REVUE DE PRESSE NATIONALE DU LUNDI 25 JUILLET 2011

25 juil 2011

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU LUNDI 25 JUILLET 2011







Après
avoir refusé de recevoir Gbagbo pendant 10 ans/Pourquoi Obama ouvre les portails
de la Maison Banche à Ouattara : Les sujets qui vont dominer les échanges entre
les 2 hommes




 




Le Nouveau Réveil

 - Enfin, les grands portails de la diplomatie mondiale s'ouvrent à nouveau pour
la Côte d'Ivoire. Le 29 juillet prochain, le chef de l'Etat ivoirien s'envole
pour les Etats-Unis d'Amérique où il sera reçu en audience par le président de
la plus grande puissance mondiale à la Maison Blanche. Une chose qui n'était
plus arrivée à notre pays pendant les dix ans de gouvernance de M. Laurent
Gbagbo. Et pourtant les tentatives pour obtenir un rendez-vous pour l'ex-chef de
l'Etat ivoirien dans le bureau ovale n'ont pas manqué. A peine 100 jours qu'il
exerce la réalité du pouvoir exécutif et déjà les résultats sont là, visibles,
palpables. La Côte d'Ivoire est en passe de reprendre la place qui lui revient
dans le concert des Nations. Après le ballet des chefs d'Etat et autres
illustres personnalités du monde, dont le président français Nicolas Sarkozy,
qui a déferlé sur la Côte d'Ivoire à l'occasion de la cérémonie d'investiture du
nouveau chef de l'Etat ivoirien le 21 mai dernier, la France, premier partenaire
économique de la Côte d'Ivoire vient d'effectuer un retour en force dans notre
pays avec le récent séjour du Premier ministre français Fillon, accompagné d'une
quarantaine d'hommes d'affaires français à Abidjan. Un séjour fructueux qui a
permis de réchauffer et de recentrer la coopération franco-ivoirienne à l'aune
des défis nouveaux du contexte post-crise. A peine Fillon parti que le chef de
l'Etat ivoirien reçoit une nouvelle invitation à se rendre à Washington,
précisément à la Maison Blanche. De mémoire d'Ivoirien, cela fait en effet
longtemps que la Côte d'Ivoire n'avait eu droit à un tel honneur. D'être invitée
par le président de la première puissance du monde. (...) Au cours de ce voyage,
le chef de l'Etat ivoirien et son hôte vont parler de coopération bilatérale. La
Côte d'Ivoire compte beaucoup pour les Usa qui ont construit dans notre pays la
plus grande ambassade américaine en Afrique. Dans le cadre de la reconstruction
post-crise, la relance économique, la lutte contre la criminalité
transfrontalière, notre pays peut attendre beaucoup de la première puissance du
monde. Obama aussi attend des nouvelles autorités ivoiriennes l'édification d'un
véritable Etat de droit, environnement indispensable pour la sécurité et la
promotion des investissements privés. Aux Etats-Unis, Alassane Ouattara va
également échanger avec les patrons des Institutions de Bretton Woods, le Fmi,
où il a déjà servi en tant que Dga, et la Banque mondiale. Une occasion de
recadrer et de renforcer la coopération entre la Côte d'Ivoire et ces
institutions financières. Le chef de l'Etat ivoirien échangera enfin avec le
Secrétaire général de l'Onu, Ban Ki moon. Pour parler essentiellement de
sécurité, de l'appui de l'Onuci aux forces ivoiriennes pour maintenir la
stabilité et la sécurité dans notre pays. Le président Ouattara devrait aussi
profiter de l'occasion pour remercier Ban Ki moon pour tout le soutien que l'Onuci
lui a apporté dans son combat pour la défense du vote des Ivoiriens. [...]




