REVUE DE PRESSE NATIONALE DU JEUDI 17 NOVEMBRE 2011

17 nov 2011

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU JEUDI 17 NOVEMBRE 2011







L'ONUCI forme les FRCI aux droits de l'homme et au droit humanitaire




 




Le
Mandat

- L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), a organisé, ce
mercredi 16 novembre 2011, en collaboration avec les agences du système des
Nations Unies et de l'Etat-major des Forces Républicaines de Côte d'Ivoire
(FRCI), un séminaire de formation sur les droits de l'homme et le droit
international humanitaire, à l'intention des agents des forces de l'ordre de
Côte d'Ivoire. Selon Fatou Thiam de la Division des droits de l'Homme, cette
formation vise à renforcer les capacités des FRCI sur les droits de l'homme et
le droit international humanitaire.  « Ce séminaire aidera les agents des forces
de l'ordre à changer de comportement et à mieux comprendre les droits de l'homme
et le droit international humanitaire », a-t-elle indiqué. (...) S'adressant aux
militaires participant à ce séminaire le General Bakayoko a soutenu que c'est en
respectant les droits des autres qu'ils seront mieux respectés dans la société.
«  Je voudrais donc vous demander d'accorder une plus grande importance à ce
séminaire. Inscrivez-vous dans le respect des droits de l'homme et du droit
international humanitaire. Il y va de votre intérêt et de l'intérêt de tous »,
a-t-il souligné. Il faut noter que 37 militaires des différentes sections des
FRCI participent à ce séminaire qui prendra fin vendredi.




 





Législatives / Validation de la liste définitive des  candidatures : La fumée
blanche sort aujourd'hui




 





L'Intelligent d'Abidjan -

La
liste définitive des candidats à l'élection législative devait être publiée
hier, mercredi 16 novembre 2011 par le Conseil Constitutionnel. Rendez-vous
manqué hier pour la publication de la liste définitive des candidats retenus
pour les législatives. Le Conseil constitutionnel, à qui les dossiers des
candidats ont été transmis par la CEI, le 11 novembre dernier, examine chacun
des documents exigés pour faire acte de candidature. Cet exercice a été
effectué, une première fois, par l'organe en charge des élections, la CEI. Les
dossiers de 1185 candidats de 34 formations et groupements politiques ont été
enregistrés, dont 439 candidats indépendants. La CEI a rejeté les dossiers de 18
candidats en attendant la décision finale qui incombe au Conseil
constitutionnel, conformément au Code électoral ivoirien. Depuis le vendredi 12
novembre 2011, les membres du Conseil constitutionnel ont entamé l'examen des
dossiers qu'ils ont reçus. «Les membres du Conseil constitutionnel vont statuer
aujourd'hui. C'est après cela que nous allons publier la liste définitive des
candidats retenus», a indiqué hier le service de communication de l'institution
dirigée par le Pr Francis Wodié. «Il y a eu des erreurs sur certains de nos
dossiers. Par exemple, les candidates qui sont mariées, ont préféré marquer leur
nom de jeune fille dans leurs dossiers. Ce sont ces genres d'erreurs qui ne sont
pas typiques au Parti ivoirien des travailleurs que nous avons corrigées au
Conseil constitutionnel, depuis le lundi dernier», a révélé un militant. En
somme, les candidats et leurs formations politiques ont pris toutes les
dispositions pour être à l'abri d'une éventuelle surprise, au grand dam des 18
candidats dont les dossiers ont été rejetés en premier ressort par la Commission
électorale indépendante.




 





Législatives / Des cadres du Front populaire ivoirien ont décidé d'aller aux
élections du 11 décembre. Leur porte-parole, Séri Déhoua Basile, s'explique. "
Il faut des gens qui mettent le régime en confiance à travers leur participation
"




 





