REVUE DE PRESSE NATIONALE DU LUNDI 12 MARS 2012

12 mar 2012

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU LUNDI 12 MARS 2012








Elections du 26 février dernier : L'Onuci procède à la certification partielle




 




Le
Mandat -

Avant la réunion extraordinaire des députés ce lundi 12 mars à Yamoussoukro, le
représentant spécial du secrétaire général de l'Onu Bert Koenders a procédé à
certification partielle de l'élection législative du 26 février dernier. C'était
au cours d'une conférence de presse vendredi 9 mars dernier. «(...) Sur la base
des rapports des équipes de l'Onuci, ainsi que de ceux des missions
d'observation nationales déployées sur le terrain, je puis déclarer que le
scrutin du 26 février 2012 s'est tenu dans un calme général, et dans des
conditions conformes aux normes d'une élection libre, ouverte et transparente.
La présence d'un dispositif sécuritaire de 35.000 éléments annoncés par le
Gouvernement et comprenant les Forces Républicaines de la Côte d'Ivoire (Frci),
la gendarmerie et la police nationale, appuyés par plus de 3000 casques bleus, a
largement contribué à cet environnement globalement sécurisé. Quelques incidents
graves, mais isolés, ont toutefois été relevés après la clôture du scrutin, en
particulier dans les circonscriptions n° 091 (Facobly, Guezon, Koua, Semien,
Tieny-Seably communes et sous-préfectures et n°135 (Bonon, Zaguieta, communes et
sous-préfectures). Pour ces deux circonscriptions, la Cei a informé par
communiqué rendu public le 29 février, qu'à Bonon, l'on a déploré des morts par
balles. La sécurité du bureau de centralisation n'a pu être garantie, de sorte
que le processus de dépouillement, de recensement général des votes et de
proclamation provisoire des résultats du scrutin n'a pas été achevé. A Facobly,
des urnes ont disparu et de nombreux bureaux de vote ont été saccagés. Le
recensement général des votes, puis la proclamation provisoire des résultats à
la Commission électorale locale n'a pu se faire». Pour le représentant de Ban
Ki-Moon en Côte d'Ivoire, malgré les incidents constatés dans certaines
localités, les élections partielles se sont bien déroulées. C'est fort de cela
que l'Onuci a certifié ce nouveau scrutin sur la base des cinq critères cadres ;
à savoir les critères médias d'Etat. « Je considère qu'au regard des éléments
pertinents d'évaluation sur la base des cinq (5) critère-cadres pour la
certification, les élections législatives dans les dix (10) circonscriptions
électorales, objet de la proclamation du 28 février, ont été tenues de manière
ouverte, libre, juste et transparente, conformément aux normes internationales
», a-t-il ajouté, avant de préciser que c'est une certification partielle.
S'exprimant sur le cas des localités de Bonon et de Facobly, Bert Koenders a
souligné que le dossier était au niveau du gouvernement, pour nécessité
d'enquête. Sur ces incidents, Bert Koenders a relevé que l'Onuci a déjà mené ses
propres enquêtes.




 





Audience / Rencontre entre Représentant Spécial du Facilitateur et Représentant
Spécial du Secrétaire Général de l'ONU pour l'Afrique de l'Ouest




 





L'Intelligent d'Abidjan -

Le Représentant Spécial du Facilitateur du Dialogue Direct Inter Ivoirien,
Boureima Badini a reçu en audience, le 08 mars 2012 à Abidjan, le Représentant
Spécial du Secrétaire Général de l'Organisation des Nations Unies (ONU) pour
l'Afrique de l'Ouest, Saïd Djinnit. A l'ordre du jour de cette rencontre entre
les deux représentants, le renforcement de la coopération entre l'Organisation
de Nations Unies et la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest
(CEDEAO), en vue de trouver des solutions aux foyers de tensions dans la
sous-région. Se félicitant des efforts et de l'engagement du facilitateur du
dialogue direct inter ivoirien qui ont permis à la Côte d'Ivoire de parvenir à
l'organisation des élections présidentielle et législative et de se remettre sur
la voie de la démocratie, l'Algérien Djinnit a informé Badini de la
détermination de l'ONU à être aux côtés des pays de la CEDEAO par la mise en
place «d'une stratégie commune, à même de lutter efficacement contre
l'insécurité dans les pays riverains du fleuve Mano (Côte d'Ivoire, Libéria,
Guinée, Guinée Bissau et Sierra Léone)». L'objectif de la coopération avec la
CEDEAO est de contribuer au mieux à la stabilité de la sous-région. Pour la
sécurisation de l'ouest de la Côte d'Ivoire, les deux hommes entendent proposer
dans les prochains jours, une force de sécurité de la CEDEAO dans cette zone. Et
ce, dans le but d'épauler les forces de sécurité ivoirienne et onusienne. Outre
ces questions, M. Djinnit a fait part à M. Badini, de certaines activités que
compte organiser son organisation, afin de renforcer la démocratie dans les pays
de la CEDEAO. Entre autres, un séminaire atelier intitulé « médias et paix »
pour une visibilité de la situation en Côte d'Ivoire. Après Abidjan, le
Représentant Spécial du Secrétaire Général de l'Organisation des Nations Unies
(ONU) pour l'Afrique de l'Ouest se rendra les 12 et 13 mars prochains à
Ouagadougou où il rencontrera les plus hautes autorités pour évoquer avec elles,
les mêmes sujets de préoccupation régionale évoqués plus haut. Il se rendra
ensuite à Abuja au Nigeria pour s'entretenir des mêmes sujets avec le tout
nouveau Président de la Commission de la Communauté Economique des Etats de
l'Afrique de l'Ouest, le Burkinabè Kadré Désiré Ouédraogo.




