REVUE DE PRESSE NATIONALE DU JEUDI 12 AVRIL 2012

12 avr 2012

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU JEUDI 12 AVRIL 2012







 




 





Renforcement des capacités : GIZ et UNPol forment la Police nationale




 





L'Inter -

Dans le cadre de son projet « Renforcement des capacités de la Police
en Côte d'Ivoire»
, la Coopération allemande (GIZ) et le ministère fédéral
des Affaires étrangères interviennent depuis 2008 au côté de la Police et de la
gendarmerie nationales. Après un arrêt consécutif à la crise post-électorale,
les activités du projet ont repris en septembre 2011 et se poursuivent cette
année avec la formation des formateurs, au niveau de l'Unité de régulation de la
circulation (URC). Mardi 10 avril dernier, la «Place d'armes» de la
Préfecture de police d'Abidjan-Plateau a servi de cadre à une cérémonie de
remise de dons et de diplômes. Au total 200 torches, 200 imperméables, 700
sifflets, 700 gants, 700 chasubles...ont été offerts à la Police nationale.
Madame Michaela Cveckova du GIZ et le Conseiller à l'ambassade d'Allemagne en
Côte d'Ivoire, Erdmannsdörfer Wolfgang, ont insisté sur la nécessité de
permettre à la police de faire son travail ; surtout après la crise
post-électorale. Le représentant du préfet d'Abidjan, le général Benoit Kouakou
Kouadio et le représentant du DG de la Poli- ce, le contrôleur général Camara
Yaya, ont tous deux apprécié ce geste à sa juste valeur. ''Nos autorités ont
pris conscience des besoins de la Police nationale ; de sorte que nos deux
partenaires que sont GIZ et UNpol (Police des Nations Unies), n'ont pas hésité à
combler cette insuffisance'', a rappelé le Contrôleur général, qui a rassuré que
le préfet de police et ses collaborateurs veilleront au bon usage de ce
matériel. Quant à la formation des for- mateurs qui a concerné 25 agents de l'URC
pendant la période du 26 mars au 06 avril 2012, le Contrôleur général a souhaité
qu'elle soit ''transmise fidèlement à leurs collègues afin que toute la Police
nationale en bénéficie''. Le clou de cette cérémonie a été marqué par la remise
de diplômes aux 25 agents de l'URC, qui ont reçu une formation dans plusieurs
modules. Notamment, la protection des mineurs, la régulation de la circulation,
la lutte contre le racket, les droits de l'homme, la pédagogie.




 





Conseil des ministres, hier, au palais / Ahoussou Jeannot : « Il faut tourner la
page... »




 




Soir
Info, Fraternité Matin –

(...) ''Il a fallu que les Ivoiriens croient au changement et à la démocratie
pour que nous passions du chaos à l'espérance. Mais il a fallu aussi et surtout
votre détermination, et votre foi inébranlable en la démocratie et en ses vertus
pour que ce qui apparaissait comme une fatal té devienne réversible
'',
s'est-il adressé au chef de l'Etat. Ahoussou Jeannot qui a souligne la volonté
du gouvernement à travailler pour le développement, la réconciliation et la
paix, a fait la suggestion suivante : ''Il nous faut résolument tourner la
page des larmes et des douleurs, de la violence et de la désunion pour écrire
résolument, à vos côtés, les nouvelles pages de la paix et de la prospérité
''.
Pour lui, ''le véritable combat qui vaille aujourd'hui la peine d'être mené,
c'est le combat du développement économique, social et culturel de la Côte
d'Ivoire
''. Aussi, a-t-il exhorté les Ivoiriens à redoubler d'effort dans le
travail, car, a-t-il fait savoir, il reste beaucoup à faire. Se prononçant sur
les revendications sociales marquées par des menaces de grève, il a dit ceci : ''J'en
appelle une fois encore à la retenue et à la sagesse des partenaires sociaux. Il
faut en toute chose savoir raison garder. Le Gouvernement a pleinement
conscience des attentes légitimes de nos compatriotes et travaille à les
satisfaire avec responsabilité
''.




