REVUE DE PRESSE NATIONALE DU LUNDI 17 OCTOBRE 2011

17 oct 2011

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU LUNDI 17 OCTOBRE 2011







Le
chef adjoint de l'ONUCI reçoit le procureur de la CPI




 




AIP -

Le chef adjoint de l'Opération des Nattions Unies en Côte
d'Ivoire (ONUCI), Arnauld Akodjénou, a reçu samedi, le procureur de la Cour
pénale internationale, Luis Moreno Ocampo, qui vient d'effectuer une visite de
48H à l'invitation des nouvelles autorités ivoiriennes. Luis Moreno Ocampo qui
n'a fait aucune déclaration à la presse à la fin de la rencontre d'une trentaine
de minutes, selon un communiqué de la mission parvenu à l'AIP, était à Abidjan,
afin d'échanger avec les autorités du pays, l'opposition ainsi que les victimes
des violences postélectorales qui ont fait plusieurs milliers de morts et
d'importants dégâts tant à Abidjan qu'à l'intérieur de la Côte d'Ivoire.
Autorisé, au début du mois en cours, par la Chambre préliminaire III de la Cour
pénale internationale aux fins de l'ouverture d'une enquête sur les crimes
présumés qui auraient été commis en Côte d'Ivoire depuis le 28 novembre et ceux
qui pourraient être commis dans le futur dans le contexte de cette situation,
ainsi que toute information supplémentaire à sa disposition sur des crimes qui
auraient été commis entre 2002 et 2010, le procureur Ocampo et son bureau, dans
l'optique de mener "une enquête efficace, indépendante et impartiale", a préféré
venir sur le terrain pour recueillir des éléments de preuve. Au terme de son
séjour abidjanais, à en croire Radio France internationale (RFI), le procureur
de la CPI entend inculper "trois à six personnalités" dans ce processus
judiciaire et qu'il reviendrait "ensuite à la justice ivoirienne de mener des
enquêtes pour déterminer d'autres responsables des crimes de sang".




 





Moreno-Ocampo avant son départ : "Trois à six personnes feront l'objet
d'enquêtes"




 





Nord-Sud  -

C'est au pas de course que le procureur général de la Cour pénale internationale
(Cpi), Luis Moreno-Ocampo, a effectué sa visite de 24h en Côte d'Ivoire. Il est
reparti, samedi, dans la soirée, après des échanges avec des présidents
d'institutions, la société civile, l'opposition...Le procureur de la Cour pénale
internationale, Luis Moreno-Ocampo, a animé, samedi, avant son retour à la Haye,
aux Pays-Bas, une conférence de presse à l'hôtel Tiama, au Plateau. Son
intervention a surtout porté sur comment seront conduites les enquêtes sur la
crise post-électorale. « Nous envisageons diligenter nos enquêtes à l'égard de
trois à six personnes. Nos efforts seront concentrés sur les personnes les plus
responsables et les crimes les plus odieux. En ce qui concerne les autres
personnes présumées coupables ou responsables, elles feront l'objet d'enquêtes
des autorités judiciaires ivoiriennes compétentes», a-t-il précisé. Interrogé
sur l'identité de ces personnes qui feront l'objet de poursuites à la Cpi,
Moreno-Ocampo a expliqué qu'il ne les connaissait pas encore. « Je suis en train
de recueillir les informations », a-t-il ajouté. Au cas où ces personnes
incriminées seraient hors du territoire ivoirien, il a indiqué que leurs
arrestations se feraient avec le concours des pays où elles se seront refugiées.
(...) S'agissant de la volonté des uns et des autres de voir les enquêtes remonter
à 2002, voire 1999, Luis Moreno-Ocampo a fait savoir qu'il y travaillait : «
nous avons demandé aux juges l'autorisation de remonter jusqu'à 2002. Ils nous
ont demandé davantage de preuves. Nous allons nous y atteler. Mais, les
rencontres d'aujourd'hui (samedi, ndlr), nous ont permis d'avoir des
informations supplémentaires que nous leur présenterons ». Avant la conférence
de presse, le procureur de la Cpi a rendu, en fin d'après-midi, « une visite de
courtoisie » au président de la République, Alassane Ouattara et à Arnauld
Akodjènou, le représentant spécial-adjoint du Secrétaire général des Nations
Unies, Ban Ki-moon. (...)




