REVUE DE PRESSE NATIONALE DU JEUDI 21 MAI 2012

21 mai 2012

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU JEUDI 21 MAI 2012








 





 





 




Exclusif /
Mal gouvernance, insécurité, licenciements abusifs : l'Onu lâche le pouvoir
Ouattara. Ce que le Conseil de sécurité est venu faire à Abidjan. Bert Koenders
à genoux devant le FPI.




 




Le
Quotidien d'Abidjan -

L'on en sait un peu plus
sur la venue de la délégation du Conseil de sécurité de l'Onu en Côte d'Ivoire.
Selon une source crédible proche du dossier, cette forte délégation vient
remettre les pendules à l'heure dans le pays après un an de tâtonnement.  (...) En
effet, il s'agit pour le conseil de sécurité de convaincre le régime Ouattara à
impliquer le Front populaire ivoirien (FPI) dans le processus de paix en Côte
d'Ivoire. Notamment dans le jeu politique, la participation de ce parti majeur
au gouvernement qui devra se mettre en place dans les prochaines semaines, mais
aussi et surtout prendre une part active aux municipales et aux régionales à
venir. (...) Parlant des municipales et des régionales, nos informateurs
soutiennent que c'est d'ailleurs l'absence du Fpi de Laurent Gbagbo qui est à la
base du blocage de la tenue de ces élections locales après les législatives
auxquelles ce parti n'a pas participé. A en croire nos sources, le Conseil de
sécurité ne veut plus voir pareille anomalie. Aussi, a-t-il mis en garde contre
tout bailleur de fonds qui financerait une telle élection bancale. [...]




Bert
Koenders à genoux




Sur ce
point et avant l'arrivée du Conseil de sécurité, le Représentant spécial du
Secrétaire général de l'ONU en Côte d'Ivoire, par ailleurs patron de l'Opération
des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), Bert Koenders, a-t-il été mis, pour
sa part, en mission. A l'effet de convaincre le Fpi d'intégrer le processus de
paix. Des obligations de résultats lui ont été même fixées. De sorte que le
successeur de Choi, selon nos sources, ne dormait plus. A plusieurs reprises, il
a convoqué le parti dirigé actuellement par Miaka Ouretto pour discuter. Des
sources de l'institution sise à Sebroko affirment que c'est presqu'à genoux que
le patron de l'Onuci suppliait le Fpi d'accepter d'intégrer le processus. Faute
de quoi, tout était foutu dans le pays. [...]




 




 




Evaluation
post-crise, le Conseil de sécurité depuis hier à Abidjan




 





Nord-Sud –

Les représentants des 15 pays membres du Conseil de Sécurité des Nations unies
sont arrivés à Abidjan. Des autorités ivoiriennes dont Youssouf Bamba,
ambassadeur de Côte d'Ivoire à l'Onu, les ont accueillis à leur arrivée, en
début de soirée hier, à l'aéroport Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan –
Port-Bouët. Etait également présent le Représentant spécial du Secrétaire
général de l'Onu, Bert Koenders, chef de l'Opération des Nations Unies en Côte
d'Ivoire (ONJUCI). Kojo Ménan, ambassadeur du Togo, pays qui co-préside avec la
France le Conseil, a situé l'enjeu de la mission. « Le but de la mission, c'est
d'abord de constater les efforts du gouvernement ivoirien en faveur de la
promotion de la paix et la démocratie après les événements malheureux que le
pays a connus », a-t-il déclaré à la presse. (...)




 




 




Sylvie van
den Wildenberg, porte-parole par intérim : « Il s'agit d'évaluer les progrès... »




 




Nord-Sud :




-  Est
ce que le Conseil de sécurité vient évaluer l'Onuci ?




Sylvie van
den Wildenberg :

Forcément.

LE Conseil de sécurité évalue régulièrement le travail de l'Onuci. Il y a des
rapports qui lui sont soumis régulièrement. Donc, ça ne va pas être une
évaluation qui va porter sur tout le travail fait par l'Onuci, genre bilan. Mais
cette évaluation fait partie du travail régulier du Conseil.





Qu'est ce que cela veut dire concrètement ?





Sylvie van den Wildenberg :

Il s'agit dune évaluation
de la situation en Côte d'Ivoire en termes de progrès accomplis, y compris les
efforts faits par l'Onuci. Mais ce ne sont pas que les efforts faits par
l'Onuci. [...]




