REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MARDI 27 JUIN 2012

27 juin 2012

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MARDI 27 JUIN 2012







L'ONUCI réhabilite le foyer des jeunes de Koumassi




 




L'inter , 27 juin 2012




 




Le Représentant spécial des Nations Unies Pour la
Côte d'Ivoire, chargé des actions humanitaires, Ndolamb Ngokwey a inauguré le 26
juin 2012, le Foyer des jeunes de Koumassi réhabilité grâce à un financement de
l'ONUCI obtenu dans le cadre des projets à impact rapide de la mission. La
remise en état du Foyer des jeunes de Koumassi et la mise en place du Comité de
prévention des crises qui ont coûté 24 millions de FCA, ont pu se faire grâce
aux efforts conjugués de la municipalité de Koumassi, de l'ONG Convention des
Leaders pour la Culture Démocratique (CLCD) et de l'ONUCI à travers sa
Divisiondes Droits de l'Homme (DDH).




 




 




Désarmement volontaire à Gagnoa




 




L'inter , 27 juin 2012




 




La Commission Nationale de Lutte Contre la
Prolifération et la Circulation Illicite des Armes légères et de Petit Calibre (Comnat-ALPC),
a organisé le lundi 25 juin, avec l'appui de l'ONUCI, une deuxième opération de
dépôt volontaire d'armes et de munitions, à la préfecture de Gagnoa. La séance
de sensibilisation qui a précédé la collecte d'armes a réuni les chefs
traditionnels et des communautés, les leaders des partis politiques, les jeunes,
les femmes ainsi que les autorités préfectorales et les forces de sécurité.
Selon le Commissaire Léon Djokouehi Djibré, Chargé des opérations à la
Comnat-ALPC, la détention illégale d'armes à feu et de guerre constitue un
danger pour la communauté.




 




 




Justice transitionnelle : Les femmes de l'espace
Cedeao instruites par l'Onuci




 




Fraternité Matin , 27 juin 2012




 




Justice transitionnelle Cas de la Côte d'Ivoire
», c'est le thème du séminaire organisé,
mardi, à Biétry, par le réseau paix et sécurité pour les femmes de l'espace
Cedeao, section Côte d'Ivoire (Respsfeco-CI).Traitant ce thème, Augustin Somé de
la Division droits de l'homme de l'Onuci, a instruit les participantes sur la
notion de justice transitionnelle. Il l'a définie étant des processus mis en
œuvre par une société pour tenter de faire face à des exactions massives
commises dans le passé, en vue de rétablir les responsabilités, rendre justice,
réparer les torts causés et permettre la réconciliation. Le conférencier a aussi
présenté les instruments, à savoir des poursuites pénales, des réparations, les
réformes institutionnelles, la mise en place de Commissions « vérités »,
de programmes de désarmement, démobilisation et réinsertion (Ddr). « Nous
avons organisé ce séminaire parce que nous nous trouvons dans une situation
post-crise. Il faudrait que nos membres qui doivent aller sur le terrain, pour
participer au processus de réconciliation, aient les armes nécessaires, en vue
d'expliquer aux autres sur le terrain»,
a résumé Me Geneviève Diallo Cissoko,
présidente locale du Respsfeco-CI. Léon Konan Koffi, Conseiller principal à la
Commission dia- logue, vérité et réconciliation, a mis en exergue le mandat et
la mission de la structure dirigée par Charles Konan Banny. Pour Salimata
Porquet, présidente régionale du Respsfeco, ce séminaire est une belle
opportunité pour mettre en relief toutes les souffrances morales et physiques
des femmes, des jeunes filles. Elle demande aux autorités de redoubler d'effort
pour que ces personnes vulnérables soient davantage protégées.




 




 




Dossier sur la réconciliation nationale : Ouattara
est prévenu




 




L'inter , 27 juin 2012




 




