REVUE DE PRESSE NATIONALE DU LUNDI 03 OCTOBRE 2011

3 oct 2011

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU LUNDI 03 OCTOBRE 2011







Côte
d`Ivoire: le chef de l`Onuci rend visite au détenu Laurent Gbagbo





Fraternité Matin  -

Le
Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Cote
d'Ivoire par intérim, M. Arnauld Akodjènou, a conduit samedi, 1er 
octobre 2011, une mission des droits de l'homme pour s'enquérir des conditions
de détention de  l'ex-Président Laurent Gbagbo, en détention dans une résidence
à Korhogo, localité située à 580 km au nord d'Abidjan. Situant les objectifs de
la visite, M. Akodjènou, qui était accompagné de Guillaume Ngefa, directeur par
intérim de la Division des droits de l'homme, a souligné à l'ex-chef de l'Etat
que sa mission se situait dans le cadre de la Résolution 2000 du Conseil de
sécurité. Cette résolution demande à l'Opération des Nations Unies en Côte
d'Ivoire (ONUCI) de s'assurer que les conditions de protection et de détention
de l'ancien Président Gbagbo, de son épouse, des anciens responsables et de tous
autres détenus sont conformes aux obligations internationales. « Ma visite entre
dans la ligne des visites antérieures de l'ONUCI, notamment celles de l'ancien
Représentant spécial du Secrétaire général en Cote d'Ivoire, M. Y.J. Choi, le 4
juillet 2011 et du chef par intérim de la Division des droits de l'homme, le 5
aout dernier, » a précisé d'entrée M. Akodjènou, lors de son entretien avec M.
Gbagbo. « Elle consiste à faire le suivi régulier de vos conditions de détention
et à s'assurer  que vous étés traité avec dignité. C'est en application de la
résolution du Conseil de sécurité, et  l'ONUCI doit en tenir le Conseil de
Sécurité informé»,  a-t-il expliqué. Auparavant, Monsieur Akodjènou a rencontré
le préfet de région avec qu'il a échangé sur la situation générale dans la
région ainsi que les progrès relatifs au retour progressif des institutions de
l'Etat. (...)




 




« La
libération de Gbagbo ne doit pas être une condition à la réconciliation »




 





Fraternité Matin  –


L'étape de Bouake fut pleine de révélations et de souvenirs. Le chef du
gouvernement a fait remarquer que les Forces Nouvelles étaient venues pour que
la démocratie soit une réalité en Côte d'Ivoire où, de par le visage ou le nom,
on attribuait une ethnie à une personne. Selon lui, la Côte d'Ivoire étant une
terre d'hospitalité, s'en aller c'est aller dans l'abîme. Il rappelle que le
pays en a fait l'expérience. C'est pourquoi il s'est réjoui du retour de la
démocratie. Répondant à ceux qui soutiennent que pour qu'il y ait
réconciliation, il faut que l'ancien Président, Laurent Gbagbo, soit libéré, il
s'est voulu catégorique : « Arrêtons cela ». Et d'argumenter : « Si c'est nous
qui avions perdu les élections, nos têtes seraient brandies comme des trophées
devant le Palais présidentiel. Là où l'on nous aurait donné la mort, nous avons
préservé la vie de Dogbo Blé, l'ancien patron de la Garde républicaine ». Il a
révélé que lorsque les Forces Nouvelles ont encerclé la ville d'Abidjan, en
avril dernier, il avait demandé au Général Dogbo Blé de dire à Gbagbo de
céder le pouvoir afin d'éviter le bain de sang. Comme réponse, Dogbo Blé lui a
dit : « Je suis militaire, je sais me battre et j'en ai les moyens». (...)




