REVUE DE PRESSE NATIONALE DU JEUDI 15 MARS 2012

15 mar 2012

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU JEUDI 15 MARS 2012







Parlement et
Primature : Koenders félicite Soro et Ahoussou




 




Le Mandat,
L'Intelligent d'Abidjan, Le Nouveau Réveil -

Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies, Bert Koenders,
a adressé mercredi 14 mars 2012, des lettres de félicitations au nouveau
Président de l'Assemblée Nationale, Guillaume Soro, pour sa « brillante
élection » à la tête  de l'Assemblée nationale, ainsi qu'au nouveau Premier
ministre, Jeannot Ahoussou Kouadio. M. Koenders a dit sa conviction que
l'Assemblée Nationale, sous le leadership du Président Soro, serait un lieu de
débats démocratiques où seraient prises en compte les préoccupations des
Ivoiriens. Il a assuré M. Soro du soutien sans réserve de l'Opération des
Nations unies pour la Côte d'Ivoire (ONUCI) dans l'exécution de ses charges.
Dans le courrier adressé au Premier ministre, le Représentant spécial,
soulignant les priorités multiformes de la Côte d'Ivoire en cette période
charnière de l'histoire du pays, notamment la sécurité, la cohésion sociale, la
réconciliation nationale et la reprise économique, lui a dit qu'il pouvait
compter sur l'appui de la Mission onusienne dans l'exécution de tous ces
chantiers, conformément au mandat de l'ONUCI et à son déploiement sur le
terrain. M. Soro, élu le 12 mars 2012, était Premier Ministre depuis 2007 alors
que M. Ahoussou occupait les fonctions de Ministre d'Etat, Ministre de la
Justice, Garde des Sceaux, portefeuille qu'il a  d'ailleurs conservé dans le
nouveau Gouvernement formé mardi.




 





L'Onuci renforce les capacités des chefs




 





Nord-Sud, Le Mandat -

Du 12 au 13 mars dernier, l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (Onuci)
a organisé un atelier de concertation et de renforcement des capacités des chefs
traditionnels de la région de l'Agnéby-Tiassa. Cette session d'échanges qui
avait pour thème « Techniques de médiation des conflits liés à l'accès à la
terre », s'inscrit dans le cadre de l'appui de l'Onuci à la consolidation de la
paix en Côte d'Ivoire.




 




Des
ex-combattants déposent les armes




 





L'Expression -

Les
ex-combattants sont en plein dans le processus de réconciliation et de
pacification du pays. Ils sont plus de 100 à déposer volontairement les armes
dans la commune d'Adjamé. C'était au cours d'une opération de collecte d'armes
organisée, mardi et mercredi, par l'Opération des nations unies en Côte d'Ivoire
(Onuci).




 




1er
conseil des ministres du nouveau gouvernement / Alassane Ouattara aux ministres,
hier : « Vous serez jugés au respect des calendriers »




 





Soir Info, Le Démocrate, L'Inter, Nord-Sud, L'Intelligent d'Abidjan, Fraternité
Matin -

Le gouvernement Ouattara II conduit par le nouveau premier ministre Ahoussou
Jeannot, a tenu son premier conseil des ministres, le mercredi 14 mars 2012 au
Palais présidentiel au Plateau. Pour cette rencontre, le Président de la
République Alassane Ouattara a annoncé les couleurs en ce qui concerne les
objectifs prioritaires de l'équipe gouvernementale. ''L'année 2012 sera une
année charnière pour le décollage de l'économie ivoirienne et la réussite du
programme présidentiel. Chacun devra donc redoubler d'efforts pour que cette
année soit un véritable succès sur le plan économique et social'', a indiqué le
chef de l'Etat, qui a invité ses collaborateurs à prioriser la satisfaction des
attentes des populations. Relativement au ''renforcement de la sécurité, la
création d'emploi notamment pour les jeunes, la réhabilitation et la
construction de nouvelles infrastructures économiques, la réorganisation du
système de santé, la restructuration du système éducatif, la lutte contre la
pauvreté et la cherté de la vie''. Alassane Ouattara, dans la réalisation des
chantiers élaborés par le gouvernement, a mis la pression sur les ministres en
ces termes : ''Dans cette perspective, le démarrage effectif de tous les grands
projets et le respect de nos échéances sont une priorité. J'accorderai donc une
attention particulière à la célérité dans l'exécution des projets et vous serez
jugés au respect des calendriers''. [...]




 





Gouvernement  / Ouatara : "Je n'hésiterai pas à mettre fin aux fonctions des
ministres..."