 




Visite
de Luis Moreno Ocampo, en Côte d'Ivoire : Le Fpi émet des réserves





 




Le
Temps  -

Le Front Populaire Ivoirien (fpi) et ses alliés du Congrès
National de la Résistance pour la Démocratie (Cnrd) se voient honorés de la
visite qui leur est rendue par l'Honorable Luis Moreno-Ocampo, Procureur près la
Cour Pénale internationale (Cpi) à l'occasion de l'enquête ouverte sur les
crimes présumés relevant de la compétence cette Haute Cour de justice pénale
internationale. Nous saluons cette initiative tout en restant circonspects. Nous
savions qu'à la demande des nouvelles autorités ivoiriennes, des membres du
Bureau du Procureur s'étaient déjà rendus en Côte d'Ivoire pour des enquêtes
officieuses. Mais, c'est par voie de presse que nous avons appris que le
Procureur près la Cpi a été autorisé, à sa demande, par la Chambre Préliminaire
III, à ouvrir «une enquête sur les crimes présumés relevant de la compétence de
la Cpi qui auraient été commis en Côte d'Ivoire depuis le 28 novembre 2010.» La
même source indique que les Juges de la Chambre Préliminaire III ont demandé au
Procureur de leur fournir, par la même occasion, mais dans un délai d'un mois,
«toute information supplémentaire à sa disposition, sur des crimes commis dans
la période de 2002 à 2010 qui pourraient relever potentiellement de la
compétence de la Cpi.» Nous avons apprécié cette décision qui, d'une part, prend
en compte les crimes contre l'humanité qui auraient été commis en Côte d'Ivoire
par les forces armées en présence, à savoir : - Les Forces Armées des Forces
nouvelles (Fafn) rebaptisées Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) en
pleine crise postélectorale ; - Les forces impartiales françaises et onusiennes
(Licorne et Onuci) ; - Les forces régulières de Côte d'Ivoire, ex-Fds. (Forces
de Défense et de Sécurité). D'autre part, cette décision permet d'étendre
l'enquête du Bureau du Procureur sur la période allant de 2002 à 2010, période
au cours de laquelle de nombreux crimes ont été commis par la rébellion armée
qui s'est installée en Côte d'Ivoire après l'échec de la tentative de coup
d'Etat que ses auteurs ont perpétré dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002. (...)
Le Fpi-Cnrd, dont les militants ont été victimes de toutes ces barbaries dans la
période 2002-2010 considérée, remettra au Bureau du Procureur, en temps
opportun, les dossiers complets concernant ces crimes. Il convient d'ores et
déjà de rappeler que ces crimes ont fait plus de dix mille morts, selon les
rapports des Ong (Human Rights Watch, Amnesty International, International
Crisis Group...) et en particulier ceux de l'Onu dont la Cpi est l'émanation. (...)
Nous sommes ainsi confortés dans notre souhait de voir la Cpi enquêter sur toute
la période qu'a duré la crise armée en Côte d'Ivoire et non sur la seule période
postélectorale, au risque de rendre une justice partielle, laquelle, sans nul
doute, sera partiale. Or, comme nous, le Procureur milite pour une justice
impartiale, pour faire prévaloir l'Etat de droit. (...).