 





Sassandra / Gestion des conflits : l'Onuci renforce les capacités des chefs
traditionnels




 




Le
Jour plus / AIP, L'Inter,

Le Quotidien
d'Abidjan

-

L'opération des Nations-Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), en collaboration avec le
gouvernement ivoirien, a organisé, lundi et mardi, à Sassandra (Sud-Ouest,
région du Gbôklè), un séminaire de renforcement des capacités, à l'intention de
quelque 50 chefs coutumiers et religieux sur les techniques de prévention, de
gestion et de résolution des conflits, en matière de litiges fonciers, en vue
d'aider à la consolidation de la cohésion sociale. Ce séminaire qui avait pour
thème, "Techniques de médiation des conflits liés à la terre", s'inscrivait dans
le cadre du plan national d'appui à la cohésion sociale (PNCS) de l'ONUCI qui
entend ainsi contribuer à la restauration de l'autorité de l'Etat, à travers les
relais que constituent ces autorités. "Un chef digne contribue à la résolution
des conflits, surtout ceux liés à la terre", a déclaré, à l'ouverture de ce
séminaire, le professeur Amoa Urbain, consultant à l'ONUCI, et principal
animateur. Ce dernier a par ailleurs fait une importante communication sur le
profil d'un chef de village ou de canton qui, selon lui, "doit être impartial,
se donner les moyens de sa politique, et asseoir une autorité" ; "tout le
contraire, a-t-il encore dit, de ce qu'il est donné de constater dans la
localité, où l'autorité du chef est de plus en plus remise en question, du fait
de la pauvreté qui engendre certaines mauvaises pratiques".  Les chefs
traditionnels, par l'entremise de leur porte-parole, Koffi Legré, ont pour leur
part exprimé leur gratitude à l'ONUCI et au professeur Amoa, s'engageant
à mettre au service de leurs communautés respectives et au profit de la cohésion
sociale les enseignements reçus. Le procureur de la République, près le tribunal
de Sassandra, l'agen nationale d'appui au développement rural (Anader), la
direction départementale de l'Agriculture, le centre national de recherche
agronomique(CNRA), les Forces républicaines de Côte d'Ivoire(FRCI), la
gendarmerie et la police ont également ont également pris part aux travaux,
signale-t-on.





 




Botro
: l'Onuci exhorte à l'autonomisation de la femme rurale




 




Le
Mandat –


L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a invité, jeudi, les
autorités ivoiriennes à consolider l'autonomisation de la femme en général et
celle en milieu rural, en particulier, en vue d'éradiquer la pauvreté. C'était
au cours de la célébration de la Journée internationale de la femme au foyer des
jeunes Nanan Toto Kra de Botro. Placée sous le signe de la cohésion nationale,
cette journée a eu pour thème en Côte d'Ivoire « le rôle de la femme dans le
processus de réconciliation et Côte d'Ivoire ». Selon Diakité Soualio, préfet du
Département de Botro, la femme est une actrice incontournable dans le processus
de développement de la Côte d'Ivoire, dans la mesure où elle constitue le socle
de la concorde de la cellule familiale, partant, de la cohésion nationale. Il
serait donc grand temps de l'impliquer de façon concrète dans la prise de
décisions dans tous les domaines de la vie, aussi bien politique, économique,
socio-culturelle qu'éducative du pays. Bailly Soumaïla, administrateur des
affaires civiles de l'Onuci à Bouaké et conférencier, a fait savoir que le thème
de cette journée est le bienvenu, dans la mesure où il met la femme au centre de
la réconciliation des Ivoiriens. (...)





