REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU JEUDI 21 MAI 2012

21 mai 2012

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU JEUDI 21 MAI 2012







Côte d'Ivoire
:

Le conseil de sécurité de l'Onu se réunit à Abidjan




 




Koaci.com -

Une délégation
du Conseil de Sécurité des Nations Unies est arrivée dimanche 20 mai 2012 à
Abidjan pour une visite de trois jours en Côte d'Ivoire.  A son arrivée, la
délégation a été accueillie par le Ministre des Affaires étrangères ivoirien, M.
Daniel Kablan Duncan, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations
Unies pour la Côte d'Ivoire, M. Bert Koenders, d'autres officiels de l'Opération
des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) et plusieurs chefs d'agences du
système des Nations Unies.  La délégation évaluera les progrès réalisés en Côte
d'Ivoire dans divers domaines, dont la réforme du secteur de la sécurité, le
désarmement, la démobilisation et la réinsertion des combattants, la situation
sécuritaire et humanitaire, le renforcement de l'Etat de droit, et la
réconciliation nationale. Elle rencontrera le Président, le Premier Ministre, le
Président de l'Assemblée nationale, le Président de la Commission dialogue,
vérité et réconciliation (CDVR) ainsi que des représentants d'autres
institutions de l'Etat, de la société civile, des partis politiques, de la
population et des Nations Unies.  La Côte d'Ivoire est la deuxième étape d'une
visite du Conseil à trois pays ouest-africains, qui a débuté au Liberia. Il est
attendu à Freetown, dernière étape de son voyage dans la région, mercredi 23
mai, dans la matinée.




 




 




Côte d'Ivoire
: une délégation de l'ONU entame une visite de trois jours




 




Xinhuanet

- Une délégation composée de représentants des 15 membres du Conseil de sécurité
de l'ONU est arrivée dimanche à Abidjan pour une visite de travail de trois
jours, a-t-on appris auprès de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI).
Au cours de son séjour, le Conseil évaluera, entre autres, les progrès réalisés
dans les domaines de la réforme du secteur de la sécurité et du désarmement, de
la démobilisation et de la réinsertion des combattants, la situation sécuritaire
et la situation humanitaire, en particulier à la frontière avec le Liberia. Il
s'intéressera également à la réconciliation locale et nationale, à la bonne
gouvernance, à la lutte contre l'impunité et à la consolidation de l'Etat de
droit, en particulier de la justice. La délégation aura des rencontres avec les
autorités ivoiriennes le président Alassane Ouattara, le Premier ministre,
Jeannot Ahoussi Kouadio et le président de l'Assemblée nationale, Guillaume Soro,
sans oublier les représentants des groupes et commissions parlementaires. La
délégation rencontrera également la Commission dialogue, vérité et
réconciliation (CDVR) ainsi que des dirigeants de partis politiques et de la
société civile avant de participer lundi après- midi à une réunion de "haut
niveau" avec la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
Mardi, le Conseil devrait également prendre le pouls de la situation sécuritaire
et humanitaire sur le terrain et aller à la rencontre des populations. La
délégation du Conseil de sécurité est attendue mercredi à Freetown (Sierra
Leone), dernière étape de son voyage dans la région. Le séjour à Abidjan est la
deuxième étape d'une tournée en Afrique de l'Ouest qui a commencé au Liberia.




 




 




AN I de
l'investiture de ADO: un anniversaire sans l'ami Sarko




 




