REVUE DE PRESSE NATIONALE DU LUNDI 19 NOVEMBRE 2012

20 nov 2012

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU LUNDI 19 NOVEMBRE 2012

Affaire ''La femme, chef de la famille au même titre que l'homme'' : Les dignitaires musulmans en conclave aujourd'hui

L'Intelligent d'Abidjan - C'EST UNE GRANDE PREMIÈRE. Depuis la fin de la crise postélectorale, les responsables des différentes entités de la communauté musulmane ivoirienne se retrouvent tous, pour la première fois, en un même lieu. Ce sera ce lundi 19 novembre 2012, à la mosquée Rahma sise à Adfjamé-Bracodi. Les hauts dignitaires à la tête des structures islamiques sont tous conviés à une rencontre au terme de laquelle la position de la communauté sur la nouvelle loi du mariage sera connue. Selon une source proche des organisateurs, il s'agira pour le Cosim du Cheikh Haima Aboubacar Fofana, le CNI du Cheikh Ul Islam Idriss Koné Koudouss, de l'AMSCI du Dr Moussa Fadiga Farouk, de la FOI de l'Imam Chérif Aboubacar, des communautés Tidjani et Soufi pilotés par les Cheikh Moustapha Sonta et Soufi Konaté d'examiner ensemble l'avant-projet de loi adopté en commission par les députés. Et livrer la position de l'Islam dans une approche consensuelle, sur le débat relatif au statut, aux droits et obligations de la femme dans le foyer. «Le Coran se prononce sur le statut de la femme dans le foyer. L'ancienne loi sur le mariage allait dans le sens du respect de cette position. Après avoir pris attache avec des juristes qui ont évalué les nouveaux amendements vis-à-vis des mœurs islamiques, il sera question pour les guides de se prononcer pour éviter d'être comptable demain. Notre position doit être connue de l'opinion nationale. Il est clair que nous ne pouvons pas rester là assis et voir passer une loi qui manifestement va poser problème dans son application. La Côte d'Ivoire est certes une République laïque mais, Avant l'examen en plénière par l'ensemble des députés, il faut un lobbying et un plaidoyer pour alerter l'opinion. C'est le sens de cette rencontre», a justifié l'un des imams, membre du comité d'organisation. Réunis en commission le mardi dernier, les députés membres de la Commission des affaires institutionnelles ont adopté le projet de loi sur le mariage. Ce texte a amendé les articles 58, 59, 60et67delaLoin°64-375du7 octobre 1964. Qui présentaient l'homme, comme étant le chef de la famille. Et l'article 58 (nouveau) de la loi en cours d'adoption par les parlementaires prescrit que la femme et l'homme sont chefs de famille au même titre. Selon le gouvernement qui a introduit cet article nouveau, le législateur Ivoirien doit adopter la constitution ivoirienne avec les textes relatifs à l'élimination des formes de discrimination à l'endroit des femmes (CEDEF). Et inscrire ainsi, la Côte d'Ivoire au rang des pays qui pratiquent l'égalité de chances et de droits entre l'homme et la femme. Sans oublier les 400 milliards du Millénium Challenge Corporation.

Formation du nouveau gouvernement / De retour de Rome, le président Ouattara : «J'engagerai les consultations habituelles»

Soir Info, Fraternité Matin, L'Intelligent d'Abidjan, Nord-Sud - De retour de Rome (Italie), le samedi 17 novembre 2012, où il a été reçu par sa Sainteté le Pape Benoît XVI, le président de la République, Alassane Ouattara, a annoncé que « j'engagerai les consultations habituelles », répondant ainsi à la question relative à la formation d'un nouveau gouvernement en Côte d'Ivoire. [...]

Formation du nouveau gouvernement : Tête-à–tête Ouattara-Bédié, aujourd'hui, à 18h

Fraternité Matin, Le Nouveau Réveil, Le Mandat, Le Jour plus - Le Président de la République, Alassane Ouattara et le président du Pdci-Rda, Henri Konan Bédié, auront un tête-à- tête, aujourd'hui, en fin de journée (18h), en vue d'analyser la situation politique qui prévaut après la dissolution du gouvernement, selon la conseillère du Chef de l'Etat. Et surtout entamer les discussions pour la formation de la nouvelle équipe gouvernementale. On se rappelle que la presse avait indiqué, depuis quelques jours, que cette rencontre devait avoir lieu, hier. Mais, lorsque nous nous sommes rendus au domicile de M. Bédié, son protocole a fait savoir à ses collaborateurs que ce rendez-vous a été reporté à une date ultérieure. [...].

