L’ONUCI exhorte les populations de Gly et de Ouattaradougou au renforcement de la cohésion sociale

7 nov 2012

L’ONUCI exhorte les populations de Gly et de Ouattaradougou au renforcement de la cohésion sociale


La campagne de sensibilisation de proximité de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), dénommé ONUCI tour a récemment visité deux localités au nord et au sud du pays.

Les villageois de Ouattaradougou dans le département de Duékoué et de Gly, près de Divo ont été instruits sur les moyens de promouvoir la cohésion sociale, garant d'une paix durable.

A Ouattaradougou, située à 538 km au nord-ouest d'Abidjan, le 6 novembre 2012, les fonctionnaires de l'ONUCI ont expliqué le travail et le mandat de la Mission. Une occasion pour inviter les populations à la tolérance, au pardon afin de favoriser développement de la localité.

Saisissant la perche, Monique Kokousseu et Eugène Diomandé, tous deux agriculteurs, ont manifesté leurs préoccupations relatives à l'appui de l'ONUCI en faveur des associations de femmes. « Aujourd'hui, nous constatons que la femme est au centre des préoccupations des Agences des Nations Unies et des ONGs partenaires. Ce regain d'intérêt envers les femmes aurait pu commencer beaucoup plus tôt », ont-t-ils souligné.

Pierre Aby du Bureau de l'Information publique de l'ONUCI à Duékoué, Michelle Wabo, des Affaires civiles, Clément Dago de la Protection de l'Enfance, et le colonel David Niyongabo de la Police des Nations unies (UNPOL), ont appelé les membres de la confrérie Dozo au strict respect de la loi.

La caravane de sensibilisation ONUCI tour a également a marqué une escale le 02 novembre 2012, dans le village de Gly, à 615 km nord-ouest d'Abidjan.

C'est dans la cour de l'école primaire publique de la localité, que les responsables des composantes de l'ONUCI, se sont succédés pour expliquer leurs missions respectives et surtout pour exhorter les populations à renforcer la cohésion entre les différentes communautés.

De fait, Gly est un exemple de d'intégration réussie car on trouve au sein de la notabilité du village, outre les autochtones, des Ivoiriens d'autres parties du pays, des ressortissants étrangers, des Maliens et des Burkinabés notamment.

La Chargée des Affaires Civiles, Eba Tanoh Kouakou a invité les villageois à faire usage des mécanismes de règlement traditionnels en cas de rupture du dialogue intercommunautaire. Elle a également insisté auprès des jeunes pour qu'ils appliquent la non-violence et se mettent résolument au travail pour développer leur localité.

Guy Munana de la Division Démobilisation, Désarmement et Réintégration (DDR) de l'ONUCI, s'est adressé en particulier aux jeunes et aux femmes. Il leur a expliqué les dangers de la détention illégale des armes et des munitions avant d'expliquer les avantages du désarmement volontaire.

Le commissaire Léké Rufin de l'UNPOL a surtout mis l'accent sur la formation continue que sa Section continue d'apporter aux policiers et gendarmes ivoiriens afin de leur permettre d'accomplir correctement leurs missions.

De son côté, le lieutenant Mahamane Gali Banao du contingent nigérien (NIGBAT) basé à Divo, a présenté le rôle de la force de l'ONUCI dans la sécurisation de la Côte d'Ivoire. « Nous procédons à des patrouilles de sécurisation. Notre action est caractérisée par l'impartialité en appui aux efforts pour aller à la paix. Nous ne sommes pas une force qui prend partie », a-t-il lancé à l'auditoire.

Les échanges entre l'ONUCI et les populations de Gly, ont tourné autour du désarmement et de ses avantages, de la nécessité d'instaurer la cohésion sociale et d'encourager la réconciliation nationale.