 





Célébration des 3 ans du « Mandat » / Hamadoum Touré (Porte-parole de l'Onuci) :
« Les rumeurs sont le mal de la presse en Côte d'Ivoire »




 




Le
Nouveau Réveil, L'Intelligent d'Abidjan, L'Expression, Soir Info -

Le Quotidien « Le Mandat » a célébré ses 3 années d'existence, le 10 mars 2012 à
Marcory. A cette occasion, l'invité spécial, Hamadoum Touré, le porte-parole de
la mission onusienne en Côte d'Ivoire, a animé une importante conférence sur le
thème : «Prévention des conflits post-électoraux et cohésion sociale». En
insistant sur le rôle joué par les media dans la gestion des crises, le
conférencier a fait d'importantes déclarations : «On a remarqué que les rumeurs
sont le mal de la presse ivoirienne, alors qu'il faut les media pour prévenir et
gérer les conflits quand l'arène politique se mue en guerre de tranchée», a-t-il
dit. Avant de continuer : «Les media ont un rôle crucial à jouer. Les
journalistes responsables et professionnels sont source de stabilité. En temps
de crise, les journalistes sont toujours sujets des manipulations, et plusieurs
media ont joué en cela un rôle négatif dans la crise ivoirienne». Et le
conférencier Hamadoum Touré de poursuivre : «La plume ne doit pas remplacer la
kalachnikov. J'invite les journalistes ivoiriens à s'intéresser plus à des
thèmes comme la réconciliation nationale, les défis du développement local. Il
est possible de vivre ensemble, à condition de mettre fin à l'intoxication et à
la manipulation, et de faire connaître les mécanismes locaux de résolutions des
crises. En période de paix ou de conflit, il est essentiel de faire du
journalisme vrai en faisant connaître les faits et les porter à la connaissance
des populations». Cette rencontre était également l'occasion pour Diby Koffi
Attoungbré, directeur général du «Mandat», de faire connaître les états de son
journal : «Ce troisième anniversaire est pour moi, le jour d'un nouveau départ
vers le professionnalisme. J'exhorte toutes les entreprises de presse à nous
emboîter le pas afin que nous ayons des sociétés viables, qui accompagneront le
processus de réconciliation nationale et œuvrer à la cohésion sociale». Il a
aussi révélé que «le Mandat, comme toute entreprise, vit une situation
financière morose voire intenable. Nous attendons que le gouvernement apporte un
soutien à la presse, au risque de voir certains journaux comme le nôtre
disparaître». Notons que Patrice Yao, directeur général du «Nouveau Réveil, a
apporté un soutien confraternel à cette sympathique cérémonie. «3 années, ce
n'est pas peu, c'est beaucoup, c'est énorme dans la vie d'un quotidien. C'est
chaque jour que nous prenons pour donner les informations aux Ivoiriens. On
accuse toujours les journalistes de mettre le feu, mais ce n'est pas facile, car
c'est énormément d'argent qu'on y met pour la recherche des informations, pour
l'impression et autres. Soyons encore plus professionnels, c'est-à-dire donner
l'information, et l'information vraie. Car on sait ce que l'information non
vérifiée peut créer comme dégâts», a-t-il déclaré.




 




La
contribution de la presse au processus de réconciliation nationale




 




Le
Mandat

- Le porte-parole de l'Onuci, Hamadoun Touré était l'invité de Le Mandat, à
l'occasion du 3e anniversaire du quotidien. Il a fait un exposé sur
la contribution de la presse au processus de réconciliation nationale (...) Dans
un conflit, la première victime, au-delà des êtres humains, c'est la vérité qui
sort partout où entre la guerre. Que faut-il pour prévenir, gérer et régler des
conflits ? Il faut bien sûr plus que les médias.(...). Mais, les médias ont un
rôle crucial à jouer et c'est cette conviction qui a conduit l'Opération des
Nations Unies en Côte d'Ivoire (Onuci) à faire le pari optimiste de réussir la
paix avec les journalistes ivoiriens. Un journalisme professionnel, responsable
est source de paix et de sécurité. Il contribue à la prévention, à la gestion et
au règlement des conflits. En temps de crise, le journaliste sera davantage
sujet à la manipulation, à la critique qu'en temps de paix. C'est le cas en Côte
d'Ivoire où plusieurs médias ont joué un rôle particulièrement négatif dans le
conflit, surtout lorsqu'ils ont promu une propagande et entretenu la rumeur au
détriment des principes d'éthique et de déontologie du métier de journaliste.
(...) L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (Onuci) suit les médias
ivoiriens, comme recommandé par la résolution 1572 adoptée en 2004. (...). Nous
avons mis l'accent sur le rôle primordial de la presse pour créer et maintenir
un environnement préélectoral, postélectoral apaisé pour une paix durable. La
couverture médiatique professionnelle du processus électoral et la contribution
des médias à la cohésion sociale et la réconciliation nationale en synergie avec
la société civile ont constitué deux thèmes majeurs de nos activités de
renforcement de capacités des professionnels des médias ivoiriens. Aujourd'hui
(...). La thématique des ateliers sur la prévention, la gestion et le règlement
des conflits intègre désormais les « défis du développement local».