Fraternité Matin -

Des
cadres du Front populaire ivoirien (Fpi) ont décidé d'aller aux élections
législatives du 11 décembre prochain, en qualité de candidats indépendants. Et
ce, en dépit du mot d'ordre lancé par la direction de leur parti. Ces cadres, au
nombre desquels une quinzaine de députés sortants, ont expliqué leur démarche
hier. C'était au cours d'une conférence de presse qui a été animée par leur
porte-parole, Séri Déhoua Victor Basile, député d'Issia, au restaurant de
l'Assemblée nationale. " Quelles que soient les conditions difficiles dans
lesquelles s'organisent ces élections, quelle que soit la morosité de
l'environnement sécuritaire, nous devons prendre notre part de lutte pour
rentrer à l'Assemblée nationale afin de participer activement aux débats sur les
lois essentielles comme celles concernant la libération de nos camarades. C'est
une preuve d'amour et d'engagement politique de notre part",
a déclaré, dès
l'entame de son propos, le porte-parole des indépendants du Fpi. Pour le député
Séri Déhoua, aucun sacrifice n'est de trop pour aller à la réconciliation. Il
soutient, en outre, que la démarche des indépendants du Fpi " n'est ni un
reniement de la lutte, ni un abandon des idéaux du Fpi. Bien au contraire, le
refus de la philosophie de la chaise vide vient en écho à la philosophie
politique de Laurent Gbagbo qui est de ne jamais arrêter de lutter quelle que
soit l'âpreté du combat".
Les indépendants entendent également, à travers
leur acte, mettre le régime en place en confiance. " Nous aimons Gbagbo (ndlr
: Laurent Gbagbo), l'amener à la Cour pénale internationale (Cpi) est une
catastrophe pour nous. Mais il faut des gens qui mettent le régime en confiance
à travers leur participation aux élections législatives. Ce n'est ni une
défiance, ni une trahison. Nous œuvrons pour la paix. Quelle que soit la crise,
il faut aller au delà des ressentiments
", a-t-il insisté. Face au
dénigrement auquel ils font face de puis l'annonce de leur candidature de la
part de la direction du Fpi, le député Séri Déhoua invite les militants du parti
à "refuser la campagne d'intoxication et de désinformation pour sortir
massivement le 11 décembre pour nous accorder leurs voix
". (...)




 





Législatives 2011 / Ils sont candidats indépendants, Voici les candidats FPI qui
refusent le boycott




 





L'Intelligent d'Abidjan -

Les
élections législatives sont prévues le 11 décembre 2011. Des candidats élus pour
certains sous la bannière du FPI en 2000, contrairement à d'autres, ont annoncé
leurs candidatures au cours d'une conférence de presse, le mercredi 16 novembre
2011 à l'Assemblée nationale.  Séri Dehoua Victor Basile, candidat à sa propre
succession à Iboguhé-Namané, de même que Gbaka Brédé Patrice à
Dignago-Galebouo-Guiberoua, Tapé Olédji Justin à Liliyo-Okrouyo, Zon Sono René à
Kouibly, Gouani Sourou à Zoukougbeu et Djo Zérégbé, député sortant de Kongasso
et Kounahiri, communes et sous-préfectures. Ce sont les six députés élus en 2000
sous les couleurs du Front populaire ivoirien qui ont décidé de se présenter aux
législatives du 11 décembre 2011. A ceux-là, se sont ajoutés Yabi Gohi Robert
(Bonon et Zaguiéba), Guehi Brissi Lucas (Gagnoa commune), Djé Bi Djé Eugène
(Zuénoula commune), Matio Richard (Grand Zattry), N'Gbesso Angodji (Rubino),
Zézé Gnotognon (Iboguhé-Namané) et N'Guessan Kassi Assandé (Sikensi). Soit un
total de 13 candidats FPI qui refusent de boycotter le scrutin du 11 décembre
prochain. Les motivations de cette décision ont été dévoilées par M. Séri Déhoua
Victor Basile, au nom du collectif qu'ils ont mis en place. «Nous sommes un
certain nombre de cadres, membres à divers degrés du Front populaire ivoirien
(FPI), qui avons décidé de participer aux élections législatives du 11 décembre
2011 et ce, malgré le mot d'ordre de non participation lancé par le FPI et les
campagnes d'intoxication orchestrées çà et là à notre encontre (...) Notre
démarche n'est en rien un reniement de la lutte ni un abandon des idéaux
auxquels nous croyons, bien au contraire, le refus de la politique de la chaise
vide vient en écho à la philosophie politique de Laurent Gbagbo, qui est de ne
jamais arrêter de lutter quelle que soit l'âpreté du combat», a expliqué
l'honorable Séri Déhoua Victor Basile. Le député d'Iboguhé-Namané, qui a
félicité le chef de l'Etat et le gouvernement pour la liberté provisoire
accordée à vingt de leurs camarades, estime que le dialogue républicain initié
entre le pouvoir et le CNRD, doit être exempt de suspicion et se faire dans un
cadre institutionnel » qu'est l'Assemblée nationale, où «toutes les forces
peuvent s'exprimer sans recours à la violence et aux armes». (...)