 




Fin de
cabale pour l'ex-aide de camp de Simone Gbagbo : Séka Séka arrêté samedi à
Abidjan




 




Le Patriote

 - "La terreur ». Anselme Séka Yapo l'ex-aide de camp de la toute aussi
ex-Première Dame, Simone Gbagbo, aurait choisi ceci comme sobriquet que ça lui
irait comme un gant. Tant le gendarme, plus connu sous le nom de Séka Séka, a
fait parler de lui. Naturellement de fort mauvaise manière. Après avoir fui le
pays à la suite de la crise post-électorale, il est allé se refugier au Ghana.
Pour des raisons dont lui seul sait le secret, il a voulu quitter cette
destination pour une autre, notamment la Guinée voisine. Il embarque alors à
bord d'un avion de la compagnie A sky en transit dans la capitale ivoirienne.
Manque de pot pout lui, il est cueilli par la police ivoirienne. Présenté au
journal télévisé de 20 heures, les téléspectateurs découvrent un homme avec un
bon embonpoint, portant une barbe fournie et bien taillée avec en sa possession,
deux passeports. Il a donc quitté la capitale ghanéenne sous une fausse
identité. Selon des informations en notre possession, la présence de Séka Séka à
bord de ce vol à destination de Conakry mais, en transit à Abidjan, a été
signalée aux forces de l'ordre par un voyageur anonyme qui l'a reconnu en dépit
de son ''nouveau look''. Retour sur le parcours non moins sanguinaire et
sanglant de cet officier de la gendarmerie nationale. Formé à l'école des Forces
armées de Bouaké, il a été révélé à l'opinion nationale et internationale à la
suite des événements post-électoraux d'octobre 2000. Plus précisément après la
découverte du charnier de Yopougon du 27 octobre de la même année. (...) Son nom
est abondamment cité dans un document des Nations unies comme l'un des auteurs
de l'assassinat du général Gueï et de 17 de ses proches. Séka Séka est aussi
accusé par les mêmes documents des Nations Unies comme le tueur du Dr Benoît
Dacoury-Tabley, frère de Louis-André Dacoury-Tabley, qui venait juste d'annoncer
son ralliement à l'ex-rébellion. (...)




 





Attaque du camp d'Agban : Ce qui s'est réellement passé




 





Nord-Sud  -

Des coups de feu ont été entendus dans la nuit de vendredi à samedi, au camp de
gendarmerie d'Agban. De sources militaires, ce sont des éléments armés, pas
encore complètement identifiés, qui ont lancé l'assaut contre le plus grand camp
de gendarmerie du pays. Toujours, selon nos sources, 15 minutes avant d'attaquer
Agban, les assaillants auraient pris soin de proférer des menaces, via les
radios de la gendarmerie. Et, détail intriguant, celui qui a été chargé de
parler au nom du commando, se serait présenté comme le commandant Jean-Noël
Abéhi. Pour expliquer les motivations de leurs actes, les assaillants auraient
mis en avant, la gestion du patron de la gendarmerie, le général Gervais
Kouassi, qui ne serait pas tendre avec des gendarmes réputés être d'anciens
suppôts de l'ancien régime au pouvoir. 15 minutes après avoir proféré ces
menaces, le commando serait effectivement passé à l'attaque, à l'aide d'armes
lourdes. Les agresseurs auraient notamment utilisé des Pkm, des M16 et des
kalachnikovs. Pendant 45 minutes, ils se seraient mesurés aux hommes du général
Gervais Kouassi. Au finish, les soldats fidèles à la République auraient mis en
déroute les assaillants qui se sont fondus dans la nature. (...) Sur le théâtre
même de l'attaque, c'est-à-dire à Agban, le général Gervais Kouassi a battu le
rappel des gendarmes déployés dans les autres camps de gendarmerie de la
capitale économique. Grâce à ce renfort, une opération de fouille à allure de
perquisition a été engagée dans le camp d'Agban où tous les coins et recoins ont
été passés au peigne fin. Pour la première journée de cette opération de battue,
ce sont cinq suspects qui ont été interpellés. Nul doute que l'opération
consistant à débusquer les assaillants ou leurs complices tapis à l'intérieur du
camp, se poursuivra encore cette semaine.