Les
ateliers médias et société civile pour la cohésion sociale constituent, depuis
2009, la base d'ateliers d'échanges entre les médias et quatre groupes de
leaders d'opinion, notamment, la chefferie traditionnelle, les leaders
religieux, organisations de jeunesse et de femmes. Ces audiences, en zones
urbaines comme en zones rurales, sont influentes et incontournables dans la
prévention, la gestion et le règlement des conflits locaux. A travers ces
ateliers les participants sont outillés avec les techniques de prévention, de
gestion et de règlement des conflits. Ils sont également édifiés sur ce que doit
être le rôle d'une presse professionnelle et responsable, au service d'une
sortie de crise définitive. Le Bureau de l'information de l'Onuci, en
collaboration avec la Section des Affaires civiles, a organisé onze ateliers
d'échanges et de réflexion sur la contribution des médias et de la société
civile à la cohésion sociale de Bouna, où le premier atelier s'est tenu, les 20
et 21 mars 2009, en passant par onze autres villes, dont Divo, San Pedro,
Guiglo, Man, Adzopé, Gagnoa, Odienné, Séguéla, Bondoukou et, récemment, Duékoué,
du 27 au 29 février 2012. La douzième édition est en préparation. Elle se
tiendra les 27 et 28 mars 2012, à Agboville. II y en aura d'autres. (...) Les
participants ont installé, là où les ateliers se sont tenus, des ''Réseaux de
médias'' des ''Comités de veille'' ou de ''vigilance'' et des ''plateformes
d'échanges''. Parmi leurs recommandations et résolutions majeures relatives à la
responsabilité du journaliste et des professionnels des médias, lors des
ateliers médias et société civile pour la cohésion sociale, on retient, entre
autres, la nécessité de produire des émissions ou écrire des articles favorisant
la cohésion sociale, faire connaître les mécanismes locaux de résolution des
conflits, (...) privilégier la crédibilité de la source de l'information et éviter
les informations non vérifiées, éviter la diffusion et la publication des
productions artistiques véhiculant la haine, l'intolérance, l'exclusion, qui
constituent une entrave à la paix » (...)  Au plan des libertés comme des
retombées économiques, la presse est mieux lotie dans un environnement de paix
que dans un monde troublé où chaque coin de rue il y a des risques d'avoir comme
compagnon le chaos.





 





Election à la
présidence de l'Assemblée nationale aujourd'hui : Guillaume Soro investi
candidat du RDR





 





Le Patriote, Le
Mandat, Fraternité Matin, Le Jour plus, L'Inter, Le Quotidien d'Abidjan, Le
Démocrate, L'Expression -


"Monsieur Guillaume
Kigbafori Soro, au nom du RDR et en ma qualité de secrétaire général par
intérim, j'ai l'honneur de vous investir comme candidat du RDR à l'élection à la
présidence de l'Assemblée nationale.» Amadou Soumahoro a lâché la phrase que
toute la salle Alabo de l'hôtel président de Yamoussoukro attendait. Il était
16h15, tous les 138 députés du Rassemblement des républicains qui ont répondu à
l'appel de leur direction hier se sont levés pour accueillir la décision par des
ovations nourries. Pendant de longues minutes, les honorables ont applaudi pour
marquer leur adhésion au choix de l'ancien Premier ministre pour défendre les
couleurs de leur parti à la course au perchoir qui a lieu aujourd'hui. Sans
grande surprise, l'ancien locataire de la maison blanche du Plateau a été
désigné comme porte-étendard du parti logé à la rue Lepic pour la compétition
électorale en vue du contrôle de l'hémicycle. Selon le secrétaire général par
intérim, ce choix ne relève pas du hasard. Il est motivé par le combat sans
relâche de l'homme pour le refus de la dictature, de la confiscation des
libertés publiques et individuelles et surtout pour son engagement pour la
démocratie en Côte d'Ivoire. En plus, a-t-il ajouté, Guillaume Soro n'est pas un
nouveau venu au RDR. «Après ses luttes syndicales, il a commencé à défendre les
couleurs du RDR en 1995 au côté de l'ancienne secrétaire générale, Henriette
Dagri Diabaté», a-t-il expliqué. Non sans lui rendre un vibrant hommage. «Le RDR
te rend un hommage appuyé pour ton parcours de combattant et salue ton combat
libérateur qui a permis de tirer la Côte d'Ivoire des griffes de la dictature de
l'ancien régime. Le RDR est heureux et fier de vous.