 




  




Yao
N'Dré - Youssouf Bakayoko : Démission exigée. Ils sont accusés de trahison




 




Le
Démocrate -

Ces
deux hommes ont plusieurs choses en commun. Tous deux dirigent deux institutions
chargées des questions  électorales, et ont été de ce fait, au cœur de la crise
 postélectorale qu'a connue le pays  de Félix Houphouët-Boigny du 02 décembre
2010 au 11 avril 2011. Ils ont dû s'exiler  au plus fort de la crise, pour
échapper à la furia des partisans du Rhdp et de Lmp. Ils doivent  aujourd'hui
encore, organiser, superviser, réguler, valider, les élections générales qui
commencent bientôt avec les  législatives prévues pour se tenir entre le 15
novembre et le 15 décembre 2011. Mais, les militants Rhdp ont encore du mal à
tolérer Paul Yao N'dré qui a proclamé le perdant Laurent Gbagbo vainqueur, avant
de revenir sur sa décision et cela en moins de cinq mois, tandis que les
militants Lmp reprochent à Bakayoko d'avoir proclamé le résultat provisoire de
la présidentielle de novembre 2010, au-delà du délai qui lui était imparti. Deux
hommes, un même destin, pourrait-on dire. Revenus au pays après l'arrestation de
M. Gbagbo et de ses compagnons, ces deux hommes essaient de reprendre le travail
là où ils l'ont laissé. (...) Tout le monde sait que les hésitations de Youssouf
Bakayoko à proclamer les résultats provisoires, ont donné au camp de Yao N'dré
 l'occasion d'agir comme il l'a fait. L'on se souvient aussi que dans l'attente
de ces résultats, le Dr Alassane Ouattara  avait même adressé un courrier à
Youssouf Bakayoko afin de le presser à donner le nom du vainqueur. Jusqu'à la 
dernière minute, M. Bakayoko n'a pu dire face au monde entier ce qu'il subissait
comme pression de la part du pouvoir Lmp et pourquoi les résultats tardaient à
venir. Certes, l'élection présidentielle soulève plus de passion que toutes les
autres élections, mais une élection, fut-elle locale,  déchaine   toujours des
passions. Afin d'aller à ces élections générales avec un esprit dégagé et moins
soupçonneux, il est convenable que  ces deux personnalités démissionnent. Il ne
faut pas se leurrer, il est encore difficile aux Ivoiriens d'accorder leur
crédit à l'un d'entre eux. De leur qualité de juriste expérimenté pour Yao
N'dré, et de diplomate chevronné pour Bakayoko, personne n'en doute. Mais de ce
passé encore trop présent dans nos esprits, il ne reste plus que la méfiance en
ce qui les concerne. Et cette méfiance ne prendra fin que lorsqu'ils auront
quitté les postes qu'ils occupent en ce moment. On ne peut, raisonnablement pas,
demander le départ, la démission du Professeur Paul Yao N'dré sans exiger la
même démission pour Youssouf Bakayoko.  Pas de deux poids, deux mesures pour
beaucoup d'ivoiriens, ces deux personnalités ont trahi la confiance du peuple.
C'est pourquoi, il vaut mieux mettre fin, dès à présent, à tout ce qui pourrait
créer la chienlit au sein de ces deux institutions lors des élections générales.
Inutile d'aller chercher loin. Yao N'dré et Youssouf Bakayoko doivent
démissionner. Pour trahison – tout simplement.




 




 





Agboville / Vive tension dans la ville, samedi : Le Gal Soumaïla Bakayoko
débarque le Cdt Oustaz




 