 





Fraternité Matin -


Message  d'encouragement,  mais aussi discours ferme. Le Président de  la 
république,  SEM.  Alassane Ouattara,    pour  la  première rencontre  avec 
les  membres  du gouvernement du Premier ministre Ahoussou  Jeannot,  a 
rappelé  tout le monde à ses devoirs, mais aussi au  respect  des  règles  de 
bonne gouvernance.  Le  Chef  de  l'Etat  a été clair à ce sujet :   ''Je
voudrais rappeler que vous avez tous signé une charte d'éthique. Vous vous êtes
engagés, devant la nation, à respecter des règles, des valeurs morales et des
principes déontologiques qui devront guider votre action. Je tiens au respect
scrupuleux de cette charte et je n'hésiterai pas à mettre fin aux fonctions des
ministres qui en violeraient les règles ou pour qui des preuves (de tels actes)
seraient avérées. La fonction ministérielle constitue un privilège, car elle est
l'une des charges les plus élevées au sein de l'Etat, et les ministres ont des
devoirs vis-à-vis de nos concitoyens et de la nation entière. J'attends donc que
le comportement de chaque ministre soit exemplaire et compatible avec les
principes, les valeurs, les règles et les mesures contenus dans la charte
d'éthique du gouvernement.''
Le  Chef  de  l'Etat espère  que  tous  les 
ministres  se plieront à la charte qu'ils ont eux-mêmes élaborée.  Le  mardi 
09  août 2011,  les  membres  du gouvernement  Soro  qui  ont  été tous 
reconduits,  se  sont  dotés d'une charte d'éthique en 10 points dont l'objectif
est la promotion de l'Etat de droit et de la transparence dans la gestion des
affaires publiques. (...)




 




Soro
remet les dossiers chauds à Ahoussou




 





L'Expression -

L'émotion était grande hier à la Primature au Plateau. Après cinq ans passés à
gérer les affaires de l'Etat, l'ex- Premier ministre, Guillaume Soro, a cédé son
fauteuil, les grands dossiers et les locaux de ''La Maison blanche'' ivoirienne
à son successeur. « Ce n'est ni un adieu, ni un au revoir, mais plutôt un « à
bientôt'' », a déclaré Guillaume Soro, après avoir remis à titre symbolique des
documents au chef du gouvernement. Son directeur de cabinet se chargera, a
promis le président de l'Assemblée nationale, de lui remettre la totalité des
dossiers qu'il avait en sa possession. En cas de besoin, l'ancien Premier
ministre s'est dit être à la dis- position de son successeur. Mais il a demandé
à ses collaborateurs, toujours en fonction à la Primature, de se mettre à la
disposition du nouveau locataire des lieux, jusqu'à ce que ce dernier prenne
d'autres décisions. « Collaborateurs de Guillaume Soro, mettez-vous à la
disposition du Premier ministre de la République de Côte d'Ivoire », a-t-il
invité. Avant de relever les qualités de son successeur. Le président du
Parlement a également salué la formation du nouveau gouvernement, qu'il a
d'ailleurs jugé de qualité, pour le travail abattu entre juin 2011 et mars 2012.
Le chef du gouvernement entrant a renvoyé l'ascenseur au président de
l'Assemblée nationale. Ahoussou Kouadio a qualifié Guillaume Soro d'homme de
devoir, de conviction, d'abnégation, de don de soi. Reconnaissant ses efforts
dans la sortie de crise. « Quoique jeune au début de la crise postélectorale,
vous avez toujours eu une vision claire des choses de l'Etat. Vous parliez de
nouvel ordre politique à installer dans ce pays, afin de prendre en compte la
Côte d'Ivoire dans toute sa dimension, dans tous ses compartiments », a rappelé
le Premier ministre. Il a affirmé vouloir bénéficier des conseils de son
prédécesseur, en cas de besoin. Il a promis de répondre aux attentes des
Ivoiriens




 





Interview / Amani N'Guessan Michel (Fpi) : « Pourquoi, nous ne sommes pas dans
le gouvernement »




 





Soir Info -

Interrogé, mercredi 14 mars 2012, au téléphone, l'ex-ministre de la Défense,
Amani N'Guessan Michel explique pourquoi le Front populaire ivoirien (Fpi), sa
formation politique, ne participe pas au dernier gouvernement de Ouattara. Le
Secrétaire général-adjoint de l'ex-parti au pouvoir chargé des questions de
sécurité et de défense soutient que le pouvoir est de mauvaise foi.





