REVUE DE PRESSE NATIONALE DU JEUDI 26 AVRIL 2012

26 avr 2012

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU JEUDI 26 AVRIL 2012










 




 




Somina
: les populations s'engagent pour la paix




 




Le
Nouveau Réveil


- L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI),
poursuit sa caravane de la paix dénommée ONUCI Tour, en collaboration avec l'ONG
Worodougouka Soutra. Avec cette ONG, les responsables et représentants des
bureaux de l'ONUCI de Séguéla ont fait halte, mercredi 25 avril 2012, à Somina,
localité de la Sous-préfecture de Séguéla située à 542 Km au nord d'Abidjan. La
délégation de l'ONUCI était composée de la Police des Nations Unies (UNPOL), des
Bureaux de la Division de l'Assistance Electorale (DAE), de la Sécurité et de
l'Information publique.




 




 





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Bert
Konders, Patron de l'ONUCI : "L'Assemblée doit créer une transparence dans le
gouvernement"




 





L'Inter –

Je
voudrais bien féliciter la nouvelle Assemblée nationale pour la première
session. Quand j'ai écouté le message du président Soro ce matin, c'était
vraiment un mes- sage très fort, enthousiaste sur la nécessité de représenter le
peuple, de vraiment aller dans les campagnes, dans les villes, dans les villages
pour écouter la population. Il a donné aussi un message de travail parce que
c'est une organisation qui doit représenter le peuple mais aussi créer la
transparence dans le gouvernement. Moi je suis très impressionné. Il y a une
bonne ambition et aussi un message de paix. Ça veut dire que l'Assemblée est
autonome, car les députés représentent toutes les populations ivoiriennes. Le
retour de la démocratie en Côte d'Ivoire est un moment historique et
enthousiaste (...) L'ONUCI est à l'écoute, ce n'est pas à nous de lui imposer
quelque chose. Moi-même j'ai été parlementaire pendant neuf ans. Il est
important de soutenir la logistique du parlement. Je suis sûr que les grands
défis sur le foncier, sur l'identité, sur le budget, sur les prix des denrées,
etc., si on veut vraiment fiscaliser le gouvernement, c'est important de
travailler ensemble pour une plus grande efficacité. Il faut émanciper les
parlementaires pour être sûr qu'ils représentent leurs populations.




 





       



Bert Kounder, Représentant de Ban Ki-moon : « Il faut émanciper
les parlementaires pour être sûr qu'ils représentent leurs populations »


- L'Intelligent d'Abidjan




 





Assemblée Nationale / Première session ordinaire : Guillaume Soro demande pardon
à la nation




 




Le
Jour plus, Le Mandat -

Sous
le regard attentif du président de la République Alassane Ouattara, le président
de l'Assemblée Nationale Guillaume Soro a mené avec brio, la cérémonie marquant
l'ouverture de la première session ordinaire de l'année 2012 du parlement
ivoirien. En présence de 250 parlementaires sur 252 attendus, ajoutées à eux de
nombreuses délégations étrangères dont dix sept (17) représentants des
parlements et Assemblées parlementaires d'Afrique, Guillaume a livré une
allocution qui a fait montre de son inspiration et de son sens de responsabilité
qui gagne en volume. Dans ses envolées lyriques, il a donné le sentiment d'avoir
mis la main sur le cœur. « En votre nom, élus du peuple, je demande pardon et je
vous invite, dès cet instant, à aller dans les campements, dans les villages,
dans les villes et professer le pardon » confesse-t-ils. Le président de
l'Assemblée nationale ne s'est pas arrêté là dans son désir de faire la paix
avec les Ivoiriens. Et d'ajouter de manière bien sonore : « Ceux dont les
maisons et les biens ont été brûlés, qu'ils pardonnent ! Ceux qui se sont sentis
blessés, humiliés, qu'ils pardonnent ! Ceux qui ont vu leurs proches mourir,
qu'ils pardonnent aussi ! Ceux qui ont eu les tombes de leurs parents profanées,
qu'ils trouvent la force de pardonner ». Mais avant que le natif de Kofiplé
(sous préfecture de Ferké), ne plie le genou devant la nation pour lui demander
pardon et bénédiction, il a pris le pari de mettre fin à l'hibernation de
l'Assemblée Nationale qui, selon lui a perdu son prestige d'antan après une si
longue crise militaro-politique. [...]