Soir Info

 - Le samedi 23 juillet 2011, aux environ de
17h, la population d'Agboville a vécu des moments chauds. Avant de lever un coin
de voile sur cette situation qui a semé un vent de panique générale, c'était le
sauve qui peut. De fait, des éléments du commandant Koné Gaoussou dit Jah-Gao,
de la zone d'Abobo, armés jusqu'aux dents, ont pris possession du rond-point de
l'Agnéby avant d'intimer l'ordre à la population de regagner chacun son logis.
Au motif, que les Frci ont reçu mission de mettre de l'ordre dans la troupe du
commandant Oustaz qui règne sur le département depuis le 06 avril 2011. Laquelle
troupe, à en croire nos sources, est composée d'éléments incontrôlés. Très vite,
la nouvelle a parcouru toute la ville telle une trainée de poudre. Troublant
subitement la quiétude de la ville, animée par diverses manifestations joyeuses
dans la matinée. L'on a pu observer des véhicules, des piétons et autres avaler
les rues dans un désordre indescriptible, obligeant les populations à se
calfeutrer. Un peu plus tard, le calme revenu, nous avons pu approcher les
nouveaux arrivants qui expliquent qu'ils sont venus relever le commandant Oustaz
de ses fonctions, conformément aux décisions du nouveau patron des Frci, le
général de division Soumaïla Bakayoko. Et cela dans le but de ramener la paix à
Agboville, et mettre définitivement fin aux actes de pillage, aux violations des
droits de l'Homme, au racket et aux tueries dont se rendent quotidiennement
coupables les Frci basées à Agboville. Depuis samedi donc, ce sont désormais les
éléments du commandant Jah-Gao de la zone d'Abobo qui circulent dans la ville à
bord de véhicules de type pick-up estampillés du nom de guerre du patron
d'Abobo, surmontés de fusil d'assaut. Au moment où nous mettions sous presse, le
calme était revenu et les populations ont été encouragées à vaquer à leurs
occupations par les Frci, version Jah-Gao.




 




 





Commission Réconciliation : Les zones d`ombre de l`ordonnance de Ouattara




 




L'Inter

- Les textes de loi fondant l'existence juridique de la Commission dialogue,
vérité et réconciliation (Cdvr) ont été pris le 13 juillet et présentés
officiellement jeudi 21 juillet à l'occasion d'un point presse animé par Franck
Kouassi Sran, le porte-parole de Charles Konan Banny. Celui-ci s'était bien
gardé ce jour-là de commenter l'ordonnance n°2011-167 du 13 juillet portant
création, attributions, organisation et fonctionnement de la commission dirigée
par Banny; laissant les journalistes repartir avec les questions qu'ils se
posaient à la lecture de ce document. Le texte suscite en effet des questions
auxquelles l'on gagnerait à apporter des éclaircissements. Là où certains
passages, notamment ceux relatifs à la gestion des ressources de la commission,
paraissent sans équivoque, d'autres sont peu explicites. Le cas de la durée du
mandat de la Cdvr. Selon l'ordonnance, « son mandat est de deux ans » (article
2). Mais on ne dit pas à compter de quand courent les deux ans. Est-ce depuis la
prise de l'ordonnance ou quand la commission sera officiellement installée, ou à
partir de sa première session publique ? On n'en sait rien. (...) Des précisions
s'imposent donc à ce niveau. Tout comme au niveau de certaines attributions de
ladite commission. En effet, à l'article 5, il est écrit que la Cdvr a pour
mission d'œuvrer à la réconciliation et au renforcement de la cohésion sociale
entre toutes les communautés vivant en Côte d'Ivoire. Et à ce titre, elle est
chargée « de rechercher la vérité et situer les responsabilités sur les
événements sociopolitiques nationaux passés et récents ». Le hic ici, c'est
l'imprécision contenue dans le segment « événements sociopolitiques passés et
récents ». Quels sont les événements visés ? Jusqu'à quels événements passés
peut-on remonter ? Qui a compétence pour circonscrire le champ des événements
devant être exhumés à la faveur des assises de la commission ? Est-ce Banny ?
Est-ce l'Assemblée plénière composée des membres de la Cdvr ? Pourquoi le chef
de l'Etat ne prend-il pas sur lui de fixer d'autorité les bornes ? D'aucuns
estiment qu'en le faisant, Alassane Ouattara craint d'essuyer les critiques de
ceux qui ne verraient pas d'un bon œil que tels ou tels faits historiques
n'aient pas été pris en compte. Aussi a-t-il choisi de laisser à Banny et à son
équipe la latitude de choisir les « événements sociopolitiques passés et récents
» qui méritent d'être retenus. Quitte à être, à leur tour, pourfendus par ceux
qui n'apprécieront pas leur délimitation. De là à dire que Ouattara a filé une
patate chaude à Banny, il n'y a qu'un pas. Il importe donc que des
éclaircissements soient apportés sur ce passage de l'ordonnance. [...]




