REVUE DE PRESSE NATIONALE DU LUNDI 27 JUIN 2011

27 juin 2011

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU LUNDI 27 JUIN 2011







Boycotter les prochaines
élections




 




Le Temps  –
Notre loi fondamentale



prévoit des consultations électorales tous les 5 ans pour renouveler les
institutions de l'Etat ou les équipes qui les animent. A ce titre, le FPI, parti
du Président Laurent Gbagbo, père de la démocratie dans notre pays, ne peut que
se féliciter de l'organisation des élections. Ces élections sont nécessaires
pour créer et maintenir les conditions d'un développement durable, pour
renforcer la paix par la sécurité, la liberté de circulation des biens et des
personnes, ainsi que la libre expression. Mais pour les élections prochaines,
trois entités menacent gravement leur crédibilité
. Il s'agit de la
Commission électorale indépendante (CEI), la rébellion et du personnage de
Monsieur Ouattara
. (...) Le président de la CEI doit être relevé de ses
fonctions pour avoir annoncé, sans la présence des autres membres de la
commission et hors délai, dans la QG du candidat Ouattara Alassane, un résultat
manifestement entaché de graves fraudes (...) ;  s'être mis aux ordres de la
France des USA et de l'ONU (...). Le président Gbagbo, sous l'exigence de
l'opposition, avait accepté de confier les 2/3 des membres de cette commission à
l'opposition. Il faut que cela soit appliqué à l'opposition actuelle et qu'il en
soit de même pour les CEI locales (...)
. Quelle garantie avons-nous d'aller
à des élections crédibles quand on sait que les soi-disant forces impartiales
françaises et onusiennes concepteurs et auteurs du conflit actuels sont toujours
susceptibles de continuer leur basse besogne ? Il apparaît donc que sans le
désarment des FRCI, la constitution d'une nouvelle armée nationale, le départ
des forces françaises (licorne et 43è Bima) et de l'ONU, aucune élection ne peut
se dérouler dans les conditions acceptables. (...)
Dans ces conditions, le
camp de Gbagbo court inéluctablement vers une défaite programmée, légitimant
ainsi le pouvoir dictatorial de Ouattara octroyé par la France dans la violence.
C'est pourquoi
il nous semble opportun d'exiger le
départ non négociable des forces françaises et onusiennes ; à tout le moins le
remplacement de ces dernières par des contingents sud-africains, angolais,
gambiens et iraniens, etc. (...) 




 




 




 





Crise
post-électorale : 15 proches de Gbagbo en route pour la Maca ; Un mandat d`arrêt
bientôt contre Blé Goudé et Katinan





 






L'Inter

 -

On y voit un peu plus clair
dans la procédure judiciaire engagée par les nouvelles autorités contre les
dirigeants de l'ancien régime. Après la remise en liberté de 17 proches de
l'ancien chef de l'Etat il y a quelques jours, le nouveau régime vient
d'inculper 15 autres, actuellement en résidence surveillée à l'hôtel Pergola en
zone 4. Ces personnes vont être transférées à la Maison d'arrêt et de correction
d'Abidjan (Maca) dans quelques semaines. Selon le site internet de Jeune-Afrique
qui livre l'information, le Procureur de la République a formellement fait
savoir à chacune des 15 personnes qu'elles sont inculpées et leur a signifié les
chefs d'accusation. On parle d'au moins 18 chefs d'accusation au nombre
desquels: crimes de sang, crimes économiques, atteinte à la sûreté de l'Etat,
participation à des bandes armées, détournements de biens publics. Ce nouveau
rebondissement fait certainement suite à la vague de critiques que subissent les
nouvelles autorités, accusées de détenir Laurent Gbagbo et ses proches au mépris
de toutes les normes juridiques. Bien des organisations internationales des
droits de l'homme et même celles issues de la société civile ivoirienne ont en
effet donné de la voix pour demander que toutes les personnes arrêtées et
détenues ou en résidence surveillée soient formellement inculpées ou relaxées.
C'est désormais chose faite avec cette action engagée par le parquet, qui
n'entend pas s'arrêter là. Toujours selon le site de Jeune-Afrique, un mandat
d'arrêt international sera en effet lancé dans les tout prochains jours contre
des personnes en cavale comme Charles Blé Goudé, leader des jeunes patriotes et
Koné Katinan, ex-ministre du Budget dans le gouvernement Aké N'gbo et désormais
porte-parole de l'ancien chef de l'Etat, Laurent Gbagbo. Les poursuites
judiciaires connaissent donc une avancée, au moment où une délégation de la Cour
pénale internationale (Cpi) est attendue à Abidjan pour prendre le pouls de la
situation sur le terrain avant de se lancer aux trousses d'éventuels
responsables de crimes de guerre et crimes contre l'humanité à l'occasion des
récentes violences post-électorales.