Nouveau gouvernement / clash entre Bédié et Ouattara. Ce qui les oppose

L'Inter, Soir Info - Le président de la République, Alassane Ouattara et son aîné, Henri Konan Bédié ne sont pas sur la même longueur d'onde en ce qui concerne le nom du futur Premier ministre. Rentré d'Italie après la dissolution du gouvernement, le chef de l'État a entrepris des discussions, par personnes interposées, avec le président du PDCI pour la formation d'une nouvelle équipe gouvernementale. Selon une source proche du vieux parti, Ouattara et Bédié n'ont jusque-là pas réussi à s'accorder sur le nom du remplaçant de l'actuel Premier ministre, Jeannot Kouadio-Ahoussou. Là où le locataire du palais présidentiel propose Daniel Kablan Duncan, le président Bédié opterait pour l'Inspecteur général de l'État, Niamien N'goran. N'ayant pu obtenir un consensus autour de la question, le président Ouattara souhaiterait approfondir les discussions aujourd'hui. En tout cas, c'est ce qu'affirment nos sources au sein du PDCI, qui estiment qu'un deuxième round des discussions est prévu à cet effet. Le président Ouattara préférerait Kablan Duncan pour son efficacité dans le travail. Ministre d'État, ministre des Affaires étrangères, Daniel Kablan Duncan fut le ministre des Finances du président Ouattara du temps où celui-ci occupait la fonction de Premier ministre de 1990 à 1993. Après le départ de Ouattara, Duncan a été nommé par Bédié comme Premier ministre jusqu'au coup d'État de 1999. (...) Seulement voilà, le président du PDCI ne souhaiterait plus doubler son «neveu», Niamien N'goran, qui fut son ministre des Finances et dont le nom avait circulé pour succéder à Soro Guillaume, l'actuel président de l'Assemblée nationale. [...]

Formation du nouveau gouvernement : Tout se complique !

Le Mandat - Une rencontre prévue le dimanche 18 novembre entre le président de la Ré- publique, Alassane Ouattara, et le président du PDCI-RDA, Henri Konan Bédié, sur la formation d'un nouveau gouvernement et le recadrage du RHDP, a été reportée à lundi 19 novembre. La rencontre entre MM. Ouattara et Bédié, président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) aura finalement lieu lundi à 18H00 à la résidence de ce dernier à Abidjan-Cocody. Ces consultations s'inscrivent dans le cadre de la formation du nouveau gouvernement annoncée par M. Ouattara à son retour du Vatican le samedi 17 novembre. Selon des sources non encore confirmées, MM. Ouattara et Bédié auraient eu une rencontre à huis clos le samedi 17novembre nuit. Outre M. Bédié, M. Ouattara devraient consulter les autres présidents des partis membres de la coalition au pouvoir, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), notamment Innocent Anaky du Mouvement des forces de l'avenir (MFA) et Albert Mabri Toikeusse de l'Union pour la démocratie et la paix en Côte d'Ivoire (UDPCI).
Le veto de Blaise Compaoré
Les lignes bougent quant à la formation d'un nouveau gouvernement. En passant ce coup de balaie le mercredi 14 novembre, selon des sources concordantes, le président de la République, Alassane Ouattara voulait régler définitivement le cas des forces nouvelles. Mais là, le Chef de l'Etat est confronté au refus des ministres issus des rangs de l'ex-rébellion. Ayant appris leur débarquement du gouvernement, ils ont activé leur réseau. Selon des sources généralement bien in- formées, le président du Faso, Blaise Compaoré a été contacté par les ministres des Forces Nouvelles afin que ce dernier intervienne auprès de son homologue ivoirien pour les maintenir au gouvernement. (...)
La position de la France
Après la dissolution du gouvernement, les chancelleries occidentales accréditées en Côte d'Ivoire n'ont pas chômé. Comprenant difficilement cet acte. Ils ont entamé des consultations. L'Ambassadeur de la France en Côte d'Ivoire, Georges Serre a, à plusieurs reprises, rencontré les autorités ivoiriennes afin de comprendre réellement les motivations de cette décision. Mieux, il leur a demandé de tout mettre en œuvre pour éviter à la Côte d'Ivoire une crise Institutionnelle. En outre, des diplomates occidentaux ont déclaré que la Côte d'Ivoire n'avait pas besoin de cette crise. Et pourtant, au dire d'un diplomate américain, l'économie ivoirienne était en passe de réussir l'exploit en cette fin d'année. Une croissance de 8,1% annoncée. Les membres du gouvernement sont au travail. C'est pourquoi, les ambassadeurs des USA, de la France, de la Grande-Bretagne et le Chef de la mission onusienne, Bert Koenders mettent la pression sur le Chef de l'Etat afin qu'un gouvernement voit le jour formé avant la fin de la semaine. La Côte d'Ivoire ne peut rester sans gouvernement pendant plus de semaine. Ce sera une perte énorme pour le pays.