L'alerte est donnée depuis quelques temps par le
système des Nations Unies notamment la représentant onusienne (Onuci), qui a été
rejointe, récemment, par l'Union Européenne. C'est que l'atmosphère politique de
ces derniers temps, meublée par des discours virulents des hommes politiques, ne
donnent pas de bons signes pour la réconciliation nationale et le retour à la
paix. Le lundi 25 juin dernier, c'est la délégation de l'Union Européenne (UE) à
Abidjan qui a pondu une déclaration dans laquelle elle «s'inquiète de la montée
en puissance d'un discours virulent parmi la classe politique et les médias
ivoiriens. Ce genre de propos a par le passé attisé la haine et les conflits.
Ils nuisent aujourd'hui au processus de dialogue et de réconciliation nationale
souhaité par le Président de la République et les citoyens, qui aspirent à vivre
en paix». Avant l'UE, c'est l'ONU qui tirait la sonnette d'alarme le mercredi 20
juin 2012 dans une déclaration faite par le représentant de Ban Ki-moon en Côte
d'Ivoire, Bert Koenders. «L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI)
est préoccupée par le retour d'une nouvelle vague de dérives de langage et de
propos virulents de certains acteurs politiques relevés dans les médias
ivoiriens. Considérant le rôle néfaste que la violence verbale a joué dans les
crises successives ayant secoué le pays depuis 2004, le Représentant spécial du
Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, Albert Koenders en
appelle au sens des responsabilités des acteurs politiques et au respect du Code
de bonne conduite qu'ils ont adopté, le 24 avril 2008 à Abidjan, en présence du
Secrétaire général de l'ONU». Si ces déclarations interpellent au plus haut
niveau les acteurs de la scène politique ivoirienne, elles s'adressent surtout
au chef de l'Etat Alassane Ouattara. Lui qui a pris le pouvoir dans des
conditions difficiles et fait face au défi de réconcilier les Ivoiriens, devrait
veiller à ce que le bon ton gouverne le discours politique. (...) En un mot, la
balle se trouve dans le camp du président Ouattara, qui devra se défaire de
toutes les pesanteurs politiques pour engager des discussions franches avec son
opposition en créant toutes les conditions requises pour sa bonne marche. Comme
disait le vieux sage : «la paix, ce n'est pas un vain mot, mais c'est un
comportement». Place donc à l'action.




 




Le FPI veut-il de la réconciliation ?




La récent coup de gueule du conseil spécial de
Charles Konan Banny, Karim Ouattara, contre les entraves au processus de
réconciliation, a laissé le sentiment que le régime Ouattara scie l'arbre sur
lequel est assis Banny. D'ailleurs, les pro-Gbagbo ont bruyamment salué cette
véhémente dénonciation de la vague d'arrestations opérées par le pouvoir en leur
sein et ont, par ricochet, présenté Ouattara et son régime comme des fossoyeurs
de la réconciliation. Ne nous voilons pas la face: la pression exercée par le
pouvoir sur les partisans de l'ancien régime, présumés responsables de crimes
durant les violences post- électorales, n'est pas de nature à créer les
conditions favorables d'une réconciliation effective et durable. Mais, les pro-Gbagbo
donnent-ils, eux aussi, des gages d'un engagement sincère pour la restauration
de la cohésion sociale ? En d'autres termes, veulent-ils vraiment de cette
réconciliation ? On peut en douter (...) Des signaux font en effet penser que les
pro-Gbagbo rusent avec le processus conduit par Banny. (...) Les animateurs
actuels ne ratent aucune occasion de faire feu, verbalement s'entend, entre-
tenant ainsi la flamme de l'animosité avec le pouvoir. Justin Koua, Laurent
Akoun et autres Amani N'guessan ont souvent tiré à boulets rouges sur le régime,
versant parfois dans des propos à relent séditieux. (...)




 




RDR ces actes qui ne se justifient pas




S'il est du bon droit pour le FPI de tenir des
positions comme celles qui sont la sienne aujourd'hui, le RDR n'est aucune- ment
obligé de le suivre dans cette logique. A moins de paraître comme le FPI, qu'il
accuse, de fossoyeur lui-même de la paix et de la cohésion. «Nous allons
mater toutes les manifestations arrogantes qui ne respectent pas les règles
républicaines. Amani N'Guessan et le FPI doivent savoir que nous ne permettrons
à personne de semer la chienlit dans ce pays »
déclarait M. Soumahoro
Secrétaire général par intérim du RDR, dans le journal Le Patriote du samedi 10
septembre 2011.  Le 18 mars à Daloa il déclarait encore ceci : «(...) Nous
n'allons plus accepter les arrogances du FPI (...) Ils oublient que ceux qui se
sont attaqués à Alassane se trouvent au cimetière».
Voilà des propos, qui
doivent indubitablement gêner Alassane Ouattara dans son élan d'apaisement pour
mieux gouverner la Côte d'Ivoire. Mais, le chef de l'Etat peut-il arrêter ces
dérives langagières autour de lui ?