Quelles sont les raisons pour lesquelles, votre parti, le Fpi, ne figure pas
dans le gouvernement rendu public mardi dernier ?





Amani N'Guessan Michel :

Les raisons sont toujours les mêmes. Nous avons déposé un mémorandum sur la
table du président de la République qui comprend plusieurs préoccupations qui
sont les nôtres, mais les discussions n'ont pas été engagées pour qu'on parle de
ces préoccupations-là.





N'avez-vous pas été approché à la veille de la formation du gouvernement ?





A.N'G.M :

Non, nous n'avons pas été approchés.




Que
faisiez-vous, mardi 13 mars 2012, le jour de la formation du gouvernement au
Palais présidentiel ?





A.N'G.M :

Vous
savez que j'irai à la retraite. Il faut faire un dossier pour avoir la rente
viagère et il y a un document qu'il faut prendre au palais (présidentiel) qu'on
appelle le certificat de cessation de paiement. Je suis allé simplement pour
chercher ce document. J'avais oublié même que c'était le jour de la formation du
gouvernement et je suis allé tomber dessus comme ça (Rires).





Certains ont pensé que vous y étiez allé pour entrer dans le nouveau
gouvernement...





A.N'G.M :

Oh là là. (Il éclate de rire, Ndlr). Non, il n'en est rien. Si je le fais, c'est
une haute trahison. [...]




 




Fin de
la mission du Fmi en Côte d`Ivoire : En roue libre pour le point d`achèvement




 




Le
Patriote, Le Mandat, L'Inter, Soir Info, Notre Voie, LE Quotidien d'Abidjan -

Les nouvelles sont bonnes pour la Côte d`Ivoire. La mission du Fmi (Fonds
monétaire international) qui a séjourné à Abidjan du 29 février au 14 mars 2012
dans le cadre de la première revue du programme appuyé par la Facilité élargie
du crédit (Fec) a fait une déclaration hier, au 20ème étage de l`immeuble Sciam.
Doris Ross, Sous-directrice au département Afrique du Fmi, s`est réjouie des
fructueuses discussions avec les autorités ivoiriennes. Ce qui a occasionné un
accord provisoire. Suite à l`approbation de cet accord par la Direction générale
et par le Conseil d`administration du Fmi prévue pour le mois de mai, Doris Ross
a révélé que la politique économique du gouvernement ivoirien pour 2012 pourrait
être appuyée par un déboursement additionnel de 50 milliards de FCFA au titre du
Fec. Elle a expliqué que des échanges ont eu lieu avec les autorités ivoiriennes
sur le calendrier de travail pour atteindre le point d`achèvement de
l`initiative Ppte (Pays pauvres très endettés). Elle a souligné que les
autorités ont accompli des progrès considérables dans la réalisation des
déclarations des déclencheurs relatifs au point d`achèvement. Et l`aboutissement
pourrait servir de base pour l`atteinte du point d`achèvement Ppte d`ici fin
juin 2012 et permettra à la Côte d`Ivoire de bénéficier d`un allègement global
de sa dette. « Les résultats économiques en 2011 ont été mieux que prévus. (...)
L`exécution du budget a aussi été mieux que prévue. Les dépenses sont restées
dans la limite des objectifs fixés dans le budget et les allocations pour les
dépenses d`investissement et de lutte contre la pauvreté ont été utilisées dans
leur totalité. Tous les critères de réalisation quantitatifs pour fin décembre
au titre de l`accord Fec ont été respectés. », a relevé Doris Ross. Précisant
que de `` bons progrès ont été réalisés dans l`avancement des réformes
structurelles``. « La mission se félicite de l`achèvement du recensement dans la
Fonction publique, l`approbation de la reforme du régime de retraite dans le
secteur privé, la mise en place de tribunaux commerciaux, l`adoption de la loi
sur l`exécution des décisions d`arbitrage et la création de centres de
facilitation aux entreprises », a déclaré Ross. Le Fmi a aussi salué les grandes
avancées au niveau de la reforme de la filière café-cacao mais déploré le retard
au niveau de certaines reformes. Cependant Doris Ross a fait savoir que les
perspectives pour 2012 sont positives.