 Le
parti sait compter sur vous», s'est réjoui Amadou Soumahoro. (...) Le député de
Touba, Fadiga Sarrah épouse Sako a été désignée candidate à la première-vice
présidence pour accompagner Soro. C'est donc le ticket Soro-Fadiga que le RDR
présente aujourd'hui pour prendre, en cas de victoire, le contrôle de la
deuxième institution du pays. (...) Investi comme candidat par le parti qui a la
majorité absolue au parlement, l'ancien Premier ministre est sur le point d'être
élu président de l'Assemblée nationale. La victoire à l'élection d'aujourd'hui
est quasiment acquise.




 




Avant
l'ouverture de la dixième législature / Ouassenan Koné, président de séance
révèle : ''Le Rhdp choisira un seul candidat''




 





L'Intelligent d'Abidjan, Le Nouveau Réveil -

L'ouverture de la dixième législature se tiendra ce lundi 12 mars 2012 à
Yamoussoukro. Le président de séance de cette rencontre, le général Gaston
Ouassenan Koné, en a donné plus de détails hier sur Onuci-Fm.  Ouassenan Koné a
rappelé que le règlement de l'Assemblée nationale prévoit que le doyen d'âge
convoque les députés et préside la première séance. Aussi est-il assisté des
deux premiers des députés qui remplissent les fonctions de secrétaire. «Chaque
parti politique désigne en principe son candidat. Mais lorsque les partis sont
en alliance, alors c'est au plus haut que ça se décide. Il y a des concertations
et un accord intervient pour que ce soit un candidat qui soit celui de tous les
partis de l'alliance. Je pense que c'est ce qui va se passer. En plus des
candidats des partis, tout député peut faire acte de candidature auprès du
bureau de l'Assemblée nationale», a indiqué le député de Katiola. Qui a prévenu
que des candidatures peuvent être rejetées avant leur examen. La Commission
électorale indépendante (Cei) a proclamé les résultats définitifs des
législatives partielles le mercredi 7 mars 2012. Le Rassemblement des
Républicains a raflé la mise avec 138 sièges soit 54,54 %. «Je voudrais rappeler
que la Commission Electorale Indépendante a procédé à cette répartition
statistique en tenant compte non seulement des parrainages effectués lors de
l'enregistrement des candidatures, mais aussi et surtout des ralliements
survenus après les scrutins. Bien évidemment, certains responsables de partis
politiques nous ont fait savoir qu'ils sont en pourparlers avec des élus issus
du rang des indépendants, en vue de leur ralliement à leurs formations
politiques», avait souligné le président de la Cei Youssouf Bakayoko.




 




Refus
d'entrer au gouvernement ? : L'attitude suicidaire du Fpi !




 




Le
Nouveau Réveil, L'Expression -

Quand les syndicats d'enseignants, à savoir, le Syndicat national de
l'enseignement secondaire de Côte d'Ivoire (Synesci) d'abord, et ensuite, le
Syndicat de l'enseignement supérieur et de la recherche (Synares), aidés du
peuple ivoirien, ont poussé le régime du Parti démocratique de la Côte d'Ivoire
(Pdci-Rda à proclamer le retour du multipartiste dans le pays de l'homme de la
paix, le président Félix Houphouët-Boigny, le parti de Laurent Gbagbo, le Front
populaire ivoirien (Fpi), s'est emparé de cette victoire populaire, et en a fait
sa propriété privée. Tous les 30 mai, Gbagbo et les siens fêtent « La fête de la
liberté ». Au nom de la démocratie. (...) Mais alors, si tant est qu'on se dit du
peuple ivoirien, pourquoi, alors, refuse-t-on ce que Laurent Gbagbo a fait,
hier, en fraternisant avec les ex-Forces nouvelles, ce qui a abouti à des
élections nationales, présidentielle et législative, qui ont abouti à la
réunification du pays et de l'armée, le garant de notre unité nationale ? Le
dialogue direct que nous avons, tous, applaudi. On ne le dira jamais, si Gbagbo
avait accepté, le dimanche 28 novembre 2010, sa défaite démocratique face à
Alassane Ouattara, on n'aurait pas connu de crise post-électorale. Aujourd'hui,
le Fpi décline le dialogue républicain. Le refus du Fpi d'entrer dans le
gouvernement participe de ce noir dessein de pousser, certainement, Ouattara à
la faute, aux fins de l'empêcher de remplir sa mission pour le bonheur du peuple
ivoirien. Les incessants voyages du Fpi – Miaka Oureto, le président
intérimaire, était ; récemment ; en Europe, Akoun Laurent, secrétaire général
par intérim, porte-parole, était au Ghana où il y a le plus grand nombre de
réfugiés pro-Gbagbo- s'inscrivent dans un canevas bien précis : rendre le pays
ingouvernable, selon leur expression consacrée. Ancré dans cette utopie de
déstabilisation du nouveau régime, le Fpi a refusé (a) d'entrer dans le 1er
gouvernement de Ouattara du juin 2011, (b) de participer aux élections
législatives, (c) d'aller éventuellement aux municipales et aux régionales.
Grosso modo, le parti de Gbagbo, encore si Miaka, Akoun, et autres, pour leurs
ambitions personnelles, le considèrent comme leur président et leur leader, ne
sera pas présent à l'Assemblée nationale. Quelle maladresse des partisans de
Gbagbo quand on sait que le président de la République, Alassane Ouattara, a
tout entrepris pour amener ses frères refondateurs à ne pas commettre l'erreur
du Rassemblement des républicains (Rdr) en 2000. Si le Fpi crache sur le
dialogue républicain, s'il n'entre dans le prochain gouvernement, ne participe à
aucun scrutin à venir, dans quel pays se trouve-t-il ? Pendant 5 ans, au moins,
un parti qui a dirigé le pays pendant 10 ans, sera absent à toutes les instances
de décision, par sa propre faute. (...) Sans être de leur bord, nous leur disons :
ce n'est pas la voie de la démocratie. Le pays du dialogue ne mérite pas ça. Le
Fpi compte éventuellement sur un coup d'Etat, ce n'est point la voie. Si le Fpi
n'entre pas dans la République, il lui sera difficile de faire entendre sa voix
dans les années à venir. Il court à sa propre perte. (...) La Côte d'Ivoire, ne
voulant plus de pratiques anti-démocratiques, il faudra, au Fpi, pour sa survie,
nous le soulignons, entrer dans la République, selon le souhait du chef d'Etat,
Alassane Ouattara. Toute attitude contraire sera suicidaire.




