REVUE DE PRESSE NATIONALE DU JEUDI 8 NOVEMBRE 2012

8 nov 2012

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU JEUDI 8 NOVEMBRE 2012

Lancement des activités du Plan National de Développement : Ahoussou annonce la mobilisation de 11076 milliards

Le Mandat, L'Expression, Fraternité Matin, Soir Info - Du 04 au 05 décembre, le gouvernement ivoirien organisera à Paris un groupe consultatif sur le plan national de développement (PND 2012-2015). Avant cette première rencontre des bailleurs de Fonds, le Premier ministre, Jeannot Kouadio-Ahoussou a lancé les activités de cette table ronde le mercredi 07 novembre. Par ailleurs, président du comité de coordination du groupe consultatif a dit que la réunion de Paris a la spécificité d'associer à la fois, en deux journées distinctes, les partenaires de la Côte d'Ivoire traditionnellement intéressés par les projets du secteur public, d'une part et d'autre part, le secteur privé. « Cette table ronde sera également l'occasion de solliciter la contribution et l'appui effectif des partenaires publics et privés pour le financement du PND, dont le niveau d'investissement global s'élève à 11076 milliards FCFA», a relevé Jeannot Kouadio-Ahoussou. (...) La vision de la Côte d'Ivoire et de mobiliser les financements extérieurs publics et privés nécessaires à sa mise en œuvre. Selon le ministre d'Etat, ministre du Plan et du développement, Albert Mabri Toikeusse, le PND, les dépenses d'investissement prévues sur la période 2011-2015 sont incompressibles à 12 000 milliards FCFA. Un investissement total exécuté en 2011 de 924 milliards FCFA. De 2012 à 2015, un investissement de 11 075,99 milliards FCFA est prévu. (...) Les ressources financières recueillies seront investies dans plusieurs secteurs notamment les mines et énergie, industrie, l'agriculture, les transports et les infrastructures, l'Education nationale, l'Enseignement supérieur et technique. [...]

Police nationale : 19 véhicules remis à des commissariats d'Abidjan

Fraternité Matin, Le Patriote, L'Expression - Dix-neuf services de la police nationale ont été dotés, hier, chacun, d'un véhicule par le ministère d'Etat, ministère de l'Intérieur. Ces véhicules, au nombre desquels deux ambulances, ont été remis, au cours d'une cérémonie, à l'Ecole nationale de police, par le Gal Lanciné Cissé, directeur de cabinet adjoint, chargé de la sécurité au ministère de l'Intérieur. Selon lui, ce geste se situe dans le cadre du Programme de rééquipement et de renforcement des capacités des services de la police initié par ledit ministère. « Les commissariats d'Abobo et Adjamé sont les principaux bénéficiaires de ce don. Ceux d'Abidjan Sud et de Cocody ayant été déjà servis », a-t-il précisé. Outre ces commissariats, d'autres services, entre autres, la Direction des renseignements généraux, la Direction de la surveillance du territoire, l'Inspection générale des services de police, la Force de recherche et d'assaut de la police ont eu leur part de ce don. Ce fut l'occasion pour le collaborateur du ministre Hamed Bakayoko d'exhorter les chefs des services de police à jouer véritablement leur rôle de contrôle de terrain. Et à échanger avec leurs collaborateurs pour comprendre les préoccupations de ceux-ci.

Lutte contre les armes légères : La Giz apporte un appui financier et matériel

Fraternité Matin - La Commission nationale de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères et de petit calibre (Comnat-Alpc) bénéficiera, bientôt, d'un important appui de la part de la Giz. Une convention a été signée à cet effet, hier, dans les locaux du ministère d'Etat, ministère de l'Intérieur, entre ledit ministère, représenté par son directeur de cabinet, Bamba Cheick Daniel, et la Giz, représentée par son directeur, M. Frank Bremer. Cette convention porte sur un appui de 555 380 425 Fcfa à la commission nationale, dans le cadre du renforcement des systèmes de contrôle des armes légères et de petit calibre légales, ainsi que la lutte contre les armes illégales. M. Bamba Cheick Daniel, qui avait à ses côtés le général Désiré Adjoussou, président de la Comnat-Alpc, s'est réjoui du soutien de la Giz. Cela contribuera, a-t-il indiqué, à ramener la criminalité due à l'usage illicite des armes à un seuil acceptable. Pour sa part, Franck Bremer s'est dit heureux de contribuer à la consolidation de la paix et la sécurité en Côte d'Ivoire. Deux véhicules de type 4X4 ont été, par ailleurs, remis au terme de la cérémonie, à la Comnat-Alpc par la Giz.

