LA SOCIETE CIVILE DE LOGOUALE S’ENGAGE POUR LA COHESION SOCIALE ET LA RECONCILIATION NATIONALE

12 avr 2012

LA SOCIETE CIVILE DE LOGOUALE S’ENGAGE POUR LA COHESION SOCIALE ET LA RECONCILIATION NATIONALE


Man, le 11 avril 2012...L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), a organisé, le 11 avril 2012, un atelier de sensibilisation sur « l'implication de la société civile en faveur d'un environnement post crise apaisé » à la Sous Préfecture de Logoualé, à 25 km de Man et 598 km à l'Ouest d'Abidjan.

S'adressant aux populations, à cette occasion, le chef de la délégation de l'ONUCI, Jean De Dieu Ntanga Ntita, de la Division Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR), leur a demandé de promouvoir la culture de la paix, la cohésion sociale et la réconciliation nationale. Selon M. Ntanga Ntita, l'atelier vise à mettre à la disposition des leaders d'opinion, les outils et les techniques nécessaires pour relayer et faire comprendre aux différentes communautés de la sous préfecture de Logoualé, le message de paix.

Revenant sur le mandat du DDR et la réduction des violences communautaires (RVC), M. Ntanga Ntita a indiqué que ce processus conduira à une paix véritable. « Je vous exhorte à sensibiliser touts les personnes détenant les armes à les déposer de façon volontaire. Il n'y aura pas de poursuites contre elles », a-t-il soutenu.
Pour Amidou Mouna, de la Division des droits de l'Homme, les représentants de la société civile doivent placer la dignité humaine au centre de toutes les préoccupations dans l'exécution de leurs tâches quotidiennes. Il a, par ailleurs, expliqué que dans le cadre de la réconciliation nationale et la cohésion sociale, les populations ont le devoir de dénoncer aux autorités toutes les situations de violations des droits de l'homme.

Quant à M. Yaya Diomandé, de l'ONG International Rescue Committee(IRC), il a rappelé les valeurs de la cohésion sociale et la réconciliation. « Une société civile engagée doit toujours promouvoir le dialogue quelque soit le problème. Il faut toujours privilégier le dialogue et trouver une solution pacifique aux conflits », a-t-il déclaré.
Pour le Sous Préfet de Logoualé, Adolphe Guei, cet atelier de sensibilisation va contribuer à rassurer la société civile de Logoualé et l'inciter à s'impliquer d'avantage à l'instauration d'une vraie cohésion sociale, source de tout développement durable. « Pour y parvenir, nous devons nous mettre résolument au travail pour notre propre épanouissement dans le concert des nations tout en sachant que la réconciliation et la cohésion sociale sont un passage obligé pour atteindre ce bonheur », a-t-il dit.

Le 1er adjoint au Maire de Logoualé, Souleymane Diomandé, a estimé que ses populations épousaient entièrement l'idéologie du dialogue, de la vérité et de la réconciliation nationale. « Que la population de Logoualé sache que son éclosion dépend des mots : paix - cohésion – réconciliation, qui ne doivent pas être de vils mots mais des comportements de chaque jour. »

Trois sous-thèmes ont été exposés : « La contribution de l'ONUCI pour la réduction des violences intercommunautaires et le rôle de la société civile dans le processus du Désarmement, Démobilisation et Réintégration », « Le rôle de la société civile dans le renforcement de la cohésion sociale et la réconciliation nationale » et « Les mécanismes internationaux et nationaux de la protection de droits de l'homme en période post-crise : la prise en compte de la dimension des droits de l'homme dans la gestion des conflits».

Au terme des échanges, les Porte-paroles des femmes, de la chefferie et leaders religieux et de la jeunesse de Logoualé ont pris l'engagement d'œuvrer pour la culture de la paix, la cohésion sociale et la réconciliation. Ils ont aussi encouragés leurs camarades à participer aux journées de sensibilisation et de retrouvailles pour échanger et renfoncer la cohésion sociale.

Environ 100 leaders d'opinion, des représentants d'ONG, des autorités administratives, municipales et militaires, des Chefs de service, de la chefferie traditionnelle et religieuse, des associations de femmes et des groupements de jeunes, ont pris part à la rencontre.