REVUE DE PRESSE NATIONALE DU LUNDI 5 NOVEMBRE 2012

6 nov 2012

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU LUNDI 5 NOVEMBRE 2012

L'ONUCI reprofile une piste à Bouaké

Nord-Sud, Le Jour plus – La piste reliant le village d'Amanikro à l'aéroport de Bouaké, longue de seux kilomètres, réhabilitée par l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), a été inaugurée samedi dernier. Avec l'ouverture de cette voie, les trois villages, Amanikro, Gbangbankro et Takikro, sont désormais désenclavés et leurs populations qui éprouvaient d'énormes difficultés pour se rendre à Bouaké pourront désormais le faire facilement.

Découverte de six corps à Duékoué : Les fouiles des fosses communes suspendues

Fraternité Matin - Le samedi 3 novembre dernier, la fouille des 10 présumées fosses communes répertoriées par l'ONUCI n'a pu avoir lieu, malgré la présence du procureur du tribunal, M. Kanga Yao de Man, des chefs traditionnels, des Frci, Casques bleus, médecins et des autorités municipales. La raison: le manque de moyens adéquats pour avoir accès au fond des puits trop profonds. Au terme de plusieurs essais avec des moyens dérisoires et rudimentaires, le procureur, après des échanges avec les responsables onusiens, a mis fin aux fouilles pour éviter des accidents. Compte tenu des odeurs et de la présence d'eau dans les puits. Une nouvelle date sera fixée ultérieurement, le temps de chercher du matériel nécessaire pour les fouilles. En attendant, pour des besoins de transparence, le site de ces 10 présumées fosses communes est sécurisé par des Casques bleus de l'Onuci et des éléments des forces de l'ordre ivoiriennes. Il faut rappeler que six corps ont été extraits d'une fosse commune dans les environs du site, le 11 octobre dernier.

Gnénéma Coulibaly et Paul Koffi Koffi visitent des sites militaires: «Nous n'avons pas vu de torturés»

Soir Info, L'Inter, Le Patriote, Le Nouveau Réveil, Fraternité Matin, L'Expression, L'Intelligent d'Abidjan, Le Mandat, Nord-Sud - Le ministre des droits de l'Homme, Gnénéma Coulibaly et celui délégué auprès du président de la République, chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi, ont effectué, le samedi 3 novembre, une visite-surprise dans certains sites militaires. Ils ont indiqué, par la suite, que les détenus qui se trouvaient à l'intérieur de ces sites n'étaient pas maltraités et qu'il n'y avait aucun torturé ; une façon de confondre Amnesty international dont le dernier rapport sur la Côte d'Ivoire a justement évoqué des cas de torture. « Nous n'avons trouvé nulle part des personnes en piteux état. Nous n'avons pas vu de torturés or nous sommes arrivés par surprise. Certains étaient dans des cellules parfumées d'encens », a dit le ministre des droits de l'Homme et des libertés publiques Gnénéma Coulibaly. Il a laissé entendre que la visite de la délégation du gouvernement n'était pas une réponse à l'organisation internationale. En tout, cinq (5) sites ont reçu la visite des ministres Coulibaly et Koffi Koffi Il s'agit du camp génie d'Adjamé, le camp commando d'Abobo, la Bae à Yopougon, le site Frci nouveau quartier et la Brigade de gendarmerie de Yopougon. « Rien d'anormal n'a été constaté sur ces différents sites », a tenté de rassurer Paul Koffi Koffi. [...]