 




 





Face aux menaces de déstabilisation :

Ce que les Ivoiriens attendent de l'Onuci




 





Nord-Sud –

Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) : stop ou
encore ? Posez la question aux Ivoiriens et ils répondront, dans leur majorité,
que l'Onuci doit poursuivre sa mission. Après huit ans d'existence, plus d'une
dizaine de résolutions qui ont modifié sa mission pour l'adapter aux exigences
du moment, l'organisation a joué un rôle majeur dans la résolution de la crise
ivoirienne. Et, elle ne s'est pas limitée à cela. Sous la houlette du Conseil de
sécurité, la représentation locale des Nations unies a accompagné les autorités
ivoiriennes pour le retour à la normalité. (...) Aux côtés d'Alassane Ouattara,
l'institution dirigée par Bert Koenders a travaillé à ramener l'ordre. La Côte
d'Ivoire en a conscience. Les Ivoiriens sont reconnaissants à l'Onuci. En
témoigne la marque de sympathie à l'endroit de Young Jin Choi, à la fin de sa
mission. Le travail de l'opération n'est pas parfait, certes. Mais il est
honorable. Et, le pays attend encore beaucoup des ''onusiens''. L'Onuci avait
pour mission d'aider les nouvelles autorités à revenir à l'ordre
constitutionnel. Les élections législatives qu'elle devait certifier, ont eu
lieu. Mais un Etat solide, c'est surtout un territoire sécurisé. Or, la Côte
d'Ivoire est encore fragile. Des pro-Gbagbo exilés dans les pays voisins ou
retranchés dans des forêts à l'intérieur du pays, n'ont pas encore fait le deuil
de la chute de leur mentor. Ils continuent de fomenter des complots de
déstabilisation. L'apport de l'Onuci pour la sécurité est très attendu. (...) La
Côte d'Ivoire attend aussi que l'équipe de Bert Koenders contribue au
désarmement et à la lutte contre la circulation des armes. (...) La réconciliation
reste aussi un défi pour les dirigeants ivoiriens. L'Onuci devra être un
partenaire dans cette quête de cohésion. [...]




 




 




Un projet
de déstabilisation en cours : 200 miliciens libériens postés à Abidjan




 




Le
Mandat -

Alerte ! Un coup fumant se prépare contre le pouvoir. Ce message a été soufflé
par une source, dont nous taisons le nom, pour question de sécurité. De quoi
s'agit-il ? Selon nos sources, les pro-Gbagbo n'ont pas baissé les bras, et ne
veulent pas attendre la compétition électorale de 2015. Depuis quelques jours,
les autorités militaires et policières sont en alerte orange. Des rafles
généralisées sont opérées tous les deux jours, dans les différents quartiers
d'Abidjan. Cette tâche est désormais confiée à la gendarmerie. Mais, dans la
commune de Yopougon, l'opération a été très musclée. Les Forces républicaines de
Côte d'Ivoire (Frci) ont procédé à des fouilles de certaines habitations. Ce
n'est pas de gaieté de cœur que, concomitamment, les ministres de l'Intérieur et
de la Défense font ce travail. Ils le font pour une question de sécurité
nationale. Du côté des grandes oreilles, ça murmure que 200 mercenaires
libériens sont arrivés, en début du mois de mai, dans la commune de Yopougon,
avec la complicité de certains policiers dont le cœur bat pour l'ex-régime. Ces
revanchards veulent profiter du changement du pouvoir en France, pour «frapper
le régime
». Ces mercenaires, de source bien introduite, seraient présents à
Abidjan «pour jouer le match retour. » Ensuite, installer un
président de transition, un civil, à la tête du pays. Précisément, une
personnalité de l'ancien régime en exil. A la fin d'une transition d'un an, une
nouvelle élection sera organisée. Les institutions de la République notamment
l'Assemblée nationale, le Conseil constitutionnel, le Conseil économique et
social, la Grande Chancellerie, l'Inspectorat d'Etat et la Cour Suprême seront
dissoutes. De même que la commission électorale indépendante (Cei). Plusieurs
policiers ont été contactés pour mettre en exécution ce plan diabolique. Des
moyens logistiques conséquents sont en train d'être réunis. De nombreuses
personnalités ont été ciblées. [...]




 




 




Base navale
d'Abidjan : 10 fosses communes découvertes




 





Nord-Sud –

Les Ivoiriens n'ont pas fini avec les horreurs. Samedi dernier, à
la base navale d'Abidjan (Locodjro), Djè Yahau Noël, substitut du procureur de
la République près le Tribunal d'Abidjan et porte-parole du parquet, a procédé
sous une pluie battante, à l'exhumation de plusieurs corps. Cette opération
s'est déroulée avec la collaboration de la police scientifique, la police
criminelle, Ivosep et l'institut de médecine légale dirigé par le Pr Etté. «
C'est sur instruction du Premier ministre que nous procédons à l'exhumation des
corps dans le district d'Abidjan. (...) Ce matin, il nous avait été signalé de
l'existence de plus d'une dizaine de tombes à l'intérieur de la base navale.
Nous venons d'ouvrir la première tombe où se trouvent quatre corps (...) Tous les
restes exhumés étaient visiblement ceux de civils. Avec cette pluie qui continue
de tomber, nous allons arrêter l'exhumation pour la reprendre lundi à 10h », a
souligné le porte-parole du parquet d'Abidjan. [...]