 





 







17EME SOMMET DE
L'UNION AFRICAINE / JEAN PING DEPUIS MALABO : "L'UA TIENT A REAFFIRMER SA
DETERMINATION A ACCOMPAGNER LA COTE D'IVOIRE"




 






L'Intelligent d'Abidjan

 -

En prélude aux assises de la
17ème Session Ordinaire du Sommet des chefs d'Etat et de gouvernements, qui se
tiendront du 30 juin au 1er juillet 2011 à Malabo, en Guinée Equatoriale, les
ministres des Affaires Etrangères ont procédé hier, dimanche 26 juin 2011, à
l'ouverture des travaux de la 19ème Session Ordinaire du Conseil Exécutif de
l'Union Africaine. Ce, en présence de Jean Ping, président de la Commission de
l'UA et du Premier ministre Equato-guinéen, Ignacio Milam Tang, dans la salle
des plénières du Centre de Conférence de Sipopo.




Le retour de la paix et de
la stabilité politique en Côte d'Ivoire ont été au centre du discours du
président Jean Ping. Après avoir salué et félicité le représentant de la Côte
d'Ivoire à ces Assises, le Président de la Commission de l'UA, Jean Ping a
réaffirmé la volonté de l'institution africaine à accompagner le programme du
Président de la République Alassane Ouattara, Président démocratiquement élu le
28 novembre 2010. ''La Commission tient à réaffirmer sa détermination à
accompagner ce pays frère (ndlr : la Côte d'Ivoire) afin de jouer son rôle de
locomotive dans la sous-région''
, a affirmé Jean Ping. Pour qui, les
soulèvements sur le continent africain ont été accueillis comme le signe
annonciateur de la nécessité de consolider la démocratie en Afrique. C'est dans
ce cadre, dira-t-il, que la Commission amplifie ses efforts, pour accompagner le
processus de démocratisation dans les différents Etats membres à travers son
soutien aux processus électoraux et l'envoi des missions. Pour le président de
la Commission, ces six premiers mois de l'année ont été également marqués par
des crises extrêmement graves sur le continent. Il s'est donc réjoui du
dénouement de la crise en Côte d'Ivoire avec ''l'investiture du Président
démocratiquement élu, Alassane Dramane Ouattara, maintenant pleinement établi
dans ses prérogatives''. ''Aujourd'hui, avance Jean Ping, nous pouvons
nous réjouir de la restauration de la paix, qui est la victoire de la
démocratie''.
Il a renchéri ses propos en manifestant ses regrets pour cette
crise qui a fait de nombreuses victimes et d'importants dégâts matériels en Côte
d'Ivoire.




 




 




 





Crimes
contre l'humanité : Fatou Bensouda (CPI) à Abidjan aujourd'hui





 





Le
Patriote

 -

Bientôt, la vérité sur les
crimes crapuleux commis par le régime Gbagbo et ses complices, sera connue. Une
délégation de la Cour pénale Internationale (CPI), conduite par la procureure
adjointe, Fatou Bensouda, séjournera en Côte d'Ivoire, du 27 juin au 4 juillet
2011. L'objectif de cette délégation de haut niveau de la CPI, est d'évaluer la
situation des violations des droits de l'homme, en Côte d'Ivoire depuis la crise
post-électorale. Cette visite de la CPI, s'inscrit également, dans le cadre de
la faisabilité de l'ouverture d'enquêtes sur des crimes de guerre et des crimes
contre l'humanité qui auraient été commis pendant la crise post-électorale.
Jeudi, le bureau du procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo, a indiqué qu'il
allait demander aux juges, l'autorisation d'ouvrir une enquête sur les crimes
commis en Côte d'Ivoire pendant la période considérée. Selon les différents
rapports des organisations de défense de droit de l'homme, durant cette période,
"au moins 3.000 personnes ont été tuées, 72 ont disparu et 520 ont fait l`objet
d`arrestations et de détentions arbitraires et plus de 100 cas de viols ont
également été rapportés", affirme le bureau du procureur dans un communiqué.


