REVUE DE PRESSE NATIONALE DU JEUDI 25 JUIN 2012

25 juin 2012

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU JEUDI 25 JUIN 2012






La Côte d'Ivoire
commence à retrouver ses marques. Le désarmement et la réinsertion des
ex-combattants restent toutefois une préoccupation. Ddr, la dernière ligne
droite (...)




La réforme du
secteur de sécurité pour booster le désarmement




 




Fraternité Matin ,
25 juin 2012




 




(...) Ces jeunes sont
ceux qui se sont familiarisés avec le maniement des armes dans le cadre de la
grave crise que la Côte d'Ivoire a connue depuis septembre 2002. Notamment ceux
qui n'ont pas été retenus dans la nouvelle armée et  qui attendent d'être
insérés dans le tissu économique.




Certains ont été
démobilisés (c'est-à-dire débarrassés de leurs attributs de guerre). Ceux-ci
sont censés avoir été désarmés. D'autres, peut-être les plus nombreux, attendent
de l'être. Il s'agit surtout des jeunes associés. Ceux qui ont prêté main-forte
aux Frci dans le cadre de la crise post-électora- le. Le Programme national de
réinsertion et de réhabilitation communautaire (Pnrrc) affir- me en avoir
profilés 38 834. Selon le ministre auprès du Président de la République, chargé
de la Défense, Paul Koffi Koffi, le Ddr est l'un des sujets qui sont au cœur des
travaux du Groupe de travail sur la réforme du secteur de la sécurité (Gt-Rss)
qui a été créé par le Président Alassane Ouattara, le 6 avril. Mais en attendant
les conclusions de ces travaux, le ministre que nous avons rencontré, le samedi
9 juin, révèle que l'opération de recensement des ex-combattants et ex-miliciens
que mène l'Institut national de la statistique (Ins) depuis le 15 juin, va
aboutir au Ddr. Elle va permettre de savoir avec précision le nombre de
personnes concernées par la réinsertion. Mais avant, précise-t-il, ceux qui ont
des armes seront désarmés et démobilisés ou démantelés.




 




 




Attaques à
l'Ouest/41 ivoiriens accusés extradés à Abidjan




 




Le Patriote , 25
juin 2012




 




Le Gouvernement
libérien l'a fait. 41 ivoiriens (voir encadré) soupçonnés d'avoir pris part aux
violences postélectorales et surtout aux récentes attaques de l'Ouest ont été
extradés samedi vers Abidjan. Jeudi, un tribunal libérien avait siégé sur le cas
de ces ivoiriens et avait autorisé leur extradition. Samedi matin, le Directeur
général adjoint de la Police libérienne a remis les 41 concernés aux autorités
ivoiriennes dans la ville frontalière de Toe`s Town. Menottés et embarqués dans
des cars, ils étaient escortés à la fois par des éléments de l'Opération des
Nations Unies en Côte d'Ivoire et des soldats ivoiriens. Ces jeunes sont arrivés
tard dans la nuit à Abidjan. A la Préfecture de Police, au quartier du Plateau,
où ils ont été d'abord débarqués, certaines personnes présentes ont formellement
reconnu des miliciens ayant auparavant sévit à Yopougon. Notamment deux de ceux
qui avaient été interpelés courant Mai dernier dans la forêt du Banco puis
relâchés. Tous ces 41 ivoiriens devraient très vite être présentés à un juge.




 




·       
Les
41 mercenaires en détention au Libéria remis, samedi, à la police ivoirienne -

AIP




 




 





Attaques répétées à l'ouest // L'état-major hausse le ton : « Nous irons traquer
les ennemis, s'il le faut, au- delà de la frontière»
.La
mise en garde de Soumaïla Bakayoko aux Frci




 




Soir info , 25 juin
2012




 