 





..........................................................................




 




 




Visite –
Les 15 membres de l'Onu veulent évaluer les progrès réalisés




 





Fraternité Matin -

Une délégation composée de représentants des 15 membres du
Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies (Onu) séjourne en Côte
d'Ivoire depuis hier et ce, pour une visite de travail de trois jours. Ce sera
la deuxième étape d'une tournée qui comprend des visites en Côte d'Ivoire, au
Liberia et en Sierra Leone. Cette visite attendue des autorités ivoiriennes
permettra à la délégation onusienne d'évaluer les progrès réalisés dans les
domaines de la réforme du secteur de la sécurité, du dés- armement, de la
démobilisation et la réinsertion des ex- combattants. Elle sera mise à profit
pour faire un point de la situation sécuritaire nationale, surtout à la
frontière avec le Liberia où des incursions sporadiques de rebelles continuent
d'endeuiller des familles ivoiriennes. La délégation des représentants de Ban
Ki-moon, Secrétaire général de l'Onu, n'oubliera pas la situation humanitaire et
la réconciliation nationale, épine dorsale de la gouvernance du Président
Ouattara. A la veille du 18 juin, date de confirmation des charges contre
Laurent Gbagbo, l'ex-Chef d'Etat de Côte d'Ivoire, à La Haye, la lutte contre
l'impunité et la consolidation de l'Etat de droit, figurent en bonne place parmi
les points de discussion entre l'Onu et les autorités ivoiriennes. Outre le
Président de la République, les émissaires de l'Onu rencontreront aussi le
Premier ministre, le président de l'Assemblée nationale, des représentants des
groupes et commissions parlementaires, la Commission dialogue, vérité et
réconciliation (Cdvr), des responsables de partis poli- tiques et de la société
civile, l'équipe de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (Onuci), les
représentants des autres entités du système des Nations Unies et la Communauté
économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao). Le Conseil de sécurité
est attendu à Freetown (Liberia), dernière étape de son voyage dans la région,
le mercredi 23 mai, dans la matinée. Il est prévu qu'il tienne une conférence de
presse à l'hôtel Ivoire, à Abidjan, aujourd'hui à 18h00, au terme de sa
rencontre avec la Cedeao. La visite de cette délégation de l'Onu intervient au
moment où la Côte d'Ivoire, en raison de l'embargo de cette organisation, a du
mal à faire face à l'insécurité grandissante du fait de la circulation des armes
liée à la crise postélectorale et à leur dissémination par l'ancien pouvoir sur
toute l'étendue du territoire national.




 




 




Kablan
Duncan au président du Conseil de Sécurité, hier « Nous vous attendons sur la
levée de l'embargo »




 




Le
Jour plus – 

Huit années après la dernière visite effectuée en Côte d'Ivoire,
en 2004, le Conseil de sécurité des Nations Unies, cette institution a décidé de
revenir dans le pays du président Ouattara, hier. (...) Les échanges y ont lieu
entre les ministres ivoiriens conduits par Duncan et la délégation de 15
personnes dirigée par le Togolais Kodjo Menan. Les propos de bienvenue relève de
la charge du Ministre d'Etat. Il se réjouit de cette visite effectuée après huit
années d'apparente rupture. Il exprime la gratitude de la nation à cette
institution pour être restée aux côtés de la Côte d'Ivoire pendant la crise post
électoral. Il a alors indiqué que depuis avril 2011, date marquant la fin de la
crise, le pays s'est remis au travail sous la conduite du président Ouattara.
Pour Duncan, trois axes ouverts permettent à tout le pays d'être au travail. Il
s'agit de la reforme du secteur de la sécurité, la confiance imprimée aux
populations et surtout la mise en œuvre de la Commission Dialogue Vérité et
Réconciliation ainsi que la mise également sur pied d'un cadre de concertation
par le gouvernement. Cadre dans lequel l'opposition, notamment le FPI, y est
associée. Relevant l'immensité de l'espoir placé en ce séjour en terre
ivoirienne, Kablan Duncan a fait remarqués que six questions pourraient être
évoquées lors des prochaines rencontres. Il s'agit du renforcement du dispositif
de sécurité aux frontières libériennes et ghanéennes, la levée de l'embargo,
l'assistance pour les multiples destructions lors de la crise, l'appui
économique. « Le Conseil de Sécurité a demandé de venir sur le terrain pour
constater les efforts fournis par la Côte d'Ivoire concernant les décisions
prises à New York. Depuis un an, la Côte d'Ivoire sous la houlette du président
Ouattara reconstruit la paix, la démocratie et un Etat de droit. Autant de
raisons qui justifient ma présence à la tête de la délégation au cours de
l'étape de la Côte d'Ivoire », a précisé d'entrée de jeu le président du Conseil
de Sécurité. Qui a promis discuter, à l'occasion de cette visite, avec le
gouvernement, l'opposition et la société civile. [...].