Le procureur de la CPI fonde sa demande
d`enquête, notamment, sur des rapports d`ONG ivoiriennes et internationales, des
témoignages de citoyens et des rapports d`organisations internationales, selon
une source proche du dossier. La délégation de la CPI commence demain à 9h, ses
audiences par le ministère des Affaires étrangères. Elle se rendra ensuite au
ministère de la Justice, puis à celui de l'Intérieur, chez le président de la
Commission Dialogue, vérité et réconciliation et d'autres autorités étatiques.





 





 






Situation sécuritaire à Duékoué/Binjamin Effoli (préfet de Duékoué) :


"300 personnes armées se trouvent dans la forêt classée du Mont
Péko"




 




Le Nouveau Réveil
 - "Nous avons
ici une forte colonie de personnes fortement armées qui n`ont logiquement pas le
droit de porter les armes. Si celles-là ne sont pas désarmées, il serait
difficile d`aller à la paix. Les gens cachent des armes et détiennent des armes
par devers eux. Il faut craindre beaucoup d`attaques à main armée et de
braquages"
. Le préfet de Duékoué, Benjamin Effoli, a fait le point de la
situation sécuritaire de sa circonscription le samedi 25 juin dernier. C`était à
la faveur d`une visite d`une délégation du Programme national de réinsertion et
de réhabilitation communautaire (Pnrrc) venue sensibiliser les autorités
administratives et militaires sur l`identification des éléments des Forces
Républicaines à l`intérieur du pays. Le préfet a mentionné la forte présence de
dozos (ndlr : chasseurs traditionnels) et la présence d`éléments armés dans la
forêt classée du mont Péko.
"La sécurité n`est pas
totale. Nous avons une forte présence de dozos dans notre circonscription. Si
vous prenez l`axe qui va à Man, vous rencontrerez beaucoup de dozos. Ici, on a
des dozos baoulé, des dozos burkinabé, de dozos de toutes les ethnies. Alors que
nous savons qu`initialement, les dozos sont confinés dans une ère géographique
qui est le nord de la Côte d`Ivoire. Ce sont peut-être des planteurs qui veulent
se protéger mais ils représentent aujourd`hui une menace pour les populations
autochtones. Je ne suis pas en train de dire qu`ils agressent, mais tous les
déplacés vous diront que leur présence ne leur permet pas de retourner dans les
villages.

L`information m`est parvenue que dans la forêt classée du mont
Peko, il y aurait 300 personnes armées. Des gens qui sont présents dans cette
zone depuis le début de la guerre. Il faut canaliser tout ce monde. C`est un
danger réel si le problème n`est pas réglé définitivement"

a-t-il ajouté. Face à ce tableau sombre, le préfet Benjamin Effoli craint pour
les élections locales.

"Je ne peux pas garantir la tranquillité des élections locales.
Il faut que le problème de sécurité soit réglé avant ces échéances"

propose-t-il. Le Commandant Frci de Duékoué, Koné Daouda, reconnaît, lui aussi,
que les armes circulent toujours à Duékoué. "Il y a encore des armes qui
circulent. Nous avons découvert plusieurs caches d`armes. Dans un village, nous
avons découvert 18 armes dans un cimetière"
a-t-il soutenu. En ce qui
concerne l`identification des Frci, le chef de la délégation du Pnrrc, M. Djouha
Kéi Edouard, a eu l`adhésion des autorités de Duékoué afin qu`elle connaisse un
véritable succès. San Pedro et Tabou constituent les prochaines étapes du
périple de la délégation du Pnrrc.




 




 




Gares
des gbakas et de wôrô-wôrô/ Des armes de guerre circulent ; Tout sur leur
provenance




 