Violation des droits de l'homme : 2 détenus meurent torturés chez Koné Zakaria

Le Nouveau Courrier - Le gouvernement ivoirien n'avait pas hésité à ruer dans les brancards face au dernier rapport d'Amnesty international donnant plus d'écho aux enquêtes du Nouveau Courrier sur les tortures infligées à des détenus politiques pour leur arracher des aveux. Selon des civils transférés récemment à la Maca, en provenance du camp Génie d'Adjamé sous le commandement de Koné Zakaria, deux civils sont morts sous la torture.
Transférés le 2 novembre dernier à la Maca, les prisonniers politiques pro-Gbagbo arrêtés par les hommes de Koné Zakaria, à la faveur des attaques contre les positions des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci), ont fait des révélations sur leurs conditions de détention au camp Génie à Adjamé. Des séances de tortures à n'en point finir, qui mettent en exergue l'électrocution des prévenus, les coups de cross sur les tibias et sur la tête pendant que les mains sont attachées dans le dos et les pieds ligotés, certains détenus suspendus à des fourches comme du gibier... L'intensité des tortures au camp Génie de Koné Zakaria, qui a été érigé en lieu de transit pour les prisonniers politiques avant leur transfert à la Maison d'arrêt militaire d'Abidjan (Mama) ou la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca), était telle que deux détenus ont succombé. Il s'agit, selon les révélations faites par certaines personnes parmi les détenus déférés le 2 novembre dernier, de Zan Bi Eric et du surnommé «Petit Serpent». Ces deux jeunes enlevés et incarcérés au camp de Koné Zakaria depuis plusieurs semaines, et à qui les parents n'ont jamais eu accès, sont morts à la suite des séances de tortures précisément le 24 août en ce qui concerne Zan Bi Eric et le 6 septembre pour ce qui est de «Petit Serpent». Leur corps ont été extraits nuitamment du camp Génie à Adjamé et conduits à une destination inconnue jusqu'à ce jour. [...]

Après plus d'un an de détention/des confidences sur la santé de Simone Gbagbo

L'Inter, Le Mandat - Simone Gbagbo, l'épouse de l'ancien président Laurent Gbagbo, en résidence surveillée à Odienné depuis 18 mois, va-t-elle se suicider ? On pourrait se poser la question après la lecture d'un article publié le week-end dernier sur Koaci.com. Selon ce site internet, l'ex-première dame de côte d'ivoire aurait un comportement suicidaire. Cette information que le site dit tenir d'une source proche de l'Onuci, qui s'est récemment rendue à Odienné dans le cadre du dossier Simone Gbagbo, en marge de la préparation d'un transfèrement de prisonniers politiques vers le nord de la côte d'ivoire, émanerait d'un rapport de psychiatres. Simone Gbagbo serait surveillée comme du lait sur le feu parce que les médecins en charge de veiller sur sa santé craignent qu'elle veuille se donner la mort. En effet, selon Koaci.com, l'opération des nations unies en côte d'ivoire (Onuci) aurait, à l'annonce de cette nouvelle, classée l'ancienne première dame comme potentiellement susceptible d'évoluer vers un comportement suicidaire. Toute chose qui a conduit les geôliers de Simone Gbagbo, les gouvernants et l'Onuci à lui accorder un traitement particulier, 18 mois après son transfèrement à Odienné. Si l'on s'en tient aux révélations de Koaci.com, l'ancienne députée de la commune d'Abobo est physiquement en bonne santé, mais connaît des moments de dépression. Une situation face à laquelle les tenants du pouvoir ont décidé de réagir en accélérant la procédure judiciaire engagée contre l'ancienne première dame dont l'époux, Laurent Gbagbo, est incarcéré à la prison de Scheveningen à la Haye. Faut-il le noter, depuis son assignation en résidence surveillée à Odienné à l'issue de la crise post-électorale, de nombreuses informations sont distillées, notamment sur l'état de santé de Simone Gbagbo. L'épouse de Laurent Gbagbo serait même dans le collimateur du commando mystérieux qui harcèle les Forces républicaines de côte d'ivoire (Frci) depuis plusieurs mois, et qui projetterait de la libérer. Elle avait été déplacée pour des mesures de sécurité. [...].

Tentative de déstabilisation : 2000 mercenaires libériens disséminés à travers Abidjan