 




 




Fpi /
Deux semaines après le départ de Koulibaly : Miaka Ouretto à la barre




 




L'intelligent
d'Abidjan

 - Le Front populaire ivoirien était en conclave samedi, au siège du Cnrd, dans
le cadre d'un comité central extraordinaire du parti. Cette réunion au sommet
avait, à examiner des points parmi lesquels, la mise en place d'une nouvelle
direction, à l'absence du président statutaire du parti et deux semaines après
le départ de Mamadou Koulibaly, le 11 juillet 2011. A l'issue de cette
importante réunion des structures du parti, Sylvain Miaka Ouretto a été désigné
pour être le porte-étendard du Fpi. Le nouveau président par intérim sera aidé
dans sa tâche par un secrétaire général. Il s'agit de Laurent Akoun précédemment
secrétaire général Adjoint. Le député d'Attécoubé, Marie-Odette Lorougnon Gnabri,
jusque-là secrétaire nationale de l'organisation des femmes du Fpi (Offpi),
devient secrétaire générale adjointe. De grands dignitaires étaient présents et
lui ont apporté leur onction. Ce sont Alphonse Douaty, Danon Djédjé, Djédji
Amondji Pierre, Amon Ago Marthe, Michel Amani N'guessan. Miaka Ouretto dans ses
premiers propos s'est dit heureux de cette marque de confiance et s'est réjoui
de la grande mobilisation. Preuve, a-t-il dit, que le Fpi résiste à la tempête
et reste uni après la démission du député de Koumassi.




 





Elections législatives/ Youssouf Bakayoko aux Commissaires de la CEI : "Seul
l'intérêt supérieur de la nation doit guider vos actions"




 




Le Patriote

- Conscient des enjeux des futures législatives et du rôle capital que les
Commissaires locaux auront à jouer dans leur succès, le Président de la CEI,
Youssouf Bakayoko, a choisi ce week-end pour aller vers ses représentants de
l'intérieur. Localités sélectionnées : Séguela dans la région du Worodougou et
Vavoua dans la Marahoué. Dans les deux localités, le message a été le même.
«La présidentielle est achevée. Place maintenant aux législatives, qui auront
lieu avant le fin de l'année. C'est ce que le Bureau et la Commission Centrale
s'emploient à faire. Je souhaite que vous puissiez vous engager comme vous
l'avez déjà fait. Je voudrais, à travers vous, commissaires de Séguela et de
Vavoua, lancer le même message à tous les Commissaires locaux du pays. Que
chacun se mette dans la position de professionnel qui va organiser une élection
qui compte pour l'avenir de notre pays»
, a de prime abord souligné Youssouf
Bakayoko. Si l'élection présidentielle, à en croire ses propos, constituait une
seule circonscription, il n'en sera pas le cas pour les législatives où l'on
enregistrera de multiples candidatures. Le travail des Commissaires Locaux sera
donc essentiel, a-t-il ajouté. «Nous ne devons pas nous laisser guider par
autre chose que par l'intérêt supérieur de notre pays. Notre mission est de
rendre compte du vote des Ivoiriens. Nous n'avons pas à nous substituer aux
électeurs et donner les résultats qui nous paraissent les plus commodes»
, a
poursuivi l'ancien Ministre des Affaires Etrangères. Tout en félicitant
l'ensemble des Commissaires locaux pour leur savoir-faire lors des scrutins
passés, Youssouf Bakayoko les a exhortés à œuvrer de sorte à ce que la CEI soit
un exemple de renforcement de la démocratie dans la sous-région et même en
Afrique. «Le travail que vous et nous avons fait lors de la présidentielle nous
met à un haut niveau d'appréciation de la part des observateurs. Je vous prie
donc de maintenir le cap et de rester rigoureux (...)