 




 




Arrivée du
Conseil de Sécurité de l'Onu en Côte d'Ivoire Kodjo Menan (Chef de délégation) :
"Nous venons pour constater... et discuter"




 





Soir Info, L'Inter, Le Nouveau Réveil –

C'est à 18h10 minutes que
l'avion de l'Organisation des nations unies (Onu) qui transportait la délégation
du Conseil de Sécurité de cette institution a atterri, hier dimanche 20 mai
2012, sur le tarmac de l'aéroport international Félix Houphouët Boigny
d'Abidjan. La forte délégation onusienne était conduite par le diplomate Kodjo
Menan (ambassadeur du Togo auprès des nations unies). A sa descente d'Avion, il
a accepté de lever un coin de voile sur l'objet de la mission pour laquelle ils
sont en Côte d'Ivoire. « Le Conseil de sécurité a décidé de faire cette mission
en Côte d'Ivoire dont le but est de constater, dans un premier temps, les
efforts que le gouvernement ivoirien fait. Des efforts qui visent à la promotion
de la paix, de la démocratie dans le pays, les efforts qui visent à stabiliser
le pays au plan économique », a-t-il indiqué. Mais, à en croire le Chef de la
délégation, l'Onu ne compte pas seulement constater, elle veut surtout échanger
avec les autorités gouverne- mentales sur plusieurs questions. « En réalité,
nous allons discuter avec le gouvernement ivoirien et voir si les efforts
fournis vont dans le sens souhaité par le Conseil de sécurité », a déclaré
l'ambassadeur Kodjo Menan. Selon lui, les discussions vont également tourner
autour des défis qui sont devant le gouvernement et voir comment celui entend
les aborder.




 




 




Points à
évoquer par le Président de la République avec le Conseil de sécurité




 




Fraternité
Matin –




 




1)

Sécurisation des frontières nationales, notamment celle de l'Ouest : continuer
à apporter à l'armée ivoirienne l'assistance de l'Onuci renforcée par la
coopération avec la Minul ;




2)
Appui à
la Réforme du secteur sécuritaire (Rss) et au programme de Désarmement,
démobilisation et réinsertion (Ddr) ;




3)
Embargo:
en dépit de l'allègement apporté par la Résolution 2045 (2012) qui remplace
l'autorisation préalable par la notification préalable essentiellement pour
l'acquisition d'équipements et de matériels de maintien d'ordre, il serait
souhaitable de solliciter la levée totale de l'embargo sur les armes et autres
équipements militaires; la résolution prévoit un examen dans six (06) mois.




4)

Assistance électorale pour les futures élections municipales et régionales ;




5)
Niveau
de sécurité : demander la révision à la baisse du niveau de sécurité en
Côte d'Ivoire qui se situe actuellement à trois.




6)

Assistance en matière de développement: renforcer l'assistance pour passer de
l'urgence humanitaire à l'appui pour le financement des projets de développe-
ment économique.




 




 





Visite du Conseil de sécurité en Côte d'Ivoire : Les questions à l'ordre du jour
Le Mandat




 





Exclusif / Mal gouvernance, insécurité, licenciements abusifs : l'Onu lâche le
pouvoir Ouattara. Ce que le Conseil de sécurité est venu faire à Abidjan. Bert
Koenders à genoux devant le FPI. –
Le Quotidien
d'Abidjan (Une)




 




 




En mission
à Abidjan, Des émissaires du Conseil de sécurité de l'ONU rencontrent
l'opposition




 





L'Inter -

Une délégation du Conseil de sécurité (CS) des Nations unies, forte de quinze
(15) personnes, séjourne durant 72 heures en Côte d'Ivoire, depuis hier dimanche
20 mai. Cette délégation est constituée de représentants des cinq (05) membres
permanents (États-Unis d'Amérique, France, Grande-Bretagne, Chine et Russie) et
des dix (10) membres       non         permanents (Togo, Azerbaïdjan, Afrique du
Sud, Allemagne, Colombie, Guatemala, Inde, Maroc, Pakistan, Portugal) du Conseil
de Sécurité. L'organe de décision de l'ONU vient évaluer la situation
sécuritaire en Côte d'Ivoire, plus d'un an après la fin de la crise
postélectorale. Les émissaires du Conseil de sécurité vont rencontrer toutes les
parties ivoiriennes : les dirigeants, la classe politique et la société civile.
La délégation du CS sera soumise à un véritable marathon ce lundi 21 mai. Elle
rencontre tour à tour dans la matinée, le Premier ministre Jeannot Ahoussou
Kouadio, le président de la République Alassane Ouattara, le président de
l'Assemblée nationale Guillaume Kigbafory Soro, et en début d'après-midi le
président de la Commission Dia- logue, vérité et réconciliation (CDVR), Charles
Konan Banny. Dans l'après-midi, la délégation du Conseil de Sécurité des Nations
unies recevra à l'hôtel Ivoire, l'opposition et la Société civile ivoiriennes.
L'occasion sera certainement belle pour le principal parti politique de
l'opposition, le Front populaire ivoirien (FPI), de porter ses préoccupations à
la connaissance de la délégation venue directement de New York. [...]