 





Législatives 2011 : Les vérités de Mamadou Koulibaly à Ouattara « Non au
financement clandestin des partis politiques »




 





L'Inter -

Il n`a
manifestement pas l`intention de baisser la garde en ce qui concerne le régime
Ouattara, et saisi à cet effet toutes les occasions qui lui sont offertes pour
dénoncer les travers de ce régime. Le professeur Mamadou Koulibaly, c`est de lui
qu`il s`agit, s`est encore illustré hier mercredi 16 novembre 2011, à l`issue
d`une audience accordée au représentant spécial du secrétaire général de l`Onu,
le nerlandais Bert Koenders, au siège de Liberté et démocratie pour la
République (Lider), à Cocody Riviera Golf. Le diplomate onusien était venu
s`informer des préoccupations de cette formation politique, sur les élections
législatives de décembre 2011. Mamadou Koulibaly et Lider se disent prêts pour
cette échéance, mais dénoncent des pratiques du gouvernement Ouattara, qui selon
eux, tordent le cou au jeu démocratique. « On ira à ces élections là pour
imposer l`exigence de démocratie. Avec 12 candidats, nous sommes prêts. Il n`y a
que l`argent qui nous manque. Et justement, nous avons fait part au représentant
spécial du secrétaire général de l`Onu, de cette façon clandestine que le
gouvernement a de financer certains (partis politiques ndlr) et de ne pas en
financer d`autres. Pourtant, il s`agit de l`argent public, il faut l`utiliser de
façon convenable. Il n`est pas question de donner quatre millions (fcfa) à
quelques candidats, et de laisser les autres se débrouiller. (...) En outre,
Mamadou Koulibaly dit avoir fait part au représentant de Ban Ki-moon de leur «
déception face au gouvernement, d`avoir augmenté le nombre de députés sans
concertation de qui que ce soit, de repartir ce nombre de députés selon son bon
gré ». Pour le président de Lider, ces pratiques sont dangereuses pour la
démocratie, et M. Koenders en a pris bonne note. « Il les a notés et a promis en
parler avec qui de droit pour que très rapidement ces élections puissent se
dérouler dans des meilleures conditions, vu qu`il a une exigence de
certification. Donc nous attendons », a conclu M. Koulibaly. Pour le patron de
l`Onuci, Bert Koenders, cette visite au président de Lider était très
importante, dans la mesure où sa mission consiste à assurer la tenue d`élections
libres et transparentes. « Je crois qu`il était important de savoir les
positions du président de Lider sur les élections législatives. Il m`a fait part
de ses préoccupations sur le déroulement des élections jusqu`à maintenant. Cela
était important pour moi, parce que je suis là pour promouvoir des élections
libres et transparentes (...) J`ai aussi un mandat de certification que je
prends très au sérieux. Cette certification n`est pas donnée, c`est quelque
chose que nous devons voir tous les jours pour un bon déroulement des élections
», a indiqué le remplaçant de M. Choi. Sur la question de la sécurité, M.
Koenders a rappelé le rôle d`appui de l`Onuci, soulignant que c`est le
gouvernement qui est responsable de la sécurité des élections. « L`Onuci est là
pour aider à la sécurisation afin que les électeurs de Côte d`Ivoire soient
libres de voter pour le candidat de leur choix en toute indépendance », a-t-il
déclaré.





Conseil des ministres





Journée nationale de la paix à Gagnoa : Le préfet de région interpelle les
politiciens sur le contenu de leurs discours pendant les législative




 