 





Dialogue avec le pouvoir / Fologo invite le FPI à être à Grand-Bassam




 





L'Inter, Le Nouveau Réveil -


Laurent Dona Fologo, patron actuel du CNRD (Congrès national de la résistance
pour la démocratie, la coalition ayant soutenu l'ex-président Laurent Gbagbo), a
appelé hier mercredi 25 avril à Yamoussoukro, tout le monde à répondre présent
les vendredi 27 et samedi 28 avril à Grand-Bassam, au dialogue politique entre
le pouvoir et l'opposition. Présent dans la capitale pour prendre part à la 1ère
session ordinaire de l'Assemblée nationale, l'ex-Président du conseil économique
et social, interrogé sur la question par les journalistes, a dit qu'il sera pour
sa part à Grand-Bassam. «Concernant le dialogue républicain, moi j'y serai»,
a-t-il d'entrée de jeu annoncé. Fologo a invité toutes les parties à tout mettre
en œuvre pour se rendre à la table des discussions dans la première capitale de
la Côte d'Ivoire. «Chacun a son calendrier. Nous on va laisser d'autres
programmes pour aller à Bassam. Vous savez que si on veut que tout le monde ait
le même calendrier, ce sera difficile. Quelquefois, vous avez un programme très
important et il y a un décès; vous l'abandonnez pour le décès. Je crois qu'il
faut qu'un effort soit fait pour qu'on se retrouve pour se parler. Car c'est du
dialogue que la paix viendra
», a-t-il indiqué, avant de conclure la question
en ces mots : «En tout cas, je serai à Bassam et je souhaite que tout le
monde y soit
». Se prononçant sur la rentrée parlementaire à Yamoussoukro
proprement dite, Laurent Dona Fologo s'en est réjoui, avant de plaider pour ceux
qui sont encore en exil ou en prison. «Moi je suis tout à fait heureux et je
me réjouis pour tout ce que j'ai entendu ici. Et l'appel à la réconciliation, au
pardon, à la paix, à la cohésion, je crois que sous ces concepts, c'est un appel
aussi à tous les Ivoiriens; ceux qui étaient absents aujourd'hui comme ceux qui
étaient là pour qu'on se retrouve pour construire la Côte d'Ivoire. Moi je pense
que ceux qui sont absents, que des dispositions soient prises pour qu'ils
retrouvent vite le pays. Ceux qui sont à l'extérieur, ceux qui sont dans les
prisons, etc., qu'ils reviennent pour qu'on se remette au travail
», a plaidé
Fologo. Le FPI, faut-il le souligner, a fait savoir que pour des raisons de
calendrier (le parti à la rose organise sa 3ème Convention ordinaire le dimanche
29 avril), il ne pourrait pas prendre part au dialogue pouvoir-opposition prévu
à la fin de cette semaine à Grand-Bassam.




 





Dialogue républicain : Quel poids sans le Fpi?




 




Soir
Info, L'Inter -

Le
Front populaire ivoirien (Fpi), principal parti d'opposition et qui pèse,
théoriquement, plus 46 % dans l'opinion ivoirienne, n'ira pas à Grand-Bassam, ce
vendredi 27 avril, dans le cadre d'un « dialogue républicain », une idée du
Premier ministre Jeannot Ahoussou Kouadio, qui l'avait évoquée peu après sa
nomination le 20 mars 2012. Ce n'est pas parce que l'ex-parti au pouvoir a perdu
le sens du civisme politique ou encore celui de l'honneur, mais, tout simplement
à cause d'une fâcheuse coïncidence de date avec sa convention. Hier mercredi 25
avril 2012 sur une radio internationale, Sylvain Miaka Oureto, président par
intérim du Fpi a clairement dit que son parti, après des échanges de courriers
avec le Premier ministre sur la demande de report de ce dialogue, est arrivé à
la décision de ne pas faire le déplacement de Grand-Bassam. "Nous avions
formulé une requête pour un report de la rencontre en raison d'une coïncidence
de calendrier. Mais nous venons d'obtenir une réponse négative du gouvernement
qui n'a pas accepté un décalage
", a fait savoir M. Oureto. "Le Premier
Ministre souhaitait que nous fassions l'effort pour être présent au conclave de
Grand-Bassam, mais nous ne pourrons pas être présents à ce conclave
". Miaka
Oureto argue que la convention de ce parti prévue le 29 avril constitue un
"moment important" pour la vie de cette formation politique qui a "déjà pris des
engagements de calendrier" soulignant que "nous n'avons pas d'autres
possibilités de manœuvres
". L'absence du Fpi est donc est fait acquis. (...)
L'on a en pensé qu'avec ce dialogue, le gouvernement cherchait un point de
jointure avec le Fpi en vue d'une détente politique et que le Fpi, de son côté
saisirait cette main tendue du gouvernement. Mais que non ! De part et d'autre,
le Fpi et le gouvernement sont restés campés sur leurs positions de ne pas
aménager leurs calendriers respectifs. Que vaudra ou pèsera un dialogue
républicain, même élargi à certains des partis, sans le Fpi qui joue le rôle de
locomotive au Cnrd et autour duquel toute l'opposition significative de
l'ancienne Lmp s'est greffée ? Le Fpi, bien qu'affaibli du fait de sa position
actuelle, garde toute son influence et son poids. Si tant est que l'on veut
aller à un dialogue, dans un camp comme dans l'autre, un sacrifice s'imposait.