Les grands
commandements de l'armée ivoirienne, avec à leur tète le général de division
Soumaïla Bakayoko, chef d'état-major général (Cemag) des Forces républicaines de
côte d'Ivoire (Frci), ont décidé de prendre des dispositions exceptionnelles
pour sécuriser l'ouest ivoirien enclin à des attaques répétées à la frontière
ivoiro-libérienne. A cet effet, les autorités militaires en charge de la défense
et de la sécurité nationale, se sont rendues, le vendredi 22 juin 2012, sur le
théâtre des opérations dans la région de Taï pour motiver les troupes. Ensemble,
ils ont décidé de mettre les moyens conséquents à la disposition des soldats
pour faire front contre d'éventuels déstabilisateurs. Ce dispositif sécuritaire
mis en place sera permanent sur tout le long des 700km de frontière avec le
Libéria. « Nous irons traquer, s'il le faut, au-delà de la frontière de Côte
d'Ivoire. Le fleuve Cavally sera bientôt mis à rude épreuve par les Zodiacs de
la marine nationale lourdement armés pour faire barrage à toute attaque
semblable à celle de Nigré, Soho, Para et Siéblo-Oula», a indiqué le général
Soumaïla Bakayoko. (...)




 




 




Gagnoa : Les
pro-Gbagbo traqués sous le Fromager ; Ce qui a déclenché la chasse à l'homme




 




L'inter , 25/06/2012




 




Le président de la
galaxie patriotique de la région du Gôh, Sylvain Zéliarou, séjourne depuis le
mardi 19 juin 2012 dans les geôles des Frci à Gagnoa. Pendant ce temps, sur le
terrain, les choses se compliquent pour les autres pro-Gbagbo. Le lendemain
mercredi 20 juin, des responsables locaux de la jeunesse du Fpi, ont été mis aux
arrêts. Quant à la fédérale de ladite structure, Fatou, elle est introuvable.
Deux jours après l'arrestation de Sylvain Zéliarou, et celle des autres leaders,
on en sait un peu plus sur la traque des pro-Gbagbo à Gagnoa. Selon le
lieutenant Diomandé Vassezé, commandant des Frci que nous avons eu téléphone,
des découvertes importantes quantités d'armes de guerre ainsi que des documents
compromettants, ont été faites dans la commune. « Au moment opportun, vous serez
saisi de ce que nous avons découvert des armes de guerre et des dossiers
compromettants », a confié le patron des Frci à Gagnoa. Lorsque nous avons voulu
en savoir un peu plus sur les raisons de l'arrestation du président Sylvain
Zéliarou, il nous a rétorqué « qu'il n'a pas été encore entendu, donc on ne peut
lui reprocher quoique ce soit.» Cette interpellation du leader des patriotes à
Gagnoa, intervient à quelques jours de la cérémonie d'hommage des populations de
Gagnoa à Laurent Gbagbo, dont l'audience de confirmation des charges du 18 juin
2012 a été renvoyée au 13 août 2012. [...] Au moment où nous mettions sous presse,
la situation était confuse dans le rang des patriotes. Et les arrestations
continuaient. Certains de ceux qui avaient repris confiance depuis le retour à
la normalité, ont pris la clé des champs. « À l'heure où je te parle, ce sont
des arrestations en cascade. Ils ont attrapé des amis. Ils les prennent les
gardes injustement puis les relâchent après», a confié l'un d'entre eux qui nous
a joint au téléphone.




 




Plus d'un an après
la crise postélectorale la réconciliation droit dans le mur




 




L'inter , 25/06/2012




 




(...) Analysée à
froid, cette sortie pose surtout la problématique de la réconciliation
nationale, qui peine à donner des signes de succès et commence par ailleurs à
avoir plusieurs visages. On en est en effet à se demander en Côte d'Ivoire, qui
a véritablement à charge la réconciliation nationale et qu'est ce qui est fait
de façon concrète pour donner à ce processus toutes les chances de réussite. On
le sait, dès la fin de la crise postélectorale, le président de la République,
Alassane Ouattara avait confié cette tâche à l'ancien gouverneur de la Bceao,
Charles Konan Banny. Une commission (Cdvr) a été mise sur pied pour conduire la
mission. (...) Mais il faut le dire, ce canevas parallèle à la CDVR, vient comme
un aveu d'échec de la mission de Banny. Tout semble en effet dire qu'on veut lui
reprendre avec la main gauche, ce qu'on lui a donné avec la main droite. Certes,
on ne saurait reprocher au gouvernement de s'impliquer dans la réconciliation ou
encore de contrôler ce processus. Mais celui qui a été mandaté de conduire cette
mission est Charles Konan Banny. (...) La réconciliation nationale pourrait
connaître le même sort que le désarmement, si les choses restent en l'état. Et
même pire, car comme le disent les experts en réconciliation, il y a deux
chances sur trois que le processus échoue et conduise à la reprise de la guerre.
Les autorités, voire les Ivoiriens, sont prévenus.