 




RDR et
ses alliés du RHDP : Célébration d'une libération sur fond d'appel à la
réconciliation entre Ivoiriens




 





L'Intelligent d'Abidjan -

Le
Rassemblement des Républicains (RDR) a tenu à marquer l'an un de la chute de
Laurent Gbagbo. Et c'est la place Inchallah de Koumassi, qui a été choisie pour
célébrer l'événement, le mercredi 11 avril 2012, en présence de Mme Henriette
Dagri Diabaté, Grande chancelière de l'Ordre national, Alphonse Djédjé Mady,
secrétaire général du PDCI, président du directoire du RHDP, des membres du
gouvernement et des députés. Moments de souvenirs, mais aussi projection vers
l'avenir dans un contexte de réconciliation entre les Ivoiriens, toutes
tendances confondues. C'est le sens de la cérémonie qui a réuni autour du
secrétaire général par intérim du RDR, Amadou Soumahoro, les militants et
sympathisants du RDR, du PDCI, du MFA et de l'UDPCI. «Pour nous qui étions au
Golf, le 11 avril est la date de notre indépendance, de notre libération», a
soutenu le ministre Sidiki Konaté. «Désormais, le 11 avril marquera la victoire
de la démocratie et de l'Etat de droit. Le devoir de mémoire impose, sans aucune
intention de remuer le couteau dans la plaie, qu'on rappelle à la conscience
collective, les faits, les graves délits et le sinistre des heures sombres et
barbares que nous avons connus, qui a fait 3000 morts. Plus jamais ça dans notre
pays ! (...). Le 11 avril doit être marqué d'une pierre blanche par toute la
nation ivoirienne sans exception, sans exclusion. Qu'il me soit donc permis,
sans rancune, sans acrimonie, d'interpeller fraternellement et c'est sincère,
nos amis, nos frères de l'opposition, notamment nos amis de tous les jours du
FPI, afin qu'ils abandonnent leurs verves d'arrogance et qu'ils reviennent
prendre place aux côtés de leurs frères, dans le train de la réconciliation [...].




 




11
avril 2011 - 11 avril 2012 / Le Fpi dépeint un tableau noir pour la démocratie




 





L'Intelligent d'Abidjan -

Bruno
Gnaoulé-Oupoh dénonce le nouvel ordre politique mondial. C'est la bâtisse ayant
servi de QG de campagne à Laurent Gbagbo à Attoban en 2010 qui a accueilli la
cérémonie de commémoration du 11 avril du côté du Fpi. Les cadres et militants
du parti pour la plupart vêtus de noir ont suivi de bout en bout les activités
concoctées à cet effet. (...) Le ministre Sébastien Dano Djédjé président du
comité d'organisation dans son discours d'ouverture a décrit une situation sans
précédent dans l'histoire de la démocratie ivoirienne, s'agissant du 11 avril
2011, puis s'est félicité de ce que Laurent Gbagbo soit sorti vivant des
décombres et des bombes. Pour lui, ce fut un « jour de délivrance et de
soulagement ». Toute chose qui permet, dit-il, d'envisager avec optimisme le
réarmement moral en vue de la lutte. Les universitaires du parti ont donné un
cachet spécial par la présentation de deux exposés. Le premier a été fait par le
professeur Adou Koffi. Celui-ci a présenté les faits d'avant le 11 avril 2011
dans leur agencement chronologique. Le deuxième exposé a été celui du professeur
de lettres à l'Université de Cocody, Bruno Gnaoulé-Oupoh. ''Le nouvel ordre
politique mondial et la démocratie en Côte d'Ivoire'', tel a été le thème de sa
conférence. Il a relevé l'impossible réalisation des ambitions démocratiques du
continent africain dans le moule que constitue le nouvel ordre politique mondial
(Nopm) avec comme maîtres à penser les puissances occidentales. Il définit le
Nopm comme un concept géopolitique après la guerre froide. ''L'expression
désigne alors l'alignement idéologique et politique des gouvernements et
organismes mondiaux vers une certaine unipolarité, incarnée par les
États-Unis''. [...].