 





Dialogue républicain / Chantage des refondateurs : Et si Ouattara ne discutait
pas avec le FPI?




 




Le
Mandat -

Malgré
la volonté manifeste des dirigeants et militants du Font populaire ivoirien
(FPI) de faire capoter le processus de réconciliation et de reconstruction, le
chef de l'Etat continue de tendre la main, afin de faire participer tous les
citoyens à la renaissance du pays, après la longue et tragique crise qui l'a
considérablement balafré. Lors de sa récente visite d'Etat à l'Ouest, il a à
nouveau invité, avec insistance, les cadres du FPI à rejoindre la République et
à prendre leur place dans le train de la ''Nouvelle Côte d'Ivoire''. Mais, très
fidèles à leur regrettable logique du tout ou rien, les affidés de Gbagbo
entendent les choses d'une autre oreille. Ainsi, ils privilégient leur
convention à la tribune nationale réservée au dialogue républicain lancé par le
président Alassane Ouattara pour leur permettre de s'impliquer dans la gestion
du pays. Enveloppé dans son drap de vengeance, le Front veut plutôt embraser la
Côte d'Ivoire pour empêcher, coûte que coûte, le nouveau régime de travailler.
Face à cet entêtement à en découdre avec celui qu'ils ne veulent, ni aujourd'hui
ni demain, admettre comme le président de la République de Côte d'Ivoire, et
conduire encore les Ivoiriens dans le gouffre, une question surgit : Alassane
Ouattara est-il vraiment obligé de dialoguer avec le FPI au point qu'il lui soit
opposé un révoltant chantage ? Ce dialogue, fut-il républicain, peut-il réduire
le prix du kilogramme de riz, comme les Ivoiriens le souhaitent ? Le ciel
va-t-il tomber sur la Côte d'Ivoire si Ouattara ne parle pas avec les Miaka
Oureto, Laurent Akoun et consorts ? La réponse à ces interrogations est non et
mille fois non ! Le FPI, qui sait très bien qu'il ne peut pas s'accommoder de la
rigueur de la méthode Ouattara, a peur de se ridiculiser en entrant dans son
système.




 




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Prétendu
dialogue républicain, Ouattara prépare une mascarade à Bassam

– Le
Temps




 





Affaire
« je ne suis pas obligé de négocier », Ouattara prévient qu'il n'a pas besoin du
FPI

– Le Temps




 







Dialogue gouvernement  - FPI : la grande manipulation de la
France et des USA


Aujourd'hui




 





Réconciliation / Mel Théodore: "Il faut savoir tourner la page"




 