 




 





Dialogue gouvernement-opposition : Lider Fait des propositions




 





Nord Sud Quotidien , 25 juin 2012




 





Liberté et démocratie pour la république (Lider) fait ses propositions pour
donner un coup de fouet au dialogue pouvoir-opposition. Pour Liberté et
démocratie pour la république (Lider), le dialogue entre le pouvoir et
l'opposition avance à pas de tortue. C'est cette lenteur que la formation
politique de Mamadou Koulibaly, ex-président de l'Assemblée nationale a dénoncé,
hier, avant de proposer sa feuille de route. Ces propositions sont censées
donner un coup d'accélérateur au Cadre permanent de dialogue (Cpd) mis en place
les 27 et 28 avril à Grand Bassam entre le gouvernement et l'opposition. Selon
son chronogramme, Lider suggère que la prochaine réunion du Cpd se tienne le 2
juillet prochain. Cette réunion devra traiter, selon le parti de Koulibaly, « de
la mise en place d'un secrétariat administratif permanent du Cpd ; des
discussions et de l'adoption du chronogramme de travail du Cpd (ce qu'il
propose) ; des discussions et de l'adoption d'un mode de composition et de
travail des différentes commissions ; et de la mise en place desdites
commissions. » Ce chronogramme, ajoute le parti centriste, doit favoriser
l'examen de tous les points d'accord dans un délai d'un an, afin d'achever leur
traitement au plus tard avril 2013. Le parti sorti des entrailles du Front
populaire ivoirien veut que la question du statut de l'opposition soit mise sur
la table des discussions.

(...) Le projet de
statut proposé par Lider comprend 27 articles.




 




 




Dialogue politique
Pouvoir-Opposition / Mamadou Koulibaly : ''Le gouvernement soigne sa
communication, mais concrètement, nous ne voyons rien se faire''




 




L'intelligent , 25
juin 2012




 




Face à l'inertie du
gouvernement, Liberté et Démocratie pour la République (LIDER) a porté à la
connaissance de la classe politique et de l'opinion publique ses propositions
pour la relance du processus de dialogue politique enclenché au conclave de
Grand-Bassam. Son président, le Pr. Mamadou Koulibaly, répond à nos questions et
explique les tenants et les aboutissants de cette démarche volontariste de son
parti.




 




Prof. Koulibaly,
votre parti, LIDER, vient de diffuser une proposition de chronogramme des
activités du cadre de dialogue permanent, ainsi qu'un projet de statut de
l'opposition en Côte d'Ivoire. Qu'est- ce qui a motivé cette initiative ?




 




Le communiqué final
du conclave de Grand-Bassam date du samedi 28 avril 2012. Les signataires
avaient décidé de la création d'un cadre de rencontres pour traiter les
questions urgentes de l'heure qui étaient susceptibles, si elles étaient
solutionnées, de contribuer à l'accalmie du microcosme politique qui vit dans la
vindicte, la haine, la violence et le mensonge. Cela aurait également contribué
à rassurer les populations, qui vivent dans la peur et l'incertitude. Nous
avions tous à y gagner : le Gouvernement et l'Opposition. Nous avions intitulé
cette instance de rencontre le Cadre Permanent de Dialogue (CPD) et il devait
servir à :




- identifier les
questions importantes devant faire l'objet de concertation sur les thèmes que le
conclave a identifié a priori ;




- veiller à la mise
en œuvre effective des solutions sur lesquelles un consensus est intervenu ;




- œuvrer au
raffermissement des relations de confiance entre le gouvernement et les partis
de l'opposition signataires ;




- faire une revue
périodique des avancées qui ont été obtenues sur les différentes questions
-faire l'examen de l'évolution de la situation sociopolitique nationale en vue,
au besoin, d'alerter le gouvernement et les partis de l'opposition sur les
situations susceptibles de mettre à mal la paix et le processus de
réconciliation nationale ;




- faire toutes
propositions utiles pour la consolidation de la paix, du processus de
réconciliation, de la liberté et de la démocratie dans notre pays.




 




Nous sommes
aujourd'hui le 25 juin, c'est-à-dire deux mois après le conclave, et nous
n'avons pas encore de perspectives claires sur les suites du conclave. (...)