 




 




Crise au Mali
: La fermeté de la CEDEAO a payé




 




Le
Patriote, Le Mandat, L'Expression -

Changement de ton à Bamako. Sous la pression et surtout grâce à la fermeté de la
Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest qui joue sa crédibilité
dans la gestion de la crise au Mali, les membres de la junte ont reculé dans
leur démarche d'entraver la transition entamée par le président par intérim,
Dioncounda Traoré. L'ancien président de l'Assemblée nationale garde ainsi les
rênes de cette transition après la fin de son intérim de 40 jours. Il continuera
sa mission jusqu'à la tenue d'élections dans un délai d'un an comme le prévoyait
le plan de l'organisation sous-régionale. C'est le chef des ex-putschistes, le
capitaine Sanogo qui a annoncé la nouvelle hier, à la télévision nationale, à
l'issue d'une rencontre avec les émissaires de la CEDEAO. Mettant fin à
l'impasse politique qui avait cours dans le pays. En effet, sentant la fin de
l'intérim, le chef des putschistes de Bamako avait remis sur la table, la
question de la conduite de la transition, en s'opposant au maintien du président
Dioncounda Traoré à la tête du pays. Le capitaine Sanogo Amadou avait freiné de
quatre fers, dans le processus de normalisation du Mali après le coup de force
opéré le 22 mars 2012. Bien qu'il ait officiellement rendu le pouvoir aux civils
en vertu d'un accord-cadre conclu avec la CEDEAO, le 6 avril dernier. Pour
débloquer la situation, la CEDEAO et son médiateur, le président burkinabè,
Blaise Compaoré, ont multiplié les rencontres tout en affichant la fermeté pour
l'application stricte du plan qui accorde un an au président par intérim et son
Premier ministre, Modibo Diarra, pour conduire le processus politique jusqu'au
rétablissement de l'intégrité territoriale du Mali et à l'organisation
d'élections générales. La menace de remettre au goût du jour les sanctions
individuelles, diplomatiques, politiques et surtout l'embargo, a fait fléchir
les militaires. Et ils ont décidé de laisser désormais la main libre aux
autorités du pays en retournant dans les casernes. En pliant, le capitaine donne
une chance à la résolution de la crise et surtout au retour définitif de la paix
au Mali. Car, la CEDEAO, en marge du règlement de l'impasse de Bamako, est en
pourparlers avec les mouvements armés qui occupent le Nord afin d'aboutir à une
solution pacifique. Prévu par l'accord-cadre, un projet de loi accordant
l'amnistie aux auteurs du coup d'Etat du 22 mars a été approuvé vendredi, par
l'Assemblée nationale. Pour les maliens, ces actes sont des pas décisifs vers la
stabilité et la paix dans leur pays. Toutefois, la CEDEAO garde l'œil. En cas de
non respect des engagements par la junte, les sanctions ne tarderont pas à
pleuvoir sur Bamako.




 




 




Situation
sécuritaire en Côte d'Ivoire 4 ex-miliciens désarmés à Guiglo




 





Soir Info -

Après quelques mois d'interruption due à la crise post
électorale, l'opération de désarmement des ex-combattants a repris à l'ouest
précisément dans le Moyen Cavally. Cela s'est traduit par le dépôt d'armes de 4
ex-miliciens dans le centre de réinsertion des ex-combattants sis au quartier
Nicla. Selon Déogratias Minani, le responsable de l'Onuci, chargé du Ddr des
sites de Guiglo et de Taï, ce dépôt d'armes n'est que le début d'un processus
qui va s'étaler sur au moins 2 semaines et qui va toucher tous les
ex-combattants de cette région. Pour cela, il a demandé à tous ceux qui
détiennent des armes de venir les déclarer en vue de leur réinsertion dans le
tissu socio-économique. A cette occasion il n'a pas manqué de révéler l'ampleur
du phénomène de la circulation des armes dans cette partie du pays. « Il y a
beaucoup d'armes qui circulent à l'ouest. Et cela n'est pas bien pour la
sécurité de la région. L'Onuci se chargera de collecter toutes ces armes et de
les détruire. Il est inconcevable qu'après la crise, des hommes gardent par
dévers eux des armes »,
a-t-il dénoncé. Abondant dans le même sens
que son prédécesseur, Guy N'dégbé, le coordonnateur régional du Ddr à l'Onuci,
l'opération de désarmement a connu une interruption à cause de la crise.
Concernant le cas des dozos, Guy N'dégbé a affirmé qu'ils font partie des
groupes d'auto-défense. Donc ils sont concernés par ce désarmement. « Je
voudrais vous dire que tous les combattants qui détiennent les armes sont
concernés par ce processus. Il faudrait que ceux qui n'ont pas le permis de port
d'armes soient débarrassés de cet outil»,
a-t-il conclu. Notons que les
journalistes (correspondants, animateurs de radio locales) ont été instruits sur
le Ddr.