Fraternité Matin - L
e
président de Cap-Unir pour la démocratie et le développement (Cap-Udd), Gervais
Coulibaly, et les militants de la Ligue des mouvements pour le progrès (Lmp) ont
célébré le retour d'exil de Théodore Mel eg, kabran Appia (président Mnc
Alternative) et Henriette Lagou Adjoua (présidente de Rpc) dont les partis sont
tous membres de cette coalition. Ils les ont célébrés, le mercredi 25 avril, au
siège de l'Udcy à la Riviera II (Cocody). Une occasion que les pro-Gbagbo ont
saisie pour rendre un vibrant hommage au gouvernement qui a organisé leur retour
au pays. «Rendons à César ce qui est à César et en l'occurrence, César, ce
sont les autorités ivoiriennes qui ont accepté de faire en sorte que nous
arrivions, ici,
(Abidjan. Ndlr) à bon port et dans de bonnes conditions»,
a lancé Mel Eg Théodore. «Si elles n'avaient pas voulu que nous soyons ici,
nous n'y serions pas. Je voudrais leur dire merci, n'en déplaise à ceux qui
pensent que c'est par la force qu'ils doivent tout obtenir
», a-t-il
poursuivi sur un ton de prêche et très applaudi. «Il y a des gens pour qui
notre arrivée ici est un non événement
», a ajouté le président de l'Udcy
sans précision. Il a accusé ses compagnons d'hier de ne pas s'être inquiétés de
son sort tout le temps de son exil. «Depuis un an, personne n'a pris de mes
nouvelles
», a-t-il dénoncé. Il a estimé que chaque Ivoirien a sa part de
responsabilité dans la crise qui a secoué la Côte d'Ivoire. Mais, a-t-il
conseillé, aujourd'hui, tous ont besoin de «marcher d'un même pas et d'aller
de l'avant. Il faut savoir tourner la page
». Il a ainsi appelé ceux qui
hésitent encore à monter dans le train de la réconciliation et à le faire
maintenant. [...].




 




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Retour d'exil, dialogue républicain : Mel Théodore charge le FPI
et ses alliés
-"La lutte historique, je m'en fous -


L'Inter




 







A peine rentrés, ils oublient Gbagbo ! Mel Théodore : « Le combat
historique, je m'en fous ! »

- Le
Nouveau Courrier




 





Insécurité : Deux éléments des Frci tués à Yopougon




 





Fraternité Matin, Le Patriote, Le Mandat, Soir Info, Le Jour plus, Le Temps -

Les éléments des forces républicaines de Côte d'Ivoire (frci), en
poste au point d'observation et de contrôle, situé sur le pont qui sépare les
quartiers Sideci de Niangon, dans la commune de Yopougon, ont été victimes d'une
attaque meurtrière dans la nuit de mardi à mercredi. Bilan : 2 éléments des frci
tués et 3 autres grièvement blessés. C'est aux environs de 1heure 30 mn que les
faits se sont déroulés, selon Zombra Soumaïla, l'un des soldats rescapés,
rencontré sur les lieux. « Nos agresseurs étaient au nombre de trois, à bord
d'une Toyota grise, type Eto'o Fils. Quelques secondes avant l'attaque,
leur véhicule a stationné à environ 5 mètres de notre poste. Nous n'avons pas eu
le temps de vérifier qui était à bord, lorsque subitement, deux parmi eux, à
savoir le copilote et celui qui était assis sur le siège arrière, se sont mis à
nous mitrailler. Tuant sur le champ notre chef, le caporal Coulibaly Moustapha
et un de ses amis, également, élément Frci, venu lui rendre visite. Avant de
démarrer en trombe. Malheureusement, nous n'avons aucun véhicule, donc, nous ne
pouvions pas les poursuivre
», explique le soldat, encore sous le choc. Au
dire du témoin oculaire, ses trois collègues blessés se nomment respectivement,
Diabaté Ismael Amani Boris et Ouattara Lamine. Les moyens logistiques, à en
croire les témoignages, font défaut aux éléments qui prennent service à ce
poste. « Nous n'avons ni véhicule, ni radio. Nous n'avons pas suffisamment
d'armes. En outre, sur les 25 éléments que l'état-major a affectés ici,
seulement 8 à 12 continuent de venir au service. Les autres sont gagnés par le
découragement, face à la misère qui nous frappe quotidiennement. Ils préfèrent
aller se consacrer à d'autres activités plus lucratives
», déplore le
caporal-chef Berthé Siaka, commandant de ce poste. Qui se dit convaincu que
leurs agresseurs n'auraient pu s'échapper, si ces hommes disposaient d'un engin
roulant. C'est pourquoi, il souhaite vivement que l'état-major se penche sur
leur cas. Cette zone étant réputée extrêmement dangereuse. [...]