Le FPI trouve prématurée son entrée au gouvernement

L'Inter, Le Jour plus - C'est l'agence de presse chinoise XINHUA qui donne l'information. Le secrétaire général par intérim du Front populaire ivoirien (FPI), Richard Kodjo a déclaré samedi à Abidjan, qu'il est pour l'heure prématuré pour ce parti politique d'entrer dans le prochain gouvernement Ouattara. M. Kodjo qui intervenait lors d'un entretien avec des journalistes, a relevé que des solutions n'ont pas encore été trouvées aux problèmes posés par le FPI. L'intérimaire d'Akoun Laurent, en prison à la MACA, a indiqué de nombreux cadres du parti de Gbagbo sont emprisonnés et en exil, et que la priorité du FPI est de trouver des réponses satisfaisantes à ces préoccupations.

Alliance ou pas avec le Rdr / Deux tendances s'affrontent au sein du Pdci

Nord-Sud - «Les relations entre le président Henri Konan Bédié et le président Alassane Ouattara ne souffrent d'aucun conflit », a confirmé le secrétaire général par intérim du Rassemblement des républicains (Rdr). L'affirmation faite vendredi sur les antennes de Rfi éclaire l'opinion quant à l'atmosphère qui prévaut entre les deux personnalités. Ce, depuis que le président de la République a dissous le gouvernement mercredi. Le motif avancé à l'annonce de cette dissolution étant que l'Union pour la démocratie et pour la paix (Udpci) d'Albert Toikeusse Mabri et le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci) d'Henri Konan Bédié n'ont pas été solidaires de leur allié le Rdr à l'Assemblée nationale. Si les leaders des deux principales formations politiques regardent toujours dans la même direction, tel que l'affirme Amadou Soumahoro, il y a fort à parier que leurs militants ne partagent pas la même vision de la situation. Au sein du Pdci particulièrement, deux tendances se sont très tôt dégagées sur l'accusation formulée à l'encontre du vieux parti. La première tendance est celle qui s'appuie sur le jeu démocratique de la contradiction à l'Assemblée nationale et qui estiment les députés «libres» d'y participer sans contrainte extérieure. Face à cette frange, d'autres camarades 'pdcéistes'' 'militent plutôt pour une alliance forte du Rhdp, mue par la solidarité gouvernementale. Ces divergences de vue ne sont pas nouvelles. Car, on se souvient que dans un passé récent des soi-disant ''frustrés'' du Pdci n'avaient de cesse de critiquer vertement le Rdr. Ils lui reprochaient de s'accaparer tous les postes juteux ou presque de l'Administration. Ces militants sont déterminés à en découdre avec l'allié. Et s'il le faut, l'affronter dans les urnes à la prochaine présidentielle. C'est donc cette option qu'ils envisagent depuis la préparation du 12ème congrès du parti de désigner un ''champion'' qui croisera le fer avec celui du Rdr. Naturellement, l'idée d'un affrontement ''fratricide'' ne trouve pas un écho favorable auprès des pro-Ouattara du Pdci. Pour ces derniers, il faut reconduire le Rhdp au pouvoir avec les mêmes idéaux sous la houlette du même leader, Alassane Ouattara. Ils sont de ceux qui avaient applaudi l'idée du parti unifié Rhdp, avant que le projet ne soit depuis relégué au second plan. Mais tout va se jouer dans le choix du nouveau Premier ministre. Et dans cette optique, les rivalités internes risquent d'être exacerbées.