 




 




Pour le contrôle d'une forêt classée : Guerre
entre 2 groupes de Burkinabés à Bloléquin




Des convois de Burkinabés déversés dans les forêts




 




Le Nouveau Réveil , 27 juin 2012




 




Sawadogo Adama et Sawadogo Jean pierre, 2 Burkinabés
se disputent le contrôle de la forêt classée de Goin Bédé, dans le département
de Blolequin. En tournée, hier, dans le département, une mission parlementaire
de 10 députés ivoiriens a eu l'occasion de s'imprégner du scandale. A travers
les échanges de proximité avec les autorités préfectorales et la population.
Depuis plus d'un an, ces 2 caïds venus du pays des hommes intègres intègrent
illégale ment des centaines de leurs compatriotes dans le patrimoine protégé.
Des convois de cars arrivent du Burkina Faso et d'autres localités de la Côte
d'Ivoire où la forêt se fait rare. Méagui, Soubré, etc. débarqués dans la ville,
ils sont ensuite transportés nuitamment dans les forêts à bord de véhicules Kia
et de mobylettes. Ce sont plusieurs milliers d'hectares qui sont pillés dans
l'ombre de la forêt, mais aussi à l'ombre de complicités haut placées. On cite
des autorités administratives et politiques locales et les chefs militaires.
Selon les populations, des conflits armés opposent fréquemment les 2 camps
Sawadogo. Ils font souvent plusieurs morts. Les bilans sont difficiles à établir.
(...)




 




 




Communiqué conjoint FMI- Banque mondiale / Plus de
2 000 milliards de dette de la Côte d'Ivoire annulés




 




Fraternité Matin , 27 juin 2012




 




Le Fonds monétaire international (FMI) et
l'Association internationale de développement (IDA) de la Banque mondiale ont
approuvé un allégement de 3,1 milliards de dollars EU1 de la dette de la Côte
d'Ivoire au titre de l'initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE),
ce qui représente une réduction de 24 % de la dette extérieure du pays, plus un
allégement de 1,3 milliard de dollars EU 2 au titre de l'initiative d'allégement
de la dette multilatérale (IADM) 3.




Les conseils d'administration des deux institutions
ont établi que le pays a accompli des progrès satisfaisants en ce qui concerne
les conditions requises pour atteindre le point d'achèvement de l'initiative
PPTE, stade auquel l'allégement de dette devient irrévocable et le pays commence
à bénéficier d'un allégement multilatéral supplémentaire (IADM).




Parmi les conditions («déclencheurs») satisfaites par
la Côte d'Ivoire figurent entre autres la mise en œuvre satisfaisante du
document de stratégie pour la réduction de la pauvreté (DSRP), le maintien d'une
politique macroéconomique saine, la publication régulière de données sur les
finances publiques et la réforme de la gouvernance dans la filière cacao. La
Côte d'Ivoire a obtenu des dérogations pour des retards et des interruptions
concernant cinq déclencheurs liés à la publication de données sur les finances
publiques, car des progrès satisfaisants ont été accomplis avant et après la
crise postélectorale.




«Le fait d'atteindre le point d'achèvement de
l'initiative PPTE représente une étape importante pour la Côte d'Ivoire et sa
population. Cela témoigne des progrès considérables qui ont été accomplis dans
la gestion économique depuis l'accord de paix de Ouagadougou en 2007 et la fin
de la crise post-électorale en 2011», a déclaré Doris Ross, chef de mission du
FMI pour la Côte d'Ivoire. «Atteindre le point d'achèvement aidera aussi la Côte
d'Ivoire à normaliser ses relations avec ses créanciers extérieurs. Même si le
service de la dette exigible à moyen terme augmentera, cela contribuera aussi à
mobiliser une aide supplémentaire de la part de donateurs et d'investisseurs
potentiels. Il restera indispensable d'appliquer une gestion macroéconomique
judicieuse pour concrétiser le potentiel de croissance énorme du pays et rendre
sa population prospère, tout en préservant la viabilité de la dette», a noté Mme
Ross.




«Nous sommes très heureux d'accorder un allégement de
dette intégral à la Côte d'Ivoire, car cela aidera le pays à consacrer davantage
de ressources à la réduction de la pauvreté et au développement», a déclaré
Madani M. Tall, Directeur de la Banque mondiale pour la Côte d'Ivoire. «Nous
continuerons de collaborer avec le pays pour veiller à ce que son économie reste
stable et en mesure de résister à d'éventuels chocs économiques».




Sur la réduction de 3,1 milliards de dollars EU de
l'encours de la dette au titre de l'initiative PPTE, 23 % proviennent de
créanciers multilatéraux, 43 % de créanciers bilatéraux membres du Club de Paris
et le solde d'autres créanciers bilatéraux et commerciaux. Au titre de l'IADM,
l'IDA, l'organisme de la Banque mondiale pour les pays les plus pauvres,
fournira 1,1 milliard de dollars EU supplémentaires (en valeur actuelle (VA) de
fin 2011) avec l'annulation de presque tous ses crédits qui subsistent après
allégement PPTE, et la Banque africaine de développement (Bafd) accordera un
allégement de dette de 156,2 millions de dollars EU (en VA de fin 2011),
annulant presque toutes les obligations de remboursement du pays envers elle. Il
ne reste aucun prêt du FMI admissible à un allégement au titre de l'IADM.