 





Dialogue direct avec le gouvernement : Quel compromis attendre du Fpi ?




 




Le
Nouveau Réveil -

Jusqu'au bout, jusqu'où ? Au moment où s'amorce le dialogue républicain avec le
gouvernement, on aurait pu penser que l'ancien parti au pouvoir, le Fpi,
mettrait de l'eau dans le vin de sa logique d'aller « jusqu'au bout ». Que non.
Égal à lui même, le parti de l'ancien président Laurent Gbagbo donne dans le ton
guerrier, haineux et manichéiste. L'enfer, c'est les autres, « les forces du mal
», c'est à dire, le pouvoir en place. La faute, c'est eux, qui ont commis le
crime de livrés leurs compagnons à la justice. Le pouvoir et le gouvernement
portent tous les péchés d'Israël. La crise postélectorale ? Toujours eux,
appuyés par les « forces du désordre » que sont la France, les Etats Unis et les
organisations sous régionales, qui ont osé donner tort à l'ex président Laurent
Gbagbo. C'est aussi l'Onu, dont la force « était en première ligne », dans le
bombardement, le « complot international qui voulait transformer Gbagbo en loque
humaine ». Un an que leur combattant en chef a été arrêté, ses compagnons
refusent de concéder le moindre mea culpa pendant leurs dix ans de pou voir,
pourtant émaillé de milliers de morts. La crise postélectorale n'aura été qu'un
« assassinat de la démocratie en Côte d'Ivoirien » par les puissances étrangères
et des « marionnettes » locales. Dans une telle absence de contrition étonnante,
l'on se demande si le dialogue qu'ils entendent engager avec leurs opposants
d'hier (aujourd'hui au pouvoir), n'est pas déjà miné. Tout blancs qu'ils sont,
comment parviendront ils à s'entendre avec le diable en personne, actuellement
au pouvoir ? Le compromis ne suppose t il pas que chaque antagoniste accepte une
part d'erreurs ou de fautes ? Mieux ou pis, le président par intérim du Fpi
Miaka Oureto annonce la libération, très prochaine, des ex dirigeants du Fpi :
Laurent Gbagbo, son épouse Simone Gbagbo, l'ancien président du parti Affi
Nguesan et les autres. Comment ? Envers et contre la justice ? Et la République
dans tout cela ? Quid de ses lois ? Si le compromis, en politique, passe par la
préparation psychologique des militants à l'accepter, alors il est à craindre
que les dirigeants du Fpi ne soient pas eux mêmes préparés à faire des
concessions au gouvernement, ni disposés à convaincre leurs troupes d'accepter
une part de tort, dans la grave crise que le pays a connue. Tout porte à voir
que le Fpi et ses nouveaux maîtres ne sont pas encore rentrés dans la
République, au mépris de la mémoire des milliers de victimes anonymes ou non,
englouties par les années de règne. Dans ces conditions, qu'attendre du dialogue
direct Fpi - pouvoir engagé ? Tout, sauf le miracle.




 





Politique nationale : Evariste Méambly invite ses parents à sortir de
l'intoxication




 