Le Jour plus - Depuis la crise post-électorale jusqu'à ce jour, les Ivoiriens découvrent les refondateurs dans leur laideur. En effet, au contraire de ce qu'ils ont tenté de faire croire, les pro-Gbagbo ne sont pas des démocrates. Ils sont des adeptes de la violence, de la barba- rie inouïe. Des pratiques qui l'attestent aisément ont émaillé leur règne et, bien qu'ils soient partis du pouvoir, ils continuent d'user du langage de la violence pour vouloir s'imposer de nouveau. Ils n'ont pas encore digéré leur défaite aux dernières élections présidentielles. De même qu'ils n'entendent pas laisser l'actuel président de la République gérer la destinée de ce pays le temps du mandat que lui a confié le peuple souverain de Côte d'Ivoire. Les partisans de Laurent Gbagbo sont dans une logique de déstabilisation du régime Ouattara. En moins de trois mois, on dénombre plus d'une dizaine d'attaques contre les positions des éléments des Forces Républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI). Attaques soldées par la mort de soldats de cette armée et de civils. En dépit des dispositions prises par les autorités pour annihiler ces velléités, les assaillants ne démordent point du tout. Et, l'information en notre possession en est une parfaite illustration. Mercredi 31 octobre dernier, une amie que nous venons de quitter ce soir-là, aux environs de 21 heures, nous rappelle une heure de temps après. Totalement apeurée. Le chauffeur du taxi wôrô-wôrô que nous avions hélé dans la commune de Yopougon, quelques minutes plus tôt, se révèle à elle comme mercenaire libérien. Ce dernier qui s'est ouvert à elle en anglais lui a conseillé de s'apprêter à regagner le Ghana parce qu'une attaque serait en vue contre la Côte d'Ivoire avant 2013. Pour les circonstances de la confidence, notre amie note que le taxi à bord duquel elle se trouvait transportait également deux autres personnes. Pendant le parcours, elle reçoit un coup de fil d'un interlocuteur anglophone. « J'ai tenté de répondre dans mon petit anglais », nous fait-elle savoir. Elle se rend compte juste après son entretien téléphonique que le chauffeur a emprunté un détour qui rallonge son trajet. Le temps de se plaindre, les autres passagers en descendent. Seule avec le chauffeur, celui-ci lui pose quelques questions en anglais. Au cours des échanges, notre amie indique au chauffeur que le coup de fil serait venu du Ghana où elle a tissé des liens d'amitié avec une ressortissante ghanéenne lors de différents séjours dans ce pays. Le chauffeur du taxi wôrô-wôrô, habillé dans un pantalon treillis déteint et un sous vêtement de couleur blanche, mis certainement en confiance décline sa véritable identité. Il est de nationalité libérienne. Il a déjà passé deux ans en Côte d'Ivoire et « s'y trouve en ce moment pour l'exécution d'une mission de déstabilisation ». Il soutient qu'ils sont près de 2000 mercenaires libériens déversés à Abidjan pour cette mission. Et, en attendant la date de l'exécution prévue pour « avant janvier 2013 », chacun s'occupe comme il peut. [...]

Attaques répétées contre l'armée : Des taupes activement recherchées au sein des Frci

Nord-Sud - L'armée est aux trousses des taupes qui sont en liaison avec l'ennemi. Quelques personnes ont été identifiées. Les grandes oreilles ont identifié deux espions en intelligence avec l'ennemi. Il s'agit des sergents T. Louis en service au bataillon de soutien et de commandement (Bcs) basé à l'état-major général des Frci, au Plateau et Caroline L. Cette dernière est en service au commandement des forces terrestres basé à l'ancien camp d'Akouédo et dirigé par le général de brigade Sékou Touré. Caroline est la secrétaire du com'terre adjoint, le colonel-major Gaoussou Soumahoro. Ces deux sous-officiers, selon les informations dont nous disposons, ont été cités par des militaires arrêtés et détenus à la Maison d'arrêt militaire d'Abidjan (Mama) suite aux attaques répétées contre les positions des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci). D'après ces officiers et sous-officiers mis aux arrêts, Louis et Caroline font partie des taupes au sein de l'armée. Ils seraient également de connivence avec des militaires exilés au Ghana et au Liberia, impliqués dans les projets de déstabilisation du pouvoir d'Abidjan. Nos sources proches des services de renseignements généraux démontrent que les sergents suspectés ont fourni des informations sûres à des officiers exilés au Ghana. [...].

Dernière prophétie pro-Gbagbo : « La Grande guerre de libération débutera le 12 novembre après la libération de Gbagbo »