 




 




L'Onuci
appelle les élèves de Daoukro à la paix




 




Le
Mandat –

La section de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire
(ONUCI) à Daoukro a saisi, samedi l'opportunité de la journée culturelle du
conseil scolaire du collège moderne Ascension, pour sensibiliser les élèves de
la localité à la réconciliation et à la paix.




 




 




Après la
relance du dialogue républicain - Les choses bougent dans les Etats-majors des
partis d'opposition




 




Le
Jour plus –

Tenu les 26 et 27 avril derniers à Grand Bassam, le conclave de relance du
dialogue républicain produit ses premiers fruits. Barrés par un mur de méfiance
et d'incompréhension, avant la tenue de ladite rencontre, l'opposition et le
pouvoir semblent avoir exorcisé les vieux démons et trouver la bonne cadence
pour reprendre langue. En dehors du Front populaire ivoirien (Fpi) qui continue
de s'engluer dans une logique suicidaire, les principales forces politiques de
l'opposition veulent aller à la paix et la réconciliation. Et ce, en n'omettant
pas de jouer le rôle qui est le leur. A savoir critiquer objectivement le
pouvoir et lui être un miroir dans lequel il pourra apprécier ses propres
vilenies. En vue de les corriger. Forts des conclusions de ce conclave qui
inscrivent en lettres d'or la liberté d'expression et de réunion, les partis
d'opposition ont mis en pratique cette clause. C'est d'abord, le FPI qui, à
travers une convention a sonné la mobilisation des troupes. Puis après, l'Union
pour la démocratie citoyenne (Udcy) a tenu un congrès. Suivront Liberté pour la
démocratie  et la République (Lider) et tout récemment l'Union des nouvelles
générations (Ung).Ces rassemblements de l'opposition se passent en toute liberté
et sécurité. Hormis l'ancien parti au pouvoir qui persiste dans les discours
belli- queux, les partis d'opposition, dans leur majorité intègrent la notion de
réconciliation nationale. Tout en ayant des propos critiques à l'encontre du
gouvernement, les partis de l'opposition veulent jouer pleinement leur partition
dans le processus de réconciliation. Pour ce faire, c'est en toute franchise que
le gouvernement se met à la disposition des responsables de l'opposition.
Mamadou Koulibaly, le premier responsable de Lider à cet effet, ne manque pas de
saluer le nouvel esprit qui prévaut. «Le conclave nous a per- mis de réapprendre
à nous parler .Il n'était pas évident, à une époque récente que je donne la bise
à Mabri Toikeusse. Mais aujourd'hui, cela se fait sans problèmes. En plus, le
premier ministre et moi, nous nous appelons tout le temps », a-t-il dit. En
clair, de notables avancées ont été enregistrées. [...]




 




 





Réconciliation nationale - Vers la mise à l'écart du FPI ?




 




Le
Jour plus -

Le Chef de l'Etat ivoirien Alassane Ouattara a rappelé, hier sur les antennes de
Radio France Internationale (RFI) que l'Etat de Côte d'Ivoire poursuivrait sans
ambages son cours de vie si le Front Populaire Ivoirien(FPI) continue de refuser
d'entrer au Gouvernement. Certainement, las des interminables hésitations du FPI
à prendre place au sein du gouvernement, le Président de la République a choisit
de tenir un langage de vérité aux acteurs poli- tiques de l'opposition. Par
cette déclaration, le numéro un ivoirien a jeté un pavé dans la marre du parti
de l'ex-Chef de l'Etat Laurent Gbagbo. Mais il a aussi lancé un message facile à
décoder à l'en- semble des acteurs politiques, aux responsables syndicaux, à la
société civile et à toute corporation ou tout citoyen ivoiriens, engagés dans
une logique de sabotage inavoué des actions du pouvoir. Il faut rappeler que la
sortie du Chef de l'Etat, loin d'être fortuite, est sans nul doute aussi motivée
par les attitudes de trahisons répétées qui frisent le refus catégorique,
affichées ces derniers mois par les refondateurs. Lorsqu'il s'est agit de
s'asseoir pour discuter de la mise en place d'une idée commune devant aboutir à
la formation d'un Gouvernement d'ouverture. A ce niveau justement, à la surprise
de l'opinion, le FPI qui a fait croire naguère qu'il est le chantre du dia-
logue avec son fameux slogan ''asseyons-nous et discutons'' s'est trouvé être
aujourd'hui la formation politique qui refuse les appels au Dialogue Républicain
que lui lance le pouvoir. [...]