 




NOTRE PROPOSITION
s'adresse à la classe politique certes, mais aussi au public que nous prenons à
témoin pour insister sur le fait que notre crise est politique, et que ce sont
les politiques qui doivent s'investir le plus dans sa résolution. Nous faisons
des propositions publiques aux signataires du communiqué final du conclave. Il y
a une urgence d'action et notre but est de donner la chiquenaude qui relance- ra
le dialogue. Les longs silences ne sont pas bons signes. C'est un acte de bonne
volonté et d'invitation au gouvernement à s'engager à aller plus loin et plus
vite, à avancer. Nous devons avoir foi en notre capacité à aller à la paix et à
la réconciliation par des actes et des actions efficaces. Nous espérons voir
réagir le gouvernement, le Premier ministre. Le dialogue ne peut être bloqué. A
LIDER, nous refusons cette perspective. Il ne faut pas laisser de chance au
chaos. Cela n'est pas une option pour nous. Nous n'avons pas le choix, quand on
voit dans quel chaudron se trouve notre pays et comment les conditions de vie
des ménages se dégradent. Il faut agir maintenant. Poser des actes. Décider
d'avancer avec courage.




 




Au vu du statu quo
que vous évoquez, croyez-vous encore à la bonne foi du gouvernement concernant
la relance du dialogue politique gouvernement/opposition ?




 




Je pense que
gouvernement et opposition doivent s'investir au plus vite et en toute sincérité
dans le traitement des questions qui ont été identifiés à Grand-Bassam et qui
sont connues et reconnues par tous comme étant des éléments confligènes. Je ne
juge pas. J'invite les uns et les autres à avancer pour sortir de la méfiance et
aller courageusement vers la confiance. J'encourage à avoir foi en la paix et en
la réconciliation des poli- tiques. Il faut que les politiques se parlent sans
hypocrisie. J'y crois. Et j'ai foi en la raison pratique des hommes et de femmes
qui font de la politique dans ce pays. Je les in- vite à tirer les leçons de
notre passé récent.




 




 




Début d'une tournée
de députés à l'ouest du pays




 




Guiglo, 23 juin (AIP)




 




Des députés du
Cavally et du Guémon ont entamé, samedi, une tournée dite "des parlementaires",
en vue de rassurer les populations sur les rumeurs d'une imminente attaque de
tous l'ouest.




 Conduits par
l'Honorable Oula Privat, vice-président à l'Assemblée nationale et député de
Duékoué commune, six députés sur 11 prévus initialement ont rencontré les
populations de Zagné pour les assurer de ce que l'ouest est actuellement
contrôlé par les Forces républicaines de Côte d'Ivoire et les forces
internationales.




 Cette tournée fait
suite à des récentes attaques dans la localité de Taï qui ont fait, le 8 juin,
une vingtaine de tués dont sept casques bleus du contingent nigériens de l'ONUCI.




 




Mobilisation des
femmes pour la réconciliation en Côte d'Ivoire




 




Abidjan, 23 juin (AIP)




 




Des femmes de toutes
sensibilités politiques, religieuses et ethniques se sont mobilisées dans le
nord-ouest et à l'ouest, à travers des activités festives, pour sceller la
réconciliation et la cohésion sociale.




 Dans le Bafing,
l'Association des femmes du Bafing (AFB) a organisé, du 16 au 20 juin, des
activités pour célébrer la paix et la réconciliation, marquée par la
mobilisation des femmes des trois départements et des huit sous-préfectures de
la région.




Une initiative qui,
selon la présidente de l'AFB, Mme Fadiga Massiani, sera renouvelée chaque année.




Des festivités
semblables ont été organisées, le 16 juin, à Danané (ouest, région du Tonkpi)
par l'Association des femmes de Danané (AFEDA), dirigée par Mme Mabéa Kedy
Tioulou Chantal, qui a expliqué que son association se veut le creuset de la
cohésion sociale dans le département.