Le Pays

 - Hier, dimanche 20 mai 2012, Alassane Dramane Ouattara fêtait le premier
anniversaire de son investiture comme président de la Côte d'Ivoire. Le temps
passe vite. De nombreux Ivoiriens avides d'un mieux-être pourraient avoir
l'impression que ADO n'a toujours pas fait assez pour améliorer leurs conditions
de vie. Ils ont leurs raisons. Quand on est suffisamment éprouvé par une si
longue crise sociopolitique, on ne peut que s'impatienter de sortir de l'ornière
pour de bon.  Mais on l'a souvent dit, ADO se bat comme il peut pour remettre la
première puissance économique du Conseil de l'entente sur les rails, même si de
nombreux chantiers restent encore à bâtir. Cependant, cet anniversaire, Ouattara
le fête sans son ami Sarkozy, alias Sarko. Les deux hommes politiques, en plus
d'être membres de l'Internationale libérale, se connaissent bien et se côtoient.
L'on se souvient du rôle prépondérant qu'a joué la France de Sarkozy dans le
combat de Ouattara pour restaurer la vérité des urnes et l'installer au pouvoir
alors pris en otage par Laurent Gbagbo. Et maintenant que le libéral Sarkozy est
parti, cédant la place au socialiste Hollande, comment se portera l'axe
Abidjan-Paris ?  La vieille querelle idéologique, libéral vs socialiste,
aura-t-elle lieu entre Ouattara et Hollande au point de mettre la relation des
deux Etats à rude épreuve ? Au nom des intérêts de leurs pays respectifs, on les
voit mal désaccorder leurs violons. Inutile de rappeler que la France et la Côte
d'Ivoire sont liées par l'histoire et surtout par l'économie. Car dans la
sous-région ouest-africaine, les bords de la lagune Ebrié logent un grand nombre
d'entreprises françaises. Autant dire que la relation ivoiro-française survivra
à Sarkozy. Elle semble même avoir encore de beaux jours devant elle, car elle se
passe toujours des hommes politiques qui se succèdent à la tête des deux Etats.
 La preuve, même son tout dévoué nationaliste Gbagbo qui, à tout bout de champ,
tenait des discours officiels prônant la rupture totale avec la France, n'avait
pu, en réalité, tourner le dos à l'ex-puissance colonisatrice. On voit tout
autant mal ADO, qui s'est jusqu'ici montré ouvert aux autres pays, se passer de
la France parce qu'un socialiste est aux commandes. Ce n'est pas non plus
François Hollande qui, au nom d'une divergence idéologique, oserait prononcer le
divorce entre la Côte d'ivoire et la France. Ce serait, à n'en point douter,
scier la branche sur laquelle sont assis les deux pays.




 




 




Côte d'Ivoire
: Une caravane pour sensibiliser les populations à la protection des droits de
l'homme




 





Afriquinfos.com -

Selon
le ministre ivoirien des Droits de l'homme et des Libertés publiques, Gnénéma
Coulibaly, cette caravane qui a déjà parcouru trois localités du pays, entre
autres Korhogo (nord), Man (ouest) et Gagnoa (centre-ouest), se veut un cadre
pour informer et sensibiliser les habitants à la connaissance des droits et
devoirs des uns et des autres. "L'importance du respect des droits de l'homme
est indéniable. Nous voulons contribuer à la mise en œuvre d'une politique
d'éducation et de sensibilisation sur la question, et nous voulons également
permettre la diffusion de la culture de la différence dans toutes les
composantes de la société ivoirienne", a expliqué M. Coulibaly. "Il est question
que chacun reconnaisse en l'autre des qualités pour créer une harmonie", a-t-il
ajouté.





Plusieurs séances de sensibilisation de proximité ponctuées par des messages de
paix et de cohésion sociale, des projections de films et des conférences
publiques meublent cette activité itinérante. Plusieurs cas de violations des
droits humains tels que les mutilations génitales chez la jeune fille, les
violences faites aux femmes et le travail des enfants sont évoqués au cours de
cette caravane qui devrait se poursuivre dans d'autres régions du pays.




 




 




Deux journaux
pro-Gbagbo suspendus pour "manquements"




 




Xinhuanet

- Le quotidien ivoirien "Notre Voie" et l'hebdomadaire Bol Kotch (journaux
pro-Gbagbo) viennent d'être suspendus par le Conseil national de la presse (CNP)
respectivement pour quatre parutions et deux parutions, a indiqué dimanche une
source proche de cette structure de régulation. Selon le secrétaire général du
CNP René Bourgoin, ces organes ont été sanctionnés pour "manquements récurrents
à l'éthique et à la déontologie". "Suite à un communiqué que le journal Notre
Voie a publié faisant état de ce que Laurent Gbagbo a été renversé par coup
d'état opéré par l'ONU et la France, nous avions convié les responsables de ces
journaux à une série de rencontres pour une pratique plus professionnelle. Mais
nos efforts sont restés vains", a expliqué M. Bourgoin, estimant qu'il y a eu
une "dénaturation des faits". Les responsables des journaux concernés parlent
d'une "entrave à la liberté de la presse" de la part du Conseil national de la
presse. [...]