REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MARDI 18 OCTOBRE 2011

18 oct 2011

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MARDI 18 OCTOBRE 2011








Droits
de l'Homme : un émissaire américain à l'ONUCI





 






Fraternité Matin -


Le Représentant spécial Adjoint du Secrétaire général des Nations
unies pour la Côte d'Ivoire, Arnauld Akodjénou, s'est entretenu lundi à Abidjan
avec l'Assistant adjoint du Bureau chargé des Affaires de la Démocratie, des
Droits de l'Homme et du Travail au Département d'Etat américain. « Avec M
Akodjénou, nous avons parlé du futur rôle de l'ONUCI dans le processus de paix
en Côte d'Ivoire »
, a déclaré M Baer à la fin de la rencontre. Abordant la
question des prochaines législatives, le Chargé des Affaires de la Démocratie a
dit espérer que  l'élection des députés se déroulera dans la paix et qu'elle
sera inclusive. A la suite du Représentant spécial adjoint, M Baer a également
échangé avec le Responsable de la Division des Droits de l'Homme de l'ONUCI,
Guillaume Ngefa, avec qui il a dit avoir discuté de l'importance des rapports
des Droits de l'Homme de la mission. Il s'est félicité de la collaboration de la
Division des Droits de l'Homme avec le Gouvernement ivoirien, les structures
nationales œuvrant dans le domaine ainsi que les organisations internationales.
M Baer a également souligné l'importance d'améliorer les conditions des Droits
de l'Homme en Côte d'Ivoire à travers entre autres, les formations à l'attention
des Forces de l'ordre.





 





Affaire « 200 soldats refusent d'embarquer pour Dakar » : Hamadoun Touré
(onuci) : « c'est au gouvernement sénégalais de s'en occuper »




 




Soir
Info  –

C'est
une affaire qui regarde le gouvernement sénégalais. L'Onuci ne traite pas
directement avec les soldats, nous traitons avec le pays. C'est au pays concerné
de s'occuper de ses soldats ». Telle est la réaction du porte-parole de l'Onuci,
Hamadoun Touré, le 17 octobre 2011 au téléphone, sur le problème relatif aux 200
soldats sénégalais de l'Onuci en fin de mission qui refusent d'embarquer pour
Dakar. Le porte-parole militaire de l'Onuci, le Colonel Raïs pour sa part nous a
confié hier que « c'était une incompréhension au sein des troupes. L'officier
responsable a réglé le problème. Mais je précise que c'est une affaire
nationale. Ils partiront au plus tard le 18 octobre 2011 ». En réponse à cette
sortie des soldats sénégalais, l'état-major des armées du Sénégal a publié un
communiqué en fin de semaine dernière, demandant des précisions sur les règles
des primes onusiennes. Ainsi, en plus d'une prise en charge totale pendant la
mission, « la prime (en liquide) est payable au Sénégal, le jour même de
l'arrivée du contingent de puis la plateforme de l'aéroport militaire de Yoff où
l'accueil est organisé », selon un communiqué repris par l'Agence de Presse
Sénégalaise (Aps). L'état-major révèle au passage que la prime en question
« fait l'objet de revendications irréalistes et sans fondement légal de la part
de certains militaires » et signale que les membres des contingents précédents
ayant servi dans les mêmes conditions sont rentrés dans leurs droits suivant les
mêmes règles. [...]




 





Législatives 2011 : La CEI reçoit le premier dossier de candidature





 