 




Des soldats FRCI au
centre d'une bavure, à Fresco, élèves et professeurs menacent de suspendre les
cours




 




Le
Quotidien d'Abidjan/AIP, Le Démocrate -

Une révolte de population contre les Forces républicaines(FRCI) couvrirait, en
ce moment, à Fresco (sud-ouest du pays, région du Gboklè), où élèves de tous les
établissements secondaires et professeurs, menaceraient de suspendre les cours,
et réclament des "sanctions vigoureuses" contre 12 éléments des FRCI qui
auraient infligé, vendredi, une bastonnade en règle à l'un de leurs enseignants,
professeur de lettres au lycée moderne, ont rapporté à l'AIP, des témoins des
faits. Ces enseignants et élèves l'ont fait savoir aux autorités préfectorales,
ce samedi, et attendent que suite soit donnée à leur requête, faute, ils
décrètent la suspension des cours. La ville est à présent, sous tension. L'on
explique qu'un enseignant de lettres modernes, au lycée moderne de Fresco,
aurait été "enlevé nuitamment" à son domicile, vendredi, dans la soirée, par des
éléments des Forces républicaines de Côte d'Ivoire(FRCI), qui l'aurait
copieusement rossé, à la suite d'une plainte formulée par un tenancier de café,
avec lequel il aurait eu une altercation, à propos de la qualité de service dont
ils n'auraient pas convenu. L'infortuné, Oula Lucien, professeur de français, en
fut évacué d'urgence à l'hôpital dans un état comateux, après qu'il a été
extirpé des griffes de ses bourreaux par le commandant du détachement des FRCI,
pré-positionné à Fresco, alerté par des témoins de la scène. Celui-ci
souffrirait de divers traumatismes au visage, à l'œil droit et à l'abdomen. Le
ministre Alain Lobognon, député de Fresco, informé des faits, s'est aussitôt
rendu à l'hôpital, et s'est engagé à payer les frais que nécessitent les soins
de la victime. Selon la victime elle-même, qui affirme ne pas comprendre le
comportement de ces militaires, d'autant plus qu'il n'a eu aucun contact, ni
directement ou indirectement avec eux, a déclaré cependant n'avoir eu de
dispute, la veille, qu'avec le tenancier du kiosque à café, qu'il aurait
d'ailleurs parmi ses ravisseurs, à propos d'un plat de spaghetti "trop
assaisonné à son goût". [...]




 





Tentative de déstabilisation des institutions : Des assaillants mis aux arrêts.