L'Inter -

Le
candidat aux élections législatives du 11 décembre 2011 dans la circonscription
de Facobly-Sémien, Evariste Méambly, a


réagi le mardi 10 avril 2012 dans une déclaration dont copie nous
est parvenue, à l'érection de Tieny Séably-Guézon-Koua en sous-préfectures et
communes. Il a saisi l'occasion pour inviter ses parents à sortir de
l'intoxication et de la démagogie pour amorcer véritablement le développement de
la région. «C'est encore l'occasion pour moi de vous exhorter à plus de
réalisme et d'objectivité en sortant des sentiers de l'intoxication et de la
démagogie, afin désormais de nous tourner résolument vers un avenir radieux avec
son excellence Alassane Ouattara, en l'accompagnant activement dans sa mission
de paix, de réconciliation et de reconstruction de notre pays
», a écrit ce
fils de la sous-préfecture de Tiény-Séably. Il s'est engagé par ailleurs,
à convaincre ses parents et les cadres de cette localité de mettre à la
disposition de l'autorité sous-préfectorale, la villa d'un illustre cadre de
Tiény-Séably décédé, Kouisson Kèlètigui. « Cette résidence demeure un symbole
pour le peuple Wê en ce sens que c'est le lieu où a été reçu le premier
président de la Côte d'Ivoire lors des obsèques de celui qui fut son compagnon
»,
a poursuivi M. Méambly dont l'élection n'a pu être validée dans la
circonscription électorale de FAcobly-Sémien, à cause des violences qui ont
émaillé le scrutin de rattrapage du dimanche 26 février 2012. [...]




 




Ange
Kessy frappe fort : plusieurs policiers écroués hier à la Mama




 




Soir
Info, Le Quotidien d'Abidjan -

Le commissaire du gouvernement, Ange-Bernard Kessy Kouamé, procureur militaire,
a été sans pitié, hier mercredi 11 avril 2012, à l'encontre de plusieurs
policiers dont un commissaire, qu'il a fait écrouer à la Maison d'arrêt
militaire d'Abidjan (Mama), sans ménagement.12 autres éléments des Frci (Forces
républicaines de Côte d'Ivoire), dans la ligne de tir du procureur militaire,
pourraient, eux aussi, « être déferrés devant sa juridiction » cette semaine
pour répondre « des faits de délinquance militaire ». Au nombre des policiers
mis aux arrêts hier, figure en première place Mme Atsin Vivianne, anciennement
directeur de l'Ecole nationale de police et de la formation. La commissaire
Atsin Vivianne a été arrêtée en même temps que trois (3) de ses
ex-collaborateurs dont nous n'avons pu obtenir les identités. Il est reproché à
l'ancienne directrice de l'Ecole nationale de police (Enp) et ses collaborateurs
des faits « de vol en réunion, complicité de vol, d'une somme de 400 millions
dans le coffre-fort de l'école dont elle était la directrice », souligne un
magistrat en charge du dossier. « Nous l'avions déjà interpellée avant qu'elle
se soit remise en liberté après une garde à vue. Mais l'enquête ne s'est pas
pour autant arrêtée. Aujourd'hui nous avons réunis tous les éléments de preuves
pour son inculpation, ainsi que ses présumés complices. D'après les enquêtes, il
n'y a aucun doute sur la culpabilité des mis en cause. Car contrairement à ce
qu'Atsin Vivianne a dit aux enquêteurs, le coffre-fort n'a subi aucun dommage.
Il a plutôt été ouvert. Elle avait déclaré que le coffre-fort avait été
mitraillé par des Frci qui avaient envahi l'Ecole de police à la faveur de
l'offensive sur Abidjan. Or, l'enquête a révélé qu'il n'y a eu aucun impact de
balle sur le coffre-fort. Elle et ses présumés complices sont poursuivis pour
vol de la somme de 400 millions » a indiqué le procureur militaire. Qui a
annoncé, pour les prochains jours, une « véritable chasse à tous les éléments
des Frci qui se sont rendus coupables des faits de délinquance militaire ».
Atsin Vivianne et ses présumés complices, selon le juge militaire en charge du
dossier, encourent une peine d'emprisonnement allant de cinq (5) à dix (10) ans.
Ils devraient comparaitre la semaine prochaine.