Après la dissolution du gouvernement : Le groupe parlementaire PDCI marque sa solidarité à Ahoussou

Le Mandat, L'Expression - Les députés du groupe parlementaire PDCI-RDA ont affirmé leur soutien au Premier Ministre, Me Jeannot Kouadio-Ahoussou. C'était le samedi 17 novembre, dernier à sa résidence privée à Cocody-Riviera III lors d'une séance d'échanges entre le Chef du gouvernement et 78 sur 80 députés que compte le groupe parlementaire PDCI-RDA. Entouré du secrétaire général du PDCI-RDA, Alphonse Djédjé Mady et du président du groupe parlementaire, Gaston Ouassénan Koné, le premier ministre, lui-même député, s'est entretenu avec les élus du peuple issus de sa formation politique. «Les députés PDCI-RDA sont venus marquer leur solidarité au premier ministre, chef du gouvernement. Qui est lui-même député PDCI, ainsi que les autres membres du gouvernement qui sont également cadres du PDCI-RDA», a soutenu le député de Grand-Lahou, Djaya Jean. Les parlementaires PDCI-RDA ont également marqué leur soutien au gouvernement, aux ministres PDCI et au Chef de l'Etat, Alassane Ouattara. (...) «Le Premier ministre, nous a demandé de venir pour qu'on se concerte en tant que tous militants du PDCI-RDA. (...) Nous avons échangé et nous nous sommes compris. Nous avons pris certaines résolutions notamment de nous retrouver régulièrement entre membres du gouvernement envoyés par le PDCI-RDA et les députés du groupe parlementaire», a précisé le président du groupe parlementaire PDCI-RDA, Gaston Ouassenan Koné. Quant au Premier ministre, Me Jeannot Kouadio-Ahoussou, il a lancé un appel à la cohésion des Ivoiriens. (...) «Reconduit ou pas, ce n'est pas ça l'essentiel. L'essentiel, que les Ivoiriens se retrouvent qu'ils soient dans la cohésion », a déclaré le samedi 17 novembre le Premier ministre [...].

Projet de loi sur le mariage : Les chefs religieux disent, non !

Le Démocrate - Le projet de loi relatif au mariage qui a causé la dissolution du gouvernement Ahoussou, continue de susciter commentaires et interprétations. Des Imams et pasteurs se sont donc prononcés sur ce texte de loi qui suscite également des controverses dans les foyers.
CHEIKH UL ISLAM ADAM KONE, Président du Conseil Supérieur des Imams Sunnites (CODIS) : « (...) A première vue, ce que je peux dire, c`est que la religion musulmane prescrit que l`homme est le chef de la famille. Et la loi de 1964 est conforme à cette prescription du saint Coran. En ce sens que l`homme est présenté comme le chef exclusif de la famille ».

Cheikh OUATTARA SOUALIO, Imam Principal de la Mosquée Nour de Yopougon-Carrefour Sorbonne : « Les gouvernants auraient dû recourir à l'avis des religieux, experts en jurisprudence » « (...) Dieu dit que la femme dépend de son mari. [...] ».

Imam MAMADOU DOSSO, Secrétaire général du CNI : « La loi de 1964 épouse les réalités sociologiques nationale et la nouvelle s'en écarte ». « En Islam, il n'y a pas de débats. L'homme est le chef de la famille. (...)»

RÉVÉREND EDIÉMOU BLIN JACOB, Président de l'Église du Christianisme Céleste : « Il y a des construction données par Dieu que l'homme ne peut changer ». «Les religieux que nous sommes en matière de lois avons reçu des instructions de Dieu. Elles sont contenues soit dans la Bible, soit dans le Coran. Et les lois divines ne peuvent être changées par l'homme parce qu'elles ne sont pas de son émanation (...).».

Projet de la loi sur la famille / des femmes leaders soutiennent le chef de l'état

L'Inter - «Le projet de loi sur le code de la famille, contrairement à sa présentation caricaturale constatée à la Une des journaux, doit faire l'objet d'une bonne relecture». C'est l'avis des femmes des partis politiques et celles des organisations de la société civile sur ce projet de loi qui suscite en ce moment de grandes spéculations et qui a été à la base de la dissolution du gouvernement. Lors du point-presse qu'elles ont animé le samedi 17 novembre dernier au Plateau, ces femmes leaders se sont ouvertement prononcées sur ce projet de loi. «Nullement il n'est écrit dans le projet de loi que la femme est chef de famille. Il s'agit désormais dans l'article 58 nouveau, de ce que la famille est gérée conjointement par les époux dans l'intérêt des ménages. Ils assurent ensemble la direction morale et matérielle de la famille et pourvoient à l'éducation des enfants», a tenté d'expliquer Maître Bley Miandiga Madeleine, présidente du Réseau des femmes des partis politiques de Côte d'Ivoire qui avait à ses côtés plusieurs femmes parmi lesquelles Traoré Nathalie du Centre Féminin pour la Démocratie et les Droits Humains et Maître Kaudjhis Offoumou, présidente fondatrice de AID-Afrique. Ces femmes leaders estiment que ledit projet de loi n'entame en rien l'harmonie et la cohésion du couple. Bien au contraire, selon elles, il ne fait que renforcer l'union et la concertation permanentes dans le couple. Au dire de ces femmes, plusieurs pays de la sous-région comme le Niger, le Maroc et le Sénégal, qui sont des pays fortement islamiques, ont dépassé plusieurs considérations pour faire des réformes novatrices, notamment l'adoption de la loi sur la parité. [...]