 




Une
rébellion revendique l'attaque de Taï




 




Notre
Voie  –

Une
organisation se présentant sous le nom de Mouvement pour la Souveraineté et la
démocratie en Côte d'Ivoire (MSD-CI) a revendiqué samedi dernier sur le site
internet

www.ivoirebusiness.net
, l'attaque de Zriglo dans la sous-préfecture de Taï le
16 septembre qui avait fait une trentaine de morts. Le communiqué est signé d'un
certain Major Bamba qui s'exprimerait depuis la Gambie. Le communiqué précise
que le MSD-CI qui serait constitué de militaires exilés, est une rébellion au
régime de M. Alassane Ouattara. Quel crédit accorder à une telle revendication ?
Nous n'avons pas eu les moyens d'authentifier ce communiqué et la réalité de son
auteur.




 





Meeting annulé de la Jfpi à Yopougon : Ce qui s'est passé




 




Soir
Info  -

Il y avait plus de trouille que de détermination dans les rangs des militants de
la jeunesse du Front populaire ivoirien (Jfpi) qui se sont aventurés dans les
environs de l'espace Cp1, où ils prévoyaient se rassembler dans le cadre d'un
meeting. Ce samedi 15 octobre 2011, l'espace « Cp1 » censé accueillir ces jeunes
de l'ex-parti au pouvoir, est resté désespérément vide. Néanmoins, des jeunes
qui s'étaient regroupés en face du bloc célibataire, à proximité du lieu du
meeting, ont vite pris leurs jambes à leur cou, à la vue d'un pick-up des Forces
républicaines de Côte d'Ivoire (Frci). Il s'en est suivi une course poursuite à
travers les allées du quartier. Certains jeunes militants ont trouvé refuge dans
des habitations jouxtant le lieu du rassemblement, quand d'autres se voyaient
fermer la porte au nez. L'espace « Cp1 » où devait se tenir le rassemblement
était totalement désert.  Aucun signe indicatif d'un meeting n'était visible.
Pas de bâches, pas de chaises, pas de podium, pas de sono, pas d'animation
particulière... Nous apprendrons plus tard, sur les lieux, que les organisateurs
avaient reculé devant la mise en garde du ministre de l'Intérieur, Hamed
Bakayoko, qui a promis d'être ferme contre « tout débordement ». Tôt le matin,
toute la zone était bouclée, par la police et un détachement de la gendarmerie
de l'escadron de Yopougon Toits-Rouges. Aux environs de 15 h, un petit groupe
d'une vingtaine de personnes se forme à environ 50 m de l'espace Cp1 et commence
à donner de la voix. Elles scandaient « Libérez Gbagbo, Libérez Gbagbo » ou
encore « Respectez le pouvoir de Gbagbo, respectez le pouvoir de Gbagbo ». Le
lieutenant de gendarmerie, commandant le détachement de 25 éléments, engage des
pourparlers avec le groupe et les invite à libérer la voie publique, non sans
leur faire comprendre que « le meeting a été annulé ». Des propos désobligeants
fusent de partout. Jusque-là, aucune violence n'a été signalée, ce d'autant que
du côté des manifestants que des forces l'ordre, aucune agressivité, notamment
physique, n'a été manifestée. Alors que le petit groupe donnait de la voie,
réclamant la libération de Laurent Gbagbo et son rétablissement « dans son
pouvoir », cinq (5) éléments des Forces républicaines de Côte d'Ivoire ( Frci),
commandés par « Machine », débarque d'un puk-up, matraques et ceinturons en
main. En une fraction de seconde et sans forcer leur « talent », les cinq
éléments des Frci imposent l'ordre et le silence. C'est la débandade générale
dans le camp des jeunes militants. Ainsi s'est achevé, ce meeting, abondamment
annoncé dans la presse.