 





Attaque armée à Taï, hier 8 morts, des blessés et des maisons incendiées




 





Notre Voie, Le Patriote, Nord-Sud, Le Nouveau Courrier, Fraternité Matin, LE
Temps -

Les populations de Taï continuent de vivre au rythme de l'insécurité. Elles ont
encore connu l'horreur hier. Aux environs de 1h du matin, des individus armés
ont attaqué Sacré, localité érigée en commune par l'ex-chef de l'Etat, Laurent
Gbagbo, et située à 27 km du chef-lieu de Sous-préfecture. Le bilan, à en croire
des personnes jointes sur place, ferait état de 8 morts et deux blessés. Les
trois résidences de l'ex-ministre des Cultes, Gnonkonté Désiré, par ailleurs,
maire Pdci de Taï et bien d'autres domiciles ont été, selon nos sources,
incendiées par ces individus non identifiés. Cette attaque armée qui a créé la
panique et la psychose au sein des populations du canton Oubi a contraint
celles-ci à fuir. C'est donc par vagues successives, rappelant encore les
douloureux événements de la crise postélectorale, que les habitants de Polé Oula
et Tioulé Oula ont pris la route de Taï et des autres localités environnantes
pour se mettre à l'abri de nouvelles attaques. [...]




 




Après
l'attaque du village de Sacré (Taï) : Des miliciens arrêtés, hier, et convoyés à
Abidjan




 




Le
Nouveau Réveil. L'Expression -

On nous a souvent fait le reproche d'être alarmistes lorsque nous parlions de
velléités d'attaques armées à l'Ouest du pays. De hautes autorités de l'Etat
(dont nous taisons les noms) nous ont parfois rabroués au téléphone, nous
accusant de répandre la psychose et de chasser les investisseurs qui reviennent
en Côte d'Ivoire. On nous a dit que l'armée avait pris les dispositions qui
s'imposaient et qu'elle veillait au grain. Mais en l'espace de 3 mois, Taï vient
de subir sa troisième attaque meurtrière. Des attaques qui ressemblent à des
expéditions punitives contre des cibles bien identifiées. Les villages ne sont
pas choisis au hasard. Les résidences et les personnes exécutées n'ont pas été
aussi tirées au sort. Tout a été prémédité, planifié et froidement exécuté. Les
pauvres parents qui venaient d'accueillir le président de la République qui les
a rassurés, qui leur a dit que la guerre était désormais derrière eux, ont été
replongés dans l'horreur. Huit vies ont été arrachées, des maisons incendiées ou
détruites, des blessés. Depuis le début de ces attaques, l'on a enregistré 35
morts à l'Ouest. Où était le fameux dispositif sécuritaire ? Or donc, comme nous
l'écrivions, on peut tranquillement venir du Liberia avec des armes de guerre,
tuer d'innocents villageois, décimer une ville et traverser la frontière ? Rien
qu'en regardant ceux qui ont été ciblés par cette attaque du village du ministre
Gnonkonté avant-hier, l'on peut se faire une idée des auteurs potentiels. Il ne
peut s'agir que de miliciens à la solde du Fpi. D'ailleurs, le maire de Taï est
formel à ce sujet. En tout état de cause, le Fpi a voulu envoyer un message
clair au chef de l'Etat, Alassane Ouattara, à travers cette attaque lâche sur
les populations. Les refondateurs ont voulu faire mentir le président de la
République qui parlait lors de son passage à l'Ouest de situation militaire
maîtrisée, et appelait les cadres et les exilés au retour en Côte d'Ivoire. Il
faut, pour le Fpi, entretenir ce climat de terreur, installer la psychose et
provoquer la fuite des populations. Le Fpi, qui ruse avec le pouvoir sur le
dialogue et la réconciliation nationale, a bien des intentions derrière la tête.
Et cela se voit chaque jour. Aujourd'hui, c'est toute la région de l'Ouest qui
est menacée. On veut la prendre en otage, faire régner la terreur pour la vider
de ses populations. Ces incursions meurtrières sont en réalité des tests de
déstabilisation. Fort heureusement, le gouvernement est en train de prendre des
dispositions. Selon de bonnes sources en effet, des miliciens armés qui avaient
pris la direction du Liberia auraient été stoppés par l'armée ivoirienne, hier.
Ils ont été pris avec leurs armes et seraient en train d'être convoyés sur
Abidjan.