AIP -

La Commission électorale indépendante (CEI) a reçu ce lundi le premier dossier
de candidature d'un candidat d'un parti de l'opposition, a appris l'AIP de
source proche de la Commission. En présence des membres du bureau de la CEI et
de la Division de l'assistance électorale de l'Opération des Nations Unies en
Côte d'Ivoire (ONUCI), le président de la CEI, Youssouf Bakayoko, a réceptionné
le premier dossier du sieur Diomandé Mamadou du Rassemblement démocratique
panafricain (RDP), pour le compte de la circonscription électorale de Sipilou et
Yorodougou commune et sous-préfecture, a indiqué un communiqué du service
communication de la CEI parvenu à l'AIP.. Le président Youssouf Bakayoko a
indiqué qu'avec "la réception des dossiers de candidature, nous entrons dans la
phase opérationnelle des préparatifs des législatives", tout en précisant que
"cette cérémonie est la résultante des efforts déployés par la CEI sans bruit ni
tambour battant", conformément aux clauses des accords conclus par les acteurs
politiques avec l'appui de la communauté internationale. Pour lui, les enjeux de
ces élections sont importants dans la mesure où il s'agit de satisfaire l'une
des conditions incontournables d'une sortie heureuse et durable de la crise que
vit le pays depuis plusieurs années. Tout en exhortant les candidats à prendre
les dispositions nécessaires pour bien remplir les formalités exigées par le
code électoral, Youssouf Bakayoko a réitéré l'engagement de son institution à
traiter les différents dossiers avec toute la rigueur possible pour consolider
la "jeune démocratie" dans le pays. "Je voudrais vous assurer que toutes les
dispositions ont été prises pour garantir le bon déroulement de cette étape
sensible des préparatifs du scrutin législatif", a déclaré le président de la
CEI qui a invité les acteurs politiques, les électeurs, les membres de la
société civile et la presse à assumer pleinement leur part de responsabilité,
pour permettre à la Côte d'Ivoire de franchir, au soir du 11 décembre, un pas
positif majeur dans le processus de réconciliation nationale. La période de
réception des dossiers de candidatures s'achève le 26 octobre prochain,
rappelle-t-on.





 




De
retour de Bouaké, Chérif Ousmane tombe dans une embuscade




 




Le Patriote

 -

La
Côte d'Ivoire est-elle en train de replonger dans la violence ? On peut répondre
par l'affirmative avec ce qui se passe en ce moment. Hier encore, après les tirs
à Agban, le meeting insurrectionnel de la JFPI et l'arrestation du commandant
Séka Yapo Anselme, un autre fait grave vient le corroborer. Le commandant Chérif
Ousmane, commandant adjoint du palais et sa garde ont été attaqués hier à
l'entrée de Djébonoua par des hommes en armes. L'officier et ses hommes sont
tombés dans une embuscade au moment où il regagnait Abidjan après un séjour à
Bouaké. Selon les premiers témoignages, le commando en nombre encore
indéterminé, en voulait personnellement au commandant adjoint du palais. Son
véhicule a été criblé de balles par les assaillants qui l'attendaient à cet
endroit précis. Après les premières secondes de peur et de stupeur, sa garde et
lui ont promptement réagi. Une réaction qui a fait reculer les assaillants qui
ont profité de la pénombre pour s'enfuir dans les broussailles. Malheureusement,
au cours des échanges, un élément de la garde du commandant en second du palais
a été touché à la tête. Son état reste critique. Quant au commandant Chérif
Ousmane, il y a eu plus de peur que de mal pour lui. Il a eu la baraka. Il va
bien. Il s'en est sorti sans une égratignure. Mais l'attaque dont il été
victime, amène à s'interroger sur ce qui se passe en ce moment en Côte d'Ivoire.
Car en moins de 48 heures, cela fait un autre fait troublant. Cette succession
d'événements ressemble étrangement à un plan savamment exécuté. Pour semer le
trouble au sein de la population à l'approche des élections législatives. Il
appartient donc aux autorités politiques et militaires d'ouvrir les yeux pour ne
pas se faire surprendre. Nous y reviendrons.




 




Après
l'attaque du camp de gendarmerie d'Agban, plus de 200 kalachnikovs, des
grenades... saisies




 





Nord-Sud  -


Des armes de guerre ont été
saisies, samedi dernier, après une vaste perquisition dans les habitations de la
caserne de gendarmerie d'Agban.

L'attaque de la caserne
d'Agban dans la nuit de vendredi à samedi dernier commence à livrer ses secrets.
Plus de 200 Kalachnikovs, des Fsa, des M16, des PKM, des caisses de minutions et
de grenades ont été saisies par l'équipe d'enquêteurs chargée de la
perquisition. Ces armes de guerre ont été retrouvées dans le bâtiment des
éléments du groupe d'escadron blindé. Cela a conduit à l'arrestation de 21
gendarmes présumés suspects. Selon nos sources, ils ont été conduits au camp
commando de Koumassi. Un des suspects aurait expliqué que c'est suite au
bombardement du Geb que le commandant Abéhi leur a demandé de garder ces armes.
Et c'est ce qu'ils ont fait. En plus de ces arrestations, tous les éléments du
Geb ont été vidés de leur bâtiment. Cette vaste opération de perquisition de
samedi a duré de 8h à 21h sur ordre du général Gervais Kouassi, commandant
supérieur de la gendarmerie. A cet effet, toutes les brigades d'Abidjan-nord et
l'unité d'intervention de la gendarmerie ont été mises à contribution. Les armes
saisies ont été mises sous scellés. (...)