Déstabilisation de la Côte d'Ivoire / Des mouvements suspects observés à l'Ouest

Le Jour plus - Officiellement, les frontières ivoiro-libériennes sont contrôlées. Ce qui signifie que des individus qui nourrissent de noirs desseins contre la Côte d'Ivoire ne pouvaient accéder au territoire ivoirien par les frontières avec le Libéria. Des informations issues de sources officielles soutiennent que les deux pays, à savoir, la Côte d'Ivoire et le Libéria, conjuguent leurs efforts et leurs moyens pour boucler ces frontières. Mais, les réalités à ces frontières sont toutes autres, selon les témoignages des populations riveraines. Ces populations soutiennent qu'il y a beaucoup de mouvements de personnes suspectes entre les deux Etats. Outre les voies officielles, de multiples sentiers à travers les forêts, sont régulièrement utilisées par des individus pour contourner le contrôle des militaires. Parfois, ces personnes traversent en citoyens honnêtes, avec les pièces au complet. Mais quand elles pénètrent sur le territoire ivoirien, où vont-elles et que font-elles ?
Elles ne sont même pas identifiées et suivies. Et pourtant, ce n'est un secret pour personne que des plans de déstabilisation de la Côte d'Ivoire s'ébauchent à partir du territoire libérien. Il faut alors redoubler de vigilance à nos frontières. Ce qui implique toute la rigueur dans les contrôles où souvent, certains éléments des FRCI sont mis à l'index pour avoir laissé passer certains individus apparemment suspects, moyennant finance. C'est tout ça qui s'appelle porosité des frontières. Car, l'efficacité d'un système dépend nécessairement de celle des personnes qui l'animent. Du Ghana ou du Libéria, le canon de l'ennemi demeure pointé sur la Côte d'Ivoire, avec le doigt toujours sur la gâchette. Raison de plus pour que la vigilance soit de mise à tous les niveaux de responsabilité afin d'annihiler toutes les velléités déstabilisatrices des ennemis.

Presse : Nord-Sud Quotidien cambriolé, hier nuit, à Cocody Angré

Le Nouveau Réveil, Nord-Sud – Le quotidien Nord Sud, a reçu dans la nuit de mardi à mercredi, des visiteurs indésirables. Des individus en civil, mais puissamment armés y ont fait irruption vers 3 H du matin. La violence avec laquelle le portail en fer blindé a été fracturée, la précision des fouilles soulignent nos confrères, laissent penser que l'action a été bien pensée. Un micro ordinateur, une somme d'argent ont été emportés. Les gardiens des lieux ont été ligotés.

500 ex-combattants pour renforcer la sécurité

Nord-Sud – Le renforcement de la sécurité des prisons civiles est en marche. Ce sont 500 ex-combattants démobilisés, sur le site de l'ex-3ème bataillon d'Anyama, qui ont été convoyés vers les pénitenciers à l'intérieur du pays. Objectif : sécuriser les prisons en appuyant les gardes pénitentiaires sur place. Cette action est consécutive à l'opération lancée le 22 octobre par l'Autorité de désarmement. De démobilisation et de réintégration (Addr). « A la date d'aujourd'hui, nous avons près de 600 ex-combattants qui ont déposé leurs armes. L'opération se poursuit. Elle se fait en fonction de l'arrivée des ex-combattants. Nous avons envoyé 500 éléments dans les différentes prisons de l'intérieur. Il s'agit de renforcer la sécurité dans ces centres de détention », a confié hier au téléphone Fidèle Sarrassoro, le patron de l'Addr. Selon lui, à la fin de l'opération de désarmement, tous les ex-combattants qui auront déposé les armes et veulent embrasser le métier de gardes pénitentiaires suivront deux mois de formation militaire et administrative dans un centre aménagé à cet effet à Bouaflé. « C'est à la fin de ces deux mois de formation qu'ils seront affectés dans les prisons. Ceci après l'aval du ministère de la Justice », a-t-il informé. Le renforcement de la sécurité carcérale intervient après le transfèrement, la semaine dernière, d'une cinquantaine de détenus de la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan vers d'autres centres de détention dans l'ex-zone Centre, Nord et Ouest (Cno).

