Daloa, le 26 avril 2011... Une trentaine de responsables d'Organisations non-gouvernementale (ONG) issues de la région du Haut-Sassandra ont bénéficié mercredi 25 avril 2012 à Daloa, localité située à environ 400 km d'Abidjan, d'une formation portant sur les mécanismes de la justice transitionnelle.

Cette initiative est du Bureau régional de la Division des Droits de l'Homme (DDH) de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) à Daloa. Dans la mise en œuvre de cette activité, la DDH a bénéficié de l'appui des commissions locales de la Ligue Ivoirienne des Droits de l'Homme (LIDHO) et de la Commission Dialogue Vérité et Réconciliation (CDVR).

Cette formation selon Vincent Yesso, l'un des formateurs, s'inscrit dans le cadre de la restitution auprès des ONG locales, de la formation qui a eu lieu les 03 et 04 avril dernier à Yamoussoukro. La session de la capitale politique avait enregistré la participation des représentants de réseaux et de plate-forme d'ONG et associations, notamment des ONG de défense des droits de l'homme, des associations de jeunes, de femmes et de victimes de violations de droits de l'homme provenant d'Abidjan et des autres localités du pays.

Ainsi à la formation de Daloa, il s'est agi d'affiner les connaissances des ONG n'ayant pas pu faire le déplacement de Yamoussoukro.

Au terme de la formation M. Yesso a rappelé que les participants devraient pouvoir être mieux outillés afin de pouvoir s'impliquer activement et efficacement dans la conduite des consultations nationales ainsi que dans la mise en place d'autres mécanismes de justice transitionnelle.

La justice transitionnelle, faut-il le rappeler, est une sorte de justice qui s'applique en général aux pays qui sortent progressivement de crise. Son principe de fonctionnement repose sur quatre grands axes qui sont notamment, la recherche de la vérité, l'application de la loi, la réparation et enfin la reforme institutionnelle.