 




 




A
quelques jours de sa visite, Les 2 gros dossiers qui attendent Ouattara à
l`Ouest




 






L'Inter  -

Dans
10 jours, le président de la République, Alassane Ouattara, effectue sa première
visite d'Etat à l'intérieur du pays et à l'Ouest. A quelques jours de cette
tournée annoncée du 13 au 15 octobre prochain, il y a beaucoup de mouvements
dans le Moyen-Cavally où cadres et populations s'affairent à recevoir l'hôte de
marque. En choisissant l'Ouest pour sa première visite d'Etat, le président
Ouattara n'a certainement pas tiré au sort. Ce choix a été fait à dessein eu
égard au lourd tribut que les populations de cette partie de la Côte d'Ivoire
ont payé de la guerre depuis l'ex-rébellion jusqu'à la récente crise
post-électorale. Aussi, en se rendant dans cette région, l'on peut dire que le
successeur de Laurent Gbagbo va sur les traces de milliers de victimes
innocentes, martyres ou engagées (dans un camp comme dans l'autre), qui ont payé
de diverses manières, le prix de la guerre en Côte d'Ivoire. S'il y va pour
soulager ces victimes, deux grands dossiers n'échapperont pas au président de la
République, durant son séjour dans le Moyen-Cavally. Le premier est la
lancinante question de l'insécurité dans la région. Que de populations vivent
dans la brousse, loin de leurs localités pour éviter de subir les exactions de
groupes armés ou d'individus incontrôlés! Combien n'ont-ils pas trouvé refuge au
Liberia ou ailleurs, qui n'osent revenir sous peine de subir des représailles
soit pour leur origine soit pour leur choix politique ? Tous ces gens ont besoin
d'être rassurés, à l'occasion de la visite du chef de l'Etat, le président de
tous les Ivoiriens – et non le président d'un camp ou d'un clan – pour regagner
leur vie normale. A côté de ce dossier, celui le plus sensible reste l'épineuse
question du foncier rural. S'il y a une bombe dont l'explosion est presque
certaine à l'Ouest, c'est bien ce dossier. Populations autochtones, allochtones
et allogènes peinent à cohabiter désormais dans cette zone depuis que la
politique est parvenue à les diviser. Aujourd'hui, il règne à l'Ouest une sorte
de loi du talion où le plus fort est le maître. La loi des armes et la terreur
sont devenues le vécu quotidien des populations. Les communautés se regardent en
chiens de faïence. Avant l'avènement du président Ouattara, c'était les
miliciens pro-Gbagbo, généralement les populations autochtones, qui régnaient en
maître. Depuis le changement du régime, la situation a viré à l'inverse.
Désormais, ce sont des individus armés ainsi que des dozos (chasseurs
traditionnels originaires du nord) qui font la loi. Au grand mépris des
autochtones muselés face à la force des armes. Comment rétablir la cohabitation
dans cette partie tant convoitée de la Côte d'Ivoire? C'est l'équation difficile
dont on attend une solution du président Ouattara, à l'issue de sa visite
d'Etat.




 





Primature / Voici le successeur de Soro Ni Duncan ? ni Patrick Achi




 





Soir
Info  -


Dans quelques mois, la Primature ivoirienne devrait changer de
locataire conformément au gentleman agreement ficelé lors des élections
présidentielles entre l'actuel président de la République Alassane Ouattara et
son allié politique du Pdci, Henri Konan Bédié. Guillaume Soro, l'actuel maître
des lieux, fait progressivement ses bagages, sans bruit. Pour sa succession, les
spéculations vont bon train. Plusieurs noms sont annoncés à la tête de la
''maison blanche'' ivoirienne. Sur les tabloïds, figurent l'actuel ministre des
Infrastructures économiques Patrick Achi, le ministre des Affaires étrangères
Daniel Kablan Duncan, le vice-président de la société financière internationale
(Sfi) Thierry Tanoh. Selon des sources dignes de foi, ni Patrick Achi ni Kablan
Duncan, encore moins Thierry Tanoh ne succédera au premier ministre Guillaume
Soro. De ces trois personnalités, seul Kablan Duncan, ancien premier ministre
ivoirien, a une chance de sortir la tête de l'eau, si d'aventure, celui qui est
pressenti, et qui n'est autre que Tidjane Thiam, venait à renoncer à l'offre du
chef de l'Etat et du président du Pdci. (...) Sauf donc revirement ou changement
de dernière heure, Tidjane Thiam, ancien ministre de la planification et du
développement dans le gouvernement Kablan Duncan, est le successeur de Guillaume
Soro. (...) Nos sources sont formelles, des négociations ont été engagées avec
Tidjane Thiam (...) qui a donné son accord de principe, a souhaité un temps de
réflexion. [...].