Abidjan.net / Le Banco - Les pro Gbagbo ne manquent pas d'imagination. Après avoir déclaré une guerre de 77 jours, qui a existé seulement dans son esprit embrouillé, le prophète ( ?) Daniel Méhi, un obscur individu de la lignée de Koné Malachie, et qui cherche désespérément un nom, vient de récidiver en annonçant la libération de Gbagbo le 9 Novembre, ainsi qu'une guerre de « libération » qui débutera le 12 novembre et qui prendra fin le 29 décembre par le retour en Côte d'Ivoire de Gbagbo. Lisez et amusez-vous. Dieu annonce la guerre à la Côte d'Ivoire. Dieu ordonne l'offensive militaire. Les chefs des combattants ivoiriens, dans leur prière, ont demandé un signe à Dieu. Le Seigneur leur a répondu par les paroles suivantes : '' Je vous enverrai deux signes. Le premier vous parviendra entre les 15 et 21 octobre. Il est relatif à Laurent Gbagbo. C'est le signe qui vous dit : préparez-vous pour le combat final.
Le deuxième vous parviendra entre les 05 et 11 novembre. Il confirmera le premier signe. Il est également relatif à Laurent Gbagbo. C'est le signe qui vous dit : Attaquez l'ennemi sur toutes ses bases.'' Beaucoup d'événements se sont produits entre le 15 et le 21 octobre 2012. (...) Ces événements ne sont pas encore la Grande guerre. Ils se produiront pour vous dire que la guerre est proche. La Grande guerre, elle débutera dans les premières heures du lundi 12 Novembre 2012.
À partir de cet instant, je recommande à la population ivoirienne de faire des provisions de vivres et de médicaments de première nécessité pour une durée de deux mois, dès l'apparition du deuxième signe. Parce que la guerre va durer jusqu'au 30 décembre 2012. Elle va engloutir l'ancienne Côte d'Ivoire, ses dirigeants actuels et une partie de la population. [...] Les arsenaux militaires que la France amasse au Burkina Faso en faisant croire qu'ils sont destinés au Mali sont au fait destinés pour combattre en Côte d'Ivoire en cas d'attaques de grande ampleur. [...]

Grand-Lahou/Ahoussou Jeannot aux populations "Tournons la page des années sombres"

L'Expression, Fraternité Matin, Le Mandat, Nord-Sud, Le Jour plus - Week-end besogneux pour le Premier ministre. A Grand-Lahou, Ahoussou Jeannot Kouadio a dû marquer six escales pour rendre hommage à des anciens serviteurs de l'Etat. (...) Il a des échanges avec les populations. Ce programme s'est soldé par la finale du tournoi sportif au stade Henri Konan Bédié. Au pas de course, le Premier ministre a satisfait entièrement à tous les détails de visite officielle sur le littoral. Apportant compassion et solutions à chaque étape. Qualifiant son séjour de « pèlerinage », il a révélé qu'il est venu sur la terre de son maitre Arsène Usher Assouan pour partager sa vision du dialogue avec les populations: « La réconciliation et le développement sont pour nous l'essentiel pour bâtir la nouvelle Côte d'Ivoire. Tournons donc la page des années sombres et des années obscures pour nous accrocher à la lumière du programme ''Vivre ensemble'' du président Alassane Ouattara », a-t-il soutenu. Il a appelé ses compatriotes à se mettre ensemble autour des idéaux de développement du président de la République. A cet effet, il a invité les populations de la cité des Trois eaux à œuvrer au retour des frères et sœurs partis souper pour un moment ailleurs : « Au nom de la réconciliation, ramenez-les à la maison », a recommandé le Premier ministre. Aux jeunes il les a invités à se désolidariser des déstabilisateurs. [...]

Réconciliation nationale / Zadi Djédjé, leader de jeunes patriotes aux pro-Gbagbo : « Ce n'est pas dans la violence que nous allons régler nos problèmes »