Côte d'Ivoire / Pour faire face aux déstabilisateurs / Les FRCI et la LICORNE lancent l'opération «Akwaba»

L'Intelligent d'Abidjan, L'Inter, Nord-Sud, L'Expression, Le Jour plus - Les Forces Républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) et la LICORNE débuteront ce lundi 19 novembre 2012, un exercice militaire conjoint dénommé « AKWABA ». La réunion de travail de présentation de cet exercice militaire s'est tenue le samedi 17 novembre 2012, entre les deux parties dans la salle d'honneur de l'Etat-major général. Dans le cadre de la coopération militaire basée sur le renforcement des capacités entre la Côte d'Ivoire et la France, le Général de Corps d'Armée Soumaïla Bakayoko, chef d'état-major Général (CEMG) des Forces Républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) et le Colonel François Xavier Mabin, Commandant la Force LICORNE (COMANFOR) se sont accordés sur le plan des opérations de l'exercice militaire conjoint «AKWABA» qui démarrera aujourd'hui. (...) Cet exercice militaire franco-ivoirien qui précède la visite d'Etat dans la région du Zanzan et la grande manœuvre frontalière ivoiro-libérienne, engagera plus de six cents (600) hommes et permettra d'aguerrir les FRCI.

Défense nationale / 200 nouveaux soldats arrivent

L'Inter - La caserne de la Garde républicaine basée à Yamoussoukro a servi de cadre, le vendredi 16 novembre dernier, à une double cérémonie militaire présidée par le commandant du corps de la Garde républicaine (GR), le colonel Kouaho Amichia Edouard qui était, pour la circonstance, accompagné de son adjoint, le commandant Issiaka Ouattara, dit Wattao. La première cérémonie a consisté en la présentation au drapeau national, de 200 jeunes soldats qui achèvent 4 mois de formation faisant d'eux, des titulaires du certificat d'arme N°1. Ils entrent ainsi dans les rangs des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI). A leur endroit, le colonel Amichia-Edourd a appelé à la discipline et au courage. Non sans les exhorter à faire de la défense des institutions de la République, les raisons de leur engagement. Un défilé des nouveaux militaires a mis fin à cette première cérémonie qui a fait place à l'arrosage de galons de 187 soldats du groupement de la Garde républicaine de Yamoussoukro. Parmi eux, le commandant de ce groupement, le désormais Cdt Sidibet Samba, le colonel Koffi Konan et 4 autres officiers. Au total, ce sont 6 officiers, 22 sous-officiers et 159 militaires du rang. Le colonel Amichia qui leur a demandé de redoubler d'effort et de rigueur dans le travail, a surtout prôné le pardon et la cohésion en leur sein. «La guerre que nous avons vécue nous enseigne», a-t-il indiqué. Représentant le chef d'État-major général des FRCI, le colonel N'Guessan Kouassi Edouard, commandant de l'EFA, a appelé les nouveaux promus à mériter la confiance ainsi placée en eux par leur hiérarchie. «Ne vous associez pas à des projets de déstabilisation du pays, ce serait faire un insulte à ceux qui vous ont promus», a-t-il conseillé. Cette double cérémonie a également été marquée par la célébration de l'adjudant-chef Yacouba Coulibaly, de la GR de Yamoussoukro, qui vient d'être retraité.

Violation des droits de l'homme : Human Rights Watch accable le régime

Le Quotidien d'Abidjan – L`armée ivoirienne a été responsable d'atteintes généralisées aux droits humains, en août et au début du mois de septembre 2012, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport publié aujourd'hui. Ces abus incluaient des arrestations arbitraires, des détentions illégales, des actes d'extorsion, des traitements inhumains et, dans certains cas, des actes de torture. Le rapport de 80 pages intitulé "Bien loin de la réconciliation: répression militaire abusive en réponse aux menaces sécuritaires en Côte d'Ivoire", détaille la répression brutale qui a fait suite à une série d'attaques violentes contre les installations militaires à travers le pays en août. [...]