Agence
ivoirienne de presse Gagnoa

– La
journée nationale de la paix célébrée, mardi, dans le village d'Afridoukou a été
une occasion pour le préfet de région, N'Zi Kanga Rémi, d'interpeller les
acteurs de la vie sociale, notamment les politiciens à adopter un discours, des
prochaines législatives, qui pourrait éviter à la Côte d'Ivoire la réédition des
drames de la crise postélectorale vécus au lendemain de la présidentielle.
L'autorité administrative a insisté sur les discours des hommes pendant la
campagne qui doivent concourir au retour de la paix. "Généralement, c'est de ce
côté-là que vient le mal, que se situent les sources des affrontements", a
indexé le préfet N'Zi Kanga qui souhaite que la politique soit faite pour
"fraterniser et pas pour être une raison d'affrontements". Sur l'initiative du
sous-préfet central de Gagnoa, Gauze Ignace Désiré,  la célébration de la
journée nationale de la paix par les populations de Gagnoa se fait de façon
tournante dans les localités du département depuis deux ans. C'est ainsi que la
2ème édition, au plan local, s'est déroulée dans le village d'Afridoukou,
relève-t-on.




 





Interview exclusive /Amani N`Guessan frappe fort : « Le Fpi ne peut pas
accompagner ce pouvoir » ; « La rancœur est féroce » ; « La politique n`est pas
l`art de vendre des rêves »




 




Soir Info

- Michel Amani N'Guessan a été ministre de la Défense dans le gouvernement de
Guillaume Soro pendant la présidence de Laurent Gbagbo. Il est Secrétaire
général adjoint chargé des questions sécuritaires au Front populaire ivoirien
(Fpi, opposition). Dans cette interview, il parle des prochaines élections
légilsatives. Aussi trouve-t-il insignifiant l'acte des autorités actuelles qui
ont libéré 20 de ses camarades ex-Lmp. Sans détour, il crache ses vérités.




 




Soir Info :

Le Fpi a décidé de ne pas prendre part aux prochaines législatives. Or, les
partis politiques membres du Cnrd ont décidé d'y aller. Avez-vous le sentiment
d'avoir été trahi ?




Michel Amani
N'Guessan :

En politique, il y a l'alliance qui est un contrat démocratique. En tant que
groupements politiques, chacun garde son autonomie dans l'ensemble. A partir de
ce moment, on ne peut pas parler de trahison si tel est que chacun développe sa
vision des choses. Il faut savoir mettre l'accent sur ce qui nous unis. Ici,
c'est la liberté démocratique. L'alliance ne signifie pas unicité de pensée. (...)
Le refus de discuter sérieusement de nos préoccupations est le propre des
pouvoirs dictatoriaux. Le Fpi ne peut pas accompagner ce pouvoir dans cette
aventure. (...)




Soir Info :

Mais vous avez librement signé des accords concernant la composition de la Cei...




M.A.N :

Effectivement, c'est parce que la Cei ne fait pas partie du butin de guerre que
nous refusons sa manipulation. La Cei est un acquis des luttes démocratiques en
Côte d'Ivoire. Depuis le Front Républicain, nous avons gagné cette précieuse
victoire démocratique concernant l'organisation des élections. C'est le principe
de l'équilibre des forces politiques au sein de la Cei qui crée la confiance
entre ses membres. C'est cet équilibre qui est gravement rompu par la
manipulation politicienne. Si bien que nous ne croyons pas du tout à
l'impartialité de la Cei dirigée par M. Youssouf Bakayoko et composée à 96% de
membres favorables au pouvoir.




Soir Info :

Que répondez-vous à ceux qui affirment que, si le Fpi ne veut pas aller aux
élections, c'est en réalité parce que ses cadres sont ruinés, ils n'ont plus
rien pour financer la campagne...




M.A.N :

Nous sommes en politique. Il y a de la diversion pour entretenir son désarroi
devant une situation qu'on ne souhaite pas voir se réaliser. En réalité, devant
notre refus de servir de faire-valoir, ils donnent dans la violence verbale.
 S'ils ont trouvé de l'argent pour financer la rébellion, rassurez-vous que nous
pouvons trouver de l'argent pour financer la démocratie vraie.  Le problème du
Fpi est ailleurs. Suivez bien la constance dans le comportement du FPI depuis sa
création. (...) le Fpi ne s'est jamais associé à un pouvoir anti-démocratique sans
l'espoir d'une transformation démocratique. (...)




Soir Info :

Comment avez-vous appris l'arrestation de l'ex-aide de camp de Mme Gbagbo, le
Commandant Séka Séka ?




M.A.N :
J'ai
appris la nouvelle à la télévision comme tout le monde.




Soir info :

Quel effet cela vous a fait de le voir à la télévision ?




