qui le dit encore moins le procureur militaire. Nous ne suivons rien d'autre que la loi», a-t-il conclu. [...]

Municipales et régionales : Le Fpi prépare un grand coup !

Le Démocrate - Le paysage politique ivoirien peine à se reconstituer malgré la fin de la crise postélectorale. A part le Rassemblement des Houphoétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) qui tient les reines du pouvoir actuel depuis la chute de la refondation, l'opposition elle, continue encore de chercher sa cohésion. Fissurée et désemparée, l'ex-Majorité présidentielle (Lmp) est à la croisée des chemins. Après avoir boycotté les élections législatives, le Front populaire ivoirien et ses alliés n'ont pas encore dévoilé clairement leur position quant aux échéances locales à venir. A savoir les municipales et les régionales. Cependant, des signes apparents laissent présager que le parti de Laurent Gbagbo prépare un coup fumant. En effet, le Fpi se présente dans son attitude comme une nébuleuse difficile à cerner et à circonscrire. Les dirigeants de cette formation politique ne veulent ni participer au gouvernement, ni s'asseoir à la table de négociation initiée par le Premier ministre et son gouvernement. S'agissant de leurs revendications, les « frontistes » ne veulent aucunement lâcher du lest. A cet effet, ils sont accrochés mordicus à leur préalable que sont entre autres, la libération sine qua non de leur mentor Laurent Gbagbo et des autres prisonniers qui se réclament de ce dernier. Face à cela, tout porte à croire que le Fpi ne participera à aucun cas, aux échéances à venir, tant que leurs revendications ne seront pas satisfaites. Et qui plus est qu'ils entendent passer un mot d'ordre demandant à leurs militants de ne pas contribuer de quelque manière que ce soit, à ces élections. L'objectif visé étant d'aboutir à un taux de participation qui frise l'échec du régime en place. [...]

Assemblée nationale : L'argent divise les députés

Nord Sud- Plus rien ne va entre des députés titulaires et leurs suppléants. L'audience accordée aux derniers cités par le Médiateur le 30 octobre a révélé la profondeur du malaise qui ronge les couples sortis des élections législatives du 11 décembre 2011. «Nous pensons que la Grande Médiature est l'instance habilitée à résoudre ce genre de problèmes», se conforte Mamadou Ténéna Gounougo, vice-président du collectif des 253 députés suppléants. A les en croire, la plupart des titulaires ont rompu les amarres avec eux une fois élus. La tension est réelle au point où des titulaires refuseraient de prendre au téléphone leurs suppléants. «Il est vrai que la loi ne nous reconnaît pas de statut. Elle ne nous fait aucun droit, mais le bon sens voudrait que le couplé qui s'est présenté devant les électeurs garde les contacts», a fustigé Nanougui Soro, député-suppléant de Karakoro. Pour lui, la population ne fait pas de différence entre un suppléant et un titulaire. «Nous sommes sollicités de la même façon, alors que nous ne recevons rien comme salaire», se désole-t-il. «Je pense que l'origine de la tension entre les titulaires et leurs suppléants réside dans une affaire d'argent. Les suppléants veulent que les députés leur reversent une partie de leur salaire», a soutenu une députée qui a requis l'anonymat. Selon elle, les suppléants ne devraient pas être aussi exigeants. Mais, elle pense qu'un devoir de mémoire et de reconnaissance devrait interpeller les titulaires. La balle est dans leur camp. [...]

Séguéla : Les enseignants volontaires ont paralysé les cours hier

Le Patriote – Les enseignants volontaires se sont encore fait entendre, hier. Réunis au sein de la Coordination des enseignants volontaires non intégrés de Séguéla, ils ont mis à exécution leur mot d'ordre de grève. Réussissant à déloger les élèves des différents établissements d'enseignement scolaire. Ils revendiquent leur intégration à la fonction publique. Ces enseignants volontaires non intégrés estiment que le Gouvernement tarde à donner une suite favorable à leurs revendications. « Nous avons sauvé l'école pendant dix ans. Il faut qu'on nous intègre maintenant », a martelé Méité, un des responsables de cette coordination. Ces enseignants selon Méité, ont eu des rencontres infructueuses avec les autorités scolaires et administratives de Séguéla. Et pour prévenir d'éventuels débordements, les autorités ont décidé de déployer les forces de l'ordre dans les établissements scolaires de la ville.

Libéralisation de l'espace audiovisuel en Côte d'Ivoire : Le dossier traîne, les Ivoiriens s'impatientent

Nouveau Réveil - L'Etat de Côte d'Ivoire s'est lancé, depuis 1990, dans un processus de libéralisation du secteur de l'audiovisuel. Il s'agit, au bout du parcours, d'autoriser, après souscription à un appel d'offres ou appel à candidatures, des opérateurs privés de droit ivoirien, à user des fréquences de radio diffusion sonore ou télévisuelle. Des discours ont été pondus, des engagements ont été pris à ce sujet, des promesses fermes ont été faites, mais les choses ne semblaient pas bouger. Après vingt-deux ans de réflexion, d'ateliers, de séminaires, de rencontres formelles et informelles, nocturnes et diurnes, c'est le gouvernement actuel qui a décidé de se jeter à l'eau. Le ministre de la Communication, Diakité Coty Souleimane, et le président de la Haute autorité de la Communication audiovisuelle (Haca), Ibrahim Sy Savané, ont affirmé, à maintes occasions, la détermination du gouvernement à faire aboutir ce projet au plus vite : « La libéralisation de l'audiovisuel est une affaire nationale », disait Sy Savané face à la presse le 6 février 2012. On avait même donné rendez-vous aux Ivoiriens pour le début de l'opération en mars 2012. Mais à l'épreuve du terrain, le démarrage de cette opération a été reporté en 2013. La marche vers cette libéralisation, contrairement à ce qui est annoncé, est timide, selon certains acteurs du secteur. C'est comme si l'Etat marchait sur des œufs. Pour eux, il y a bien une raison qui plombe la course vers la libéralisation totale de l'audiovisuel.
A l'analyse, le contexte politique délétère actuel ne permettant pas selon certaines voix, à l'Etat d'aller vite et à vau-l'eau. Malgré sa volonté affichée, l'Etat a-t-il peur de lâcher trop vite les manettes de l'information aux mains de privés qui pourraient en faire mauvais usage ? La question est d'importance et mérite que l'on s'y attarde. [...]

Groupe de presse Notre Voie : Bamba Franck Mamadou nommé directeur de publication

Notre Voie - L'effectif du groupe de presse Notre Voie s'enrichit de l'arrivée d'un nouveau cadre. Il s'appelle Franck Bamba Mamadou. Depuis le 1er novembre 2012, il a été nommé directeur de publication de tous les titres de La Refondation SA, c'est-à-dire Notre Voie, Bôl'kotch, L'alternative, Actuel et La Nouvel Horizon. Jusque-là le poste était occupé par César Etou, directeur général par intérim de La Refondation S.A. [...]