Poursuivis pour crimes de sang, crimes économiques.../ Le procès des pro-Gbagbo s'ouvre ce matin

Nord-Sud, Le Jour plus, Le Patriote - Ce matin s'ouvre au tribunal de première instance d'Abidjan-Plateau, les premiers procès liés aux violences de la crise postélectorale. Selon une source proche du parquet d'Abidjan, les audiences vont démarrer par l'instruction à la barre des miliciens qui seraient impliqués dans les tueries de civils. D'après l'accusation, les prévenus sont poursuivis pour les délits d'association de malfaiteurs, d'infractions à la législation sur les armes, de détention de munitions et de substances explosives et d'atteinte à l'ordre public. Nos sources au bureau du pro- cureur de la République près le tribunal d'Abidjan-Plateau indiquent que les mis en cause risquent 20 ans de prison ferme si leur culpabilité est établie par le juge. Après ces procès, confient nos interlocuteurs, suivront les audiences relatives aux crimes économiques, aux atteintes à la sûreté de l'Etat et aux crimes de sang. Des anciens pontes de la refondation tels Affi N'Guessan, Aboudramane Sangaré, Aké N'Gbo devront comparaître les jours à venir devant le tribunal pour répondre des chefs d'accusation cités plus haut.

Front social / Ecoles primaires, professionnelles et universités publiques : Les enseignants maintiennent la grève

L'Intelligent d'Abidjan, Soir Info, Notre Voie, Le Nouveau Réveil, Le Mandat, Le Nouveau Courrier, Le Patriote, Le Quotidien d'Abidjan - Le front social se rallume ce lundi 19 novembre 2012, avec les grèves des enseignants du primaire, du secondaire général, de technique et du supérieur. En dépit de la dissolution du gouvernement, les différents mots d'ordre d'appel au débrayage ont été maintenus tant par l'intersyndicale du secteur Education/Formation (Isef) au titre du primaire et du secondaire général et technique que par la CNEC pour le Supérieur public.
Le préavis de grève déposé sur la table du gouvernement avant la dissolution de l'équipe prend effet à partir d'aujourd'hui lundi 19 novembre. Alors que plusieurs parents d'élèves s'attendaient à une suspension de la grève, le temps de la recomposition du nouveau gouvernement, un responsable syndical a précisé hier dimanche 18 novembre 2012, que le mouvement est bel et bien maintenu. Et que la dissolution du gouvernement n'a aucune incidence sur leur action syndicale. [...].

Conférence mondiale sur le cacao / Tout le dispositif est fin prêt

Le Mandat - Le secteur mondial du cacao est confronté à d'autres défis. Entre autres, la certification du cacao, le travail des enfants, la sécurité alimentaire, l'accès à un crédit abordable... Pour relever ces défis, toutes les parties intéressées doivent prendre conscience de l'urgence de la situation et s'engager activement dans sa résolution. C'est dans ce cadre que se tient la conférence mondiale sur le cacao organisée par l'Organisation internationale du cacao. Cet évènement va rassembler du 19 au 23 novembre 2012, tous les acteurs clés de la filière cacao au plan mondial. Pour s'imprégner de l'avancement des travaux, le ministère de l'agriculture, président du comité d'organisation de cette 1ère conférence a organisé hier, dimanche une visite des sites pour constater de visu que toutes les dispositions ont été prises. La visite était conduite par le ministre d'Etat, ministre des Affaires Etrangères, Kablan Duncan, celui de l'Agriculture, Sangafowa Coulibaly et celui du Commerce Dagobert Banzio. Du dispositif d'accueil, en passant par la restauration et les stands, tout est fin prêt pour le bon déroulement de ce grand événement mondial en Côte d'Ivoire. Cette manifestation est une opportunité historique pour la Côte d'Ivoire, premier pays producteur mondial de cacao d'accueillir sur son sol tous les acteurs de la filière. Elle permettra entre de repositionner le pays en tant que destination de la Côte d'Ivoire et à renforcer son image par rapport à la question du transfert du siège de l'Icco à Abidjan. L'objectif de la Conférence mondiale sur le cacao est de procéder à un examen critique des défis stratégiques auxquels l'économie cacaoyère mondiale est confrontée et de décider des actions coordonnées à mettre en œuvre. [...].