 




Une
chambre des représentants du peuple à forte dominance Pdci et Rdr




 




L'Intelligent
d'Abidjan  -


Le décret n° 2011-264 du 28 septembre 2011 portant détermination
des circonscriptions électorales pour les législatives 2011-2016 portant à 205
le nombre de circonscriptions électorales pour 255 sièges dans la nouvelle
assemblée, nationale vient de subir de légères modifications pour contenter le
Pdci-Rda, le plus grand allié du Rdr au sein du Rhdp. Le parti de ''N'zuéba''
s'était senti lésé par ce découpage électoral et s'en était plaint. Son vœu
vient donc d'être exaucé. Le plus vieux parti de Côte d'Ivoire pourrait
remporter cinq à six sièges de plus avec la nouvelle mouture. Ainsi sur 255
sièges, le Pdci-Rda et le Rdr vont inévitablement couper la poire en deux. Voici
où le Pdci-Rda va faire le plein. Département d'Agnéby-Tissa (Agboville et
Sikensi), 8 sièges ; Tiébissou, Toumodi (5) ; Abidjan (31) va être partagée
entre les deux partis. Attiégouakro, Yamoussoukro (4) ; Béoumi (3), Botro (2) ;
Bouaké (12)... Un décompte de toutes les régions et départements où le Pdci est
ancré nous amène à facilement 100 députés. Ainsi, il faut regarder en dehors des
régions citées plus haut, vers Bondoukou, Koun-Fao, Transua, Grand-Lahou,
Jacqueville, Abengourou, Agnibilékrou, Arrah, Bocanda, Soubré, Gueyo,
Bongouanou, Dimbokro, Aboisso, Adiaké, Grand-Bassam etc. C'est au total, 100
députés aux couleurs du Pdci-Rda. Son allié du Rdr ne fera pas piètre figure. Il
est assuré d'avoir aussi le même nombre de députés au soir du 11 décembre 2011.
Les spécialistes des statistiques électorales ont coché les circonscriptions
électorales qui vont basculer dans le camp de Ouattara : Bafing (5) ; Bagoué
(5), Abidjan (au moins 15 sur 31) ; Mankono, Kounahiri (5) ; Boukani ou Bouna
(6) ; Folon (2) ; Bouaké (4/7) ; Bondoukou (3/6) ; Dabakala (3) ; Hambol (3/6) ;
Madinani (2), Kabadougou (5/7) ; Dikodougou, Korhogo (5/10) ; Ouangolodougou,
Ferkessédougou (7/7) ; Worodougou (6). Avec possibilité de glaner des voix sur
le terrain du Fpi, de l'Udpci et même de son grand allié, le Pdci-Rda. Vont se
partager les sièges restants : le Fpi, l'Udpci, l'Upci, le Mfa, le Pit et
naturellement les Forces nouvelles qui présentent 20 candidats. (...)




 




Drame
à Moossou : Une pirogue chavire avec le maire de Bassam à son bord





 





L'Inter  -

La scène est tout simplement surréaliste et insupportable. Une petite pirogue
équipée d'un moteur et transportant le député-maire de Grand-Bassam, Jean-Michel
Moulod, a chaviré au large de la lagune Ébrié non loin de la résidence du maire,
à Moossou. Le drame s'est produit le samedi dernier 15 octobre aux premières
heures de la matinée, entre 7H30 et 8H. L'embarcation de fortune avait à son
bord six personnes : un neveu du maire nommé Thomas, deux de ses collaborateurs,
le protocole Watta Bogui Pierre et M. Tanoh, le « pinassier » appelé Arcadius,
un mécanicien prénommé Joël et le maire lui-même. Les quatre premiers cités ont
pu être repêchés et sauvés avec l'aide de secouristes présents sur la berge au
moment où la barque a renversé ses passagers dans l'eau, à une dizaine de mètres
du rivage. Mais jusqu'à l'heure où nous mettions l'information sous presse, le
Maire Jean-Michel Moulod et le mécanicien étaient toujours portés disparus. (...)
Selon divers témoignages recueillis sur place, le premier magistrat de la
commune de Grand-Bassam tentait de rallier par la lagune le village d'Ebra,
situé dans la commune de Bingerville, pour des funérailles. Une traversée banale
qui se fait tous les jours, nous ont assuré plusieurs proches, parents, curieux
rencontrés sur le débarcadère et encore sous le choc. (...)