 





Charles Diby : "Nous travaillons pour l`après point d`achèvement"




 




Le
Patriote, L'Intelligent d'Abidjan, Le Jour plus, L'Expression –
«
C'est très rare pour un ministre des Finances de dire qu'il est heureux. Mais
aujourd'hui, je le suis parce qu'il n'y a plus d'obstacle pour atteindre le
point d'achèvement tant recherché. Le point d'achèvement n'est plus un objectif,
c'est une réalité. Nous nous apprêtons maintenant, dès aujourd'hui même (Ndlr :
Mercredi 14 mars 2012) à travailler pour l'après point d'achèvement parce qu'au
point d'achèvement, démarrent les difficultés de la gestion ». C'est par ces
propos que s'est exprimé Charles Koffi Diby, ministre de l'Economie et des
Finances, après l'intervention de Doris Ross. Diby entend mettre l'accent sur
l'efficacité de la gestion, des réformes et des mécanismes innovants pour
assumer une croissance soutenue et durable pour la Côte d'Ivoire. Révélant que
le président de la République, en recevant la mission du Fonds, a indiqué que
l'objectif du retour de croissance à deux chiffres pour la Côte d'Ivoire dans un
moyen terme n'est pas un rêve, mais une réalité. Et le ministre Diby d'ajouter :
« Le gouvernement est à la tâche. Nous allons réussir. En pratiquement neuf
mois, voici le travail qui a été fait. Ne notez pas les quelque retards mais
noter les améliorations. Rien n'est achevé définitivement ». Pour lui, ce qu'il
faut retenir, c'est que ''ces retards qui seront rattrapés d'ici là, ne
remettent pas en cause l'atteinte du point d'achèvement''.




 




Crise
postélectorale : Les enquêteurs de la CPI sur les traces des charniers de
Duékoue




 





L'Inter, Notre Voie -

Les enquêteurs de la Cour pénale internationale (CPI) sont au travail à Duékoué,
une ville carrefour qui était sous les feux croisés des Forces militaires
loyales à l'ancien président, Laurent Gbagbo et des Forces républicaines de Côte
d'Ivoire (FRCI) en mars 2011. Hier, la chaîne de télévision internationale
France 24, a fait un reportage sur le travail de ces enquêteurs qui sont sur
place à Duékoué. A l'aide d'appareils électroniques tels que des sondes et des
drones, les enquêteurs tentent de repérer des fosses où ont été enterrées des
personnes tuées pendant l'attaque de la ville par les FRCI. Sur indication des
populations, les enquêteurs de la CPI procèdent à des fouilles au quartier
Carrefour, une zone où de graves violations des droits de l'Homme ont été
commises, selon les Nations unies et les organisations internationales des
droits de l'Homme. Le chef d'unité du Bureau du Procureur de la CPI, Éric
Baccard, muni d'appareils conçus à cet effet, sondait le terrain. Il a même
senti une forte odeur de putréfaction au lieu où il se trouvait, sous le regard
des curieux. Preuve que l'endroit pourrait contenir des corps. Mais cette
hypothèse ne pourrait être vérifiée que si les enquêteurs ont l'autorisation de
procéder à l'exhumation des corps. Une autorisation que doivent leur donner
leurs mandants, c'est- à-dire la CPI. Quant aux populations, elles se
réjouissent de cette initiative de la CPI parce que, selon elles, les enquêteurs
étrangers inspirent beau- coup plus confiance que des enquêteurs nationaux qui
pour- raient biaiser les enquêtes au regard de leurs sensibilités politiques.
Selon un habitant de Duékoué, les populations gardent espoir que la vérité
pourra enfin éclater afin que soient punis tous ceux qui ont commis des
massacres sur des civils.




 




CPI /
Amady Ba, chef de la coopération internationale : ''D'autres mandats d'arrêt
suivront et aucune personne ne sera épargnée''




 