Le Jour plus – Conscients que la violence, autrefois moyen d'expression sous le régime de la refondation, ne peut apporter aucune solution durable, les jeunes patriotes regroupés au sein de la Coalition de la jeunesse patriotique pour la paix et la réconciliation (CJPPR) ont décidé de changer de mode opératoire dans leur lutte. La CJPPR a opté avec le soutien des nouvelles autorités d'user de la voie pacifique pour ses revendications. Mais mieux, le président de cette organisation Zadi Djédjé a décidé de sensibiliser ses camarades pro-Gbagbo sur l'importance de la paix, le vivre ensemble car l'essentiel « est la Côte d'Ivoire que nous avons en commun ». Aussi, au cours d'un meeting qu'il a animé, samedi dernier à la place CPI à Yopougon, le leader de la CJPPR a-t-il invité les pro-Gbagbo encore adeptes de la violence à abandonner cette voie et à les rejoindre dans leur nouvelle vision. «La jeunesse patriotique a décidé de dire non à la guerre, à la violence. Nous les jeunes avons besoin d'un avenir meilleur, d'un avenir stable. Il faut penser à travailler, à s'occuper de nous et à cesser de tendre la main. Ce n'est pas dans la violence que nous allons régler nos problèmes », a-t-il lancé à l'endroit des partisans de Laurent Gbagbo. Pour Zadi Djédjé, c'est dans la paix et la réconciliation qu'il faut discuter avec les autorités qu'il reconnait d'ailleurs. « C'est le président Alassane Ouattara qui est au pouvoir aujourd'hui en Côte d'Ivoire. Laurent Gbagbo et certains de ses collaborateurs sont en prison. D'autres en exil ou vivent dans la clandestinité. Je demande au ministre Hamed Bakayoko de libérer nos camarades, de libérer le siège du Cojep. Nos camarades n'ont pas d'autres pays que la Côte d'Ivoire. C'est pour cela que nous disons non à la guerre. Plus jamais la guerre en Côte d'Ivoire. Les jeunes patriotes préfèrent la paix aux kalachnikovs. Nos parents souffrent en exil, ils veulent rentrer. J'invite tous les pro-Gbagbo à aller à la paix et la réconciliation », a-t-il plaidé. Représentant le ministre de l'Intérieur Hamed Bakayoko, parrain de la cérémonie, le député de Duekoué a rassuré les jeunes patriotes quant à leurs différentes doléances. « Vous formez dorénavant la même famille avec Hamed Bakayoko, la famille des artisans de la paix. Les jeunes patriotes n'ont pas besoin de kalachnikov mais de travailler. Le siège du Cojep sera libéré dès la semaine prochaine », a-t-il pro- mis. Avant de demander à Zadi Djédjé de le remettre la liste des exilés ou de leurs camarades qui vivent dans la clandestinité pour qu'une réponse soit donnée à leur revendication. [...]

Le pouvoir fait deux poids deux mesures

Le Quotidien d'Abidjan – Le pouvoir Ouattara a manifestement confirmé samedi dernier, son refus de voir s'exprimer les libertés démocratiques dans le pays en faisant deux poids deux mesures. Lors du meeting de Zadi Djédjé, président de la Coalition de la jeunesse patriotique pour la paix et la réconciliation (CJPPR), qui s'est tenu samedi dernier, à la place CP1 à Yopougon, le pouvoir a déployé une véritable armada de guerre pour quadriller les lieux. Il y avait plus de 10 cargos de la police nationale et plus d'une dizaine de chars de l'ONUCI. (...) Contrairement à cette manifestation bien encadrée part les forces de l'ordre et lONUCI, le sit-in de la JFPI devant se tenir le 4 octobre dernier à la cathédrale Saint Paul au Plateau, a été interdit par le pouvoir, prétextant qu'il n'y avait pas de policiers pour ladite manifestation. (...) En déployant un dispositif militaire impressionnant samedi dernier à la place CP1 de Yopougon, l'ONUCI confirme sa complicité avec le pouvoir Ouattara pour empêcher l'expression de la démocratie dans le pays.

Réconciliation nationale / Le peuple gouro s'engage

Le Patriote - Une première rencontre qui augure de lendemains meilleurs. Samedi dernier, les cadres gouro se sont donné rendez-vous à la Caistab au Plateau. Objectif : rechercher l'unité en leur sein en se donnant un cadre formel de retrouvailles et un leader qui porte leur voix au plan national et international.
A l'occasion, le professeur Baha Bi Youzan a animé une conférence sous le thème: «Le pays gouro d'hier à aujourd'hui : une réalité géographique, sociologique et culturelle ?». Géographiquement, a-t-il fait savoir, le peuple gouro se localise au centre de la Côte d'Ivoire à cheval sur trois régions (la Marahoué, le Haut-Sassandra et le Fromager). C'est un peuple qui a une culture riche dont l'influence s'impose au plan national (le tissage, les masques, les danses, etc).
Il a ajouté que les gouro sont hospitaliers et accueillants et que ce peuple existe dans toute sa dimension identitaire. Cette conférence a, également, permis aux participants issus des issus des villes de Bouaflé, de Vavoua, de Sinfra, de Zuénoula, d'Oumé et de Kounahiri, les populations ont exprimé leurs préoccupations du moment. Il s'agit, entre autres, du manque de leadership au sein du peuple gouro ; de la division entre les fils et filles de ces différentes villes. Pour tourner définitivement la page et prendre angle avec le processus de réconciliation, tous se sont engagés à œuvrer pour l'unité d'action qui est gage d'harmonie et de développement. Marraine de la cérémonie, l'ancienne ministre Léopoldine Tiézan Coffie, a invité, les cadres de cette partie du pays, à l'union afin de s'inscrire pleinement dans le processus de réconciliation et dans la politique de développement du Président de la République, SEM Alassane Ouattara. Le président du comité d'organisation, l'ancien ministre Hougah Bi Goorey Jacques, a insisté sur le caractère apolitique et laïc de l'association. Il exhorté tous les cadres toute tendance confondue à partager cette vision pour le bonheur de tous.