 




Tirs à
Agban, arrestation de Séka Séka, meeting de la JFPI : Trop de coïncidences
troublantes




 




Le Patriote

 -

Les Ivoiriens qui croyaient que le FPI était capable de tourner
le dos à la violence et qu'aucun soldat n'oserait réfléchir à un coup de force,
doivent maintenant se raviser. Les évènements du week-end viennent de leur
rappeler que ce parti a bien du mal à se départir de ses oripeaux de semeur de
troubles doublé de spécialiste en manipulation. Samedi dernier, il a échoué dans
sa première tentative de coup d'Etat contre le pouvoir, du président Alassane
Ouattara. Les indices: le réveil du discours guerrier des refondateurs, la
''mutinerie'' du camp de gendarmerie d'Agban dans la nuit du vendredi à samedi,
l'arrestation du commandant Séka Séka, ex-aide de camp de Simone Gbagbo, samedi
à Abidjan avec une forte somme d'argent en sa possession, l'entêtement des
jeunes du FPI à tenir un meeting ce même samedi en dépit de la recommandation du
ministère de l'Intérieur de surseoir à la manifestation et de son report
in-extrémis par l'organisateur principal, Koua Justin, secrétaire général par
intérim de la JFPI. Tout ceci, s'entremêle pour laisser place à la thèse d'un
coup d'Etat manqué. Les ex-dirigeants du pays, en effet, ont dépoussiéré
brusquement les discours violents, guerriers qui les ont toujours caractérisés.
Morceaux choisis: «Il faut tout faire pour renverser la situation. Nous sommes
toujours en guerre», a confié Amani N'Guessan, un des barons du régime déchu,
dans une interview accordée le 20 septembre au quotidien ''Soir info''. Ouvrant
le ballet, ses camardes lui emboitent le pas par des sorties musclées. Ainsi,
Assoa Adou, porte-parole des exilés du FPI au Ghana, a ouvertement affirmé que
son parti est prêt à s'occuper du régime Ouattara. Dans la foulée, le député de
Koumassi, Yao Yao Jules organise un meeting où les militants LMP remettent en
cause l'élection du président de la République. Pour eux, c'est Gbagbo qui est
toujours aux affaires depuis sa cellule de Korhogo. La jeunesse du FPI conduite
par son secrétaire général par intérim, prévoit un meeting dit, de libération du
pays, le 15 octobre à la place CP1 de Yopougon. Dans les préparatifs, Blé Goudé,
l'ex-patron de la brumeuse galaxie patriotique, le saisit par appel téléphonique
pour lui signifier qu'il doit tenir bon, car selon, lui, ''tout doit partir du
15 octobre''. Effectivement, dans la nuit de ce fameux 15 octobre, un message
passe sur la radio de la gendarmerie nationale. Un inconnu, certainement un
gendarme, sous le sobriquet de ''Bizon'' estime que l'heure de la libération du
pays et de Laurent Gbagbo a sonné. Il recommande aux gendarmes de se rallier à
la cause. (...) Le même jour, en début d'après-midi, le chef des escadrons de la
mort, Séka Séka est arrêté à l'aéroport Félix Houphouët-Boigny. En partance pour
Conakry, le commandant, selon les informations en notre possession, partait
honorer un rendez-vous avec le chef d'Etat-major de l'armée guinéenne. Selon une
source introduite, il avait sur lui, une importante somme d'argent estimée à un
peu plus de 31 millions F Cfa, il devrait rejoindre des hommes en armes en
Guinée pour lancer l'offensive sur la ville de Korhogo en passant par Odienné
dans la perspective d'obtenir la libération du machiavel des lagunes. Toujours
selon nos sources, une fois en Guinée, l'ancien homme de main de Simone Gbagbo
allait prendre langue avec le capitaine Toumba, le militaire qui a tiré sur
l'ancien chef de la junte militaire guinéenne, Moussa Dadis Camara. Ce dernier
ferait partie du lot qui lancerait l'assaut sur la cité du « Poro » en passant
par Odienné. On le voit, le FPI n'en a cure du vent de la réconciliation et de
reconstruction qui souffle sur la Côte d'Ivoire. (...)