L'Intelligent d'Abidjan, Le Jour plus, L'Expression -

A la suite de l'extension des enquêtes de la CPI (Cour Penale Internationale) à
Septembre 2002, les enquêteurs sont à pied d'œuvre, en exploration dans l'ouest
de la Côte d'Ivoire, dont Duékoué. M. Amady Ba, l'a fait savoir au cours d'une
conférence de presse, organisée le 14 Mars 2012, à l'hôtel Pullman. Selon Amady
Ba, les enquêteurs se déploient sur l'ensemble du territoire mais ils ne sont
pas visibles. Car «une enquête est confidentielle même si la justice est
transparente». Aussi, estime-t-il, il est important qu'on ne s'y méprenne pas
sur le compte de la CPI. Dans la mesure où il ne s'agit pas d'une enquête
politique mais d'une enquête judiciaire. «D'autres mandats d'arrêt suivront et
aucune personne ne sera épargnée. Nous ne faisons pas de justice aléatoire. Nous
allons présenter d'autres cas de personnes qui ont une responsabilité importante
dans la commission de crimes graves», a-t-il laissé entendre. Revenant sur la
mission des enquêteurs, il a fait savoir que des incidents de crimes continuent
d'être analysés. «Nous avons trouvé trois aires géographiques localisées dans le
''quartier carrefour'' où on pourrait avoir des charniers possibles, des
charniers probables et des charniers quasi-certains», a-t-il révélé. Toutefois,
le fonctionnaire de la CPI a tenu à lever toute équivoque : «Nous continuons de
recueillir et d'analyser des éléments de preuves pour identifier les personnes
qui portent la plus grande part de responsabilité dans de tels crimes. Dès que
nous aurons recueilli suffisamment d'éléments démontrant que telle ou telle
personne a commis ces crimes, nous les présenterons aux juges, à qui il
reviendra de décider s'il y a lieu de délivrer des mandats d'arrêt à l'encontre
des intéressés». Le faisant, la CPI entend donner un signal fort aux dirigeants
du monde. «En ouvrant des enquêtes et en engageant des poursuites, le Bureau
cherche à faire comprendre aux dirigeants de la Côte d'Ivoire et de tous les
autres pays qu'il n'est plus possible de recourir à la violence ni de commettre
des crimes pour accéder au pouvoir et s'y maintenir. Nul ne peut échapper à la
justice pour ces crimes-là», a-t-il commenté. Mieux, Amady Ba croit dur comme
fer que le fait de mettre en œuvre cette justice, participe de la consolidation
du processus de réconciliation nationale mise en place par le gouvernement. «Je
pense que nous sommes d'accord avec les membres du gouvernement, avec les
autorités, avec les partis politiques, la société civile que faire la justice -
qu'elle soit nationale ou internationale - participe d'une paix durable. Une
vraie paix, une paix solide s'adosse sur une justice forte et indépendante»,
a-t-il souligné. Quid du transfèrement de Laurent Gbagbo à La Haye ? L'envoyé de
Luis Moreno-Ocampo a expliqué que «sur la base des éléments de preuves qui leur
ont été présentés, les juges de la CPI ont délivré un mandat d'arrêt à
l'encontre de M. Gbagbo». Cependant, poursuit-il, même si les autorités
ivoiriennes l'ont exécuté, conformément à leurs obligations, «M. Gbagbo est
présumé innocent et jouira de tous les droits garantis aux suspects».




 





Tentative de déstabilisation du régime : Les hommes d`Abéhi devant le juge
aujourd`hui




 




Le
Patriote -

Ils ont tiré dans la nuit du vendredi 14 au 15 octobre 2011 dans le camp de
gendarmerie d'Agban. Les soldats de l'escadron blindé proches de l'ancien
commandant de cette unité, Abéhi Jean-Noël au nombre de 20, passent aujourd'hui
devant la présidente de la cour du tribunal militaire, la magistrate, Allah
Kouadio Alice pour s'expliquer sur les motivations réelles de cet acte qui a
fortement troublé l'ordre public. Que voulaient-t-ils, qui a commandité cette
opération qui s'apparente à une tentative de déstabilisation du régime, comment
l'opération a été montée? Voici autant de questions auxquelles les assaillants
d'Agban vont devoir répondre avec clarté. A la barre, il est évident, que les
gendarmes seront ''cuisinés'' par le juge avant d'être situés sur leur sort. Les
procès du tribunal militaire débuté le 03 mars dernier par un colonel de la
gendarmerie, Adou Donga, ex-directeur de cabinet de l'ancien commandant
supérieur de la gendarmerie, Kassaraté Edouard, se veulent des jugements
transparents et équitables. Pour rappel, ces gendarmes s'étaient mis à tirer à
Agban cette nuit en appelant à la libération du pays à la demande de leur chef
Abéhi pourtant en fuite. En fait, il était annoncé sur les bords de la lagune
Ebrié pour appuyer l'opération. C'est le lendemain 15 octobre que le redoutable
tueur, ex-aide de camp de l'ancienne première dame Seka Seka Anselme a été
arrêté à l'aéroport international Félix Houphouët Boigny. Venait-il pour
l'intensification de l'opération? Le peuple sera situé aujourd'hui après le
procès des gendarmes.