 





 





Giga
meeting de réconciliation : Kima Emile appelle au pardon




 




Le Mandat
 - Tant que la Côte
d'Ivoire ne retrouve pas sa cohésion d'antan, ses enfants continueront de
prêcher la paix et la réconciliation après la grave crise qu'elle a connue.
Hier, dimanche 24 juillet, l'ambassadeur de la paix, Kima Emile a donné de la
voix au Stade Robert Champroux de Marcory, devant une foule compacte venue
d'horizons divers. Au cours de la rencontre qui s'est voulue franche,
fraternelle et amicale, Emile Kima a appelé tous les enfants de la Côte d'Ivoire
au pardon. Car, a-t-il dit, « Ouattara est le seul Président de la Côte
d'Ivoire. Si nous le soutenons après l'avoir élu, nous devons l'aider à réussir
sa mission par nos actions en faveur de la paix ». A l'endroit de tous, le
défenseur de la paix a demandé de se ressaisir, de se mettre à la disposition de
la paix et de la réconciliation de sorte que la mère patrie puisse redécoller
avec les intelligences de tous ses enfants. Entouré d'Eugène Djué, Koné
Lagarton, Sam l'Africain, Koné Seydou et Béma Fofana, l'ambassadeur Kima a
annoncé sa mise à la disposition de son pays d'adoption pour retrouver la paix.
Par ailleurs, l'orateur s'est offusqué contre toutes les voix l'ayant accusé
d'avoir vendu des compatriotes burkinabè pendant la crise. «Je n'ai vendu
personne. J'ai plutôt servi de carte d'identité à plusieurs de nos compatriotes
qui en retour, m'ont vilipendé », a-t-il dénoncé vigoureusement. Avant
d'apporter des éclairages relatifs à la collecte des fonds instituée par ses
soins sous le pouvoir Gbagbo. « Le compte est ouvert à la banque atlantique.
Tout le monde peut y avoir accès, même aujourd'hui », a recommandé l'acteur de
la paix. A noter que le représentant du Premier Ministre, Traoré Mamadou a aussi
invité toutes les populations vivant en Côte d'Ivoire à la paix et à la
réconciliation.





 





Paris
/ Pour dire non aux exactions en Côte d'Ivoire : Des femmes LMP lancent
l'opération «Kodjo rouge»





 





L'Intelligent d'Abidjan  
-
La résistance contre les exactions en Côte d'Ivoire se fait sur plusieurs fronts
actuellement dans l'Hexagone. Après le boycott des produits français, les
résistants de France, en majorité des femmes, ont manifesté hier, à Paris, Place
du Trocadero, pour dénoncer les exactions, les crimes, les assassinats et autres
tortures, commis par le régime Ouattara. Le «kodjo», dessous traditionnel rouge
utilisé par les femmes avant l'avènement du caleçon actuel, a refait surface à
Paris, le dimanche 24 juillet 2011, à la faveur d'une manifestation de
protestation organisée par des femmes proches de La Majorité Présidentielle
(LMP). Ces femmes justifient cette initiative par le fait que des tueurs se sont
rendus dans leur pays, la Côte d'Ivoire, dans l'objectif de mettre fin à la vie
de leurs parents durant la crise postélectorale. Sur le site «
cotedivoire-lavraie.over-blog.fr », où des images de la manifestation sont
publiées, les initiateurs expliquent pourquoi, une telle opération a été lancée.
« Nous nous levons pour neutraliser les hommes et les femmes qui ont décidé
d'aller en Côte d'Ivoire pour tuer nos papas, nos mamans. Quand les femmes ne
sont pas contentes et qu'elles se lèvent, il y a toujours un bon résultat.
L'opération Kodjo consiste à démontrer notre mécontentement envers les personnes
qui se sont levées pour déstabiliser la Côte d'Ivoire », explique l'une des
initiatrices de la manifestation, dans la vidéo qui accompagne certaines images
sur lesquelles des femmes, vêtues de pantalon blanc, ont ceint autour de leur
taille, des morceaux de tissus rouges « pour libérer totalement la Côte d'
Ivoire ». « Quand il y a un danger et que les femmes portent le kodjo, il y a
une bonne suite après », précise-t-elle.