 




De
faux dozos condamnés à 20 ans de prison. Le témoignage pathétique de l'une de
leurs victimes




 





L'Inter -


Le tribunal de Daloa vient de mettre sous l'éteignoir certains
auteurs des actes de vol à main armée en réunion et de tuerie perpétrés dans le
département de Zoukougbeu. Les nommés Bakayoko Mamadou, 40 ans, chauffeur de
taxi à Guessabo, et Konaté Tchima, 39 ans, maçon de son état, ne pourront plus
écumer leurs victimes. Ces deux dangereux individus, après leurs activités
professionnelles du jour, se déguisaient en chasseurs traditionnels communément
appelés ''dozo'' pour opérer la nuit. C'est dans cette mission indélicate qu'ils
ont été reconnus par l'une de leurs victimes, qui les a dénoncés auprès des
éléments de la brigade-ville de Daloa. Lesquels n'ont pas eu du mal à les
repérer et à les arrêter pour les conduire devant le tribunal de 1ère Instance
de Daloa, chef-lieu de Région. Le mardi 10 avril dernier, Bakayoko Mamadou et
son comparse Konaté Tchima, ces deux faux dozos, ont été jugés et condamnés
chacun à purger une peine de 20 ans d'emprisonnement pour les délits commis et
avérés. Comme sur Bleu Emmanuel, l'une de leurs victimes. Un père de famille de
8 enfants originaire de Man que nous avons rencontré le jour du jugement à
Daloa, portant encore aux poignets les traces des cordes avec lesquelles il a
été ligoté par ses bourreaux et de larges entailles au dos, témoignant
clairement du supplice qu'il avait subi, indique avoir échappé à la mort à
Guessabo où il vit avec sa femme et ses enfants. Contrairement au jeune Gbagba
Nounoudé, tué récemment et dont les parties intimes avaient été enlevées, ce
natif de Gotongouiné (dans le département de Man), a pu sortir des griffes de
ses tueurs le 29 mars 2012 pour témoigner aujourd'hui. [...].




 





Tengréla : opération "ville morte" pour stigmatiser l'insécurité
grandissante




 





Fraternité Matin – 


L'insécurité grandissante est, à ce jour, une préoccupation majeure des
populations de Tengréla. Traoré Mariam, le député, n'a pas manqué d'expliquer au
ministre Bruno Nabagné Koné en tournée dans la région, cette situation. Les
bandits opèrent de jour comme de nuit. Ils tuent sans état d'âme, a-t- elle
insisté. Elle a déploré le fait que les éléments des Frci soient dépourvus de
moyens pour faire face à cette psychose qui trouble leur sommeil. Les
commerçants, quant à eux, ont exprimé leur colère en déclarant, les vendredi 6
et samedi 7 avril journées ville morte. De fait, le marché, à notre
passage ce vendredi, était bien clairsemé. Les deux attaques dans la nuit du
mardi 3 au mercredi 4 avril ont été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase.
Elles se sont soldées par la mort d'un jeune homme. La première attaque a eu
lieu au quartier Sokoura. Quatre individus armés de kalachnikov ont fait
irruption au domicile de N'Dia Hamadou, vendeur de bétail, de nationalité
malienne. Ils lui ont pris la somme de 500 000F cfa. Traoré Ali, jeune
mécanicien de passage, a été froidement abattu par ces malfaiteurs. La deuxième
attaque dont la victime est Samaké Drissa, un autre commerçant malien, a eu lieu
au quartier résidentiel. S'étant peut-être montré résistant à leurs injonctions,
les bandits ont tiré sur lui avant de prendre son frère en otage. Ils l'ont
conduit au centre-ville pour leur indiquer le magasin de la victime. Les
malfrats sont partis avec trois nouvelles motos d'une valeur totale de 2.700 000
Fcfa. Samaké Drissa a été transféré à l'hôpital régional de Korhogo. Il faut
rappeler que le 23 mars dernier, des coupeurs de route ont agressé de nombreux
motocyclistes sur le tronçon Tengréla-Kanakono. Ils ont emporté de nombreux
téléphones portables et une forte somme d'argent.