M.A.N :

Je me rends compte que la tolérance, le pardon ne sont pas du tout au
rendez-vous dans ce pays. La rancœur est féroce. Alors qu'il y a eu évidemment
une guerre. Je le répète, puisque nous avons été incapables de dépassement, tous
les hommes politiques de gauche ou de droite sommes allés à la violence. A
partir de ce moment, la responsabilité est collective. M. Ouattara pense que la
responsabilité est seulement du côté des pro-Gbagbo et qu'il faut les traquer,
les arrêter, les humilier, les mettre en prison. [...]




 





Conseil des ministres / Le gouvernement a validé, hier, sous la présidence du
Chef de l'État, SEM. Alassane Ouattara,  le travail du comité de redressement
des grades de la police nationale. De nouveaux grades pour des policiers




 





Fraternité Matin -


Quatre cent vingt – quatre requêtes. 67 jugées recevables et
traitées. C'est l'information révélée par le porte-parole du gouvernement, Koné
Bruno, ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la
communication. Il s'agit, selon lui, d'harmoniser les grades au niveau de la
police, à l'instar de ce qui a été fait dans l'armée.  ''Des personnes
estiment que les grades qu'elles ont ne sont pas ce qu'elles méritent. Elles
affirment que des personnes de leur promotion ont deux, trois grades de plus
qu'elles. Elles pensent qu'elles ne sont pas objectivement traitées. Il s'agit
donc de corriger tout cela'',
a-t-il indiqué. Le travail du comité a été
validé. Dans les prochains jours, les décrets seront  signés. Au dire de Koné
Bruno, à ce conseil des ministres, le gouvernement a également procédé à
l'adoption de plusieurs projets d'ordonnance portant ratification de
conventions. Celles-ci devraient permettre, selon lui, le retour de la Côte
d'Ivoire sur la scène  internationale. ''Il y a quelques semaines, je vous
avais expliqué que la Côte d'Ivoire souhaitait redevenir fréquentable, revenir
complètement dans le jeu international qu'il y a entre les Etats. Pour cela, le
gouvernement a décidé de ratifier un certain nombre de conventions qui existent
et qui n'étaient pas, jusqu'à maintenant, signées et ratifiées par la Côte
d'Ivoire''.
(...) Toujours selon Koné Bruno, ils ont planché sur le conseil
des ministres conjoint avec le Burkina Faso. Cette rencontre entre les
gouvernements de ces deux pays doit se tenir le 18 novembre à Ouagadougou, la
capitale du Burkina Faso. Le porte-parole du gouvernement a signifié que ''c'était
une rencontre très importante
''. Elle permettra de renforcer la coopération
entre les deux pays. Ce sera l'occasion d'évoquer la dette de la Poste de Côte
d'Ivoire de plus de deux milliards de Fcfa vis-à-vis de son homologue du Burkina
Faso qui court depuis 2007-2008. Les ministres ont également eu droit au compte
rendu de la mission du Premier ministre, Guillaume Soro, au Rwanda. (...)




 




 





Coopération militaire / Le nouvel accord de défense en préparation




 





Fraternité Matin -


Aujourd'hui, nous sommes dans un nouveau contexte dans lequel
s'inscrit le nouvel accord. Il s'agira d'une relation de coopération diverse ne
portant pas sur l'appui militaire classique, mais plutôt sur un partenariat
entre des forces de sécurité responsables",
a déclaré le Premier ministre
ivoirien, Guillaume Soro, après la signature du projet du nouvel accord. Selon
le chef du gouvernement ivoirien, '' La partie française apportera son appui
à la restructuration de notre armée (...) et la Côte d'Ivoire, en retour, se doit
d'élaborer sa nouvelle politique de défense en tenant compte des normes
nouvelles en matières de criminalité''.
Pour l'ambassadeur de France en Côte
d'Ivoire, Jean Marc Simon, "c'est le fruit d'une volonté politique exprimée
par les deux pays.''
Le ministre des Affaires étrangères, Daniel Kablan
Duncan, a, quant à lui, affirmé que ''ce projet est le symbole de
l'engagement de la France auprès de la Côte d'Ivoire''(...)
Sauf changement de
dernière minute, la signature de la version finale du nouvel accord aura lieu
dans le mois de décembre, à l'occasion de la visite officielle du Chef de
l'Etat, Alassane Ouattara, en France.