 





Bloléquin / Echauffourées entre populations et FRCI : Un villageois poignardé,
un soldat hospitalisé




 





L'Inter, Le Nouveau Courrier, L'Intelligent d'Abidjan, Le Nouveau Réveil,
Aujourd'hui  -

Bloléquin a eu le mardi 13 mars dernier sa part de tension, devenue récurrente
ces temps-ci entre populations et éléments des Forces républicaines de Côte
d'Ivoire (FRCI). Et c'est dans le village de Doké que des échauffourées ont
opposé des jeunes de ce village aux éléments des FRCI faisant un blessé dans
chaque camp. Ce jour, selon nos sources, un jeune du village, malade depuis
longtemps, et très amaigri, (dont le nom ne nous a pas été révélé), est décédé
dans la soirée. Ses amis, vu que le défunt avait beaucoup souffert de la
maladie, ont entrepris de l'inhumer dans la même nuit aux environs de 22 h. Ils
se sont alors déportés au cimetière avec le corps pour procéder à l'inhumation.
Alertés, les éléments des FRCI en poste dans la localité, ont trouvé cette
action suspecte. Ils ont décidé alors de se rendre sur les lieux pour y mettre
fin. S'ensuivent des échauffourées au cours desquelles un jeune villageois est
poignardé par un élément FRCI. Ce dernier est à son tour passé à tabac par les
amis du jeune qui le mettent dans un état critique. Le calme revenu, le jeune
villageois est transporté au centre hospitalier de Doké, quand le soldat, lui, a
été conduit à l'hôpital général de Guiglo. Non satisfaits, les jeunes du village
dans leur fureur, ont mis le cap sur le camp des FRCI, où ils ont incendié des
engins roulants, notamment des motos. Craignant par la suite des représailles,
ces jeunes se sont refugiés dans la brousse. Ce qui donne une allure de
cimetière au village de Doké depuis ce mardi 13 mars 2012. Aux dernières
nouvelles, des missions de bons offices seraient en cours pour ramener la
cohésion entre FRCI et jeunes du village de Doké.




 





Activités du Fpi Guiglo : La Jfpi reprend la lutte




 





Notre Voie -

La fédération de la jeunesse du Front populaire ivoirien (Jfpi) de Guiglo a
repris le combat politique. Les jeunes militants se sont retrouvés le samedi
dernier au Mont Zatro de Yopougon pour relancer leurs activités. Le secrétaire
général de cette fédération, Hervé Téhé, a invité ses membres à se remettre au
travail. «Le Fpi n'a pas été dissout. La direction du parti a repris les
activités. Il n'y a donc pas de raison de rester inactif. Dans les épreuves,
nous devons faire vivre le parti afin de donner de l'espoir à nos parents qui
placent leur espoir au Fpi», a souligné le premier responsable de la fédération.
Il a exhorté les autres structures telles la coordination, les sous
coordinations et les sections à se réengager pour ne pas donner le sentiment que
le Fpi ne vit plus comme certains aimeraient le voir. «Nous devons retourner sur
le terrain pour voir les sections qui n'existent plus et voir dans quelle mesure
apporter des solutions», a conclu Hervé Téhé. Qui n'a pas manqué de souligner
que beaucoup de militants ont été tués par les forces de l'actuel pouvoir et
certains ont fui la persécution pour se réfugier dans les pays voisins. Pour
lui, cela ne doit pas tuer l'ardeur militante.




 




Bouaké
/ Les ex-enseignants volontaires paralysent l'école




 





Nord-Sud -

La grève de 72 h lancée, hier, par les ex-enseignants volontaires dans la
capitale de la paix a été largement suivie. La direction régionale de
l'Education nationale et tous les établissements publics ont été fermés. Les 
élèves qui avaient emprunté tôt le matin le chemin de l'école sont retournés à
la maison. Car, les ex-enseignants volontaires soutenus par les autres
enseignants ont refusé de dispenser les cours aux apprenants. Les grévistes
réclament le traitement du dossier de 74 de leurs camarades sur la table du
ministère de la Fonction publique; le payement de leurs primes de prise de
service ; la prise en compte de certains de leurs camardes par le Programme
national de réhabilitation et de réinsertion communautaire (Pnrrc) et règlement
de la question des primes que le ministère de l'Economie et des finances doit
verser à l'ensemble des ex-enseignants volontaires. Selon Coulibaly Souleymane,
le président du mouvement des ex-enseignants volontaires, ces primes ont été
promises à tous ses camarades. A l'en croire, si rien n'est fait jusqu'au
vendredi, la grève sera reconduite de façon illimitée à partir de la semaine
prochaine. Ajoutons que la grève a été suivie hier dans d'autres localités de
l'ex-zone centre nord et ouest (Cno).