L'application intégrale de l'allégement de la dette
(initiative PPTE, IADM et aide bilatérale supplémentaire) au point d'achèvement
réduira considérablement la charge de la dette de la Côte d'Ivoire. La VA de la
dette tombera d'environ 12,0 milliards de dollars EU (en VA de 2011, soit
environ trois fois les recettes publiques de 2011) en 2011 à environ 4,7
milliards de dollars EU (en VA de 2011, soit environ le niveau des recettes de
2012) en 2012. Néanmoins, le FMI et la Banque mondiale sont d'avis que le pays
reste vulnérable à d'éventuels chocs économiques, et soulignent qu'il est
nécessaire de continuer d'appliquer une solide gestion économique et d'opérer
des réformes structurelles.




La Côte d'Ivoire devient le 33e pays à atteindre le
point d'achèvement de l'initiative PPTE. Le point d'achèvement marque
l'aboutissement du processus PPTE, qui a débuté en 2009 lorsque les conseils
d'administration du FMI et de la Banque mondiale décidèrent que la Côte d'Ivoire
avait rempli les conditions nécessaires pour atteindre le point de décision,
stade auquel les pays commencent à recevoir un allégement de dette intérimaire.
(...)




 




 




Point de départ




 




Fraternité Matin , 27 juin 2012




 




Nous y sommes ! Le point d'achèvement
à l'initiative Ppte est désormais définitivement acquis. «Le travail de
titan»,
comme, le soutenait récemment, Madani Tall, directeur des opérations
de la Banque mondiale en Côte d'Ivoire, a payé. Maintenant, si l'on s'en tient à
tout ce qui a été jusque-là dit sur les enjeux de ce processus, la Côte d'Ivoire
est désormais dans la position d'un pays qui peut fonctionner normalement. Parce
que sa dette extérieure va drastiquement baisser. De sorte qu'elle fera face
avec plus d'aisance à son service de la dette devenu sup- portable.

Pendant près de 30 ans,
le pays était quasiment coincé financièrement par le poids insoutenable de sa
dette extérieure. Un tiers de son budget annuel y était consacré.


Capable désormais de payer cequ'elle doit sans nuire aux investissements
nécessaires à son développement, la Côte d'Ivoire est prête à reprendre son
processus de relance économique.




C'est tout le sens de l'analyse que fait le ministre
de l'Economie et des Finances, Charles Koffi Diby, quand il dit que l'atteinte
du point d'achèvement n'est pas le point d'arrivée, mais le point de départ
d'une nouvelle ère de croissance et de prospérité économique. La Côte d'Ivoire
repart avec une plateforme d'opportunités que lui offre le Ppte. Cette
plateforme repose sur des acquis importants que le pays devra mettre à profit.
Il s'agit, entre autres, de la transparence et de la rigueur dans la gestion des
ressources publiques.




 




 




Albert Mabri Toikeusse, Ministre d`Etat, ministre
du Plan et de Développement : « Il faut faire en sorte qu'il nous permette
d'atteindre nos objectifs en termes de lutte contre la pauvreté »




 




L'Inter , 27 juin 2012




 




A Yamoussoukro où il a pris part hier mardi
26 juin au conseil de gouvernement, le ministre d'Etat, ministre du Plan et du
Développement, Albert Mabri Toikeusse, a bien voulu se prononcer à chaud sur
l'atteinte du point d'achèvement de l'initiative PPTE par la Côte d'Ivoire. « Je
suis content, comme tout le gouvernement », a-t-il d'entrée dit, avant de
souligner que le gouvernement s'y attendait « parce que beaucoup d'efforts ont
été faits par la Côte d'Ivoire et c'est donc le résultat de tous ces efforts ».
Pour ce qui est de la suite de cette bonne nouvelle en termes de gain économique
pour tout le pays, le ministre d'Etat dira ceci : « Maintenant la suite, c'est
de faire en sorte que l'atteinte du point d'achèvement puisse effectivement nous
permettre d'atteindre nos objectifs en termes de développement, en termes de
lutte contre la pauvreté ».
« Il appartient au
gouvernement de prendre des mesures conséquentes », a-t-il à cet effet conclu.