 




 





Réconciliation nationale / Cheick Boikary Fofana (1er vice-président de la
CDVR) :
"Si nous ne finissons pas la guerre, la guerre va nous finir"




 





L'Inter -

La commission communale de la réconciliation de Yopougon a procédé, le samedi 19
mai 2012, à l'investiture du comité local de Port-Bouet II, en présence du Dr
Doukouré Moustapha, parrain de la cérémonie, de Cheick Boikary Fofana,
représentant la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation (CDVR), des chefs
communautaires et religieux de Yopougon. Cette cérémonie d'investiture a été
pour le 1er vice-président de la CDVR, une opportunité pour interpeller la
jeunesse ivoirienne sur les conséquences de la guerre. «Si nous ne finissons
pas la guerre, la guerre va nous finir
», a déclaré Cheick Boikary Fofana qui
a hâte de voir les communautés, les familles et les personnes «tourner
définitive- ment le dos
» à la guerre pour «emprunter de façon résolue»
le chemin de la réconciliation. C'est pourquoi, il se réjouit de l'initiative
des jeunes de la commune de Yopougon, de mettre sur pied un cadre formel de
dialogue depuis mai 2011, en pleine implantation progressive dans les
sous-quartiers dont Port-Bouet II. «En créant la cellule communale de la
réconciliation, la CDVR ne peut que s'en réjouir et vous remercier, en attendant
la mise en place définitive de la commission locale de la CDVR à Yopougon. Que
votre cellule en soit les premières briques
», a souhaité le président du
COSIM. Abondant dans le même sens, le parrain de la cérémonie, le Dr Doukouré
Moustapha a encouragé ses filleuls à «être un support et une aide inestimable
à la CDVR
». Toutefois, pour l'ex-député-maire de Yopougon, la réconciliation
se nourrit certes de vérité et de justice, mais après indemnisation des
victimes. «Tant qu'on n'aura pas indemnisé les uns et les autres, la
réconciliation restera en suspension
», s'est-il d'abord inquiété avant
d'ajouter : «Je pense qu'on y arrivera parce que déjà, existe la volonté de
se réconcilier
».




 




Assassinats
des Frci : Des tueurs en série mis aux arrêts




 





L'Inter, Le Patriote, Le Jour plus -

La police militaire vient de réaliser un beau coup de filet. Cette unité
spéciale a en effet mis le grappin sur un dangereux malfaiteur qui avait la
particularité de n'assassiner que les éléments des Forces républicaines de Côte
d'Ivoire (Frci). Gbako N'guessan Raphaël, c'est de lui qu'il s'agit et ses
acolytes ont été mis aux arrêts en fin de semaine dernière dans leur tanière de
Yopougon Gesco. Le scélérat qui a à son actif, l'assassinat de plusieurs
éléments des Frci, serait l'un des cerveaux des évasions survenues dans
plusieurs prisons du pays. Il est même soupçonné d'atteinte à la sûreté de
l'Etat. Pour mener à bien sa sinistre mission, Gbako N'guessan Raphaël, la
quarantaine révolue, s'est attaché les services d'un féticheur dénommé Wognin
Désiré dit docteur. Avec l'aide de ses complices que sont Irié Bi Boti Rodrigue
et Abbé Koua Modeste, il aurait procédé aux recrutements de combattants dans
l'optique de renverser le pouvoir en place. Vrai ou faux ? Seule une enquête
minutieuse nous situera. Toujours est-il que depuis plus de 3 mois, la police
militaire le pistait. Tous ses mouvements étaient suivis. Et lorsqu'il a été
arrêté le week-end dernier, l'homme n'a pas fait de difficulté pour indiquer aux
éléments de la police militaire, une cache d'armes à Abobo PK 18 ancienne
gendarmerie. Là, il a été saisi 17 grenades, 4 kalachnikovs, 1 FM, 6 FRSA, 1
SIG, 1 lance, des obus et une importante quantité de minutions. Dans la même
veine, 6 gendarmes soupçonnés de vouloir mener une action contre le régime en
place ont été mis aux arrêts à Yopougon. Ces derniers auraient été démasqués
suite à un coup de fil anonyme. Par ailleurs, un faux officier de l'armée est
tombé dans le filet de la police militaire alors qu'il tentait d'influencer les
hommes du commandant Koné Zakaria pour obtenir la libération d'un jeune milicien
mis aux arrêts. Le faux officier qui répond au nom de Amani Georges Zage
Kouassi, s'est arrogé le grade de capitaine et avait en sa possession, une
fausse carte militaire de l'Onuci. Depuis hier dimanche, il est sous les verrous
et attend de répondre de ses actes.