Affaire « Koné Katinan » / Le Parquet d`Abidjan : « Nous attendons son extradition » / La justice ghanéenne décide le 20 décembre

L'Inter, Le Jour plus, L'Expression, Fraternité Matin, Le Mandat, Le Patriote, L'Intelligent d'Abidjan, Notre Voie, Aujourd'hui - Koné Katinan Justin devra encore patienter jusqu`au 20 décembre 2012, pour être situé sur son sort. Après sa mise en liberté sous caution le 25 septembre dernier, le porte-parole de l`ex-président Laurent Gbagbo, s`est présenté hier mercredi 07 novembre devant le tribunal de Ossu (Ossu Court), à Accra au Ghana. L`ancien ministre du Budget de l`ex-chef de l'État ivoirien, en exil au Ghana depuis 18 mois, est poursuivi par le gouvernement de son pays pour « crimes économiques » et « crimes de sang » portant sur le meurtre de deux individus. La justice ghanéenne doit se prononcer sur la demande d`extradition formulée par l'État de Côte d`Ivoire, en vertu d`un mandat d`arrêt international lancé contre Koné Katinan depuis plusieurs mois. Selon une dépêche de l`AFP, le juge Aboagye Tandoh du tribunal d'Ossu, a repoussé au mercredi 20 décembre prochain, l`examen de la demande d`extradition du porte-parole de Laurent Gbagbo. Le tribunal a considéré que l'État ghanéen avait besoin de plus de temps pour étudier de nouvelles pièces fournies par les autorités ivoiriennes. [...]

Mort de Firmin Mahé : Des soldats français devant les tribunaux

L'Inter - L'affaire Firmin Mahé refait de nouveau surface. Le meurtre du jeune ivoirien, mort étouffé dans un sac à poubelle dans l'ouest de la Côte d'Ivoire le 13 mai 2005, continu de défrayer la chronique en France. Et pour cause, l'implication de quatre ex-soldats de l'armée française membres de la Force Licorne dans cet assassinat. A entendre Philippe Chapleau, spécialiste militaire, dans son récit rapporté par le site connectionivoirienne.net, Firmin Mahé avait été interpellé le 13 mai 2005 après avoir été blessé à une jambe lors d'un accrochage avec des militaires français. Dans le blindé français qui l'emmenait, il avait été étouffé par des militaires qui disaient avoir agi sur ordre du Général Henri Poncet, ancien commandant de la Force Licorne stationnée en Côte d'Ivoire. L'un des soldats a reconnu avoir étouffé Mahé, alors inconscient, avec un sac poubelle en plastique. Il avait ensuite été conduit à une infirmerie puis dirigé vers Man sur ordre du général Poncet. En juillet 2010, une juge du tribunal aux armées de Paris (TAP) avait ordonné le renvoi devant une cour d'assises, de quatre militaires français dont un colonel, mais avait décidé d'un non-lieu pour le général Poncet, à l'époque commandant de la force Licorne déployée en Côte d'Ivoire depuis fin 2002, et mis en examen pour « complicité d'homicide volontaire ». Des parties civiles avaient fait appel de ce non-lieu. En mars 2011, la cour d'appel avait confirmé le renvoi des quatre militaires, ainsi que le non-lieu octroyé au général Poncet. Ces quatre militaires français impliqués donc dans l'assassinat du jeune Mahé, comparaîtront du 27 novembre au 7 décembre 2012 devant la Cour d'assises de Paris.