 





Rentrée judiciaire de la Cour suprême / Me Koné Mamadou (Pdt) aux magistrats :
"Nous n'avons pas dit la vérité durant la crise"




 




Le Mandat

- La Cour suprême a procédé hier, mercredi 16 novembre 2011, à l'Hôtel communal
de Cocody, à une audience solennelle de rentrée judiciaire. Cette cérémonie qui
a enregistré la présence du président de la République, Alassane Ouattara, ainsi
que de certains membres du gouvernement, a été l'occasion pour la juridiction de
dresser le bilan de l'année qui s'achève et d'esquisser quelques perspectives
d'avenir. Le président de la Cour suprême, Me Koné Mamadou, a saisi l'occasion
pour faire le mea culpa des magistrats dans la gestion de la crise
post-électorale. « Alors, faisons amende honorable et confessons au peuple de
Côte d'Ivoire que nous avons péché : en pensées, en paroles, en écrits, par
action et par omission. Nous n'avons pas dit la vérité là où il le fallait.
Mais, dans le contexte actuel marqué par un lourd déficit de confiance entre
notre justice et nos concitoyens, il peut paraître indécent de s'auto-célébrer
devant le peuple en lui exhibant les statistiques des décisions rendues au cours
de l'année», a-t-il déploré. Aussi le président de la Cour suprême a-t-il
d'abord invité les magistrats à faire exception à cette règle, avant de lancer
un appel à tous pour une justice forte et crédible, capable de soutenir la
renaissance de la Côte d'Ivoire, comme elle avait soutenu et accompagné le
miracle économique. Au peuple de Côte d'Ivoire, Me Koné Mamadou a demandé
d'accepter et de respecter l'indépendance des juges. Quatre conseillers et 4
avocats de la Cour suprême ont été officiellement installés au cours de cette
cérémonie.




 




 




En
liberté provisoire depuis une semaine, Kata Kéké arrêté hier




 




L'Inter -

A peine une semaine de liberté et le voilà rattrapé par le
système judiciaire. Le député Kata Kété, ministre de la Recherche Scientifique
dans le dernier gouvernement de Laurent Gbagbo, a été arrêté hier à son domicile
par des agents de la Direction de la Surveillance du Territoire (DST) qui l'ont
aussitôt conduit dans leurs locaux à Cocody. Arrivés dans la soirée avec une
convocation, ces policiers auraient buté dans un premier temps sur le refus
catégorique des avocats qui conseillaient à leur client d'attendre la matinée
d'aujourd'hui, pour répondre à la convocation. Finalement, les agents auront le
dernier mot, eux qui menaçaient d'user de la force pour embarquer le mis en
cause et même les avocats qui tentaient d'y faire opposition. Selon des sources
proches du dossier, il est reproché au détenu de Boundiali de n'avoir pas su
tenir sa langue, alors qu'il est en liberté provisoire. Les propos qui fâchent
les autorités et pour lesquels il devra s'expliquer à la DST ont été publiés par
un quotidien de la place et ont été tenus lors de la récente réception des
prisonniers LMP au siège du CNRD à Cocody. Retour sur des paroles jugées
offensantes pour la justice ivoirienne et les autorités. « Nous demandons la
libération du président Laurent Gbagbo, de son épouse Simone, du président du
Fpi Pascal Affi N'guessan. Nous avons la majorité des cadres du Fpi qui sont
encore en exil. Nous avons, au cours de cette crise, perdu de valeureux
militants qui ont été arrachés à notre affection. Si on devrait s'en tenir à ce
que nous avions subi, cette cérémonie allait se transformer en des funérailles.
Il fallait laisser vivre la convivialité. Nous allons continuer le combat
politique. J'étais en détention à Boundiali. Les conditions de détention étaient
celles de l'univers carcéral, à savoir, pas de communication extérieure même
s'il était possible de recevoir la visite de ses parents biologiques. Vous vous
imaginez, 850 kilomètres d'Abidjan à Boundiali, avec toute l'insécurité qui
règne. Nous avons subi l'isolement total. Dieu merci, nous avons la vie sauve,
c'est l'essentiel. 08 personnes ont été libérées par voie judiciaire et 12
autres, on ne sait par quelle voie. Est-ce qu'on peut parler encore de justice
dans cette affaire ? C'est le combat politique, et nous allons continuer à mener
ce combat pour faire libérer nos autres camarades ». Un discours qui vaut à son
auteur d'être accusé d'atteinte à la sûreté de l'Etat, et d'avoir tenu des
propos irrévérencieux et séditieux à l'égard de l'Etat et du gouvernement de
Côte d'Ivoire.