 




La
réaction du ministre Désiré Gnonkonté: "Ces attaques ne sont pas fortuites, il y
a bel et bien des gens derrière"




 





L'Inter, Le Nouveau Réveil -

Au cours de l'attaque du village de Sakré, dont est natif l'ancien ministre des
Cultes Désiré Gnonkonté, la résidence de celui-ci a été particulièrement visée.
Les trois logements qui la composent ont été entièrement calcinés par les
assaillants. Le ministre que nous avons réussi à joindre hier mercredi en début
d'après-midi, était encore sous le choc. Revenu à peine de la région, où il a
activement pris part à l'accueil du chef de l'Etat en visite dans la région, il
s'est dit persuadé que ces attaques ne sont pas fortuites. «Depuis que j'ai
dirigé la campagne du président Ouattara dans la région de Taï dans le cadre du
RHDP, je suis dans le collimateur des partisans de l'ex-président Laurent
Gbagbo. Ils m'accusent par ailleurs d'avoir favorisé l'arrivée des FRCI dans la
zone, pour mettre en déroute les miliciens qui étaient à la solde de l'ancien
pouvoir. Pour cela, ils ont juré de régler leurs comptes aux cadres RHDP de la
région que nous sommes. Après le ministre Dagobert Banzio dont la résidence de
Bloléquin a été brûlée, c'est mon tour aujourd'hui. Nous avons depuis, alerté
les autorités sur la situation, mais ce que nous redoutions est arrivé !
», a
expliqué M. Gnonkonté. Sur l'origine des assaillants, l'ancien ministre des
Cultes a souligné que sur la foi des témoignages des villageois, ils parlaient
le même dialecte que les populations de la zone de Blolequin-Taï, frontalière
avec le Liberia. Après leur forfait, ils se sont repliés de l'autre côté de la
frontière. Le ministre a également révélé que les malfaiteurs ont dû profiter de
l'allègement du dispositif militaire après la fin de la visite du président de
la République, pour frapper. D'où son appel également au renforcement de la
présence militaire dans cette zone, et surtout à l'ouverture des routes qui font
cruellement défaut dans la région, pour permettre le déplacement des forces de
sécurité.




 




À
quand la fin ?




 





Fraternité Matin -

Les populations de Taï ont subi encore la loi d'hommes armés non identifiés. Six
morts et de nombreux dégâts matériels. C'est le bilan provisoire de la dernière
attaque. Qui a eu lieu à Sakré, village situé à quelques kilomètres de Ziriglo
dont 23 habitants ont trouvé la mort dans la nuit du 15 au 16 septembre 2011.
Déjà le 2 juillet 2011, dans le village de Dahobly, deux personnes ont été
surprises et assassinées dans leur sommeil par des inconnus. Seize jours plus
tard, les tueurs remettent le couvert. Ce sont les campements de Béhikro,
Konankro et Norbertkro qui sont été la cible des assassins dans la nuit du 18 au
19. Le bilan était de neuf morts. Les populations de Taï se sont toujours
senties orphelines après ces différentes attaques. À Ziriglo, elles ont évoqué
la non-assistance du sous-préfet de Taï après l'attaque de leur village.
Celui-ci s'était défendu en ces termes : « Le mauvais état de la route nous
empêche de nous y rendre. Pour aller à Ziriglo, il faut marcher dans la boue et
terminer le parcours à moto»
. Pendant sa visite à Taï en septembre dernier,
le ministre délégué à la défense d'alors, M. Paul Koffi Koffi, avait promis un
bataillon. Six mois plus tard, ce bataillon n'est pas encore opérationnel. La
route Taï-Ziriglo-Sakré reste toujours impraticable en toute saison. Et les
assaillants en profitent. Sans état d'âme. Devant les populations impuissantes
dont le seul tort est d'être nées dans cette partie du pays. Dommage!!!




 





Porte-parole de l'Onuci,  Hamadoun Touré nommé ministre dans le gouvernement
malien




 




Le
Nouveau Réveil, Le Mandat, Le Quotidien d'Abidjan -

Hamadoun Touré, porte parole de la force onusienne en Côte d'ivoire (Onuci),
vient d'être nommé ministre de la Communication, de la poste et des nouvelles
technologies, porte parole du Gouvernement du Mali. C'est, hier mercredi 25
avril, que le Premier ministre malien, Cheik Modibo Diarra, a publié la liste
des membres de son gouvernement. Ils sont 24 à avoir bénéficié de la confiance
du Premier ministre qui les a proposés au président de la république. La
nomination de Hamadoun Touré comme ministre de la Communication, de la poste et
des nouvelles technologies, porte parole du gouvernement est le fruit d'un
travail bien fait en Côte d'ivoire où durant la grave crise qui a mis l'Onuci au
cœur des événements, le porte-parole a fait preuve de courage et d'abnégation.
Sa maîtrise de la Communication institutionnelle en temps de crise a été un
atout déterminant d'autant que le Mali vit en ce moment une crise similaire à
celle qu'a vécue la Côte d'ivoire.