En exil au Ghana / Anoï Castro: "nous sommes en train de mourir". "Nous demandons pardon"

L'Inter - En exil au Ghana depuis l'éclate- ment des violences post-électorales de mars-avril 2011, Anoï Castro et bien d'autres exilés n'en peuvent plus d'y vivre dans le dénuement. Suite aux bons offices de l'apôtre Paul Salomon de l'église la nouvelle Jérusalem en côte d'ivoire, ils ont décidé de retourner au pays. A cet effet, ces exilés pro-Gbagbo ont produit une déclaration dont copie nous est parvenue, dans laquelle ils évoquent les conditions difficiles dans lesquelles ils vivent au Ghana, font amende honorable tout en invitant d'autres exilés à se joindre à cette initiative de l'apôtre Paul Salomon. «Comme le poisson hors de l'eau se meurt, ainsi nous Ivoiriens en exil, loin de notre pays, sommes en train de mourir», soulignent Anoï Castro et Brice Kouamé, auteurs de la déclaration. Ils y affirment par ailleurs être «mal- heureux» au Ghana où ils ont dû se réfugier pour fuir la guerre consécutive au contentieux postélectoral. Vu les conditions pénibles dans lesquelles ces exilés disent vivre, ils n'ont pas hésité à adhérer à l'initiative de l'homme de dieu, Paul Salomon, qui est allé leur parler au Ghana à la faveur d'une mission effectuée dans ce pays du 9 au 15 octobre dernier. (...). Et de demander pardon pour leur responsabilité dans la crise postélectorale: «Nous demandons pardon aux nouvelles et anciennes autorités qui ont perdu des parents et des amis (...) Nous demandons pardon aux étrangers en Côte d'Ivoire, qui ont perdu des parents et des amis. Nous demandons pardon aux Ivoiriens, qui ont été contraints à l'exil par notre faute (...) Nous nous repentons sincèrement et prenons l'engagement de ne plus recommencer». Dans les jours ou semaines à venir, ces exilés repentis pourraient rentrer au pays [...].

Revendications salariales / Les enseignants en grève le 19 novembre

L'Expression, Aujourd'hui, Le Temps - Les cours sont menacés. Les enseignants du préscolaire, du primaire, du secondaire général, technique et professionnel ont décidé d'entrer en grève d'une semaine à partir du 19 novembre. Cette décision a été prise samedi au cours d'une assemblée générale de l'intersyndicale du secteur éducation/formation (Isef) au Lycée technique de Cocody. Cette position durcie des enseignants est la conséquence des interpellations de l'intersyndicale à l'endroit du gouvernement sur leurs conditions de vie. Le présidium de l'Isef a posé plusieurs revendications : le paiement de la 2ième moitié de la bonification indiciaire, de la 2ième moitié des effets financiers du reclassement indiciaire, du reliquat de l'indemnité de logement des instituteurs et de la dernière tranche du rappel de Cap 88 à 92. « Camarades enseignants, depuis plusieurs années, nous survivons à cause d'une rémunération qui nous englue dans les abîmes de la misère et du désespoir. On nous a demandé d'attendre et dans un ultime effort sacrificiel, nous avons attendu. Les délais ont expiré et nous attendons encore. L'embellie économique est arrivée et nous attendons toujours. Nous devons mettre fin au martyr », a déclaré Abonga Jean-Yves Koutouan, président de l'Isef.