 




Un an après
la crise postélectorale les FRCI, le grand malaise. Ouattara interpellé.




 





L'Inter -

Sans vouloir jouer les oiseaux de mauvais augure, on peut dire qu'au sein des
Forces Républicaines de Côte d'Ivoire, (FRCI), le feu couve. De quoi s'agit-il ?
Depuis la fin de la crise post-électorale, plusieurs problèmes se sont accumulés
au sein de la grande muette: problèmes de grades, règlements de compte,
reconversion non réussie des ex-combat- tants, la liste des difficultés est loin
d'être exhaustive. Des éléments de l'armée, excédés par tous ces
dysfonctionnements, nous ont rencontré pour en parler. Il ressort de nos
échanges qu'au sein des FRCI, plusieurs combattants non encore immatriculés ont
quitté les effectifs. La plupart se seraient repliés en ex-zones Centre, Nord et
Ouest (CNO) d'où ils sont venus pendant la crise post-électorale pour combattre
les forces de l'ex-président Laurent Gbagbo. Ces éléments se sont repliés dans
leur zone d'origine, le temps de voir quel sera leur sort. Et pour assurer le
quotidien, nombreux sont ces soldats non immatriculés qui se seraient
reconvertis au banditisme, attaquant les véhicules de transport en commun ou
privé pour dépouiller les passagers de leurs biens. Ce qui expliquerait la
montée en puissance des braquages sur les grandes voies des ex-zones CNO. [...]




 




Le DDR,
plus que jamais nécessaire




 





L'Inter -

La montée en puissance de l'insécurité, doublée du malaise né de certaines
frustrations au sein des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) menace la
relative paix observée après la douloureuse crise post-électora- le qui a fait,
selon les chiffres officiels, plus de 3000 morts. Cette situation vient surtout
rappeler la nécessité du processus de désarmement, démobilisation et réinsertion
(DDR). Ce programme inclut dans le processus global de sortie de crise en Côte
d'Ivoire depuis l'accord de Linas-Marcoussis, n'a jamais véritablement connu une
exécution efficiente, jusqu'au déclenchement de la crise postélectorale. Cette
guerre pour le contrôle du pouvoir, il faut le souligner, a favorisé la
circulation massive des armes, aggravant du coup le niveau d'insécurité dans le
pays. A la fin de la crise, ils sont encore nombreux ces soldats qui estiment
avoir mouillé le maillot pour l'installation du président Alassane Ouattara au
pouvoir, et qui pensent n'avoir pas été rétribués à la hauteur du combat mené.
Ces soldats frustrés détiennent encore les armes, et en usent pour se faire
justice ; cela au détriment des populations. Un vrai désarmement s'impose donc
comme un début de solution à la question de l'insécurité. Cela est d'autant plus
juste que durant la crise postélectorale, les FRCI ont eu recours à des jeunes
combat- tants supplétifs à qui des armes ont été distribuées. Il est aujourd'hui
question de leur arracher ces armes, précisément à tous ceux qui n'ont pas pu
intégrer l'armée, et donc qui n'ont pas le droit de porter ces engins de la
mort. [...]




 




 




Retour des
réfugiés Ivoiriens : Les gouvernement ivoirien et libérien et le HCR s'activent




 





L'Inter –
 
Les gouvernement ivoirien et libériens et le HCR s'activent à faciliter le
retour des réfugiés ivoiriens. C'est le sens de la première rencontre de la
commission tripartite sur le rapatriement volontaire des réfugiés ivoiriens en
provenance du Liberia qui s'est tenue le vendredi 18 mai dernier à la salle de
conférence du ministère des Affaires Etrangères sis au Plateau. A l'issue de
cette rencontre, la Côte d'Ivoire, le Liberia et le Haut commissariat des
Nations Unies pour les Réfugiés(HCR) ont fait des recommandations liées aux
formalités administratives aux frontières, à l'assistance aux rapatriés ainsi
qu'à leur insertion ou réinsertion, à la logistique et à la loi d'amnistie.
«L'UNHCR de son côté, réitère son engagement à accompagner les deux
gouvernements de la Côte d'Ivoire et du Liberia dans ce processus de
rapatriement des réfugiés ivoiriens, et va continuer à jouer son rôle pour non
seulement mobiliser auprès de la communauté internationale les ressources
nécessaires à la réalisation de ce programme de rapatriement, mais encore
s'assurer que la solidarité de la communauté internationale et le partage du
fardeau de l'accueil des réfugiés soient une réalité »
, a indiqué le
représentant par intérim du HCR en Côte d'Ivoire, Serge Ruso. [...]