 





Fermeture des camps de Duékoué Les déplacés partent pour échapper aux FRCI




 




Le
Nouveau Courrier

- La date butoir que le gouvernement a fixé pour la fermeture des camps de
déplacés de l'Ouest, notamment de Duékoué, c'était le 15 novembre 2011 dernier.
Date qui coïncidait paradoxalement avec la journée nationale de la paix. Au
lendemain de cette célébration, le déguerpissement des populations en détresse
qui ont trouvé refuge sur des sites d'accueil tenus par des organisations
internationales et des organisations non gouverne- mentales a effectivement
débuté. Sous la menace d'une intervention des Frci en cas de refus des
populations concernées de partir. Tristesse et émotions au rendez-vous, à voir
des populations sans logis et sans moyen de retour sur les ruines de leurs
maisons dévastées au cours de la crise postélectorale. Aujourd'hui, ces
populations ne décolèrent pas contre les organisations du système des nations
unies et des ONG spécialisées dans la prise en charge des déplacés, accusées de
complicité avec le gouvernement. Elles reprochent à ces structures
internationales d'une part, de ne pas respecter leurs chartes qui reposent sur
l'obligation de protéger les per- sonnes en danger. Et d'autre part, de réduire
les kits d'accompagnement promis par les agents de l'Organisation internationale
des migrations (OIM) à des cordes et des paquets de pointes. Point de nattes, de
matelas ni bâches pour couvrir les maisons décoiffées ; point de rations
alimentaires pour aider les déplacés et leurs progénitures à survire, ne
serait-ce que dès les premiers jours de retour chez eux où Frci, dozos et
allogènes burkinabè ou maliens sont les nouveaux maitres. Indignés, les déplacés
dont le sort n'émeut nullement la communauté internationale et ses démembrements
en Côte d'Ivoire refuseront dans un premier temps de partir. Mais ils y seront
contraints très vite par les agents de l'Organisation internationale des
migrations (OIM) qui ont menacé de faire appel aux éléments des Frci déjà en
attente d'intervention pour le sale boulot. La mort dans l'âme, les déplacés ont
donc quitté les camps de déplacés, sans trop savoir où trouver refuge. Les 459
personnes qui ont embarqué à bord d'un camion commis pour le déguerpissement ont
été déversées comme des bœufs sur l'es- pace CP2 du quartier Carrefour. «Ils
sont repartis comme ils sont venus, errant dans la nature, sans repère, la
plupart ne sachant ni ou dormir ni ou aller», commentait un agent de l'Etat en
poste à Duékoué. Les inquiétudes des agents de Médecins sans frontières (MSF)
n'ont pas valu grand' chose. Et même les quelques réfugiés qui résistent encore,
invitant les ONG et organisations du système des nations unies à cesser de
bafouer leurs chartes et à dire non au gouvernement, savent déjà qu'ils devront
partir. Interrogés sur leurs agissements, des agents de l'OIM ont confié que
l'important, c'était de débarrasser la mission de ses occupants «indésirables»
comme l'exigeait le gouvernement. Particulièrement le ministre Kafana Koné qui
veille au grain et ne relâche pas la pression sur les ONG.




 




 





Réconciliation nationale / La CDVR réfléchit sur les enjeux de la justice
transitionnelle




 




L'Inter -

La Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR), présidée par
l'ex-Premier ministre Charles Konan Banny, est en séminaire depuis hier mercredi
16 novembre 2011 sur les enjeux de la justice transitionnelle. Pendant trois
jours, plusieurs experts nationaux et internationaux devront imprégner les
membres de la CDVR de notions liées à  la justice de transition. Ils partageront
leurs expériences en matière de CDVR avec la commission nationale avant de
discuter des besoins d'assistance technique à l'équipe de M. Banny. La cérémonie
d'ouverture de ce séminaire a eu lieu à Cocody Angré en présence du  patron de
l'Opération des nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), Bert Koenders, de la
Haut commissaire aux Droits de l'homme et du président de la CDVR. Le séminaire
prendra fin demain vendredi 18 novembre 2011 après une communication du juge
Zoro Bi Ballo. Un plan d'action stratégique de la CDVR sera présenté à l'issue
des travaux.