 




 




Après
l'installation officielle de la Cdvr, Banny met en garde ceux qui nagent à
contre-courant




 




Le
Mandat  -

Le porte-parole de la Commission dialogue vérité et réconciliation (Cdvr),
Franck Kouassi Sran, a animé hier dimanche 02 octobre, un point de presse, à la
Riviéra, au siège de l'institution que dirige Charles Konan Banny. Par la voix
de son porte-parole, le président de la Cdvr a traduit ses vifs remerciements au
président de la république, Alassane Ouattara aux présidents des républiques
sœurs, aux présidents de l'Oif et de l'Uemoa ainsi qu'aux autres personnalités,
pour leur engagement et leur implication personnels dans la tenue et le succès
de la cérémonie d'installation officielle de la Cdvr, tenue le 28 septembre
dernier, à Yamoussoukro. (...) Selon le chargé de communication de la Cdvr, pour
ceux qui sont encore réticents et sceptiques, le président de la Cdvr voudrait
dire que le processus de réconciliation est dédié à tous les Ivoiriens, sans
exclusive. En revanche à tous ceux qui souhaitent l'échec du processus, il
voudrait leur rappeler l'enseignement du sage qui dit : « Sans qu'on ne soit
opportuniste, il ne faut jamais nager à contre-courant de la volonté populaire,
au risque de s'épuiser inutilement et de se voir emporter par le courant ». Au
regard de cette citation, le président de la Cdvr, par le biais de son
porte-parole, a fait une mise en garde à l'endroit des fauteurs de troubles en
ces termes (...).




 





Sokourala s/p de Biankouma, Conflit foncier : allogènes et autochtones à
couteaux tirés




 





Nord-Sud

 - Le
sang a failli couler, samedi dernier, à Sokourala, à 20 km de Biankouma sur la
route de Sipilou. Et pour cause. La jeunesse du village s'est révoltée contre
les allogènes qui occupent leurs terres. Tout est parti de la crise
post-électorale où les jeunes ont quitté le village pour se réfugier en ville.
C'est depuis lors qu'ils ont fui leurs plantations compte tenu de la crise et
ces terres ont été occupées puis vendues par un certain Talbi. Le retour de la
paix aidant, les jeunes sont revenus au village. Ils ont été mis devant le fait
accompli. Ce qui a provoqué la révolte des jeunes gens, ce week-end. Ceux-ci
réclamaient leurs plantations vendues aux allogènes par l'individu en question.
Ce dernier n'a délivré aucun document aux acquéreurs. Il est porté disparu.
N'eût été la présence du sous-préfet de Biankouma, Louis Gustave Lebaoto et son
sens de médiateur entre les parties, le pire se serait produit. Joint au
téléphone, le chef du village, Diomandé Vassouleymane Prince dit être très
préoccupé par ce problème depuis pratiquement 5 ans. « Depuis le début de la
crise, certains frères sont venus nous aider à résoudre nos problèmes. Et, ils
ont profité pour nous arracher nos plantations. Après plusieurs médiations, ils
refusent de nous remettre nos champs. Nous avons saisi les autorités compétentes
pour qu'une solution soit trouvée le plus rapidement possible. Ce qui s'est
passé, hier, est une petite démonstration que les jeunes ont montrée. Je
souhaite que le chef de l'Etat que nous comptons rencontrer nous aide à trouver
une solution au problème de Sokourala. Surtout que nous avons plusieurs cadres
dont le colonel Vagondo Diomandé, commandant du Gspr. Notre souci majeur est de
trouver une solution rapide au problème de terres à Sokourala », a insisté le
chef du village. C'est sur instruction de l'état-major général des armées que
l'ordre a été établi.