Justice/Après la suspension de 8 juges / Les magistrats écrivent au chef de l'Etat

L'Expression, L'Inter, Notre Voie - Dans la soirée du 17 octobre 2012, le communiqué officiel du Conseil des ministres lui par la porte-parole adjointe du gouvernement sur les antennes de la télévision nationale à annoncé que certains magistrats étaient suspendus et que d'autres étaient en passe de l'être, pour des faits d'abus d'autorité, abandon de poste, corruption et extorsion de fonds. Cette annonce a suscité une vive indignation chez les magistrats. Les magistrats de Côte d'Ivoire, réunis au sein de l'Union nationale des magistrats de Côte d'Ivoire (Unamaci), de l'association syndicale de la magistrature (Asm) et du syndicat des magistrats de Côte d'Ivoire (Symaci), ne sont nullement opposés à la prise de sanctions à l'encontre de ceux d'entre eux qui le mériteraient bien au contraire, ils adhèrent pleinement à la volonté exprimée de son Excellence monsieur le président de la République, président du Conseil supérieur de la magistrature, d'assainir la vie publique. Cependant, les magistrats de Côte d'Ivoire tiennent à affirmer leur attachement au respect de la loi, qui doit s'imposer à tous parce qu'elle est la garantie des libertés individuelles et collectives. [...]

Revendications salariales : Le Midd en grève le 19 novembre

L'Expression, Aujourd'hui - Le Mouvement des instituteurs pour la défense de leurs droits (Midd) a durci le ton. Hier, au cours d'une assemblée générale, les membres de ce mouvement ont décidé d'observer une grève du 19 au 23 novembre. Ces instituteurs réclament le paiement des reliquats de l'indemnité de logement et des effets financiers du profil de carrière des conseillers pédagogiques et extrascolaires, la seconde moitié de la bonification indiciaire et la dernière tranche du rappel de Cap des sessions 1998 à 1992. «Le 26 juin 2012, le point d'achèvement de l'initiative Ppte a été atteint. Malheureusement, jusqu'à ce jour, le gouvernement n'a pas respecté ses engagements malgré la souplesse et la bonne compréhension dont ont fait montre les enseignants. Nous exigeons la prise en compte de nos revendications, faute de quoi nous observerons un arrêt de travail du 19 au 23 novembre », a menacé Mesmin Comoé, secrétaire général du Midd.

Annonce de la paralysie de l'école par des grèves. Attention à la récupération

Le Jour Plus – Est-ce que les enseignants vont-ils se faire complices des déstabilisateurs dont le plan b vise à utiliser les problèmes à l'école pour parvenir à leurs fins ? Le Jour Plus l'a annoncé il y a peu de temps. A peine l'école ivoirienne rouvre ses portes aux élèves que des grèves sont annoncées par un collectif de syndicats de l'enseignement secondaire et technique pour le 19 novembre prochain. Le même son de cloche est entendu du côté des Universités nationales qui viennent de reprendre après quasiment 2 ans d'inactivité́. Que peuvent cacher ces grèves qui visent encore à paralyser l'école ? Nous disions que des grèves leur chapelet de doléances par seraient suscitées à l'école, et qui vont se répandre progressivement sur toute l'étendue du territoire national. Voici que quelques semaines seulement après la réouverture des classes, l'école ivoirienne est à nouveau menacée par des grèves. Nous ne disons pas que ces grèves sont de facto le début d'exécution du plan b en question des déstabilisateurs, mais il faut craindre que ce mouvement de grève ne soit pas récupéré par des politiques tapis dans l'ombre. Car, des revendications syndicales aux revendications politiques, il n'y a qu'un seul pas à faire. Surtout que les positions, du côté des enseignants, semblent se radicaliser. La satisfaction intégrale de leur chapelet de doléances par l'État de Côte d'Ivoire, est la seule condition de reprise effective des cours. Est-ce que la santé des caisses peut-elle permettre à l'État de donner satisfaction aux revendications essentiellement pécuniaires des enseignants ? Est-ce qu'à leur tour, les enseignants pourront faire des concessions à l'État pour ne considérer que l'avenir de ces nombreux jeunes ivoiriens ? Pendant ce temps, les déstabilisateurs qui n'entendent que cela, sont en embuscade et veillent aux grains. La Côte d'Ivoire est encore convalescente, et il est encore tôt pour qu'elle subisse à nouveau des soubresauts qui pourraient la clouer. Alors vigilance !