 





Réconciliation à Soubré / Autochtones, allochtones et allogènes de Gnity II
enterrent la hache de guerre




 




L'Inter -

Sous la houlette du Coordonnateur  du RHDP, Kpan Yves, autochtones Bakoué,
 allochtones et allogènes de Gnity II ont enterré la hache de guerre, au cours
d'une grande cérémonie de réconciliation, le dimanche dernier à la place de la
paix dans le département de Soubré. En présence de toutes les têtes couronnées
de la zone, les populations ont décidé de regarder dans la même direction. «
Nous,
jeunes du village, avons jugé cela inacceptable et avons décidé de briser cet
épais mur de méfiance qui empoisonne la vie dans le village. Et après plusieurs
démarches fructueuses auprès des différents chefs de communauté (Bakoué, Baoulé,
CEDEAO, ressortissant du Nord) mais surtout avec la forte implication du consul
honoraire du Burkina à Soubré, nous avons décidé de cette cérémonie pour
célébrer le retour de la paix dans notre village
»,
a déclaré Kpan Yves devant le délégué consulaire de Oupoyo, représentant le
consul Bakouan Amadou. Pour le coordonnateur du RHDP, Gnity II a toujours été un
exemple d'intégration réussie entre les différentes communautés jusqu'à
l'éclatement de la crise postélectorale. «
Les
élections ont fait naitre de vilains sentiments. La haine et la rancœur ont
chassé des cœurs l'harmonie et la concorde. Les frères d'hier étaient devenus
des ennemis jurés
»,
a-t-il dénoncé. Avant de saluer la sagesse des vieux qui a permis à la raison de
prendre le pas sur la passion. Aux yeux de Kpan Yves, il fallait renforcer cette
action des anciens, d'où ce grand  rassemblement pour démontrer à tous que la
crise est passée et couper, en même temps, les herbes sous les pieds de ceux
profitent de cette mauvaise ambiance dans le village.




«Nous
devons nous donner la main, regarder dans la même direction pour bénéficier de
la politique généreuse du président Alassane Ouattara

», a-t-il plaidé.
(...)




 





Rentrée universitaire en octobre 2012 : Année blanche à l'université !




 




L'Inter -

Septembre-octobre 2012. Voilà la période probable de réouverture des universités
(Cocody et Abobo-Adjamé) annoncée par le premier magistrat de ce pays, Alassane
Ouattara. La rencontre avec une délégation de ressortissants ivoiriens réfugiés
au Togo, le mardi dernier 15 novembre à Lomé, a servi de tribune au chef de
l'Etat ivoirien pour faire cette annonce qui est tombé comme un couperet. Les
étudiants et les nouveaux bacheliers sont à présent situés. Ils ne regagneront
pas les amphithéâtres avant 11 mois. En somme, ils doivent encore se tourner les
pouces pendant une année entière. A mots couverts, le président de la République
a annoncé une année blanche à l'université. Ce que le ministre de l'Enseignement
supérieur, Cissé Ibrahima Bacongo et le Premier ministre Guillaume Soro
n'osaient dire lors de leur visite sur les campus de Cocody et d'Abobo-Adjamé,
le Chef de l'Etat lui l'a signifié. Même s'il s'est refusé de prononcer le terme
année blanche. Les étudiants, les bacheliers et leurs parents eux, savent
désormais à quoi s'en tenir. Voilà qui vient également mettre fin définitivement
aux nombreuses supputations sur la date de la réouverture des universités
publiques. Mais que d'espoir entretenus par les uns et les autres depuis avril
2011, pour finalement apprendre que l'université (l'univers des cités) n'ouvrira
pas de sitôt! Le gouvernement ivoirien tient à la réhabilitation de
 l'université comme à la prunelle de ses yeux. Comme on ne peut pas faire
d'omelettes sans casser les oeufs, le gouvernement a décidé de sacrifier la
jeunesse ivoirienne...pour le bonheur de celle-ci à partir de septembre-octobre
2012. (...) Ce qui importe pour le président de la République, c'est comment
donner un cadre propice au travail, aux étudiants ivoiriens, (...)