 




 





Grand-Lahou : Le commandant des FRCI tué à son domicile





Soir
Info

 -

Le Lt
Koné Idrissa, élément du groupement tactique 2 et commandant des Frci basées à
Irobo, a été tué à son domicile par des individus non encore identifiés.
L'information a été confirmée par des éléments des Frci que nous avons joints au
téléphone. Une information qui plonge toute la population de cette localité dans
l'émoi, d'autant plus que cet officier de l'armée ivoirienne installé dans cette
zone au mois de mai 2011 a pesé de tout son poids dans l'opération de
sécurisation de cette cité industrielle fortement criminogène. Il organisait des
rencontres avec les populations à l'effet de les encourager à entretenir la paix
et la cohésion. Sa dernière action vigoureuse remonte au vendredi 23 septembre
quand il a réussi à appréhender deux miliciens pro-Gbagbo qui ont participé aux
massacres du 4 mai 2011 lors du passage des mercenaires libériens dans cette
localité. Qui a alors tué ce jeune officier dont on dit un grand bien ? Selon
des indiscrétions, le coup serait parti des éléments du groupe basé à Irobo. Que
lui reprochent-ils ? Pour l'instant, des zones d'ombre couvrent la mort du
commandant Koné Idrissa. Des éléments des Frci de cette localité seraient mis
aux arrêts. Une enquête est ouverte à cet effet. (...)




 





Marcory-résidentiel La mort de 2 jeunes gens révolte les riverains




 





Nord-Sud

 - Il
y avait de l'émotion et ... du sang, ce dimanche au quartier Marcory-résidentiel.
Deux jeunes hommes ont été abattus par la police au domicile de Samir Chaloub,
un opérateur économique libanais. Une des victimes, en l'occurrence Losséni
Doumbia exerce depuis 13 ans dans la société Amama-Karim, spécialisée dans la
vente de pièces détachées de véhicules, qui est tenue par le libanais. Les
riverains qui ont trouvé cette mort suspecte se sont aussitôt révoltés d'autant
que la victime licenciée par son patron n'avait pas admis sa mise à l'écart et
avait surtout entrepris des démarches en vue de faire reconnaître ses droits. En
effet, tout commence jeudi lorsque le jeune homme reçoit de son employeur une
lettre de licenciement. Pour comprendre le motif de son licenciement, l'employé
en question, accompagné de son ami, se rend chez son employeur avec une
convocation de l'inspection du travail. Une fois au domicile du boss, les deux
visiteurs sont accueillis par des éléments de la police judiciaire qui les
abattent froidement. Ces derniers mettent en avant la thèse des braqueurs. Cette
thèse ne convainc guère les riverains qui, dans un accès de colère généralisée,
parlent de crime crapuleux et décident de se faire justice. Ils se déchaînent.
Les magasins et autres domiciles de libanais sont alors pris pour cibles. La
police mise en alerte, est arrivée sur les lieux afin de calmer la population,
toute furieuse. Quant au libanais, il s'en est sorti avec de graves blessures,
la police ayant réussi à le soustraire des griffes de la foule ivre de colère.
Saisi par la hiérarchie policière, le premier ministre Guillaume Soro, a
aussitôt exigé l'ouverture d'une enquête sur les circonstances des évènements et
sur les éléments de la PJ qui ont volé la vie aux jeunes gens.




 




 




Medias
/ Rentrée télévisuelle, Rti 2 présente dans les foyers aujourd'hui




 




Le
Mandat  -

Rti 2,
la deuxième chaîne de télévision ivoirienne (ex TV2), chaîne à vocation
culturelle, est depuis 6 heures du matin de retour sur les petits écrans avec 54
nouvelles émissions. A travers des émissions de divertissement (14),
documentaire (4), émission mensuelle sur le théâtre dénommée «Sur les planches»,
des magazines (littérature, information, santé, beauté et bien-être, société et
sport), elle compte tenir en haleine, les téléspectateurs de 6 heures à 20
heures 30. Pour sa rentrée télévisuelle, Rti 2 se veut une vitrine des valeurs
traditionnelles ivoiriennes, des faits de sociétés qui seront traités en tenant
compte des préoccupations quotidiennes des populations. (...) Bien que bénéficiant
d'un nouveau studio dédié au journal et aux magazines, Rti 2 s'engage à traiter
«sobrement» les informations à caractère politique ou institutionnel. La
direction générale du média d'Etat a décidé que le département Rti-Music dont
les émissions sont contenues dans les quatorze (14) émissions de divertissement
fasse désormais partie intégrante de Rti 2.