Soir Info
 
-
Un désordre indescriptible règne dans le transport urbain. Et ce, par la faute
des syndicats et autres organisations composées de jeunes, appelés trivialement
''gnambros'', présents dans chaque gare de la cité abidjanaise. Ils ne manquent
d'ailleurs pas de sortir des machettes pour imposer leur hégémonie. La liste de
morts dans les rangs de ces jeunes désœuvrés ne fait que s'allonger de jour en
jour. A Yopougon, des personnes qui font des pieds et des mains pour la paix
dans ce milieu ne cachent pas leurs inquiétudes. Celles-ci sont renforcées, par
le fait qu'en lieu et place des machettes, ce sont des armes de guerre qui sont
utilisées actuellement, par des chefs de syndicats, pour démontrer leur
supériorité. Selon les responsables de Bien être des employés et auxiliaires de
transport de Côte d'Ivoire (Beat-CI), pendant la crise post-électorale, nombre
de ''syndicalistes'' ont pris les armes pour s'engager auprès des Forces
républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) comme volontaires, afin de s'opposer à
l'ex-chef d'Etat Laurent Gbagbo. « Actuellement, ce sont ces armes qui
circulent dans notre milieu. Et certains ''gnambros'' n'hésitent pas à en faire
usage pour régner en maîtres dans les gares »
, se sont-t-ils inquiétés.
En dépit de toutes les menaces qu'ils reçoivent, les responsables du Beat-CI ont
juré d'assainir leur milieu et de mettre fin à tous les dysfonctionnements.
«Tous ceux qui sont dans le faux vont perdre la tête »
, a menacé Coulibaly
Moussa Delmess, Secrétaire général adjoint de ladite association, qui a accusé
un baron du pouvoir déchu. Ce que l'un des gnambros rencontré à Yopougon n'a pas
confirmé. « Nous ne travaillons pas pour les politiciens. Nous avons
travaillé avec Kassoum Coulibaly, nous continuons de le faire avec les autres »
,
a-t-il rétorqué. Tout compte fait, le Beat-ci et les autres acteurs du transport
entendent mettre de l'ordre en faisant porter des uniformes non seulement à
leurs membres mais à tous les acteurs du transport urbain comme l'a décidé le
ministre de l'Artisanat et des Petites et moyennes entreprises (Pme), Sidiki
Konaté. Quant à Issouf Koné, le Secrétaire général, il a reconnu que la farouche
détermination des gnambros est préoccupante. «Nous avons mis en place tout un
plan notamment le système de numéro vert comme cela se fait avec la police
américaine avec le numéro 911. Nous travaillerons en synergie avec les
présidents communaux pour venir à bout de ceux qui nous encaissent illégalement.
Nous n'accepterons aucun racket ou extorsion de fonds », a-t-il averti.




Les populations en
danger




Ces derniers font la
pluie et le beau temps dans le transport. De loin, ils actionnent leurs sbires
que sont les ''gnambros'' pour faire payer des taxes parallèles aux chauffeurs
de gbakas, taxis et autres véhicules de transport. Face à cette situation, des
conducteurs de minicars et taxis communaux bravent quelquefois la mort pour
protester contre leur "racket abusif" sur les lieux d'embarquement. Ce qui
entraîne, souvent, des bagarres généralisées, troublant, durant plusieurs
heures, la circulation dans la plupart des communes d'Abidjan. (...)




 





 





Visite
du ministre Français de la défense en Côte d`Ivoire




 





Patriote  -

Le 21 mai 2011, à
Yamoussoukro, Son Excellence Monsieur Nicolas SARKOZY, Président de la
République française, a marqué de sa présence l'investiture de son homologue
Ivoirien, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA. La présence effective du
Chef de l'Etat français à Yamoussoukro, en réponse à l'invitation à lui
adressée, traduisait la volonté affichée de la France à apporter son soutien à
la Côte d'Ivoire. A la suite du Président SARKOZY, Monsieur Gérard LONGUET,
Ministre Français de la Défense, effectue une visite d'amitié et de travail en
Côte d'Ivoire, à compter de ce dimanche 26 juin, jusqu'au mardi 28 juin 2011. Le
Premier Ministre, Ministre de la Défense, Monsieur Guillaume Kigbafori SORO,
informe les Ivoiriens que la venue de Monsieur Gérard Longuet s'inscrit dans ce
contexte et vient matérialiser cette volonté de la France d'accompagner le
gouvernement ivoirien dans ses efforts de réconciliation et de reconstruction,
après la grave crise postélectorale que notre pays a traversée. Le Ministre
français de la Défense mettra à profit son séjour pour apporter son soutien aux
troupes françaises stationnées en Côte d'Ivoire et rassurer les ressortissants
français qu'il invitera à accompagner également les Ivoiriens sur la voie du
développement.




Fait à Abidjan, le 26 juin
2011




P/Le Ministre de la Défense




Le Porte-parole




Capitaine ALLA Kouakou Léon