 





L'Expression, Le Nouveau Réveil –

L'information est pour l'instant tenue confidentielle. 18 personnes, dont des
civils, militaires, gendarmes et policiers ont été interpellés au cours de la
semaine qui vient de s'écouler, a-t-on appris de source militaire dimanche.
Selon cette source, ces individus, qui projetaient un coup de force, ont été mis
aux arrêts grâce à la vigilance des services de renseignements généraux. Détenus
pour certains au camp de la brigade anti-émeute sous les ordres du commandant
Ben Laden, les mis en cause sont passés aux aveux. Selon les premiers éléments
d'enquête, rapporte notre source, si les assaillants ont avoué leur incapacité à
renverser le régime du président Ouattara, leur objectif était d'instaurer un
climat d'insécurité à Abidjan. Ceci, dans l'optique de freiner les investisseurs
étrangers dans leur volonté de faire des affaires en Côte d'ivoire, et de créer
la psychose au sein de la population. (...)




 




Côte
d'Ivoire / Processus de réconciliation nationale : Les rois et chefs
traditionnels s'engagent aux côtés de Banny




 





L'Intelligent d'Abidjan, Le Démocrate, L'Expression, Soir Info -

«Conscients de l'impérieuse nécessité de la mise en œuvre du processus de
réconciliation en Côte d'Ivoire ; persuadés qu'un engagement ferme et résolu de
notre part est essentiel mener à bonne fin le processus ; soucieux du retour de
la cohésion sociale, de la concorde et de la paix dans notre pays ; nous prenons
l'engagement solennel, en ce lieu de mémoire où repose le président Félix
Houphouët–Boigny, qui fut un des nôtres, de nous inscrire résolument dans la
réalisation des objectifs assignés à la CDVR et d'appeler tous les enfants de
Côte d'Ivoire à en faire de même». C'est la déclaration faite, au nom de ses
pairs rois et chefs traditionnels de Côte d'Ivoire, par sa majesté Ahoula Tanoé
Désiré, roi des N'Zima Kotoko de Bassam, à l'endroit du président de la
Commission Dialogue Vérité Réconciliation (CDVR), Charles Konan Banny. C'était
le dimanche 11 mars 2012, à la résidence privée des Boigny à Yamoussoukro à
l'occasion de la rencontre en prélude au lancement de la cérémonie du mois de
deuil, de repentance, de prière et de pardon prévue pour le samedi 17 mars
prochain. Le premier vice-président de la CDVR a expliqué la nécessité pour les
Ivoiriens de se réconcilier. A commencer par les gardiens et garants de nos us
et coutumes. «Nous devons nous mobiliser comme un seul homme. C'est vrai que
c'est difficile. Mais, si tous ensemble nous nous impliquons, il n'y a pas de
raison que nos enfants ne se réconcilient pas. Je vous exhorte à exercer votre
rôle», a-t-il dit. «Il faudra s'appuyer sur l'un des principes fondamentaux de
la chefferie. A savoir que le chef n'a pas de parti pris. Vous êtes au- dessus
de tout. Vous devez pouvoir prendre de la hauteur pour exercer votre
responsabilité. Quelles que soient les difficultés .Aujourd'hui, la seule
bataille qui vaille d'être menée en cette période, est celle de la
réconciliation. Rien ne peut réussir si nous ne sommes pas réconciliés», a-t-il
indiqué. Dans la même veine, Charles Konan Banny a interpellé les 300 têtes
couronnées. «Nous avons tous failli, en particulier vous les chefs. Il ne faut
pas aller chercher ailleurs; notre nation est en danger. Les tendances ne sont
pas bonnes», a-t-il fait savoir. Pour lui, il faut l'implication sans faille des
chefs traditionnels et religieux. Pour une Côte d'Ivoire nouvelle, une nation
nouvelle dans la justice et dans l'équité. (...) Revenant sur l'enjeu du mois de
purification, il a souligné qu'après cette période douloureuse qu'a connue la
Côte d'Ivoire, après les élections présidentielles de novembre 2010, faisant
plus de 3000 morts, «il est important qu'une telle période soit observée, pour
pouvoir apaiser les esprits des morts». Ainsi, quatre semaines durant, sur
l'ensemble du territoire national, il sera organisé des séances de purification,
de repentance, de prières et de pardon.




 




La
réconciliation préoccupe le District d'Abidjan




 