 




Foncier rural et
urbain / En vue de prévenir les crises, un séminaire gouvernemental s'ouvre ce
matin à Yamoussoukro




 




L'intelligent , 25
juin 2012




 




Ce lundi 25 juin
2012, s'ouvre à Yamoussoukro sous la présidence du Premier ministre, Garde des
Sceaux, ministre de la Justice, Me Jeannot Ahoussou-Kouadio, à la Fondation
Félix Houphouët-Boigny, un séminaire gouvernemental sur le foncier rural et
urbain. Au cœur de nombreux conflits en terre ivoirienne, l'objectif du présent
séminaire est d'identifier les problèmes afférents au foncier rural et urbain en
vue d'y apporter des solutions, dans la perspective d'un développement cohérent
et durable, gage d'une cohésion des populations et d'une paix durable. Durant
les travaux, les séminaristes auront premièrement à identifier les problèmes du
secteur du foncier rural et urbain, deuxièmement à statuer sur l'impact de la
question du foncier sur la paix et la cohésion sociale et enfin, et à proposer
des solutions aux problèmes identifiés. Force est de constater cependant qu'en
dépit des textes de lois et de règlements existants, la gestion du foncier tant
urbain que rural est confrontée à de nombreux problèmes. Elle est souvent source
de conflits parfois meurtriers et se pose aujourd'hui comme une véritable menace
à la paix et à la cohésion sociale. Dix (10) communications des membres du
gouvernement meubleront le menu de ce séminaire. Ces communications seront
précédées par celle du Président de la Chambre administrative de la Cour
Suprême, invité à titre d'expert. La cérémonie prendra fin par la lecture des
conclusions des travaux, par le ministre porte-parole du gouvernement et le
discours de clôture du Premier ministre.




 




 




INCULPATION.




 




Fraternité Matin ,
25 juin 2012




 




Alcide Ilahiri
Djédjé, Gilbert Marie Aké N'Gbo, Désiré Noël Laurent Dallo et Philippe Henri
Dacoury-Tabley font l'objet de nouvelles inculpations de crime de sang (meurtre,
assassinat,génocide), crime contre les biens...C'est Me Mathurin Dirabou qui
nous a donné l'information, vendredi, après la première série des auditions des
9 détenus pro- Gbagbo de la prison de Boundiali. « En début de cette semaine,
nous aurons droit à de nouvelles inculpations suivies de nouvelles auditions
concernant quatre prévenus. Ce que je crains dans tout cela, c'est l'état de
santé dégradant de mes clients qui, pourtant, n'émeut personne »
, regrette
l'avocat.




 




 




PPTE / Bédié et
Gbagbo en ont rêvé, Ouattara l'a réalisé On va enfin respirer et voir clair dans
le travail de Diby




 




L'intelligent , 25
juin 2012




 




C'est aujourd'hui,
lundi 25 juin 2012, que les administrateurs de la Banque mondiale (BM) et du
Fonds monétaire international (FMI), se pencheront sur le cas de la Côte
d'Ivoire au su- jet du PPTE (initiative en faveur des pays pauvres très
endettés). Les Ivoiriens tiennent à cœur ce programme, parce qu'il est porteur
d'espoir. Son obtention favorisera l'éclosion de la croissance, à travers des
investissements de masse dans divers secteurs...




 




Consécration du
PPTE, le seul point d'accord presque parfait entre Gbagbo et Ouattara




 




Du début à la fin du
processus, Charles Koffi Diby l'homme qui a résisté à toutes les cabales. Une
affaire de championnat... Entre l'ex-chef d'Etat, Laurent Gbagbo et son
successeur Alassane Ouattara, il n'y pas d'opposition sur le PPTE. Ces deux
hommes semblent avoir une vision commune. Celle de créer les conditions de la
lutte contre la pauvreté dans les différentes régions de Côte d'Ivoire. Alassane
Ouattara étant encore dans l'opposition, et surtout dans une perspective de
diriger la Côte d'Ivoire, a su apporter par moment son soutien à la Côte
d'Ivoire. Lors du débat télévisé, face-à-face avec Laurent Gbagbo, en novembre
2010, il l'a rappelé, en indiquant qu'il a, lui, aussi fait du lobbying auprès
des dirigeants du FMI et de la Banque mondiale pour appuyer la candidature de la
Côte d'Ivoire. Toute chose qui aura permis à la Côte d'Ivoire d'obtenir le point
de décision. Si l'on s'en tient aux explications du chef de l'Etat, il n'est
point opposé à Laurent Gbagbo sur le PPTE, même si chacun d'eux pense autrement
de la gestion du PPTE.