Notre Voie -

La
  conférence
œcuménique a marqué la célébration locale de la journée internationale de la
femme où les religieux ont exhorté les femmes agents du District d'Abidjan à
utiliser leurs atouts pour apporter leur contribution au processus de
réconciliation nationale. La cérémonie organisée par l'Association des femmes du
District d'Abidjan (Asfeda) s'est déroulée, le 8 mars dernier, au District
d'Abidjan, en présence du gouverneur Robert Beugré Mambé.  «Femme source de vie,
source de pardon, source de paix et de réconciliation» était le thème de la
conférence œcuménique qui a été précédée de messe à la Cathédrale Saint Paul du
Plateau et de défilé avec la fanfare l'Harmonie du District d'Abidjan. «Chères
sœurs dans le Christ, vous qui donnez la vie, donnez la vie à la paix et à la
réconciliation à partir de vos foyers, de votre milieu ; là, vous aurez apporté
beaucoup à vos fils que nous sommes. Permettez que la paix et la réconciliation
soient comme des béquilles qui aideront tous les habitants de ce pays à marcher
sur le chemin du développement véritable et durable», a exhorté le vicaire à la
Cathédrale Saint Paul, le Père Dogoua Gilles César. Ce dernier est convaincu que
la femme peut, mieux que l'Homme, restaurer la paix dans les pays africains en
proie aux guerres fratricides et politiques.  Hyppolyte A., pasteur de l'Eglise
Fousquare, a, pour sa part, reconnu que la femme a une puissance d'intervention
spirituelle.




 




Depuis
son exil / Gossio Marcel : «Discutons avec Ouattara» / «Ce qui est fait, est
fait» / «Le pays doit se réconcilier»




 





Trait d'Union -

L'ancien Directeur général du Port Autonome d'Abidjan, Marcel Gossio, réitère sa
volonté d'aller à la paix dans des confidences faites à un de ses proches. La
semaine dernière, se confiant à l'un de ses proches, M. Gossio a fait savoir
qu'il s'inscrivait totalement dans la dynamique de réconciliation nationale. «Il
faut discuter, il faut aller à la paix, le pays en a besoin pour avancer. La
Côte d'Ivoire ne va pas rester éternellement dans cette spirale de violence», a
dit l'ancien patron du Port d'Abidjan. Pour ce natif de l'Ouest de la Côte
d'Ivoire-il est originaire de Bloléquin-, la guerre a fait trop de mal à la Côte
d'Ivoire. «Moi j'ai perdu une tante, trois oncles et bien d'autres parents, amis
et connaissances dans la guerre. Mais il est temps de mettre un terme à tout ça.
Asseyons-nous et discutons, a dit le président Laurent Gbagbo. Les Ivoiriens
doivent se parler pour aller à la paix», a estimé Marcel Gossio. Ce fidèle,
parmi les fidèles de Laurent Gbagbo, a dit n'avoir aucune rancune contre qui que
ce soit en Côte d'Ivoire, bien qu'étant en exil. «Ce qui est arrivé est arrivé,
ce qui est fait est fait. Pour moi, c'est le pays d'abord avant les partis
politiques. Après tout ce que le pays a vécu depuis des années, cherchons
maintenant à nous parler pour aller à la paix. Il ne faut pas d'orgueil pour
faire la paix. Moi j'ai décidé de transcender tout ça pour mettre en avant
l'intérêt de mon pays», a-t-il insisté. De là où il se trouve, Gossio a lancé un
appel à tous les Ivoiriens, leur demandant d'aller, sans rancœur et sans calcul
politicien, à la réconciliation nationale. [...]




 





Boundiali : Le Nonce apostolique dans la cellule des détenus pro-Gbagbo / Ce
qu'il est allé faire




 





L'Inter, L'Intelligent d'Abidjan -

Les détenus pro-Gbagbo de la prison civile de Boundiali, ne l'oublieront pas de
si tôt. Ils ont en effet reçu la visite surprise du Nonce apostolique, Mgr
Ambroise Madtha, le samedi 10 mars dernier, à leur lieu de détention. Le
représentant du saint père en Côte d'Ivoire, à la tête d'une forte délégation
composée des préfets et sous-préfets de la région, des autorités
administratives, policières et militaires, a foulé le sol de la prison civile de
Boundiali aux environs de 12 h ce samedi. Mgr Madtha, selon nos sources, est
venu s'enquérir des conditions de détention et de traitement des pensionnaires
de ce pénitencier du nord, notamment les pro-Gbagbo, plus de 10 mois après leur
transfert dans cet univers carcéral. Ce ne fut certes pas l'occasion de grands
discours, ou d'une cérémonie officielle. Mais la seule présence du Nonce et sa
délégation devait être réconfortante pour ces détenus, qui sentent ainsi qu`ils
ne sont  pas oubliés, à tout le moins par Dieu. Et l'homme de Dieu n'a pas
failli à sa mission. Au-delà des salutations, il a fait une prière pour les
prisonniers dans leur ensemble, avant de prendre congés d'eux. A la vérité, la
présence du chef du corps diplomatique accrédité en Côte d'Ivoire, dans le
département de Boundiali, était mue par une toute autre raison. A en croire nos
sources, il y était pour l'inauguration d'une nouvelle école, construite dans la
sous-préfecture de Siempourgo, dans le département de Boundiali. C'est profitant
de cette activité que le représentant du Pape en terre ivoirienne s'est souvenu
des détenus de la prison de Boundiali à qui il a rendu visite. [...].